BVA_NUDGE_2018

Applications

travaux de recherche comportementale et contextuelle, expérimenter un emballage particulièrement marquant évoquant unmode de vie sain ( Wryobeck et Chen, 2003 ) ou unmessage positif analogue cautionnant les qualités du produit auprès du groupe cible ( Cialdini, 2007 ). Chaque comportement et chaque contexte étant propre à l’organisation, les effets des interventions identifiées devraient toujours être validés et ajustés dans un échantillon représentatif avant de passer à un déploiement à l’échelle réelle. V-ALIDER À la quatrième étape, l’organisation doit évaluer l’efficacité de chaque intervention comportementale. C’est au cours de la phase de prototypage que lamise en application des sciences comportementales confère un véritable avantage concurrentiel. L’organisation doit tester, affiner et recombiner les conceptions contextuelles en vue de simplifier les interventions et de maximiser leur effet causal sur le groupe cible. Les interventions identifiées seront donc adaptées aux besoins spécifiques de l’organisation et auront en outre un impact réel sur le comportement du groupe cible sélectionné, conférant à l’organisation et à ses dirigeants un avantage concurrentiel difficile à reproduire.

2

I.

II.

III.

IV.

V.

RÉSULTAT SOUHAITÉ ?

DONNÉES REQUISES ?

ÉCHANTILLON REQUIS ?

CONCEPTION EXPÉRIMENTALE ?

INTERVENTION(S) ?

Quel est le résultat de l'expérience ?

Quels protocoles

Quelles sont les données nécessaires et comment sont- elles collectées ?

Quel est l' échantillon nécessaire pour obtenir des résultats solides et représentatifs

Quelle est la conception expérimentale la plus adaptée pour aboutir à une généralisation ?

d’ intervention sont testés ?

Illustration 5 : Validation des interventions comportementales

Pour valider une intervention comportementale, on répondra à cinq questions (illustration 5) :

1. Quel est le résultat souhaité de l’expérimentation ? L’organisation doit dans un premier temps spécifier en quoi le comportement ciblé doit différer du comportement réel observé après la mise en œuvre des interventions. La réponse à cette question résulte de l’analyse de l’écart critique entre le comportement ciblé défini à la première étape (D-ÉFINIR) et les résultats du comportement réel et de l’analyse contextuelle à la deuxième étape du cadre de travail (R-ECHERCHER). 2. Quelles sont les conceptions d’intervention testées ? Ensuite, l’organisation doit spécifier en détail les conceptions d’intervention de la troisième étape (I-DENTIFIER) qui doivent être testées dans l’expérience. C’est une étape clé pour déterminer les interventions à tester de manière indépendante ou

69 Guide de l'Économie Comportementale - 2018

Made with FlippingBook - Online catalogs