Journal C'est à dire 228 - Janvier 2017

V A L D E M O R T E A U

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Villers-le-Lac 140 ans d’histoire savamment orchestrés La musique de Villers-le-Lac La Fraternité fête cette année ses 140 ans. L’occasion pour l’orchestre de revenir sur son histoire, à travers un livre qui retrace son parcours de 1877 à nos jours.

en permanence des jeunes, la fanfare n’a pas d’avenir.” C’est pourquoi la socié- té de musique s’est démenée pour pro- poser une offre d’apprentissage à des- tination des musiciens en devenir. For- te de la cinquantaine de jeunes qui y suivent des cours, il n’y a pas à dou- ter que la Fraternité a encore de beaux jours devant elle. n R.H. Les 140 printemps de la Frat’ se fête- ront aussi le week-end du 19 au 20 mai dans la même salle. Le vendredi, un concert de Tribute Supertramp est orga- nisé. Le samedi, ce sera au tour des orchestres des jeunes puis des adultes de la Fraternité de monter sur scène. La représentation sera suivie de celle d’un orchestre de cuivres de Lyon, aujourd’hui dirigé par un ancien membre de la compagnie, Hugues Joriot. n Concert Mnozil Brass Samedi 4 février à 20 h 45 Salle des fêtes de Villers-le-lac Tarifs : 16 euros étudiants, 30 euros adultes Infos et réservation sur le site de la Fraternité : www.lafraternitevillers.fr Le Mnozil Brass en guest star Cette année-anniversaire est l’occasion de présenter de beaux spectacles. D’abord le 4 février, avec la venue excep- tionnelle du Mnozil Brass à la salle des fêtes de Villers-le-lac. L’orchestre autri- chien parcourt le monde pour propo- ser un spectacle tant musical que théâ- tral, avec la touche burlesque qui le caractérise.

“C e qu’on veut faire, c’est relier la petite histoire de la Frat’ à la grande his- toire.” Avec ces mots, Thierry Munier, vice-président de la société de musique et lui-même altis- te, présente la “petite brochure” qui paraît cette année pour fêter les 140 ans de l’orchestre. Agrémenté d’images d’époque, l’opuscule se veut comme une rétrospective sur 14 décennies d’une belle histoire. Le récit débute en 1877, sous la III è- me République, en pleine guerre idéo- logique entre les “rouges” républicains et les “blancs” royalistes. Personne ne s’y attend vraiment à l’époque, mais la

visite d’un député de gauche à Vil- lers-le-Lac s’apprête à marquer la nais- sance de la Fraternité. En effet à cet- te époque-là, la société de musique Union et Progrès, créée en 1830, a pour habitude d’animer les différents évé- nements du secteur. Elle se voit alors naturellement sollicitée pour accueillir l’homme politique en musique. Seule- ment voilà, au sein de l’harmonie, les opinions sont plutôt à droite. À tel point que certains membres refusent de jouer lors de la réception. S’opère alors une scission nette entre les musiciens enclins à assurer la représentation, et les autres. Les premiers prennent la décision de créer leur propre orchestre, c’est la nais-

La Fraternité en 1896.

sance de La Frat’. Les deux sociétés coexistent encore aujourd’hui. Loin des tensions d’alors, Thierry Munier confie que les deux sociétés “rivalisent désor- mais dans une saine émulation.” L’histoire de la fanfare sera parfois tumultueuse, souvent prolifique, tou- jours riche. Ainsi, la première guerre

mondiale marque des heures sombres pour la compagnie, ils sont 15 à ne jamais revenir du front en 1918. Dans la peine, le groupe saura se relever jus- qu’à atteindre l’apothéose dans les années 50 et 60. “Les Trente Glorieu- se ont été une vraie période de faste pour la Frat’. Elle se représentait dans tou- te la France, c’était l’époque des défilés, des grands carnavals” assure le vice- président. Le charme de la compa- gnie se situe aussi dans son “petit orchestre” créé au début du XX ème siècle. Les artistes avaient pour habitude d’ap- prendre certaines mélodies par cœur. À tel point que certains titres des com- positions ne sont pas parvenus jusqu’à leurs contemporains. “On joue aujour- d’hui des partitions qui n’ont plus de nom. Du coup, on les renomme par leurs notes caractéristiques comme Si Fa Mi par exemple” livre l’altiste. Aujourd’hui, la Fraternité compte dans ses rangs une cinquantaine de musi- ciens, en plus de la vingtaine en for- mation. La formation d’ailleurs, Thier- ry Munier y tient. “Si on ne forme pas

La Fraternité en 2009.

Trois nouvelles enseignes dans la zone commerciale Morteau Un nouveau bâtiment avec trois enseignes d’équipement de la personne est en cours de finition à côté de la F.N.A.C. Ouverture avant la mi-mars. Présentation de ces nou- veaux commerces avec leurs gérants respectifs.

En bref…

l Pompiers Les pompiers d’Orchamps- Vennes pourraient entrer dans leur nouvelle caserne située au bord de la 2x2 voies au mois de juin. l Championnes Le V.C. Morteau-Montbenoît a brillé aux championnats de Fran- ce de cyclo-cross début janvier avec Jade Weil sacrée cham- pionne de France juniors et Évi- ta Muzic troisième. Elles parti- ciperont aux Mondiaux (28 et 29 janvier) qui se déroulent au Luxembourg avec Juliette Labous, ex-Mortuacienne devenue pro- fessionnelle. l Microcrèche Le projet d’une micro-crèche dans la résidence Pergaud à Orchamps-Vennes pour l’accueil de 10 enfants pourrait voir le jour en 2017. l Loto Super-loto de l’école des Fins dimanche 29 janvier à 15h à la salle polyvalente des Fins, ani- mé par Speed Loto. 3 500€ de lots à la clé, dont un voyage, une console P.S.4, des produits régio- naux, des bons d’achat, etc. + mini-bingo et jackpot. 8€ le car- ton, 15€ la planche de 2 cartons… Ouverture des portes à 14h. Buvette et petite restauration.

L a zone commerciale de Morteau n’en finit pas de grandir. De quoi limi- ter encore plus la fui- te de la clientèle vers d’autres cieux. C’est le côté positif que tout le monde veut retenir. Un nouveau bâtiment composé de trois cellules commerciales est

chaine de ce magasin Orches- tra qui s’étendra sur une sur- face de 520 m 2 . Le magasin ouvrira du lundi au samedi, il se situera sur la gauche de ce nouveau bâtiment commercial. La responsable compte bien sûr sur la clientèle locale, mais aus- si sur les clients venus de Suis-

se car “il n’existe pas ce genre d’enseigne en Suis- se.” Une grande aire de jeux pour enfants située au fond du magasin agrémentera ce nouveau commerce. La deuxième enseigne

en cours de finition au nord de la zone. Le pre- mier des trois com- merces devrait ouvrir dès la mi-février. Il s’agit du magasin de vête- ments pour enfants Orchestra. “Nous espé-

Les travaux sont presque terminés. Le premier commerce devrait pouvoir ouvrir avant la fin du mois de février.

“C’est une région très dynamique, à fort potentiel.”

tique” ajoute la responsable. Par- mi les marques de chaussures vendues chez Onz, on peut citer Mjus, Air Step, Gola, Lacoste, Tomy Hilfiger, Azzaro, Geox ou encore Georges Rech pour les modèles plus haut de gamme. Autant de marques complé- mentaires pour l’offre commer- ciale locale. Le magasin Onz se situera sur la droite du bâti- ment. “Nous devrions pouvoir ouvrir mi-mars” ajoute la géran- te qui crée trois emplois à cette occasion. Le magasin Onz ouvri- ra du lundi après-midi au same- di avec une ouverture en non- stop le samedi. La troisième enseigne, qui se situera au centre du bâtiment sera dédiée à la mode mascu-

line et féminine. Le nom du magasin : Act. La Mode. Une enseigne déjà présente dans la région Rhône-Alpes, en Saô- ne-et-Loire et également sur la zone commerciale de Doubs à Pontarlier. “Avec l’ouverture pro- chaine de Morteau, ce sera notre 7 ème magasin” note Jean-Bap- tiste Bonin, le responsable de l’enseigne. Chez Act. La Mode, les clients pourront trouver des marques comme Levi’s, Lee, G- Star, Tomy Hilfiger, Guess, Desi- gual, Teddy Smith, Kaporal… “Il y a peu de magasins qui offrent autant de diversité que nous dans la segmentation” note M. Bonin. L’enseigne s’étendra sur 500 m 2 d’espace de vente. “Nous ne sommes pas venus nous

installer par hasard sur le Val de Morteau. C’est une région très dynamique, à fort potentiel, avec une clientèle suisse qui sera for- cément intéressée par notre offre.” Quatre salariés devraient être embauchés à l’ouverture. Le recrutement est lancé. Le maga- sin Act. La Mode devrait être le troisième à ouvrir ses portes, “sans doute dans la deuxième quinzaine de mars.” Selon ses concepteurs, “ce nou- veau bâtiment commercial s’ins- crit dans le prolongement de la réhabilitation de l’ancien Inter- marché. Nous avons cherché à donner de la cohérence à un pro- jet d’ensemble” notent-ils. n

qui ouvrira ses portes dans ce nouveau bâtiment sera dédiée aux chaussures. Il s’agit de l’en- seigne multimarques Onz. “Nous proposerons des chaussures hommes et femmes milieu de gamme et gamme supérieure ain- si que des articles de maroqui- nerie (sacs à main et petits acces- soires), le tout sur 300 m 2 ” note Christelle Sage, la gérante. Dans le magasin, un concept boutique sera aménagé “avec des petits pôles un peu plus cocooning. L’ob- jectif est que la clientèle s’y sen- te bien, comme dans une bou-

rons pouvoir ouvrir fin février” note Lydia Journot, la respon- sable de cette enseigne dont la politique commerciale est plu- tôt efficace. “Avec une carte de fidélité que les clients achètent 30 euros une fois par an, ils ont droit à 50 % de réduction sur tout le magasin pendant toute l’année, y compris sur les acces- soires. Nous sommes particu- lièrement satisfaits d’avoir pu convaincre l’enseigne Orchestra de venir sur Morteau” ajoute Lydia Journot. Six embauches accompagnent l’ouverture pro-

J.-F.H.

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