Journal C'est à dire 228 - Janvier 2017

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Le Russey

Chronique d’une

«Des maisons bien conçues pour votre confort »

fermeture annoncée

Voilà. C’est fait. Même la plaque a été retirée de la façade de la maison des services. La direction générale des finances publiques a déserté Le Russey. Inéluctable issue d’un processus malheu- reusement bien connu en milieu rural.

“L e jour de l'inaugu- ration de la mai- son des services en janvier 2005, tout le monde parlait pérennisation des services ” se souvient Gilles Robert, maire du Russey, ville rattachée au canton de Morteau par la loi NO.T.R.E. et qui vient de perdre sa trésorerie. La situa- tion a en effet beaucoup évo- lué pour les territoires lors de

Délai de construction : 6 mois seulement Structure en béton armé

la dernière décennie et les dif- férentes administrations se réor- ganisent elles aussi avec le sen- timent pour les citoyens en milieu rural d’être dépouillés… “La création de ces structures à l’époque était encouragée mais n’était finalement pas une garan- tie” déplore aujourd’hui l’élu qui revient sur cette chronique d’une mort redoutée de longue date. Le chef de centre de la tréso-

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rerie, un cadre A est parti pour le bureau de Morteau puis des problèmes de remplacement du personnel se sont posés ainsi que des difficultés de recrute- ment laissant des postes non pourvus. “On nous a même fait remarquer que laisser ici une personne seule posait des pro-

ganiser les services, cet élu rural déplore comme ses collègues de ne pas se voir soumettre par l’État un plan d’ensemble de l’avenir des services dans les campagnes. “Maintenant on est inquiet pour le guichet de la Pos- te et pour la présence de la Direc- tion Départementale des Ter- ritoires.” Ces lourdes menaces pour une ville pourtant bourg- centre dynamique qui avec ces fermetures effectives ou redou- tées voit son attractivité bais- ser. “Aujourd'hui, cette situation a aussi des conséquences pour les commerces et demain pour nos écoles si moins de ménages s’installent.” n D.A. deux salles de classe séparées par un local destiné aux travaux manuels, des toilettes corres- pondant aux normes en vigueur et une galerie couverte. Ce pro- jet a été mis en place en pas- sant par différentes phases dont plusieurs réunions de concer- tation avec les enseignants qui ont ainsi pu proposer leurs doléances et leurs souhaits afin d’avoir un bâtiment correspon- dant aux besoins actuels de l’en- seignement et du bien-être des enfants. “Nous anticipons à nou- veau en créant une salle de plus que nécessaire” explique Roland Martin qui se félicite de la bon- ne santé démographique de sa commune. “Il y fait bon vivre et cette attractivité se confirme avec les nouvelles arrivées dans les derniers lotissements.” Si tout se passe bien, les enfants pren- dront possession de ce nouveau lieu au printemps. n

du plateau du Russey afin de nous faire la proposition d’as- surer des permanences au moment des déclarations d’im- pôts sur le revenu et d’affecter ici un agent un jour par semai- ne au service des communes.” Une solution qui ne convenait pas aux élus locaux pour des

questions de disponi- bilité et de compati- bilité avec la présen- ce des secrétaires. “L’agent restera donc à disposition de nos

blèmes de sécurité” poursuit le maire et président de la com- munauté de com- munes. Au Russey, outre l’accueil du

De multiples conséquences à craindre.

public au guichet, la trésorerie assurait alors la comptabilité des communes. “La direction générale des finances publiques est venue à la rencontre des élus

collectivités à tout moment mais àMorteau et si besoin en se dépla- çant dans les mairies” explique Gilles Robert. Conscient de la nécessité de réor-

La communauté de communes cherche désormais un nouveau service au public pour devenir locataire de cette grande maison.

Charquemont L’école maternelle grandit encore Les travaux d’extension de l’école maternelle ont commencé à l’automne. Moderne, lumineuse, fonc- tionnelle, cette nouvelle partie de bâtiment viendra com- pléter un ensemble où se situe aussi le périscolaire.

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“D ès sa construction en 2006, l’école primai- re avait été pensée pour accueillir quatre classes alors que nous n’en avions que trois à l’époque” se souvient Roland Martin aujourd’hui mai- re et qui était à l’époque adjoint. Mais la population locale a évo- lué et avec elle les effectifs sco- laires. “Nous avons ouvert une classe à la rentrée 2013, puis une

deuxième en septembre 2015.” Les locaux existants sont dès lors devenus trop petits, malgré l’anticipation d’il y a dix ans et une classe a été obligée de s’installer dans les locaux de l’ancien périscolaire. L’extension en cours de réali- sation, d'un coût de 402 000 euros hors taxes dont trois-quarts à la charge de la commune va permettre de créer

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Les enfants devraient occuper les nouveaux locaux avant la fin de l’année scolaire en cours.

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