Journal C'est à Dire 100 - Mai 2005

É C O N O M I E - C O M M E R C E

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Artisanat Ça bouge dans le commerce…

Couvreurs-charpentiers de père en fils Entreprise artisanale plus que centenaire, la maison Létoublon s’est restructurée en 2003 avec la transmission confiée Yann et Alban Létoublon. Un passage de témoin marqué par l’arrivée d’un nouvel associé charpentier, Ludovic Jacoulot.

Morteau

Coup’tifs s’offre un brushing nature C hez les Létoublon, on a la toiture dans la peau. Tout commence vers 1900 avec Fer- nand qui lance l’activité rue Pertusier. Il passe la main à son fils Jacques vers 1940. Celui- ci vient s’installer en 1970 rue Jean-Claude Bou- quet dans l’atelier toujours occupé par ses descendants. Alain prend la succes- sion paternelle en 1985.

Toiture (Létoublon-Jacoulot Toiture). L’entreprise mortuacienne travaille surtout avec une clientèle de particuliers choisissant de bâtir ou rénover. “On installe tout style de toiture. On fait également de l’ornementation : coqs d’égli- se, girouettes, rhabillage de meubles en métal” confie Alban très à l’aise dans la discipline. L.J. Toiture a rarement recours à de la main d’œuvre extérieure, elle cible ses interventions en conséquence. “On assure des chantiers qu’on peut réaliser sans avoir recours à des intérimaires. On recherche un appren- ti en charpente ou en couverture-zinguerie” , signa- le Yann. Le marché de la construction sur le Val de Mor- teau traverse actuellement une période assez euphorique, ce dont profite évidemment L.J. Toi- ture. L’entreprise limite ainsi ses déplacements dans un rayon d’une quinzaine de kilomètres autour de Morteau. Il lui arrive parfois d’ex- porter très loin son savoir-faire comme ce fut le cas l’an dernier à la Réunion où elle œuvrait pour le compte de la maison Simonin de Montlebon. O

“On installe tout style de toiture.”

Deux de ses fils s’aguerrissent aux secrets du métier en effectuant un compagnon- nage de couvreur-zingueur. Aurélien suivra cet- te formation pendant 4 ans, le temps d’effec- tuer son tour de France et Alban poursuivra quelques années supplémentaires pour devenir compagnon couvreur. Avec leur frère Yann, ils travaillent comme il se doit dans l’entreprise fami- liale. La quatrième génération Létoublon entre en scène en juin 2003. “On a choisi d’intégrer Ludovic dans la société. Avant de venir travailler chez nous, il a effectué un tour de France de char- pentier. Grâce à cette nouvelle activité, on récu- père des chantiers plus importants” , explique Yann qui se partage avec Alban la co-gérance de L.J.

“L e salon avait besoin d’un bon rafraîchisse- ment” , indique Virgi- nie Jacquet, devenue propriétaire de ce commerce en 2002 après en avoir assuré la gérance depuis 1992. Elle a confié à la société pontissalienne A.J. Développe- ment le soin d’entreprendre la rénovation complète du maga- sin. Les travaux ont été effectués en janvier 2005. Virginie sou- haitait optimiser l’agencement, proposer une ambiance plus lumi-

neuse et introduire une touche de nature dans la décora-

La décoration sera renouve-

lée chaque printemps.

(De gauche à droite) Manue, Sabrina, Élena et Virginie, les coiffeuses de Coup’Tifs sont visiblement ravies de la rénovation des lieux.

tion. Le résultat ne manque pas d’allure. Toute la vitrine a été réaménagée. “On a séparé les espaces accueil, shampoing et coif- fure.” À l’entrée, le murmure des eaux de la fontaine donne le ton. Les murs associent le mélange des matériaux entre les revêtements aux couleurs douces et claires et les frisettes composées de bois brut. La transformation s’ac- compagne d’un changement radi-

cal du mobilier, l’ancien com- mençait à souffrir du poids des ans et n’était plus en harmonie avec le look du salon. Privilégiant un embellissement assez épuré, Virginie a fait appel à “Nino Déco” pour s’occuper de la décoration qui sera renouve- lée chaque printemps. Les 4 coif- feuses disposent maintenant d’un bel outil de travail. L’activité res- te inchangée avec toute la pano- plie des prestations qui sied à un

salon de coiffure. Toujours situé rue du Tartre Marin, le long du Boulevard Charles de Gaulle, Coup’Tifs bénéficie d’un empla- cement attractif notamment grâ- ce au parking en face du maga- sin. “C’est un plus apprécié tout comme nos horaires d’ouvertu- re de 8 heures à 19 heures non stop, du mardi au samedi.” O

Renseignement : 03 81 67 18 05

Photo de famille avec de gauche à droite : Ludovic Jacoulot, Yann, Alban et Aurélien Létoublon.

Villers-le-Lac Dépressions et T.O.C. soignés par l’hypnose suggestive

Morteau Protection sur mesure avec Options Sécurité

C ette agence de sécurité, la première du genre sur le Val de Morteau, s’est ins- tallée au 13, rue Fontaine l’Épine. Arca- de David est à la tête de cette nouvelle agen- ce. Après 15 ans dans la légion, cet ancien mili- taire a choisi de se reconvertir dans la sécurité. “J’ai travaillé plusieurs années sur Paris. J’ai découvert la région en rendant visite à des proches qui vivent en Suisse. Le coin m’a beaucoup plus. C’est pour ça que j’ai choisi de venir ici m’ins- taller à mon compte. J’ai également pro- fité du fait qu’il n’y avait pas encore de société de surveillance.” Avant de pouvoir exercer à son nom, Arca- de David a dû patienter plusieurs années, le temps d’obtenir les autorisations néces- saires. “Notre activité consiste à fournir des ser- vices ayant pour objectif d’assurer la sécurité des biens et des personnes contre les risques d’in- trusion, de vol, d’agression, d’incendie…” Options Sécurité emploie pour l’instant deux permanents. Elle recrute contractuellement des agents de prévention et de sécurité. “Toute deman- de d’embauche est soumise à une autorisation préalable, délivrée par les services de la préfec-

ture après une enquête de police.” Cette société intervient dans un rayon de 30 km à vol d’oi- seau autour de la base mortuacienne équipée d’une centrale de communication agréée par l’A.P.S.A.D. (Assemblée Plénière des Sociétés d’Assurances Dommages). Pour mener à bien ses missions, Arcade David dispose de 4 véhicules patrouillant sur les sec- teurs de Valdahon, Maîche, Morteau et Pon- tarlier. “Avec ce quadrillage, le peloton d’in- tervention peut réagir dans les plus brefs délais. En roulant à bord de ces véhi- cules radio reliés en permanence à la centrale, nos agents effectuent de la pré- vention sécurité. Sur les sites concernés, ils vérifient la quiétude des lieux, contrô- lent la fermeture des issues et surveillent les endroits sensibles au départ de feu.” Ce pelo- ton est également susceptible d’agir pour dif- férentes sociétés de surveillance dont les cen- trales sont situées à l’extérieur de la Franche- Comté. “Ils nous appellent quand ils détec- tent une anomalie.” Options Sécurité installe également des systèmes d’alarme et de télé- surveillance. O

S on diplôme d’hypnothé- rapeute en poche, Isabel- le Croissant ouvre en avril dernier un cabinet à Pontarlier. Résidant à Villers-le-Lac, elle consulte également sur rendez- vous à son domicile situé au quartier des Pargots. “L’hyp- nose n’a rien à voir avec un don, encore moins avec une science occulte. C’est une méthode qui s’apprend et s’exerce à des fins thérapeutiques” dit-elle. Sans doute excédée des dérives à connotation sectaire ou sen- sationnaliste qui gravitent autour de l’hypnotisme, Isa- belle Croissant tient à rétablir une certaine vérité sur cette science relative aux phéno- mènes de sommeil artificiel provoqué. “Après 23 ans pas- sés dans l’administration, j’avais envie de changer d’air et de m’orienter vers une acti- vité plus conforme à ma sensi- bilité.” Pour mener à bien sa recon- version, elle suit une formation de deux ans et demi à l’Institut

Assurer la sécurité des biens et des personnes.

Isabelle Croissant pratique l’hypnose éricksonienne.

Isabelle Croissant possède éga- lement une formation en Pro- grammation Neurolinguistique

mémoire, les phobies et autres troubles obsessionnels du com- portement, appelés plus com- munément T.O.C. Je ne pratique pas avec les gens souffrant de problèmes cardiaques et les schi- zophrènes. La méthode peut générer des complications chez les premiers et n’est pas fiable avec les seconds.” L’hypnothé- rapie, au même titre que l’os- théothérapie, n’est pas prise en charge pas la Sécu. Consulta- tion sur rendez-vous au 06 79 72 05 22. O

d’hypnose érickso- nienne basé à Paris. “Cette méthode a été inventée par Milton Érickson, un psychiatre américain qui cherchait à guérir de la polio.

(P.N.L.). Elle emploie cette technique de relaxation pour mettre ses patients en condition avant l’hypnose. À quoi ça sert au jus-

On laisse à l’inconscient

le soin de trouver la solution.

te l’hypnothérapie érickso- nienne ? “Le champ d’applica- tion est très vaste. On l’utilise pour soigner les personnes en état dépressif, les pertes de

Cette thérapie diffère de l’hyp- nose traditionnelle dans le sens où elle est fondée sur la sug- gestion. On laisse à l’inconscient le soin de trouver la solution.”

Arcade David a ouvert sa société en janvier dernier.

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