Journal C'est à Dire 249 - Décembre 2018

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17 décembre 2018 N° 249

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

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Le Doubs est revenu ! Après une sécheresse d’une rare intensité, le niveau du Doubs est revenu à la normale. On commence à mieux comprendre les raisons de ce débit capricieux. (pages 4 et 16) Les gilets jaunes ont tenu bon. Malgré les récentes annonces, les gilets jaunes du Haut-Doubs sont toujours autant remontés. Certains d’entre eux étaient prêts à passer les fêtes de fin d’an- née sur leur rond-point. Impressions. (page 5) Un roc face à la maladie. Jean-Marc Dornier lutte contre un cancer depuis trois ans. Pour se donner du cœur à l’ouvrage, il vient de réussir l’ascension d’un sommet au Népal. (page 6) Sauge, à l’épreuve du temps. L’entreprise de Montlebon Sauge Artisans du bois fête son 95 ème anniversaire. Solide comme le bois. (page 44)

(Dossier en pages 19 à 24)

R E T O U R S U R I N F O

Ces radars du Haut-Doubs hors service

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Terrains à Avoudrey : la bataille judiciaire tranchée le 10 janvier

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L a presse nationale a ren- du une information - le 11 décembre - selon laquelle la moitié des trois mille deux cents radars auto- matiques du pays sont aujour- d’hui hors service. Dans le Haut- Doubs, le chiffre est bien supé- rieur : il flirte avec les 75 % sur un calcul réalisé par nos soins, la préfecture du Doubs ne vou- lant donner aucune information à ce sujet pour éviter toute sur- enchère. Depuis la mise en place des radars fixes, tronçons ou mobiles, il ne se passe pas une semaine sans que l’un d’entre eux soit mis hors-service sur nos routes départementales ou la R.N. 57 ! Brûlées, plastiquées, recouvertes

de peinture, parfois d’un gilet jaune, les boîtes à flasher ont la vie dure sur notre territoire, phénomène qui s’est accéléré depuis la mise en place des 80 km/h et la contestation des gilets jaunes. Mi-décembre les radars fixes (ou mobiles) de la côte de Maîche, du Russey, entre Morteau et Vil- lers-le-Lac, à la sortie de Mont- benoît, de Fuans (fin des 2 X 2 voies), celui d’Épenoy, Nods, Mamirolle, du radar-tronçon des Mercureaux vers Besançon étaient inopérants. Seuls le radar- tronçon aux Commènes sur la commune de Fuans, celui avant la douane du Col-des-Roches et celui de Liebvillers étaient enco- re en état de marche. n

P ortée au tribunal, la vente d’un G.A.E.C. en liquida- tion judiciaire est au cœur d’un combat financier à Avou- drey. Le journal C’est à dire a évoqué dans son dernier numé- ro l’offre de rachat porté par la communauté de communes visant à bloquer celle de trois agriculteurs. Depuis novembre, les événements ont évolué. Attendue, la répon- se du tribunal de Besançon a été reportée au 10 janvier prochain parce qu’une nouvelle offre, venue de trois agriculteurs, est arrivée sur le bureau du liquidateur judi- ciaire. L’un des protagonistes qui a proposé une offre de rachat du G.A.E.C. Boillin d’Avoudrey en liquidation judiciaire ne cache pas son désarroi face à l’émoi que suscite la vente de terres agri- coles à Avoudrey. Il répond pour la première fois dans un dos- sier suivi de près par la filière comté. Ici se joue la vente de 50 hectares à plus de 10 000 euros l’hectare, ce qui constituerait un record, la moyenne étant entre

3 000 et 5 000 euros. L’exploi- tant qui a posé l’offre près du mandataire judiciaire souhaite rester anonyme car une action judiciaire est en cours. Au cœur du dossier, un enjeu : l’inflation du prix des terrains. “La com- munauté de communes, celle où j’habite, où je paie mes impôts, veut acheter des terrains plus de 10 000 euros et voudrait les rétro- céder ensuite à 3 000 euros ! Est- ce normal que ce genre d’opé- ration à perte soit faite avec l’ar- gent du contribuable ! Que veut- elle faire d’une maison ? D’un hangar ? J’ai travaillé honnête- ment et je propose ce prix avec mon argent et je ne fais que récu- pérer des terrains qui m’ont été retirés ! Je suis écœuré de ce qui se passe car certains agriculteurs ont acheté des terrains à des prix aussi élevés, et ils les ont obte- nus” dit l’exploitant. La collecti- vité a mis sur la table près de 900 000 euros pour acheter les prés, la maison d’habitation, les hangars (ne sont pas comptés les frais d’avocat). Le dossier

ayant échappé à la société d’amé- nagement foncier et d’établisse- ment rural (S.A.F.E.R.) qui perd sa capacité de révision des prix dans le cadre d’une liquidation judiciaire, la com’com s’est posi- tionnée en raison, dit-elle, de sa compétence économie. “Si les terrains étaient vendus plus de 10 000 euros l’hectare, soit deux à trois fois le prix actuel, alors oui cela mettrait notre profession en danger. Plus un jeune agriculteur ne pourrait s’installer !” répond Daniel Prieur, le président de la chambre d’Agriculture du Doubs. Verdict en 2019. n La vente du G.A.E.C. au-delà de 900 000 euros ?

Le radar entre Villers-le-Lac et Morteau est régulièrement vandalisé.

K arim Hidqi a défendu les couleurs de l’équipe de France en Italie (Massa di Carrara) lors des championnats du monde de la fédération W.T.K.A. (World Traditional Kickboxing Asso- ciation) en novembre dernier. Le Maîchois licencié au Boxing club a inscrit dans la catégorie des moins de 75 kg a vécu “une semai- ne éprouvante” mais auréolée de deux titres de vice-champion du monde dans la catégorie kickboxing et U.F.R. Vingt-huit fédérations et 5 000 athlètes de 107 pays étaient présents si bien que l’orga- nisation n’a pour ainsi dire pas été top. “Il y avait beaucoup d’at- tente pour combattre si bien que l’on ne savait même pas à quelle heure nous allions monter sur le ring. Alors vous regardez les autres combats en attendant… et on se pose 10 000 questions.” Pour le kickboxing, Karim s’est hissé en finale grâce à l’abandon de concur- rents qui se sont blessés. En finale de l’U.F.R., il est tombé face à un concurrent solide qui l’a notamment envoyé au tapis. “Le niveau est très élevé et l’équipe de France fut très bien représentée avec de nombreuses médailles” poursuit le boxeur. Son objectif à lui est doublement atteint : il revient avec deux médailles. Et s’il a obte- nu une médaille sans avoir combattu (après le retrait des autres concurrents), Karim répond avec facilité : “J’ai obtenu ma qualifi- cation sur le ring.” Le Maîchois n’a pas rien à prouver… n Il revient avec l’argent autour du cou

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Karim Hidqi et ses médailles vice- hampion du monde.

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Villers-le-Lac

Ces bateaux enfin

revenus à quai

Antoine Michel le gérant des Vedettes Panora- miques revient sur cet- te saison “médiocre” en termes de fréquenta- tion. Un espoir : les réservations pour 2019 sont déjà là !

C ette nuit du 2 au 3 décembre, Antoine Michel et ses équipes s’en souviendront. Alors qu’il n’avait pas plu depuis qua- siment juin dans les bassins, les trombes d’eau tombées en 24 heures ont rapidement fait gonfler le niveau du Doubs. En

quelques heures, l’herbe qui s’était enracinée sur la vase assé- chée s’est retrouvée noyée. Le niveau est remonté de 9 mètres là où il manquait encore 15 mètres d’eau avant d’arriver au niveau maximal ! “Cela n’a pas été très simple : nous avons dû descendre en rappel, trois fois

le service rédaction de C’est à dire au 03 81 67 90 80 , ou par mail en adressant votre demande à redaction@publipresse.fr

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26mars 2018 N°241

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Des tonnes de poubelles suisses déposées enFrance. Les services des douanes ont interpellé l’an dernier 140automobilistes suissesquivenaientdéverser leurs sacs-poubelles de l’autre côté de la frontière.Un phénomène en hausse. (page4) La guerredes gaules? Les associations de pêche deMorteau et deGran- d’Combe-Chateleu ne sont pas sur lamême lon- gueurd’onde concernantunéventuelprojetde fusion. (page5) Lemal-êtredesagentshospitaliers. Un deuxièmemouvement de grève a touché l’hôpi- tal deMorteau et notamment le personnel de la maison de retraite. (page10)

(photoP. Lebugle)

remettre en état le matériel. Le gérant l’avoue : le bilan 2018 est évidemment médiocre en termes de fréquentation. Les conséquences de la sécheresse ont des répercussions sur le résul-

marches contre à peine 10 au début de la sécheresse !” Fils du batelier Raymond Michel, Antoine Michel explique qu’il avait également fallu attendre le mois de décembre en 1962 pour que les embarcations puis- sent remonter jusqu’à Villers. La saison 2018 restera dans les mémoires et la prochaine est attendue avec espoir et angois- se : “Il suffirait d’un épisode plu- vieux par semaine pour garan- tir un niveau ! On reçoit des réservations pour 2019 et c’est cela qui remet du baume au cœur” conclut le gérant. Rendez- vous sur l’eau en 2019. n E.Ch.

dans la nuit, près des bateaux pour libérer les amarres et les attacher différemment du fait de cette montée rapide” explique Antoine Michel, le responsable des Vedettes Panoramiques, l’une

des deux compagnies (côté français) qui emmène les voyageurs jusqu’au débarcadère du Saut du Doubs. Depuis le 4 décembre, la vedette est en mode “hivernage”. Elle a pro-

tat : “Nous avons moins travaillé mais il a fal- lu plus de personnel du fait d’une manutention plus importante. La clientèle qui est venue était satisfaite mais nous avons préféré jouer

Quelques annulations, mais déjà des réservations pour 2019.

fité de la montée des eaux pour cheminer vers l’amont, direction Villers-le-Lac. La saison est ter- minée. Elle ne reprendra qu’à Pâques 2019, le temps de

la transparence avec ceux qui avaient réservé. Nous avons eu quelques annulations car l’accès au bateau devenait délicat. À la fin, il fallait descendre 65

M orteau poursuit son développement. C’est en sollicitant la mairie pour trouver un nouvel emplacement que les associés du laboratoire d’analyses de Morteau, par l’inter- médiaire d’une de leurs connaissances, ont amené le maire Cédric Bôle à leur proposer ce terrain, en partie com- munal, situé à proximité du rond-point du bas de ville. De fil en aiguille, du simple pro- jet de déménagement du laboratoire d’analyses et né ce nouveau programme immobilier dont la commercialisation par Century 21 vient de Un nouveau programme immobilier sor- tira de terre l’an prochain à Morteau. Une résidence plutôt orientée haut de gamme lancée par deux investisseurs marseillais. Le laboratoire d’analyses s’y installera. Morteau Une résidence de 39 logements au bas de ville

Mardi 4 décembre, après 6 mois sans être revenu à Villers faute d’eau, la “Vedette panoramique” rentre au bercail !

démarrer. Baptisé Les Rives du moulin (en réfé- rence à l’ancien moulin Vuillemin), ce futur immeuble de 39 logements conçu sur 5 niveaux sera décliné en appartements de deux à cinq pièces. Les prix démarrent à 148 000 euros pour un logement de 43 m 2 . Le programme a été conçu par le cabinet marseillais Architectonic dont les deux responsables Philippe et son fils Antoine De Tata, promoteurs dans le sud de la France avec de nombreuses réalisations à leur actif en France et dans la zone Caraïbes notamment. “L’architecture se veut contemporaine, moder- ne, avec des espaces généreux, très lumineux, et de belles terrasses” note Antoine De Tata. Le pro- fil-type des acquéreurs potentiels ? “Un couple de retraités qui vend sa maison et qui veut se fai- re plaisir en achetant un appartement proche de tous les commerces” observe Éric Cuenot, direc- teur de Century 21 Pontarlier. La commercialisation qui vient de démarrer doit s’étaler jusqu’en juin prochain et le démarrage

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des travaux “doit avoir lieu à partir de cet été pour une livraison du pro- gramme fin 2020” notent les promo- teurs. C’est à ce moment-là que le labo- ratoire d’analyses déménagera de la rue Victor-Hugo pour venir s’installera au

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V A L D E M O R T E A U

Mobilisation Les gilets jaunes du Haut-Doubs ont tenu bon Malgré les récentes annonces, ces actifs, ces retraités ou ces demandeurs d’emploi ont tous eu une bonne raison de prolonger leurs actions de contestation. Morteau a été peu touché.

U n samedi de blocage le 17 novembre der- nier au rond-point d’entrée à la zone commerciale de Morteau, puis plus rien. Les gilets jaunes du Haut-Doubs se sont essentiel- lement regroupés au rond-point de Doubs à l’entrée de Pontar- lier. Ceux de Maîche, ils étaient une poignée au début du mou-

sont encore là. Certains depuis trois semaines. Une tente blanche sous laquelle sont dres- sées quelques tables, une Ther- mos de café fumant, des gâteaux. “Tout ça ? Ce sont les gens qui nous les apportent. Ils nous sou- tiennent à fond” assure ce gilet jaune. Sa voix est couverte par le klaxon tonitruant d’un poids lourd qui ralentit au rond-point.

tataires sont multiples, comme partout en France. “Dans les années quatre-vingt, le taux de prélèvements obligatoires était de 39 % en France. On ne vivait pas moins bien qu’aujourd’hui où ce taux est de 46 %, le plus élevé d’Europe. Où part le fric ? !” interroge ce salarié du privé en jaune. À côté de lui, un jeune retraité a fait ses comptes : “M. Macron avait dit qu’il ne pré- levait que sur les retraites au- delà de 1 200 euros par personne. Avec ma femme, on déclare 18 000 euros par an, soit 1 500 euros par mois à deux et on nous dit qu’on est au-des- sus du seuil. On nous a piqués un peu plus de 20 euros par mois. Avec le carburant, le gaz, l’électricité, on va finir où ?” dit- il. Alors que sa taxe d’habitation a en effet baissé, conformément à la promesse du gouvernement, ce salarié de chez Armstrong a également fait ses comptes. “Une fois retiré le bénéfice de la bais- se de la taxe d’habitation, si je fais le calcul avec les récentes augmentations (carburant, élec-

À Morteau, les gilets jaunes ont bloqué la zone commerciale le 1 er samedi des manifestations.

vement, sont descen- dus quant à eux aux portes du Pays de Montbéliard. À Morteau, ce sont les étudiants qui ont fait entendre leur voix le

Et c’est ainsi depuis le matin : un concert de klaxons assourdissant comme autant d’en- couragements à ceux qui tiennent cet impro- bable siège. Eux, ils

des éleveurs ne peuvent même plus vivre de leur travail. C’est cette société qu’ils veulent nous imposer ? Nous, on n’en veut pas.” Celui-ci vient de perdre ses deux parents coup sur coup : “Mon père vivait avec une retrai- te de 822 euros, ma mère de 280 euros. Est-ce normal de voir ça en France ?” Un jeune gilet jaune évoque la transition éner- gétique confirmée par le gou- vernement, “alors qu’ils avaient supprimé l’an dernier le cré- dit d’impôt sur le changement de fenêtres ! Où est la cohé- rence ? Les voitures électriques ? “Les paysans d’Amérique du Sud sont en train de crever à cause du lithium qu’on prélè- ve là-bas pour fabriquer les bat-

tricité…), je perdrai finalement 180 euros sur un an. Elle est là l’augmentation du pouvoir d’achat ?” Un renfort arrive au guidon de sa moto qu’il gare sur le bas- côté. “Là où je me gare, je risque une amende. Et celui qui brû- le une voiture ne risquera rien. C’est cette injustice que je com- bats” dit-il de son côté. Cet autre gilet, un regard pointé vers les zones commerciales toutes proches dit son dégoût de voir une société qui “désormais pré- fère faire venir de la viande d’Amérique du Sud avec l’ac- cord de libre-échange que M. Macron vient de signer, alors que dans les départements voi- sins, en Charolais notamment,

teries. Il faut revenir au bon sens, au travail correctement rému- néré ici. Le travail n’est plus res- pecté et valorisé en France” esti- me cet autre gilet jaune. Malgré les slogans parfois outranciers, malgré leur exas- pération, tous ces gilets jaunes affirment ne “pas souhaiter une révolution. On est juste contre ce système où le peuple n’a plus sa place.” Plus qu’un énième mouvement social, la lame de fond provoquée par les gilets jaunes du Haut-Doubs comme d’ailleurs est un cri du cœur contre un système basé sur l’ar- gent-roi qui selon eux est à bout de souffle. n

“Le travail n’est plus respecté en France.”

7 décembre dernier, bloquant le rond-point situé vers le lycée. Les mises en garde de la direc- tion du lycée auprès des parents ont fait leur effet : le lundi 10 et le mardi 11 décembre, aucun mouvement des lycéens, tous rentrés dans le rang. C’est donc du côté de Pontar- lier qu’il fallait aller pour dis- cuter avec les gilets et com- prendre leurs doléances. En cet- te fin d’après-midi, le trafic de fin de journée s’intensifie et ils

n’ont pas le sentiment d’entra- ver la bonne marche économique du pays. “On ne bloque jamais qui que ce soit, les gens ralen- tissement à l’approche du rond- point, on discute avec eux, on leur offre un chocolat. En tout cas, on ne bloque pas plus que lors d’une grève des cheminots ou des routiers” lance ce gilet jaune qui reconnaît tout de même qu’on “ne fait pas d’ome- lettes sans casser des œufs.” Les revendications de ces contes-

J.-F.H.

V A L D E M O R T E A U

Jean-Marc Dornier, un roc face à la maladie Morteau Il lutte contre un cancer de la thyroïde depuis 3 ans. Après avoir gravi un sommet au Népal (6 476 mètres), l’habitant d’Avoudrey et directeur adjoint des services techniques à la Ville de Morteau tient une conférence le 5 janvier et remettra un chèque à une association.

C omme vous et moi. Jean-Marc Dornier, 35 ans, marié à Nadi- ne, père de Lisy (8 ans) et Émi- le (5 ans) n’a pas l’apparen- ce d’un homme affecté par la maladie. Ligne svelte, yeux verts perçants, c’est un mec discret, attachant, simple. Quand on l’écoute, on reste stoïque face à son histoire qu’il dépeint avec pré- cision sans jamais se plaindre. Il y a trois ans, il tombe malade. Une simple extinction de voix qui ne l’in- quiète pas outre mesure mais une écho-

empêché de réaliser un authentique exploit en novembre dernier. Accompagné d’un guide de haute mon- tagne et de Patrick, un ami avec qui il avait déjà escaladé le Kilimandjaro l’an dernier, il parvient au sommet du Mera Peak, un sommet de 6 476 mètres dans les montagnes du Népal après 150 km de marche sur deux semaines. Pour cela, il fallait une force mentale car des valides qui étaient avec lui ne sont pas arrivés au bout en rai- son du mal de l’altitude, du fort vent,

Jean-Marc Dornier (à gauche) accompagné par Patrick ici au sommet du Mera Peak.

graphie réalisée peu après ne laisse aucun doute. “En seulement 5 secondes, le médecin a décelé un cancer de la thyroïde rare” se sou- vient l’employé de la Ville

du froid. Il fallait aussi orga- niser tout ce périple. L’hom- me publie un adage sur son blog créé pour raconter son histoire et mobiliser des fonds : “La vie mettra des

la peine car une fois au sommet, les sen- sations sont extraordinaires. Vous ne pensez plus à vos problèmes. On se dit que ça vaut le coup d’y aller.” 15 jours au Népal, séparé de sa famille, il les prévient par téléphone que tout s’est bien passé. À son retour à l’aéroport de Genève, un comité d’accueil l’attend, “digne d’un champion olympique. Ce sont d’excel- lents souvenirs” dit-il après coup. Pour monter cette opération, il a convaincu des partenaires, des entreprises, des amis. “J’avais dit qu’une fois le budget bouclé (9 500 euros), le surplus serait reversé à des associations, comme Nos

Enfants d’Ailleurs qui aide les enfants autistes” dit le président du tennis-club d’Avoudrey. Le village et le comité des fêtes s’étaient mobilisés pour lui. Alors il rend la pareille. Jean-Marc, le der- nier d’une fratrie de 7 enfants, dépla- ce des montagnes et gravit la vie. n

“Les derniers mètres ont été terribles.”

de Morteau. Sa vie change. Ce can- cer ne touche que 5 % de la population. Aucun traitement n’est connu. Depuis le diagnostic, la maladie a heu- reusement peu évolué mais en janvier prochain, Jean-Marc doit procéder à de nouvelles analyses. Forcément, il est anxieux. Outre des douleurs, il absorbe deux fois plus d’oxygène qu’une personne lambda en raison d’une cor- de vocale défectueuse, ce qui ne l’a pas

pierres sur ton chemin, à toi de décider si tu en fais un mur ou un pont.” Jean- Marc décide d’en faire un viaduc ! “Ma maladie, c’est comme une montagne : mon sommet à moi, c’est la guérison” dit-il très simplement. Il ne cache pas les douleurs durant cet- te épopée : “Les derniers mètres d’as- cension furent terribles. Je posais mes bras sur mes genoux pour tenter de reprendre mon souffle ! Mais ça en vaut

E.Ch.

Samedi 5 janvier à 20 h 30, conférence et film sur son périple au Népal au Théâtre de Morteau. Réservation obliga- toire : gravirlavie@gmail.com

Jean-Marc Dornier relate son parcours dans un film projeté le 5 janvier à Morteau.

Morteau

Morteau Votre Ville (M.V.V.) a édité un sac de courses à l’effigie des commerçants adhérents à l’association. Saurez-vous reconnaître vos commerçants de proximité ? Les commerçants du centre-ville vous suivront partout

E ncore un concept ori- ginal imaginé par l’as- sociation des com- merçants du centre- ville de Morteau. Plus de 10 000 grands sacs de courses réutili- sables ont été fabriqués à l’ini- tiative de M.V.V. représentant, dans un style pop-art coloré et sympa, une cinquantaine de portraits photos des commer- çants membres de M.V.V. qui se sont tous prêtés au jeu. “Ils ont tout de suite adhéré à ce concept original souligne le bureau de M.V.V. Chaque com- merçant participant a acheté au moins une centaine de sacs,

souvent plus, et les redistri- bue à ses clients. Les premiers retours des clients sont extrê- mement positifs. Une personne nous a même dit qu’elle ferait

merce mortuacien en dehors de la ville” ajoute M.V.V. L’initiative a été soutenue par plusieurs partenaires : le grou- pe J.M.J. Automobiles, le Cha-

let Jacquet, Klaus, Riè- me Boissons et la Vil- le de Morteau. La livraison des sacs s’éta- lera sur plusieurs semaines. Et, pour le début de l’année, les commerçants de M.V.V.

le tour de tous les com- merces pour retrouver les visages reproduits sur le sac !” L’idée de ce sac origi- nal est avant pour l’as- sociation de centre-vil- le de donner une iden-

“Pour véhiculer

l’image du commerce mortuacien.”

prévoient déjà un jeu dont l’ob- jectif sera de mettre un nom sur les photos. “Avec ce jeu, nous offrirons des bons d’achat” ajou- te l’association. n

tité de proximité et de se dif- férencier ainsi du commerce de zone. “Un sac, c’est aussi fait pour voyager. Le but est aussi de véhiculer l’image du com-

Les nouveaux sacs de course signés M.V.V. sont à l’image des commer- çants : sympas et dynamiques.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Le club affaires

L es “Gays games”, c’est un événement sportif et culturel ouvert à toutes et à tous bien qu’historiquement desti- nés aux athlètes homosexuels. Il y a encore quelques mois, la famille Scalabrino ignorait tout de cette compétition sportive mais aussi festive. “Mon frère Thomas qui évolue dans un club de badminton L.G.B.T. à Paris - dont il est le président - nous en a parlé. Il était impliqué dans l’organisation” se souvient Émi- lie, la sœur. Bien que sportifs mais pas athlètes olympiques, et de la solidarité Retour avec la famille Scalabrino sur un événement mondial auquel elle a parti- cipé durant l’été : les “Gay games”. Villers-le-Lac Leur médaille de la tolérance

grâce à des jeunes entrepreneurs très dynamiques” ajoute le pré- sident du club affaires qui s’est également doté d’un site Inter- net efficace l’an dernier. “C’est un bel outil pour notre visibi- lité” ajoute M. Droz-Vincent. L’année 2019 sera pour le club affaires l’année des rencontres avec d’autres clubs services. “Nous avons prévu une rencontre en mars avec le B.N.I., sans dou- te aussi avec l’association des commerçants de Morteau.” Et au rayon des animations, une visite de l’Assemblée nationale ou du Sénat est dans les tuyaux. n J.-F.H.

poursuit son ascension Soutien du vélo-club de Morteau-Montbenoît et du Badminton Val de Morteau, le club affaires conti- nue d’attirer de nouvelles entreprises adhérentes. Elles sont désormais 72.

Q uelques départs qui se comptent sur les doigts d’une main et beau- coup d’arrivées, une quinzaine au moins : le club affaires des clubs V.C.M.M. et Badminton ne s’est jamais aus- si bien porté que cette année. Ses membres tenaient leur assemblée générale début décembre à l’Auberge de la Roche. “Il y a très peu de mon- de qui part et beaucoup qui arri- ve. ça fait plaisir car c’est autant d’argent en plus qui entre dans

secret du président est d’at- teindre la centaine de membres adhérents. “Ce qui est intéres- sant à constater désormais, c’est que le monde amène le monde. Le club affaires a un rayonne- ment de plus en plus important

la famille a décidé de se lan- cer dans cette aventure en choi- sissant trois disciplines sur les 36 proposées aux participants venus de 80 pays (du 4 au 12 août derniers). Elle a concouru en badminton, cyclis- me, pétanque. Et elle ne regret-

la poche des clubs que l’on soutient” se félicite Fabien Droz- Vincent, le président.

“Ces jeux étaient ceux de la tolérance.”

Une visite de l’Assemblée nationale ou du Sénat.

Jean-Marie Scalabrino et sa médaille d’argent, entouré par Gilles, Émilie et Marguerite.

compétition de pétanque ont échoué dans la conquête d’un titre en arrivant tout de même aux portes des 8 èmes de finale. “Ces jeux étaient ceux de la tolérance, de la lutte contre les dis- criminations” poursuit Marguerite Jacquot, membre de la famille, et accompagnatrice. Ne leur reste plus qu’à la team baptisée “fon- due” de préparer les prochains J.O., d’hiver ceux-là. “C’est moins sûr” ironise Émilie. Les prochains Gay games d’été auront lieu en 2022 à Hong-Kong. n

te pas : “C’était vraiment un moment génial surtout quand vous entrez dans le stade Jean- Bouin pour la cérémonie d’ouverture. C’était un moment fort et une excellente ambiance entre tous” poursuit Jean-Marie, le père. Mieux, Jean- Marie est revenu avec une médaille obtenue en cyclisme dans sa catégorie d’âge ! Son fils Thomas décroche deux médailles d’argent en badminton, l’une en individuel, l’autre en équi- pe. Émilie et Gilles Frossard, son compagnon, ainsi qu’Arthur Jacquot, inscrits eux dans la

En 2018, grâce à la cotisation de tous les adhérents, 31 000 euros ont ainsi pu être versé aux deux clubs (9 000 au Badminton et 22 000 au vélo- club) contre 23 000 euros l’an dernier. Avec 72 entreprises partenaires, cette belle progression n’est peut- être pas terminée car l’objectif

Le président du club affaires Fabien Droz-Vincent entouré des présidents du V.C.M.M. et du Badminton Val de Morteau lors de la dernière assemblée générale à l’Auberge de la Roche.

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Morteau ne fait pas partie des 124 territoires d’industrie Le Premier ministre a dévoilé un nouveau disposi- tif d’accompagnement des territoires à forte dimen- sion industrielle, avec plus d’1 milliard d’euros de financement, et une gestion décentralisée. Le mai- re de Morteau écrit à Édouard Philippe. Économie

cier de cette opération qui concerne de plus en plus de seniors (ils sont 70 de plus par rapport à l’an dernier), un petit supplément de 2 euros a été ajouté au prix du repas qui pas- se ainsi à 12 euros pour les per- sonnes âgées entre 70 et 85 ans. “À partir de 85 ans, c’est tou- jours gratuit” précise le prési- dent. Créée par une poignée d’anciens combattants (dont Félix Billot récemment décédé), la tradition du repas des Rois a traversé les époques. C’est un des rites de début d’année auquel sont très attachés les Mortuaciens. Près de 250 personnes sont atten- dues dans la salle des fêtes, sans compter les 200 personnes hos- pitalisées ou hébergées à l’E.H.P.A.D. qui partagent éga- lement ce traditionnel repas. Cette tradition perdure grâce aux bénévoles, et désormais aux conscrits qui assurent égale- ment le service dans un bel élan intergénérationnel. n J.-F.H. reconquête des territoires d’in- dustrie. Pour soutenir ces ter- ritoires, une nouvelle approche sera mise en place, basée sur 124 “Territoires d’industrie” ciblés. Une mission composée de parlementaires, élus, indus- triels et experts a ainsi iden- tifié 124 “Territoires d’indus- trie”, répartis dans toute la Fran- ce, dont la grande majorité se situe en dehors des métro- poles. “Ce sont des intercom- munalités présentant une for- te identité et un savoir-faire industriels, et où l’ensemble des acteurs sont mobilisés pour le développement de l’indus- trie” note le gouvernement. Les présidents de Région seront les pilotes du dispositif. À la clé de ce plan, plus d’1 milliard d’euros d’aide publiques pour soutenir les projets indus- triels. n Le plan “Territoires d’industrie” U n des enjeux affichés par le gouvernement pour 2019, c’est la

D ans un courrier qu’il a adressé au Premier ministre le 27 novembre, le mai- re de Morteau a fait part à Édouard Philippe de sa “sur- prise de ne pas voir le Haut- Doubs horloger faire partie des 124 territoires ciblés” par le nou- veau plan national de soutien aux territoires industriel dévoi- lé quelques jours plus tôt. Dans la carte publiée par le gouver-

phoniques historiques, a été un des premiers à s’engager dans le contrat de partenariat avec le Département du Doubs pour le développement du Très Haut Débit et étudie actuellement la faisabilité de la création d’un espace tiers lieux (coworking ; incubateur et Fablab) en lien avec les entreprises du secteur et le lycée” argumente Cédric Bôle dans son courrier. Le mai- re profite de ce courrier pour

inviter Édouard Phi- lippe à Morteau pour lui faire “rencontrer des industriels représen- tatifs de notre territoi- re d’excellence.” Si le Haut-Doubs hor- loger peut apparaître

nement, aucune men- tion en effet du Haut- Doubs, totalement pas- sé sous les radars de Matignon. Au moment où Morteau consent des efforts pour dyna- miser son tissu indus-

“J’ai la volonté de développer

davantage l’économie productive.”

Avec son tissu industriel représentant un millier d’emplois, Morteau doit être intégré à ce plan national “Territoires d’industrie” estime son maire.

triel, avec, dernier exemple en date, le démarrage début d’une toute nouvelle formation de polis- sage lancée avec le G.R.E.T.A., l’attente du maire de Morteau est forte. C’est la raison pour laquelle Cédric Bôle fait part dans son courrier au Premier ministre de “notre candidatu- re à une labellisation de “Ter- ritoire d’industrie”. Notre ter- ritoire, ignoré des opérateurs télé-

aux yeux de Paris comme un ter- ritoire privilégié avec un taux de chômage très faible, il reste “fragile” estime Cédric Bôle. “Nous sommes un territoire de montagne, frontalier. Nous avons donc besoin de formation, de main-d’œuvre et d’investisse- ments. Ma crainte, c’est que la Région qui a reçu mission du gouvernement d’aider les 124 territoires d’industrie retenus

également son courrier à la pré- sidente de la Région Bourgogne- Franche-Comté. “C’est d’autant plus incompréhensible que l’Agence régionale de dévelop- pement a ciblé comme futurs pôles de développement ceux axés sur le luxe et le haut de gamme. C’est tout à fait notre cas. Il faut donc que nous soyons intégrés à cette dynamique. ” Problème : personne ici n’avait été informé

de la préparation de ce plan national. Pourtant, à l’échelle du Pays Horloger, 39 % des emplois sont à caractère indus- triels, contre 13 % seulement sur le territoire national. Le Val de Morteau est bien une terre d’industrie. C’est bien ce que Cédric Bôle compte répéter au Premier ministre. n

dans ce plan ne fléchera aucun financement pour notre terri- toire. C’est pourquoi j’ai souhaité porter cette candidature. J’ai la volonté de développer davan- tage l’économie productive du Val de Morteau et ma crainte, c’est bien de ne pas pouvoir déve- lopper ce secteur faute de moyens. Ce serait très préjudiciable d’être laissés de côté” affiche le pre- mier magistrat qui a transmis

J.-F.H.

Morteau

Fidèle à une tradition datant de 1951, l’associa- tion des Rois offre à ses anciens la possibilité de se retrouver autour de la galette. La 68 ème édi- tion du repas aura lieu le 20 janvier. Seniors, ins- Repas des Rois, la tradition perdure

U ne chose est presque sûre : ce sera le der- nier repas des Rois, sous cette forme-là, puisque l’année suivante, il aura

de ce traditionnel rendez-vous qui aura lieu le dimanche 20 janvier à midi. “Nous avons envoyé plus de 700 invitations mais il se peut que certains seniors résidant à Mor- teau n’en aient pas reçu. Dans ce cas-là, ils peu- vent demander à la mai- rie, lieu de notre siège social” indique Marc Kar- biche, le président de l’asso- ciation organisatrice. Afin de maintenir autant que faire se peut l’équilibre finan-

lieu dans la toute nouvelle salle l’Es- cale, vers la gare. Alors comme ils le font depuis 1951, les bénévoles de l’asso-

70 seniors de plus que l’an dernier sur Morteau.

ciation organisatrice mettront une nouvelle fois les petits plats dans les grands pour gâter tous les seniors de 70 ans et plus lors

Le repas des Rois, une

institution à Morteau qu’avait lancé, entre autres, Félix Boillot récemment disparu. Ici, l'édition 2002.

V A L D E M O R T E A U

Le choix d’un nouveau périscolaire est “un pari sur l’avenir” Ce nouvel équipement en cours de réalisation partici- pe d’une volonté politique d’investir dans l’attractivité du village. Toute l’ossature est conçue avec des bois rosillards. Les Gras

par une légère baisse de fré- quentation en septembre der- nier. “Avec l’ouverture du mer- credi matin, la tendance irait plutôt en s’inversant” , poursuit le maire en précisant que la commune a confié depuis deux ans la gestion du périscolaire à Familles Rurales. Au-delà des normes, la décision d’investir dans un nouvel espa- ce d’accueil doit aussi contri- buer à renforcer l’attractivité d’une commune de 800 habi- tants actuellement en pleine révision du P.L.U. “On veut dégager de nouveaux espaces constructifs sans tomber dans

E ngagé au printemps, le chantier du péri- scolaire avance bon train. “Le bâtiment est aujourd’hui hors d’air, hors d’eau et les artisans travaillent à l’intérieur” , explique le mai- re Patrick Laithier en espérant une mise en service, si ce n’est au printemps, en tout cas à la prochaine rentrée scolaire. L’origine du projet remonte à la réforme des rythmes scolaires

en 2014. Le périscolaire exis- tant qui accueille à l’époque 45 enfants ne répond plus aux attentes et aux normes. “Il était installé dans des locaux qui n’étaient pas destinés à cet usa- ge. En repartant à neuf, on avait aussi la possibilité de bénéfi- cier d’une aide qui s’élevait à 50 euros par enfant.” Le contex- te s’avérait donc favorable même si le retour à la semai- ne de quatre jours s’est traduit

Construit sur un seul niveau à flanc de colline, le bâtiment du périscolaire servira d’abri au nouveau préau.

veau périscolaire abritera des vestiaires, sanitaires, bureaux, un espace cuisine et une gran-

le concept de la cité-dortoir. Plu- tôt que tout concentrer autour du village proprement dit, on

construit à flanc de colline se trouvera le nouveau préau en remplacement de l’ancien démo- li pour l’occasion. Autre inno- vation durable, l’installation d’une chaufferie bois qui ali- mentera le périscolaire, l’école et les logements situés au-des- sus” ajoute le maire. Coût global du projet 660 000 euros subventionnés à hauteur de 70 % avec des aides de l’État, de la Région, du Département. n

de salle d’activité où les enfants prendront leurs repas. “On a fait le choix d’un bâtiment à ossature bois en uti- lisant les résineux de

aimerait aussi essai- mer les nouvelles constructions dans les écarts comme pourrait nous l’autoriser la loi Montagne.”

Pour assurer l’avenir de l’école.

Ces perspectives d’évolution confortent aussi l’avenir de l’éco- le communale où sont aujour- d’hui scolarisés 97 enfants. Accessible de plain-pied, le nou-

la forêt communale. L’habilla- ge extérieur sera en tavaillons du Haut-Jura. Dans le Haut- Doubs, on parle plutôt de cla- vins. Sous le périscolaire

L’installation d’une chaufferie bois qui alimentera le périscolaire, l’école et les logements situés au-dessus est également prévue.

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Succès populaire pour le Téléthon 2018 Les Gras Plus de 800 personnes sous le chapiteau le same- di soir : le Téléthon installé au cœur des Gras a fait le plein, malgré le vent et la pluie. Retour en images.

Le maire des Gras Patrick Laithier a accueilli ses collègues élus du Val de Morteau

(photos G. Jeannier).

I l faisait un temps de chien ces 7 et 8 décembre et pourtant, personne n’a hésité à braver les élé- ments dès le vendredi soir pour démarrer ce week-end de fes- tivités aux Gras avec la marche

L’édition 2018 a permis de réa- liser un chiffre d’affaires sur place “un peu supérieur à 50 000 euros” note la présidente. Bien entendu, de cette somme, il faudra déduire les frais d’or- ganisation avant de pouvoir

Les bénévoles se sont relayés pendant deux jours pour tenir les stands. Ici, le club du troisième âge.

aux flambeaux “qui a réuni plus de 80 marcheurs. Je suis impressionnée par le courage des gens” note satisfaite Éli- sabeth Forgeron, la présidente de l’asso-

connaître le montant des bénéfices qui seront reversés à l’A.F.M. “Nous avons eu également la bon- ne surprise de rece- voir un chèque de 2 000 euros des orga-

“Un chiffre d’affaires “un peu supérieur à 50 000 euros.”

ciation organisatrice Rosillards 2018 qui retient également “le courage des marcheurs handi- sports avec la marche organi- sée par Jean-Luc André et qui, malgré un temps abominable, ont rallié le Saugeais depuis Les Gras.”

nisateurs de Grand’Combe l’an dernier qui avaient un reliquat.” L’année prochaine, c’est la com- mune des Combes qui prendra le relais de cette chaîne de soli- darité qui décidément est soli- de dans le Val de Morteau. n J.-F.H.

La musique de Grand’Combe-Chateleu a également mis l’ambiance.

Élisabeth Forgeron (à gauche), la présidente de l’association organisatrice : “Tout s’est bien passé et le public est venu en nombre.”

Les enfants des écoles ont chanté des airs en lien avec le handicap et la solidarité.

De beaux moments

L’association Nordic Walking Val de Morteau a remis un chèque de 250 euros à l’organisation.

pour le public.

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