Journal C'est à dire 243 - Mai 2018

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V A L D E M O R T E A U

De nouvelles règles de construction aux Fins Les Fins La commune est sur le point de valider son nou- veau Plan local d’urbanisme (P.L.U.). L’enquête publique se termine le 9 juin. Un mot d’ordre : stop à l’étalement urbain.

I l aura fallu quatre ans de travail préparatoire et “plus de 70 réunions” précise le maire pour aboutir à la der- nière mouture du futur Plan local d’urbanisme qui s’impose- ra à tous après que le document soit validé par le conseil muni- cipal. “Ce devrait être fait à la fin de l’été” note Bruno Todes- chini. Actuellement, le P.L.U. est registre tenu en mairie. Une der- nière réunion publique en pré- sence du commissaire-enquê- teur aura lieu le samedi 9 juin à la salle de convivialité des Fins. Un mot d’ordre a présidé à l’éla- boration de ce document d’ur- banisme : stop à l’étalement urbain, au nom de la préser- vation du foncier agricole notam- ment, dans une commune qui compte encore une cinquantai- ne d’agriculteurs pour 26 exploi- tations, trois coopératives fro- soumis à enquête publique. Les rive- rains des Fins ont jus- qu’au 9 juin pour apporter leurs com- mentaires sur le

magères, un fromager indépen- dant et la plus grosse porcherie du Haut-Doubs. “Le fil rouge du P.L.U. a vraiment été la préser- vation des terres agricoles” confir- me le maire. “Avec ce nouveau P.L.U., on aura moins de sur- faces constructibles qu’en 1983” poursuit-il. Les principales pos- sibilités de construire seront donc cantonnées aux périmètres

Le maire des Fins Bruno Todeschini devant la

encore disponibles des “dents creuses”. “On a de quoi faire quasiment une centaine de maisons dans les dents creuses” ajoute le maire. Des ter-

“Moins de surfaces constructibles qu’en 1983.”

carte du nouveau P.L.U. qui a

rains communaux encore constructibles, du côté du centre aquatique, ont même été déclas- sés pour devenir inconstructibles. À part le remplissage des dents creuses, le développement des Fins est-il définitivement ver- rouillé par ce P.L.U. bientôt vali- dé ? Pas tout à fait quand même. Deux projets de lotissements verront encore le jour au cours des prochaines années, dont l’un qui est sur le point de démar- rer. Le premier est un terrain

demandé plusieurs années de préparation.

de 5 hectares environ issu de l’indivision Mamet, situé à proxi- mité de la Maison familiale et rurale, sur les hauteurs de la commune. “Il se fera en trois tranches successives, sera com- posé de petits collectifs, de mai- sons en bandes et de quelques

À l’issue de l’enquête publique, le commissaire-enquêteur dis- posera d’un moins pour publier son rapport. Après quelques retouches possibles à la mar- ge, le nouveau P.L.U. des Fins devrait donc être validé “fin août ou début septembre” confirme

Bruno Todeschini. Avec ce nou- veau P.L.U., le développement démographique des Fins devrait être plus mesuré que ces deux dernières décennies. La com- mune compte aujourd’hui 3 200 habitants. n J.-F.H. En bref… l Sorties nature Le Département du Doubs inter- vient pour préserver des sites et des paysages remarquables, véritables vitrines de la diver- sité des milieux naturels du département (tourbières, zones humides, pelouses sèches, forêts…). Ces sites, appelés Espaces Naturels Sensibles, sont aussi destinés à la sen- sibilisation des publics à tra- vers une ouverture et un amé- nagement raisonnés. En com- plément des sentiers de décou- verte praticables en autonomie (livrets de découverte, bornes d’interprétation…), des anima- tions thématiques sont organi- sées jusqu’à décembre sur 17 espaces naturels sensibles, avec le concours d’associations et structures d’éducation à l’en- vironnement. Les animations sont gratuites. Pour y partici- per, il est indispensable de s’ins- crire. Programme complet des sorties situées dans le Doubs sur www.doubs.fr (page Espaces naturels sensibles). l Flagey “Ciné-concert” à la ferme Cour- bet à Flagey samedi 26 mai à 15 heures Musiques de films et de dessins animés soulignés par des projections d’images et d’extraits vidéo seront inter- prétées. Réservation au 03 81 53 03 60 ou chris.liar- don@doubs.fr

maisons individuelles. La pre- mière tranche devrait être lan- cée début 2019” confie le maire. Le deuxième lotissement sera édifié sur un terrain communal de 3 hectares situé au lieu-dit Meix Brenet en direction du Mont Vouillot.

Morteau

L’Armée de terre en opération

recrutement dans le Haut-Doubs

K olmgen, 16 ans, est venu avec son père rencontrer le conseiller en recrutement pour l’Armée de terre dans le bâti- ment de la Mission locale, à Morteau. Le garçon en classe de seconde souhaite réaliser une semaine de découverte afin de se faire une idée sur le métier de militaire. “Il ira en bivouac, réalisera peut-être des simulations de tir…” pré- sente l’adjudant Jean-Christophe Domon, conseiller en recrutement au sein du centre d’information et de recrutement des forces armées. Depuis quelques mois, l’Armée de ter- re a ouvert des permanences à Morteau, Maîche et Valdahon, une fois par mois. Les militaires tiennent des per- manences une fois par mois à Morteau, Maîche et Valdahon. Ils informent sur les métiers qui recrutent et brisent des a prio- ri sur le métier. décidé de venir ici pour informer et fai- re découvrir les métiers de l’Armée de terre, accessibles de 17 ans et demi à 32 ans. On se rend compte qu’il y a peu de militaires qui viennent de ce secteur” commente ce militaire, qui est le contre- exemple : il est originaire du plateau de Maîche. Lors de ces permanences, l’armée pré- sente les multitudes de métiers dont elle a besoin. “On ne cherche pas que des combattants. L’Armée de terre pro- pose 13 500 postes cette année et tous Pas que des combattants recherchés. “Ce n’est pas toujours simple de se déplacer depuis le Haut-Doubs pour venir à Besan- çon, témoigne l’adju- dant. Nous avons

Kolmgen, 16 ans, est venu à Morteau (ex-bâtiment Cattin) à la permanence tenue par l’Armée de terre sur le recrutement pour obtenir des informations.

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ment évoque les possibilités d’évolution de carrière dans l’armée. Un militaire avec le Bac peut préparer le concours d’officier. La question de l’autorité n’est pas éludée : “L’armée reste un endroit cadré et hiérarchisé. Cela reste humain mais celui qui ne supporte pas l’auto- rité, on lui dit de passer son chemin.” Les militaires du rang débutent avec un salaire mensuel de 1 318 euros. Ils sont nourris et logés. “Il y a beaucoup d’a priori sur le métier de militaire, rap- porte l’adjudant. Il faut dire que main- tenant, la plupart des parents n’ont pas fait leur service militaire.” n E.Ch.

les mois il y a des postes en Franche- Comté” précise le conseiller en recru- tement. Électricien, mécanicien, cui- sinier… font partie des postes recher- chés. Sur dix personnes qui prennent des informations, une décide de s’engager. Plusieurs jeunes du secteur ont déjà déposé leur fiche d’ouverture de dos- sier. Ils seront convoqués ensuite à Nan- cy où ils passeront des épreuves spor- tives et psychologiques. Ce n’est qu’après qu’ils connaîtront leur régiment d’af- fectation après avoir défendu leur pro- jet. Bien sûr, le conseiller en recrute-