Journal C'est à dire 243 - Mai 2018

Le journal gratuit du Haut-Doubs

BIJOUTERIE - HORLOGERIE 3 rue Pasteur - 25500 MORTEAU

21 mai 2018 N° 243

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@publipresse.fr I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

DES LOISIRS QUI FONT TOUJOURS PLUS D’ADEPTES

S O M M A I R E

Des amendes qui passent mal… Des jeunes se font fait verbaliser par la Police ferro- viaire alors qu’ils traversaient les voies ferrées à Mor- teau… en pleine grève de la S.N.C.F. Ils dénoncent une discrimination. (page 4) Dubois décorateur a des successeurs. Après 43 ans de carrière, le décorateur mortuacien Jean-Michel Dubois cesse son activité. Lauriane Arnoux et son compagnon Jérôme Barçon poursuivent l’acti- vité et ouvrent un nouveau magasin. (page 8) Un écoquartier à Bonnétage. Après plusieurs années de réflexion, la mairie de Bon- nétage valide son projet de créer un écoquartier de 5 hectares au cœur du village. Objectif : donner un sup- plément d’âme à la commune. (page 25) 60 ans de passion automobile. La famille Dubois fête ses 60 ans d’engagement pour l’automobile. Le groupe J.M.J. compte 550 salariés. (page 37)

TRAIL ET SPORTS NATURE LE HAUT-DOUBS TERRE DE PRÉDILECTION

(Le dossier en pages 19 à 23)

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R E T O U R S U R I N F O

La République

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Autisme : la maman de Mikaël saisit le tribunal administratif

ÉDITORIAL

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s’affiche à l’école

La devise “Liberté, égalité, fraternité” est désor- mais gravée dans la pierre.

M ikaël, comme six autres enfants du Val de Morteau, est inscrit en classe d’uni- té d’enseignement (U.E.) pour enfants autistes à l’école de Montlebon, la seule du genre dans le secteur. Un accueil qui lui “cor- respond le mieux” indique sa maman qui l’a vu évoluer et s’ouvrir aux autres. Il est notam- ment devenu propre. Mais depuis le 6 avril dernier, le couperet est tombé. La limite d’âge (12 ans) ne per- met plus à Mikaël de rester en “primaire”. La commission de la maison départementale des personnes handicapées (M.D.P.H.) a refusé

à Sylvie Brec, la maman de Mikaël, le main- tien d’une année supplémentaire dans cette classe. “On nous avait promis une solution acceptable à la fin de cette scolarité, ce qui n’est pas le cas. On nous propose l’I.M.E. mais sans accueil renforcé supplémentaire. Je n’ai rien contre l’I.M.E. mais l’Agence régionale de santé refuse un accueil renforcé pour Mikaël qui risque donc de tout perdre ce qu’il vient d’acquérir. C’est un immense gâchis alors que le gouvernement vient de présenter son 4 ème plan autisme” témoigne la maman, désabusée et désemparée. Elle a décidé de saisir le tri- bunal administratif pour demander une déro- gation d’une année supplémentaire. De son côté, Antoine (13 ans) va lui aussi quit- ter l’école de Montlebon pour intégrer le col- lège Bouquet à Morteau. Il a déjà fait ses preuves en suivant des cours cette année là-bas. Seul problème : il ne sera pas accom- pagné le midi pour déjeuner ou changer de classe. Aucune assistante de vie scolaire n’est en effet prévue durant cette période. Sa maman s’interroge sur sa capacité à pouvoir s’auto- gérer le temps du repas. La prise en charge des enfants autistes, et plus spécifiquement des adolescents, s’apparente à un véritable casse-tête. n

L a mairie de Morteau a déci- dé d’afficher en lettres gra- vées la devise de la Répu- blique “Liberté, égalité, fraternité” sur le fronton des écoles de la commune. L’opération de gravu- re a démarré le mois dernier, avec l’école du Centre, “pour se mettre en conformité avec la loi d’orien- tation et de programmation pour la refondation de l’école de la République et de réaffirmer l’at- tachement de la Nation à son éco- le ” commente le maire de Mor- teau Cédric Bôle. C’est une loi de 2013 (loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013, article L. 111-1-1) qui invi- te les communes à engager ces travaux. “La devise de la Répu- blique, le drapeau tricolore et le drapeau européen doivent être apposés sur la façade des écoles” indique le texte de loi. “Les écoles sont régulièrement pavoisées lors E ncore une nouvelle cas- quette à venir pour la dépu- tée mortuacienne Annie Genevard, vice-présidente de l’Assemblée Nationale. En octobre prochain, elle sera élue par ses pairs présidente de l’A.N.E.M., l’association nationale des élus de montagne. Elle est déjà secré- taire générale de cette associa- tion qui représente les intérêts des élus issus des massifs mon- tagnards français (Alpes, Pyré- nées, Jura, Vosges, Massif Cen- tral et Corse). C’est dans son fief de Morteau que la secrétaire générale des Républicains sera portée à a tête de l’A.N.E.M., qui, coïncidence, tiendra son congrès annuel pour la première fois dans le Haut-Doubs à Morteau. “Ce congrès aura lieu les 18 et 19 octobre prochains à Morteau. Entre 500 et 1 000 élus de tous les massifs français y seront accueillis. Annie Genevard sera élue présidente pour un man- dat de deux ans” précise Pierre Bretel, le délégué général de l’A.N.E.M. Plusieurs thèmes seront abordés lors de ce congrès,

des manifestations patriotiques” ajoute le maire. La Ville de Morteau a fait réali- ser cette inscription sur les fron- tons des écoles par l’entreprise La Manière et la Matière gérée par Samuel Faivre-Pierret, le tailleur de pierre mortuacien. “L’école du Centre est un édifice en pierres, à proximité de la façade classée de l’hôtel de ville. La commune, en lien avec l’architecte des bâti- ments de France, a opté pour un système de taille des pierres pour y inscrire la devise de la Répu- blique française” ajoutent les ser- vices techniques de la Ville. “Sur les autres écoles, la devise sera inscrite sur des plaques.” Pour l’inscription sur l’école pri- maire du Centre, le coût s’est éle- vé à 1 276 euros hors taxes. Le prix de la cohésion républicai- ne. n

Mikaël s’est ouvert grâce à l’école pour enfants autistes de Montlebon.

Les élus de montagne se donnent rendez-vous à Morteau

“notamment la couverture numé- rique de ces territoires de mon- tagne et le vieillissement de la population” le délégué général. La présence d’au moins un ministre à Morteau à l’occasion de ce week-end d’octobre est plus que probable, “peut-être Jacques Mézard, le ministre de la Cohésion des territoires.” L’A.N.E.M. est actuellement pré- sidée par Marie-Noëlle Battistel, une députée Nouvelle gauche de l’Isère. L’alternance politique est de mise au sein de cette asso- ciation nationale. n À l’occasion de ce congrès en octobre prochain, Annie Genevard sera élue prési- dent de l’A.N.E.M.

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V A L D E M O R T E A U

Des amendes à 150 euros qui font polémique Morteau

Plusieurs personnes ont été verbalisées par la Police fer- roviaire pour avoir traversé les rails entre le Champ-de- foire et la future salle des fêtes. C’est interdit mais le passage est utilisé depuis belle lurette par les Mor- tuaciens.

L’ amende reste en tra- vers la gorge de Jonathan Muller, 28 ans, verbalisé le 18 avril comme quatre autres personnes pour avoir franchi les voies de la ligne

de chemin de fer Morteau-La Chaux-de-Fonds entre le Champ- de-foire et la future salle des fêtes. Il voulait se rendre sur le skate-parc situé de l’autre côté des rails comme il le fait depuis 13 ans mais des agents de la

Police ferroviaire l’ont intercepté. La loi est dure, mais c’est la loi. Pourtant, aucun panneau inter- disant la traversée des piétons ne le stipule. Le grillage à ce niveau-là est d’ailleurs absent. Dépité, Jonathan a contesté cet- te “prune” qui lui paraît déme- surée. Le jeune a des arguments : “Pourquoi moi alors que dans le même temps, plusieurs personnes sont passées et personne ne leur a rien dit ? C’est discrimina- toire. En plus, c’était un jour de grève, il n’y avait pas de train et ce passage, on l’utilise depuis toujours et personne ne nous a jamais rien dit” commente le passionné de skate qui entre- tient et nettoie l’espace avec des amis. Un autre jeune homme, lycéen, a également été verba- lisé. Il n’avait pas les 150 euros sur lui. Parti chez ses parents, il est revenu avec la somme pour la remettre aux agents… qui lui ont dit que ce n’était plus 150 mais 200 euros car il n’était plus dans les temps… Félix, témoin de la scène commente : “Nous avons discuté 30 minutes avec les agents pour comprendre pour- quoi ils ont verbalisé notre ami et pas tous les autres. C’est une profonde injustice. Pourquoi n’ont-ils pas fait de la préven- tion avec tout le monde ?” dit Félix qui a eu droit à simple rap- pel à l’ordre. Les contrevenants reçoivent le soutien de Patrice Gaume, un Mortuacien : “Voilà 48 ans que je traverse ses voies. Regardez le nombre de personnes qui pas- sent ici chaque jour, entre celles qui vont promener leur chien au bord du Doubs, les parents qui emmènent leurs enfants au gym- nase, ceux qui vont au skate-parc. Là, ils s’en sont pris à eux par- ce qu’ils étaient jeunes…Moi, ils

Jonathan, verbalisé comme d’autres personnes pour avoir traversé les rails à Morteau, a contesté l’amende.

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Pris en flagrant délit… (un autre jour).

de ne pas traverser les voies. Le sentiment d’injustice face à ces amendes est d’autant plus criant que les gens du voyage ont (quelques jours plus tôt) creu-

La mairie va remplacer le grillage L a mairie a eu connaissance de ces verbalisations. Elle rappelle qu’elle n’a aucun pouvoir sur la S.N.C.F. et qu’il est interdit de traverser les voies mais concède par la voix de son maire “que le timing des verbalisations (en pleine pério- de de grève) n’était peut-être pas le bon” convient Cédric Bôle. Le seul passage autori- sé sur les voies est celui proche de la Serac. Pour autant, les projets muni- cipaux de l’autre côté du rail liés à la création d’un terrain multisports vont conduire les personnes à franchir encore plus régulièrement les voies. Y aura-t-il un passage via une passerelle ? “Rien n’est acté. Nous avons engagé une réflexion dans à plus long ter- me. À plus court terme, nous allons remplacer le grillage et mettre des barrières à cet endroit” indique la Ville. n

sé sous les rails pour se brancher au poste élec- trique de la S.N.C.F. et du gymnase de l’Évo- lution. Ils ont d’ailleurs détérioré le poste élec-

m’ont prévenu que si je traversais, j’étais amen- dable. Pourquoi n’ont- ils pas fait de même avec eux ?” indique celui qui est aussi gar-

Verbalisés un jour

de grève du rail.

de-pêche à la Gaule mortua- cienne. Il demande : “Va-t-on alors verbaliser tous les pêcheurs qui traversent les voies ?” inter- roge-t-il. L’association “La Gym Évolution” demande aux parents d’enfants venant au gymnase

trique du gymnase et celui de la S.N.C.F. laissé ouvert aux quatre vents. Bizarrement, eux n’ont pas été inquiétés ! Solli- citée, la Police ferroviaire n’a pas souhaité nous répondre. n E.Ch.

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Les gens du voyage ont détérioré les postes électriques… mais eux n’ont pas été inquiétés.

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V A L D E M O R T E A U

Ils ne veulent pas d’un garage à côté de leur ferme Les Gras Propriétaire d’une ferme comtoise à tuyé au cœur des Gras, la famille Demarquette s’oppose à la construction d’un garage qui gâcherait leur vue. Pro- blème : en l’absence de document d’urbanisme aux Gras, on peut presque tout faire…

En bref…

l Aéroport Une nouvelle ligne aérienne démarre au départ de l’aéroport des Éplatures à La Chaux-de- Fonds à destination de Pula (Croatie). Après la Corse et l’île d’Elbe, l’Istrie sera desservie deux fois par semaine au départ des Éplatures. Renseignements : Croisitours au 00 41 32 910 55 66. l Fermes fleuries La Chambre interdépartemen- tale d’Agriculture Doubs et Ter- ritoire-de-Belfort organise le concours des fermes fleuries 2018. Il est ouvert à trois caté- gories : fermes en activité, anciennes fermes réaménagées et fruitières. Date limite d’ins- cription le 30 juin. Renseigne- ments : Élisabeth Droz-Bartho- let au 03 81 65 52 52. l Comme un agneau Le film “Comme un agneau” qui retrace un an de la vie de la famille Hermitte-Chauvet éleveurs ovins des Alpes-de- Haute-Provence, produit par Mundial Sisters et réalisé par Véronique Guillaud et Chris- tophe Juggery (voir notre édi- tion de mars dernier) sera pro- jeté vendredi 25 mai à 20 h 30 au Cinéma l’Atalante à Morteau et samedi 26 mai à 21 heures à la salle des Fêtes des Fon- tenelles. Participation libre.

“A ux Gras, c’est un peu la zone d’ombre du Val de Morteau en matière d’urba- nisme” confie un connaisseur du dossier. Le village a la par- ticularité de ne posséder aucun document d’urbanisme genre P.O.S. (plan d’occupation des sols) ou P.L.U. (plan local d’ur- banisme) si bien qu’en matière de construction, c’est le règle- ment national d’urbanisme, beaucoup plus souple qu’un document local, qui s’applique. Résultat : on peut construire comme on veut, ou presque. Un

blanc - plutôt étonnant pour une ferme comtoise -, “depuis toutes ses années, nous nous efforçons de lui garder son cachet” note Laurence Demarquette, une des filles des propriétaires d’origi- ne qui vient y séjourner régu- lièrement en périodes de vacances. “Nous avons appris en mars dernier lors des vacances d’hiver que notre voi- sin voulait construire un gara- ge en limite et sur toute la lon- gueur de notre terrain. Cette construction va bloquer toute notre vue sur la route mais aus- si ajouter une construction non

La maison de la famille Demarquette est une des dernières fermes comtoises situées

au centre des Gras.

Le maire des Gras, qui veut évi- ter toute polémique, ne souhaite pas prendre position dans ce conflit. “Je note simplement que les voisins de M me Demarquet- te ont obtenu leur permis de construire en toute légalité et avec l’accord des services concer- nés” dit le maire Patrick Lai- thier. De son côté, la communauté de communes qui instruit les dos- siers d’urbanisme, n’a pas pu contrecarrer le projet. “Le règle- ment national de l’urbanisme est en effet assez permissif recon- naît le service urbanisme de la communauté de communes. Il n’y a pas d’argument rece- vable pour donner un avis défa-

été accordé mi-avril, les rive- rains mécontents ont encore un peu moins d’un mois pour ten- ter d’annuler le permis devant le tribunal administratif de Besançon. Pour quel motif valable ? Pour l’instant, ils n’ont pas de réponse… “Je pensais que le fait d’être une des der- nières fermes comtoises des Gras au centre du village nous pré- serverait de ce genre de mésa- venture. C’est un peu aberrant que ce soient des gens comme nous qui n’habitons pas la région qui se retrouvent à défendre le patrimoine franc- comtois !” s’étonne Laurence Demarquette. n J.-F.H.

vorable au permis et ensuite, c’est le maire de la commune qui est l’autorité compétente en matière de délivrance des per- mis.” Cette absence de réglementa- tion locale ne fait donc pas les affaires de la famille Demar- quette qui tente aujourd’hui par tous les moyens d’empêcher l’édi- fication de ce garage qui “lon- gerait sur toute la longueur notre jardin en limite de propriété” précise l’intéressée. Le voisin, ainsi que le conseil municipal des Gras, ont reçu une lettre recommandée des propriétaires de la ferme, lettres qui sont pour l’instant restées sans réponse. Le permis de construire ayant

document d’urbanis- me est certes en cours d’élaboration, mais qui ne sera pas appli- cable avant le début de l’année prochaine.

conforme au style régional au centre du village où déjà quelques bâtiments ont été construits sans prendre en

“Le règlement national est assez permissif.”

C’est à cette difficulté que se confronte actuellement la famil- le Demarquette. Depuis 1982, elle est propriétaire d’une fer- me comtoise au centre des Gras, devant laquelle coule le ruis- seau Theverot, face à la caser- ne des pompiers du village. Même si elle a été récemment affublée de fenêtres en P.V.C.

compte le style franc-comtois” déplore M me Demarquette. Les rencontres avec l’adjoint à l’ur- banisme et avec le maire des Gras ont été vaines : rien n’em- pêche a priori ce voisin de construire ce garage (qu’il a sobrement nommé “extension d’un abri de jardin” dans le dos- sier de permis de construire).

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac 10 motards de Villers en partance pour l’île de Man Ils assisteront à la mythique course moto T.T. Tro- phy qui se déroule en juin. Une procession pour chaque motard qui se respecte.

Morteau Shona, l’art et la manière horlogère

disques vinyle l’enregistrement des bruits des motos sur l’île.” Ils seront 10, 9 hommes et une femme, âgés entre 30 et 48 ans à quitter le Haut-Doubs pour rejoindre d’abord Calais puis l’Angleterre et enfin l’île de Man. Ils reviendront le 8 juin, à moto bien sûr. “On a prévu nos bagages, des arrêts tous les 200 km pour faire le plein des machines, du matériel en cas d’ennui mécanique ou de cre- vaison. Il paraît que les routes anglaises ne sont pas en très bon état…” dit le président. Là-bas, les motards assisteront aux courses. Ils pourront chaque matin emprunter le circuit avec quelques précautions : “Si vous

F ille qui se décrit comme “réservée mais détermi- née” , Shona Taine (20 ans) a grandi aux frontières de plu- sieurs cultures européennes et asiatiques à La Chaux-de- Gilley, où elle réside toujours. Passionnée de philosophie, de mécanique et d’histoire, l’étu- diante en diplôme des métiers d’art (D.M.A.) au lycée Edgar- Faure de Morteau depuis main- tenant cinq ans (C.A.P., B.M.A., D.M.A.) a découvert le domai- ne de l’horlogerie en vacances, à Prague. La petite fille de 10 ans à peine, devant la magni- fique horloge astronomique de la ville s’est promis de com- prendre comment fonctionnait un tel mécanisme et pourquoi l’homme était tant fasciné par Étudiante au lycée Edgar- Faure en D.M.A., Shona Tai- ne a remporté le second prix national du concours orga- nisé par l’Institut national des métiers d’art !

C’ est la 108 ème édition du TourismTrophy sur l’île de Man, une dépen- dance autonome de la Couron- ne britannique située dans la mer d’Irlande, entre l’Angleterre et l’Irlande. Cette course moto qui se déroule sur route (fermée à la circulation) est une réfé- rence pour les amateurs de deux roues. C’est la plus ancienne et aussi la plus dangereuse : déjà 113 morts !… L’épreuve se

déroule sur des routes de l’île de Man où les bolides roulent (pour les meilleurs) à 200 km/h de moyenne. L’erreur est sou- vent fatale.

Shona Taine est promise à un bel avenir dans l’horlogerie avec la création de

dépassez les 30 miles en ville (plus de 48 km/h), c’est un jour de prison et

10 hommes et une femme.

Le moto-club de Vil- lers-le-Lac part pour la première fois assis-

sa montre à gousset.

ter à ce “monument”, le 1 er juin. “On réalise le rêve de certains, relate le président Jean-Paul Journot. Parmi nos anciens, des personnes ont encore sur des

l’amende. Idem si vous traver- sez la route lors de la compéti- tion.” Les motards villériers sont briefés. Ils vont vivre une semai- ne au son des cylindres. n

à gousset à triple affichage rétro- grade pour les minutes, et heures semi-instantanées. Elle recevra son prix courant juin. Le mécanisme a été très diffi- cile à réaliser : “J’ai été confron- tée à beaucoup de scepticisme et très peu d’aide puisque j’ai conçu, et donc réalisé, un système de

jusque très tard. Je n'ai pas fait le compte du nombre d'heures travaillées au total, mais on approche les 300 heures au mini- mum” dit-elle. C’est donc sans l’aide du lycée que la jeune femme a réussi à mener à bien son travail ! Son projet intitulé “La Route du Thé” représente la découverte, les voyages, le passé. “Il faut res- taurer pour comprendre, et connaître pour créer. Je travaille déjà pour la création de ma futu- re entreprise” conclut, Shona promise à un bel avenir. Une personne a tenté d’acheter à la jeune horlogère sa montre. Shona l’a gardée… Le senti- mental n’a pas de prix. n

la maîtrise du temps… “C’est ce qui a détermi- né mon choix profes- sionnel, celui d’ap- prendre le métier d’hor-

rétrograde qui n’avait jamais été présenté jus- qu’alors. C’est grâce à un horloger japonais résidant en Suisse que

Elle crée seule le mécanisme.

Les motards du moto-club de Villers-le- Lac partent du 1 er au 8 juin assister au Tourism Trophy.

j’ai pu parvenir à la concréti- sation de ce projet, Yosuke Seki- guchi. Il m’a laissé libre accès à son atelier pendant plus de 6 six mois, j’y passais donc mes soi- rées et mes week-ends, parfois

logère. J'ai pu obtenir en 2015 le titre d’Un des meilleurs apprentis de France” dit-elle. Cette fois, elle a obtenu la recon- naissance de l’Institut National des Métiers d’Art avec sa montre

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Des successeurs pour Dubois décorateur Après 43 ans d’activité à Morteau dont 33 ans à son compte, le décorateur Jean-Michel Dubois cède son activité à deux jeunes entrepreneurs, Lauriane Arnoux et son compagnon Jérô- me Barçon. L’aventure continue.

J ean-Michel Dubois tire le rideau sur 43 ans d’activité profes- sionnelle, dont 33 passés à son compte dans sa belle boutique de la rue René-Payot. S’il affiche une belle sérénité et aucune nostalgie à cette perspective, c’est qu’il a l’op- portunité de voir la belle histoire qu’il a écrite durant plusieurs décennies se perpétuer. “Je ne pensais jamais pou- voir transmettre cette activité. C’est magique de voir que cette passion qui m’a guidée toute ma vie va se pour- suivre à travers Lauriane et Jérôme” commente le décorateur mortuacien

cement de cuisines, en Suisse, à Loray et à Morteau notamment. Pour Lau- riane Arnoux, sa compagne, le déclic s’est fait quand en tant que graphis- te, elle est venue concevoir le site Inter- net de Jean-Michel Dubois. “J’ai décou- vert ce métier fascinant à ce moment- là, l’idée a commencé à germer” dit- elle. Et c’est finalement Jérôme qui a fait le premier pas en demandant à Jean-Michel s’il ne voulait pas leur céder son affaire. “ J’attendais juste qu’il me le propose. Pour moi, c’était évident que ces deux-là puissent prendre ma succession” sourit le décorateur.

L’idée s’est concrétisée il y a deux ans, et après plusieurs périodes de stages au cours des- quelles Lauriane et Jérôme ont affiné leurs connaissances du métier grâce à des chantiers

qui affirme “n’avoir jamais considéré ce que je faisais com- me un travail, mais un vrai plaisir.” De surcroît, il ne cède pas son affaire à des inconnus. Jérô-

L’enseigne sera rebaptisée “Amôbo”.

Lauriane Arnoux et Jérôme Barçon succèdent à Brigitte et Jean-Michel Dubois.

Sur 300 m 2 , les deux repreneurs amé- nageront un espace d’exposition, d’ac- cueil des clients et à l’arrière, l’atelier d’ébénisterie de Jérôme. Les locaux d’Amôbo ouvriront début juillet. Le magasin sera ouvert sur rendez-vous le matin, l’après-midi sans rendez-vous ainsi que le samedi toute la journée. Une fois le relais transmis, Jean-Michel Dubois pourra quant à lui s’adonner

que leur a confié Jean-Michel Dubois, l’heure de la transmission est arrivée. Dans le même temps, Brigitte, l’épou- se de Jean-Michel, a transmis les secrets de la comptabilité à Lauriane. La reprise du fonds de commerce sera officielle le 30 juin. Lauriane et Jérô- me proposeront les mêmes prestations que Jean-Michel Dubois avec ce qui a fait sa marque de fabrique, les tis-

me Barçon, ébéniste de formation, avait fait un stage chez Jean-Michel Dubois il y a une quinzaine d’années. “Cette période m’avait beaucoup plu. L’idée a sans doute commencé à mûrir à ce moment-là inconsciemment” confie Jérôme Barçon qui après sa formation, a passé plusieurs années auprès du facteur d’orgues mortuacien Marc Gar- nier. Puis il s’est orienté dans l’agen-

plus librement à ses passions plus secrètes comme la sculpture et la pein- ture. “Mais si vous avez besoin de moi, je serai toujours là pour vous aider…” dit-il à ses deux protégés sur le point de voler de leurs propres ailes, dans cette nouvelle aventure profession- nelle qu’ils vont désormais écrire à deux. n J.-F.H.

sus tendus. “Nous proposerons aussi toutes les prestations de confection de rideaux, stores, et plus largement la décoration intérieure, le conseil en déco- ration, ainsi que de l’ameublement ori- ginal” détaille Lauriane. L’enseigne sera rebaptisée “Amôbo” et emménagera à quelques mètres de l’adresse actuelle, au 2, rue René-Payot, dans les anciens locaux d’un cuisiniste.

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V A L D E M O R T E A U

De nouvelles règles de construction aux Fins Les Fins La commune est sur le point de valider son nou- veau Plan local d’urbanisme (P.L.U.). L’enquête publique se termine le 9 juin. Un mot d’ordre : stop à l’étalement urbain.

I l aura fallu quatre ans de travail préparatoire et “plus de 70 réunions” précise le maire pour aboutir à la der- nière mouture du futur Plan local d’urbanisme qui s’impose- ra à tous après que le document soit validé par le conseil muni- cipal. “Ce devrait être fait à la fin de l’été” note Bruno Todes- chini. Actuellement, le P.L.U. est registre tenu en mairie. Une der- nière réunion publique en pré- sence du commissaire-enquê- teur aura lieu le samedi 9 juin à la salle de convivialité des Fins. Un mot d’ordre a présidé à l’éla- boration de ce document d’ur- banisme : stop à l’étalement urbain, au nom de la préser- vation du foncier agricole notam- ment, dans une commune qui compte encore une cinquantai- ne d’agriculteurs pour 26 exploi- tations, trois coopératives fro- soumis à enquête publique. Les rive- rains des Fins ont jus- qu’au 9 juin pour apporter leurs com- mentaires sur le

magères, un fromager indépen- dant et la plus grosse porcherie du Haut-Doubs. “Le fil rouge du P.L.U. a vraiment été la préser- vation des terres agricoles” confir- me le maire. “Avec ce nouveau P.L.U., on aura moins de sur- faces constructibles qu’en 1983” poursuit-il. Les principales pos- sibilités de construire seront donc cantonnées aux périmètres

Le maire des Fins Bruno Todeschini devant la

encore disponibles des “dents creuses”. “On a de quoi faire quasiment une centaine de maisons dans les dents creuses” ajoute le maire. Des ter-

“Moins de surfaces constructibles qu’en 1983.”

carte du nouveau P.L.U. qui a

rains communaux encore constructibles, du côté du centre aquatique, ont même été déclas- sés pour devenir inconstructibles. À part le remplissage des dents creuses, le développement des Fins est-il définitivement ver- rouillé par ce P.L.U. bientôt vali- dé ? Pas tout à fait quand même. Deux projets de lotissements verront encore le jour au cours des prochaines années, dont l’un qui est sur le point de démar- rer. Le premier est un terrain

demandé plusieurs années de préparation.

de 5 hectares environ issu de l’indivision Mamet, situé à proxi- mité de la Maison familiale et rurale, sur les hauteurs de la commune. “Il se fera en trois tranches successives, sera com- posé de petits collectifs, de mai- sons en bandes et de quelques

À l’issue de l’enquête publique, le commissaire-enquêteur dis- posera d’un moins pour publier son rapport. Après quelques retouches possibles à la mar- ge, le nouveau P.L.U. des Fins devrait donc être validé “fin août ou début septembre” confirme

Bruno Todeschini. Avec ce nou- veau P.L.U., le développement démographique des Fins devrait être plus mesuré que ces deux dernières décennies. La com- mune compte aujourd’hui 3 200 habitants. n J.-F.H. En bref… l Sorties nature Le Département du Doubs inter- vient pour préserver des sites et des paysages remarquables, véritables vitrines de la diver- sité des milieux naturels du département (tourbières, zones humides, pelouses sèches, forêts…). Ces sites, appelés Espaces Naturels Sensibles, sont aussi destinés à la sen- sibilisation des publics à tra- vers une ouverture et un amé- nagement raisonnés. En com- plément des sentiers de décou- verte praticables en autonomie (livrets de découverte, bornes d’interprétation…), des anima- tions thématiques sont organi- sées jusqu’à décembre sur 17 espaces naturels sensibles, avec le concours d’associations et structures d’éducation à l’en- vironnement. Les animations sont gratuites. Pour y partici- per, il est indispensable de s’ins- crire. Programme complet des sorties situées dans le Doubs sur www.doubs.fr (page Espaces naturels sensibles). l Flagey “Ciné-concert” à la ferme Cour- bet à Flagey samedi 26 mai à 15 heures Musiques de films et de dessins animés soulignés par des projections d’images et d’extraits vidéo seront inter- prétées. Réservation au 03 81 53 03 60 ou chris.liar- don@doubs.fr

maisons individuelles. La pre- mière tranche devrait être lan- cée début 2019” confie le maire. Le deuxième lotissement sera édifié sur un terrain communal de 3 hectares situé au lieu-dit Meix Brenet en direction du Mont Vouillot.

Morteau

L’Armée de terre en opération

recrutement dans le Haut-Doubs

K olmgen, 16 ans, est venu avec son père rencontrer le conseiller en recrutement pour l’Armée de terre dans le bâti- ment de la Mission locale, à Morteau. Le garçon en classe de seconde souhaite réaliser une semaine de découverte afin de se faire une idée sur le métier de militaire. “Il ira en bivouac, réalisera peut-être des simulations de tir…” pré- sente l’adjudant Jean-Christophe Domon, conseiller en recrutement au sein du centre d’information et de recrutement des forces armées. Depuis quelques mois, l’Armée de ter- re a ouvert des permanences à Morteau, Maîche et Valdahon, une fois par mois. Les militaires tiennent des per- manences une fois par mois à Morteau, Maîche et Valdahon. Ils informent sur les métiers qui recrutent et brisent des a prio- ri sur le métier. décidé de venir ici pour informer et fai- re découvrir les métiers de l’Armée de terre, accessibles de 17 ans et demi à 32 ans. On se rend compte qu’il y a peu de militaires qui viennent de ce secteur” commente ce militaire, qui est le contre- exemple : il est originaire du plateau de Maîche. Lors de ces permanences, l’armée pré- sente les multitudes de métiers dont elle a besoin. “On ne cherche pas que des combattants. L’Armée de terre pro- pose 13 500 postes cette année et tous Pas que des combattants recherchés. “Ce n’est pas toujours simple de se déplacer depuis le Haut-Doubs pour venir à Besan- çon, témoigne l’adju- dant. Nous avons

Kolmgen, 16 ans, est venu à Morteau (ex-bâtiment Cattin) à la permanence tenue par l’Armée de terre sur le recrutement pour obtenir des informations.

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ment évoque les possibilités d’évolution de carrière dans l’armée. Un militaire avec le Bac peut préparer le concours d’officier. La question de l’autorité n’est pas éludée : “L’armée reste un endroit cadré et hiérarchisé. Cela reste humain mais celui qui ne supporte pas l’auto- rité, on lui dit de passer son chemin.” Les militaires du rang débutent avec un salaire mensuel de 1 318 euros. Ils sont nourris et logés. “Il y a beaucoup d’a priori sur le métier de militaire, rap- porte l’adjudant. Il faut dire que main- tenant, la plupart des parents n’ont pas fait leur service militaire.” n E.Ch.

les mois il y a des postes en Franche- Comté” précise le conseiller en recru- tement. Électricien, mécanicien, cui- sinier… font partie des postes recher- chés. Sur dix personnes qui prennent des informations, une décide de s’engager. Plusieurs jeunes du secteur ont déjà déposé leur fiche d’ouverture de dos- sier. Ils seront convoqués ensuite à Nan- cy où ils passeront des épreuves spor- tives et psychologiques. Ce n’est qu’après qu’ils connaîtront leur régiment d’af- fectation après avoir défendu leur pro- jet. Bien sûr, le conseiller en recrute-

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V A L D E M O R T E A U

La République En Marche vise la mairie de Villers Villers-le-Lac Villers-le-Lac fait partie des communes ciblées par le parti d’Emmanuel Macron pour préparer un projet et aligner une liste. Ludovic Pérez a reçu le soutien des instances de L.R.E.M

En bref…

l S.I.S. La société S.I.S. d’Avoudrey et de Valdahon s’est lancée depuis quelques mois dans une poli- tique culturelle. Une troupe théâ- trale, composée de 20 salariés S.I.S., a été créée en 2016 et une première représentation du spectacle “L’entreprise vide son sac” a été donnée devant plus de 900 personnes au Grand Kur- saal de Besançon le 17 jan- vier dernier. Face à ce succès, une deuxième représentation sera donnée le lundi 4 juin, tou- jours au Grand Kursaal de Besançon. l Vieillissement Le Département du Doubs lan- ce une campagne de recrute- ment d’accueillants familiaux. L’accueil familial permet à des personnes âgées de plus de 60 ans et des adultes handicapés de plus de 20 ans de bénéficier d’un accueil au sein d’une famil- le. La personne est hébergée au domicile d’un particulier et partage sa vie de famille. Il béné- ficie d’un accompagnement per- sonnalisé, adapté à ses besoins. Tout particulier (ou couple) qui présente des dispositions pour cette activité peut devenir accueillant familial. Rensei- gnements au 03 81 25 89 64 ou écrire à accueil.familial@doubs.fr

L udovic Pérez, 45 ans, habitant de Villers-le- Lac depuis une ving- taine d’années, compte parmi les “marcheurs” convain- cu du Haut-Doubs qui dès le début de l’année 2017 ont appor- té leur soutien à la démarche du candidat et futur président Emmanuel Macron. Cet hor- loger frontalier, père de deux enfants, secrétaire de la M.J.C. de Villers-le-Lac et co-anima- teur du comité local d’En Marche avec Renaud Perrin,

de marche pour l’Europe lan- cée partout en France par les comités En Marche. Car avant les échéances municipales, il y a déjà les élections euro- péennes de 2019. C’est dans ce cadre que le mai- re de Besançon Jean-Louis Fous- seret, “marcheur” de la première heure, et la référente départe- mentale sont venus fin avril à Villers-le-Lac pour saluer l’in- vestissement des marcheurs du Val de Morteau. “Nous avons rencontré beaucoup de monde

pourrait être de ceux qui compteront dans les prochains mois en vue des prochaines élections municipales de 2020. “Notre pro- jet est clairement de

et rempli beaucoup de questionnaires dans le cadre de cette gran- de marche pour l’Eu- rope. Le mouvement La République En marche auquel j’ap-

Auparavant, une large

consultation de la population.

Alexandra Cordier, référente départementale d’En Marche est venue tâter le terrain fin avril à Villers en compagnie du maire L.R.E.M. de Besançon, aux côtés notamment de Ludovic Pérez (chemise bleue).

lancer des candidats dans cer- taines communes du Doubs, dont Villers-le-Lac” confirme Alexan- dra Cordier, la référente dépar- tementale d’En Marche. Lui ne veut pas brûler les étapes. Avec les 73 membres du comité En Marche Val de Mor- teau, il s’est attaché depuis quelques semaines à partir à la rencontre des habitants du sec- teur dans le cadre de la gran-

partiens est d’abord un mouve- ment citoyen. C’est cela qui me motive avant tout” observe Ludo- vic Pérez. Il reconnaît en même temps que “beaucoup de per- sonnes à Villers-le-Lac m’ont demandé si on avait prévu de faire quelque chose en vue des municipales de 2020. Si on arri- ve à rassembler suffisamment de monde autour d’idées et de projets forts pour cette commu-

tiques. Il en est ainsi également d’Ornans, de Montbéliard, de Vercel, de Pontarlier et natu- rellement de Besançon dont le maire Jean-Louis Fousseret ne se représentera pas en 2020 mais compte bien avoir pour successeur un autre marcheur, ou une marcheuse… n

temental” ajoute Alexandra Cor- dier, afin de “recueillir le senti- ment des citoyens sur les prio- rités qu’ils souhaiteraient pour leur commune.” Au même titre que Villers-le- Lac, d’autres communes du Doubs ont ainsi été ciblées par En Marche pour asseoir son enracinement local par la conquête de mairies embléma-

ne, oui, on fera quelque chose” ajoute-t-il. Prudent, Ludovic Pérez insiste néanmoins sur la nécessité d’engager une large consultation de la population avant de s’impliquer plus fran- chement dans une démarche électorale. “Dès le mois de sep- tembre, nous organiserons ce genre de consultations un peu partout sur le territoire dépar-

J.-F.H.

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V A L D E M O R T E A U

L’entente Maîche-Morteau prend de la hauteur Handball Les filles évolueront en National 2 l’année pro- chaine. Que ce soit pour Maîche ou Morteau, cet- te équipe est la meilleu- re vitrine du handball en Pays Horloger.

P ersonne n’a oublié que Raphaëlle Tervel, ex- champion du monde de handball avec l’équipe de France 2003, a été formée à la J.A. de Maîche. Aujourd’hui, la handballeuse native de Char- quemont entraîne de fort bel- le manière l’équipe de l’Enten- te sportive bisontine (E.S.B.-F.) en L.F.H., le plus niveau du hand français. À Morteau, l’exemple d’une jeu- ne pousse qui a réussi, c’est bien évidemment Chloé Bouquet, la numéro 6 bisontine (23 ans), pièce maîtresse du jeu de l’E.S.B.-F. “Ces exemples mon- trent que nous sommes et res- tons un club formateur, Maîche comme Morteau” indique Raphaël Lucas, président du club de handball mortuacien en entente avec Maîche pour son équipe féminine. La bonne surprise vient cette

Les filles communient avec le public après leur victoire.

Jacoulot, l’emblématique capi- taine et ses coéquipières, ont réussi à tenir en échec Pontar- lier ou encore l’A.S.C.A.P. “Nous avons besoin que cette équipe se maintienne le plus longtemps à ce niveau car derrière, nous avons du potentiel avec les équipes de jeunes, et notamment les moins de 15 ans” témoigne l’Entente. La fusion des compétences per- mettra de garder un hand fort dans le Pays Horloger même s’il ne rivalisera jamais avec le grand frère bisontin. n

année de l’accession au niveau supérieur des filles entraînées parWaldeimar Szymanski. Elles seront en Nationale 2 l’an pro- chain. La ligue de handball a procédé à une refonte de son championnat avec la dispari- tion de la N3 pour la création d’une Nationale 3 territoriale Bourgogne-Franche-Comté. Il fallait que le club termine au moins dans les huit premiers (sur 12), ce qu’il a fait. “On savait qu’il fallait éviter la N3 terri- toriale car la remontée n’aurait été que plus dure” témoigne l’En-

tente. Composée d’une grande par- tie de Maîchoises, le reste de Mortuaciennes, l’équipe manque parfois de préparation : “Cer- taines filles étudient à Besan- çon, d’autres à Montbéliard” témoigne Raphaël Lucas. Les entraînements du groupe au complet sont donc comptés. Par- fois, le seul entraînement com- mun se déroule le samedi matin, quelques heures avant le mat- ch. Il est projeté de réaliser des entraînements délocalisés dès l’an prochain. Malgré tout, Ingrid

Football Morteau-Montlebon monte également ! L e football-club de Morteau Montlebon est assuré de monter en Nationale 3 la

la saison, les coéquipiers de Thi- baut Gangline (le capitaine) accè- dent à l’échelon supérieur avec l’équipe de Grandvillars. Pour rappel, les deux premières équipes des deux groupes ain- si que le meilleur deuxième au nombre de points de Régiona-

le 1 en Bourgogne-Franche- Comté accèdent au champion- nat de Nationale 3, là où évo- luent (cette saison) des clubs comme le Racing Besançon, le C.A. Pontarlier, la réserve du F.C. Sochaux, celle d’Auxerre et Dijon. n

saison prochaine. Une formi- dable nouvelle pour le F.C.M.M. qui s’offre pour l’occasion sa deuxième accession en deux ans. Réguliers tout au long de

Le football-club de Morteau Montlebon est assuré de monter en Nationale 3.

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