Journal C'est à dire 243 - Mai 2018

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Dans leur side-car, ils ne font qu’un Le Russey En couple dans la vie, Corinne Bourdenet et Wilfrid Grosperrin partagent la passion du side-car. L’un pilote, l’autre guide. Objectif : bien figurer au cham- pionnat de France de la montagne.

En bref… l Marche gourmande La Marche gourmande 2018 organisée par le Sporting-club de Villers-le-Lac se tiendra le dimanche 24 juin. Prix : 29 euros pour les adultes, 12 euros pour les enfants de moins de 15 ans. Départ du Parking des Vions (1 départ toutes les 15 minutes entre 10 heures et 12 h 30). Menu : bouchée, terrine, morbiflette, sapinette, fromage, café gour- mand, vin compris à chaque étape. Le parcours : 11 km de marche (avec boucle supplé- mentaire pour les sportifs) à la découverte du paysage du Haut-Doubs. Inscriptions obli- gatoires sur www.marche- gourmande.scvillerslelac.fr. Informations : Mierya Chopard L’association “Terres vivantes” qui promeut le patrimoine à Terres-de-Chaux, Valoreille, Froi- devaux, Fleurey, organise une marche le 3 juin au profit de Semons l’Espoir. Trois randon- nées de 7, 10 et 14 km au départ de Chaux (commune des Terres- de-Chaux). Marche : 3 euros, marche et repas (15 euros), repas uniquement (12 euros), moins de 12 ans (8 euros). Réservation : 06 15 90 89 94. au 07 87 25 52 55. l Randonnée

L orsqu’ils seront, dimanche 9 juin, sur la ligne de la deuxième manche du champion- nat de France de la Montagne à Marchaux (Doubs), “Coco” alias Corinne et “Coyote” alias Wil- frid ne se parleront pas. Le pilo- te regardera si son “singe” est bien installé dans le panier du side-car avant de lâcher les che- vaux pour environ 1 minute d’adrénaline. Objectif : être le

plus rapide au sommet de la montée. “On sait ce que l’on doit faire, pas besoin de se parler. C’est notre système” remarque Corinne Bourdenet (50 ans) qui partage avec Wilfrid Grosper- rin (48 ans) la passion pour le side-car, un sport à risque. L’an dernier, Corinne a d’ailleurs chuté à la sortie d’un virage au moment de la réaccélération lors d’une manche du cham- pionnat de France. Heureuse-

Corinne Bourdenet et Wilfrid Grosperrin, du Russey, engagés dans le championnat de France de la montagne qui vient de débuter.

motard avoue qu’il ne revien- drait plus à la moto ! “C’est une autre sensation, on est collé à la route.” Avec 178 chevaux, la machine est puissante. C’est parfois ris- qué notamment pour le “sin-

ment, sans gravité. “Je ne suis pas une tête brûlée, remarque la mère de famille. On prend plus de risques quand on part au tra- vail le matin…” assure la binô- me. Elle est arrivée un peu tar- divement dans ce sport. Wilfrid

il y a toujours l’esprit de com- pétition” ajoute le pilote. Com- me tous les passionnés des sports mécaniques, ils cherchent des sponsors. Le budget (sans l’achat du side) est d’environ 5 600 euros. Cela comprend les inscriptions, les pneus de rechan- ge, l’essence… “Ça peut être une aide matérielle” indiqueWilfrid. Suite à une opération en début d’année pour Corinne, le duo n’a pu vraiment s’entraîner. Ils attendent de pied ferme ce cham- pionnat qui a débuté les 19 et 20 mai à Chanaz (Savoie). Ils seront ensuite à Marchaux (9 et 10 juin) puis 6 autres courses. Avec l’espoir d’accrocher le podium en fin d’année ! n E.Ch.

son compagnon ne l’a pas forcée. “Je faisais auparavant de la moto, seul, notam- ment sur la piste puis en course de côte. Fai- re du side, c’était un

ge” qui doit se pen- cher à droite ou à gauche pour éviter que la machine ne se soulève. Pour leur premier champion- nat de France de la

Une chute spectaculaire l’an dernier, sans gravité.

Montagne (l’an dernier), le duo a terminé à une superbe 4 ème place ! “À l’origine, c’est un plai- sir mais lorsque l’on voit que l’on est à vingt-dixième de celui devant nous, on va le chercher. Je fais attention, certes, mais

moyen de partager d’autant qu’avec Corinne, nous avons tou- jours été attirés par le side. Elle a testé… puis aimé. J’ai alors vendu ma moto et acheté ce side que nous sommes allés chercher à Toulouse” relate Wilfrid. Le

Wilfrid, passionné des sports mécaniques, ici dans son atelier.

“LézArts” accueille un chanteur qui va faire L’Olympia Vendredi 8 et samedi 9 juin se déroule la cinquième édition du festival de musique dont l’objectif est d’apporter la cultu- re à la population du secteur de Belleherbe. Bretonvillers

A près Provenchère l’an dernier, c’est au tour du village de Bre- tonvillers d’accueillir ven- dredi 8 et samedi 9 juin le fes- tival LézArts, un événement unique né de la volonté de bénévoles passionné de musique demeurant sur le Plateau

est toujours d’apporter une animation culturelle sur le ressort de la com- munauté de communes. Mission réus- sie. “Les associations de Bretonvillers comme le comité des fêtes, le cinéma de Charmoille viennent nous prêter main- forte. On s’aperçoit que les gens revien-

de Belleherbe. Plus de 1 000 personnes sont attendues. À la baguette, Michel Loca- telli et de nombreux béné- voles proposent un festival de musique avec de nom- breuses animations. Parmi

nent d’un festival à l’autre et parfois de loin. Le but est aus- si que tout le monde se retrou- ve” concède Michel Locatelli, président de l’association Zikandscene. Des expositions seront visibles

Un camping est également

prévu pour les fêtards.

les organisateurs, on retrouve des pro- fessionnels intermittents du spectacle qui donnent de leur temps. Résultat : les groupes qui jouent ici ont droit à du matériel digne des vrais concerts ! L’objectif de l’équipe organisatrice

dès samedi (14 heures) puis se tien- dront des ateliers en direction des jeunes pour éveiller leur curiosité à travers d’autres formes d’arts que la musique. Près de 60 bénévoles vont garantir un accueil des plus chaleureux. Deux scènes

Après Provenchère l’an dernier (photo), le festival aura lieu cette année à Bretonvillers.

seront montées, une dans la salle des fêtes, l’autre à l’extérieur. L’accès au site est gratuit dès 14 heures Il devient payant à partir de 19 heures La programmation musicale est éclec- tique : Pihpoh, rappeur qui va faire L’Olympia en novembre. Belfortain d’origine, Pihpoh creuse tranquille- ment son sillon dans le rap hexagonal. Il y a eu la collaboration avec la Mafia K’1 Fry, il y a eu le métro parisien (ligne 9, station République, sa préférée). Il a remporté la victoire au concours des

musiciens du métro organisé par la R.A.T.P. Ticket gagnant, terminus Olym- pia. Le grand Charles Aznavour vient d’autoriser le trentenaire à enregistrer sa reprise “Je me voyais déjà”. Dans le jargon, on appelle ça la reconnais- sance par les pairs. La consécration. D’autres groupes seront à Bretonvil- lers comme Gliz (hip-hop), l’École des petits roberts (festif)… Ces talents sont dénichés par Florent et Mylène Loca- telli… Un camping est également pré- vu pour les fêtards.

À noter que le 21 juin, jour de fête de la musique, une animation se dérou- le à partir de 20 heures au centre du village de Provenchère. n Festival LézArts à Bretonvillers vendredi 8 et samedi 9 juin. Horaires samedi 9 juin : 14 heures : ouverture du site (gratuit). 19 heures : 5 euros (gratuit en dessous de 12 ans). Infos : http://lezartsdu.weebly.com/

Un festival local mais avec du matériel de professionnel.

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