La Presse Pontissalienne 237 - Juillet 2019

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DOSSIER PONTARLIER ET ENVIRONS

La Presse Pontissalienne n°237 - Juillet 2019

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L ’ h u m e u r

HOUTAUD Jean-François Ligier clarifie sa position Le maire “remet l’église au milieu du village” Après avoir laissé entendre qu’il tirait sa révérence, Jean-François Ligier, le maire sortant d’Houtaud, figurera bien sur une liste. Mais pas celle tirée par Karine Pontarlier. Explications.

communales à la C.C.G.P. suite à l’élection des deux représen- tants d’Houtaud à la C.C.G.P. (Karine Pontarlier ayant été écartée au profit de Jean-Fran- çois Ligier et de Gérard Rognon). “J’ai eu beau m’expliquer sur le fait que Gérard Rognon était tout à fait légitime pour rester conseiller communautaire du fait de sa maîtrise du dossier “eau”, Karine Pontarlier ne l’a pas compris et contrairement à ce qu’elle dit, il n’y a pas eu éga- lité des voix quand les conseillers ont voté qui seraient les deux élus d’Houtaud à siéger à la C.C.G.P.” commente M. Ligier, qui aurait pu élément laisser sa place à la C.C.G.P. au profit de M me Pontarlier mais qui ne l’a pas souhaité “car je tenais à continuer à avoir mon mot à dire au sujet des finances de l’in- tercommunalité.” Si cette histoire de représenta- tion à la C.C.G.P. n’était pas venue brouiller les relations entre le maire et son adjointe, “sans doute que Karine Pontar- lier était maire d’Houtaud en 2020” ajoute M. Ligier. Le maire sortant a donc décidé de ne pas raccrocher l’an prochain et de soutenir la candidature de Jacques Claudet, un de ses conseillers municipaux. “Si je le soutiens, c’est que je ne vou-

Contresens

I ls ne font que leur boulot les policiers municipaux. Mais interpeller un cycliste roulant sur un trottoir de la rue de la République, bien qu’en contre- sens, n’est-ce pas se moquer du monde ? Est-ce de sa

m’intéresse, c’est d’accompagner la future équipe pour pas qu’il y ait de rupture. Si la liste de M. Claudet est élue, je serais simple conseiller municipal, en appui, pas en première ligne… sauf pour la partie finances” cor- rige-t-il immédiatement. Mais de son côté, Karine Pon- tarlier poursuit son engagement. Elle devait tenir une réunion publique le 1 er juillet pour com- mencer à constituer sa liste qu’elle souhaite “ouverte.” Les Hostasiens auront donc sans doute le choix entre deux visions bien différentes de l’avenir d’Houtaud. n J.-F.H. lier, érigée en son temps ville la plus sportive de Bourgogne- Franche-Comté (en 2017) a fait le choix du minéral, d’élargir les trottoirs, de couper quelques arbres. Dans quelques années, on cassera les dalles et le bitume pour planter de la verdure. Les cyclistes n’auront alors plus à jouer des coudes. Une bande leur sera - peut-être - réser- vée. l

faute si aucune bande cyclable n’a été pen- sée lors de la recon- figuration du cœur de ville ? Pontar-

L a belle entente entre le maire d’Houtaud et une de ses adjointes, Karine Pontarlier, est bel et bien terminée. Cette dernière a lon-

aux municipales de mars pro- chain. Jean-François Ligier n’a toujours pas avalé la démission de Mme Pontarlier de ses fonc- tions dans les commissions inter-

guement expliqué dans notre précédent numéro (La Presse Pontissalienne N° 236) les rai- sons qui la poussent à briguer le mandat de maire d’Houtaud

Les filles comme tous les autres lycéens en Terminale S.I. pré- parent normalement leur projet en cours, soit 70 heures de tra- vaux pratiques et cours théo- riques. Sauf que le temps n’est pas toujours facile à maîtriser dans une démarche d’ingénierie. Chloé, Romane et Zoé ont fait quelques heures sup’. “L’ingé- nierie, c’est aussi apprendre à résoudre des problèmes, à tra- vailler en groupe” , observe Zoé. Un surcroît d’investissement qui va leur permettre d’améliorer le Punch It qu’elles ont présenté le 3 mai à Besançon où elles décrochent les prix du jury et la première place académique. Ce sera le seul des six projets du lycée Xavier-Marmier à se voir récompenser et à décrocher ainsi une qualification pour la finale des Olympiades des Sciences de l’Ingénieur. L’événement s’est déroulé le 28 mai dans l’un des centres de recherches E.D.F. situé à Palai- seau en banlieue parisienne. drais pas qu’il y ait de rupture dans la gestion des affaires com- munales et à en croire M me Pon- tarlier, elle souhaite changer radicalement de méthode. Je ne voudrais pas que du jour au len- demain on remette à plat des années de travail au bénéfice de cette commune.” Sur les 14 élus sortants à Hou- taud, 4 ont décidé de ne pas se représenter. Selon le maire, sur les 10 élus souhaitant rempiler, “6 soutiennent pour l’instant la démarche de M. Claudet.” Si M. Ligier soutient cette autre can- didature, il est hors de question pour lui de se positionner en tant que futur adjoint. “Ce qui ‘

Jean-François Ligier soutiendra donc la candi- dature de Jacques Clau- det sur une liste sur laquelle le maire sortant figurera.

ÉDUCATION Prix de modélisation et de simulation Les filles de Xavier-Marmier se distinguent aux Olympiades des Sciences de l’Ingénieur Romane Bôle, Chloé Jeanpetit et Zoé Pigny, scolarisées en Terminale S option sciences de l’ingénieur ont conçu un punchball dynamique. Avec ce projet, elles sont championnes académiques et remportent un beau trophée en finale nationale. Prometteur.

Zoé, Chloé et Romane ont présenté le Punch It en finale des Olympiades des Sciences de l’ingénieur où elles ont remporté le prix de la meilleure modélisation et simulation.

“C’ est la première fois qu’une équipe du lycée Xavier-Marmier termine en tête du concours aca- démique et s’illustre au niveau national. C’est encourageant de voir des filles s’orienter vers ces filières qui peinent à se renouveler alors qu’il y a de gros besoins” , apprécie Pierre-Marie Laloy, pro-

nierie. Le Punch It se présente sous la forme d’un bras rotatif dont l’ex- trémité supporte un coussin de frappe. Le bras pivote face au boxeur qui doit frapper le coussin en crochet ou en direct. “On peut programmer des séances d’en- traînement de différents niveaux. Le capteur enregistre la puissance des coups. Les résultats : nombre de coups réussis, impact, temps de réaction sont stockés puis transmis sur le portable de l’uti- lisateur” , complète Romane. Rien n’a été laissé au hasard, y com- pris dans la recherche de maté- riaux recyclables à faible empreinte carbone. Ces recherches avaient abouti à l’uti- lisation privilégiée de zamak. “Le Punch It est un prototype conçu à l’échelle ½. Il est capable aussi de résister à une force de 10 kg et c’est largement suffisant pour ce qui nous concerne” , jus- tifie Pierre-Marie Laloy. Le but n’étant pas d’aller jusqu’à la pro- duction en série.

fesseur en sciences de l’ingé- nieur. Ce beau parcours s’inscrit d’abord dans une démarche pure- ment scolaire. Les élèves enTer- minale S.I. préparent chaque année en groupe de trois ou cinq un projet. Il se trouve que dans ce trio féminin, Chloé et Zoé pra- tiquent la boxe anglaise. “Au club, on a constaté les difficultés

du coach à s’occuper de tout le monde.On a réfléchi pour trouver une machine qui reproduise les gestes d’un boxeur à l’entraîne- ment. Voilà comment est né ce projet” , explique Zoé. À la différence d’un punchball statique, elles souhaitent conce- voir un appareil plus dynamique, capable de surprendre le boxeur. Ce coach interactif va prendre le nom de Punch It. “Jusqu’à la Toussaint, on a analysé les gestes des boxeurs à l’entraînement. On amesuré l’impact des coups avec un capteur de force. Toutes ces données nous ont permis d’éla- borer le cahier des charges en sachant qu’il fallait un appareil capable d’encaisser des coups de 300 kg” , poursuit Chloé qui s’oc- cupera plus spécifiquement de la conception. Zoé se chargera de la partie capteur, traitement des résultats et Romane de l’élec- tronique, du choix dumoteur, de la programmation et de la connectique sur portable. Un vrai travail d’équipe et d’ingé-

“Entre-temps, on a apporté quelques modifications au Punch It sur le plan esthétique, de la présentation. On a aussi utilisé l’imprimante 3D du lycée pour fabriquer le prototype” , complète Chloé. Au final, l’équipe pontis- salienne terminera à la 5 ème place en décrochant le prix de la meil- leuremodélisation et simulation. 72 équipes étaient en finale sur une base nationale de 1 500 pro- jets. Chloé, Romane et Zoé ont eu le privilège de présenter leur projet à Jamy Gourmaud, l’animateur de la célèbre émission “C’est pas sorcier” et parrain de la finale. Les brillantes élèves sont déjà admises dans trois écoles d’in- génieur intégrées. Chloé partira à l’U.T.B.M. de Montbéliard en filière design-ingénierie, Romane étudiera le génie biomédical à Marseille et Zoé sera à Lille pour se spécialiser dans la recherche et le développement pharma- ceutique. n F.C.

a Les trois lycéennes pontissaliennes ont présenté le Punch It à Jamy Gourmaud, l’animateur de “C’est pas sorcier” et parrain du concours.