PEPS MARS

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Sous le paillis, le sol Au pied des cultures (ici, des aubergines), que vous n’aurez pas forcément disposées en rang, la terre ne doit jamais être à nu. Couvrez-la de toutematière organique qui vous tombe sous lamain : paille (photo), foin sans graines, feuilles mortes, bois broyé, restes de taille, etc. La litière n’est jamais trop épaisse car elle favorise une vie du sol très active. Les vers de terre prolifèrent et avec eux disparaît le besoin de décompacter le sol. Pour planter, vous n’aurez qu’à écarter le paillis et creuser directement à lamain pour loger les plants. L’e et est saisissant même si, en terre caillouteuse, il n’est marqué qu’au bout de nombreuses années.

Organisez la résilience La résilience, c’est la capacité du jardin à parer aux coups durs (unemétéo exécrable, par exemple). En plantant une grande diversité de végétaux et de variétés, vous en aurez toujours quelques-uns dans le lot qui résisteront mieux que les autres. Composez des haies avec des essences variées, cultivez toujours plusieurs variétés d’unmême légume et, si possible, variez vosméthodes de culture d’un bout à l’autre du jardin. Ici, des légumes sur de la paille, là, sur du vieux bois composté…

Créez un joyeux pêle-mêle Dans la nature, les plantes semélangent; au potager en permaculture, c’est pareil (ici, tomates et courges ‘Butternut’). Mêlez les cultures, les légumes bas au pied des plus grands, comme les courges et les carottes aumilieu des tomates, les haricots avec les aubergines, le persil avec les poireaux… Vous limiterez le risque demaladies et d’épuisement localisé de la terre. Associez aussi les légumes sobres (laitues, aromatiques, radis) aux légumes gourmands (pommes de terre, choux, betteraves, céleri).

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