Journal C'est à Dire 169 - Septembre 2011

Le journal gratuit du Haut-Doubs

26 septembre 2011 N° 169

Le journal du Haut-Doubs

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

S O M M A I R E

Primaire socialiste : l’heure du choix. Le P.S. du Doubs compte sur la mobilisation d’au moins 8 000 électeurs les 9 et 16 octobre pour réus- sir cette première démocratique. (page 12) Première crèche privée à Morteau. En lien avec la société Fabi Automobile et Habitat 25, la Ville de Morteau a lancé le projet d’une crèche privée qui sera réservée aux enfants des salariés des entreprises partenaires. (page 13) Éoliennes : “cher” vent. Craints par les riverains, parfois contestés par les élus, les pro- jets éoliens constituent pourtant une poule aux œufs d’or pour les communes concernées. Visite au Lomont où on se frotte les mains. (pages 28-29) Le pont de la discorde. À Fournet- Blancheroche, l’auberge de la Rasse n’accueille plus de clients en raison des travaux qui condam- nent le pont de la Rasse. Les gérants demandent réparation, la mairie conteste. (page 34) Georges Gruillot témoigne. L’ancien sénateur et président du Conseil général du Doubs livre ses réflexions à C’est à dire sur les dossiers en cours. (page 38)

Ces frontaliers venus d’ailleurs (Le dossier en pages 17 à 22)

R E T O U R S U R I N F O

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Sécurité routière : encore trop d’accidents !

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

Démocratie En politique comme ailleurs, le cou- rage finit souvent par payer. En un sens, on peut dire que la primaire, cet exercice risqué auquel se livrent les socialistes en ce moment, peut être assimilé à un certain courage. Cela justement parce quʼil est extrê- mement périlleux et pourrait rédui- re à néant toute chance de recon- quête du pouvoir au moindre déra- page. Dʼici le 16 octobre, les socia- listes auront en effet multiplié les risques de sʼentre-déchirer. Et ils ont pris ce risque non pas seulement dans une université dʼété qui après tout nʼintéresse que les socialistes eux-mêmes, mais à travers le filtre intransigeant de la télévision, devant la France entière. Quelle idée sau- grenue tout de même de sʼimposer un débat lorsque lʼon partage tous la même sensibilité et quand, mieux encore, on a tous adopté un pro- gramme commun ! Les socialistes le font et en le faisant sʼexposent chaque jour aux risques dʼimplosion. En créant ce concept inédit de pri- maire, ils ont certainement franchi un grand pas vers leur tentative maintes fois infructueuse de reprendre les rênes du pouvoir. À droite, on a bien du mal pour lʼinstant à démo- lir cet exercice inédit de démocra- tie. Bien sûr les divergences poin- tent entre les six personnalités de gauche mais cʼest justement à lʼaune de ces divergences de forme ou de fond que celui ou celle qui sortira vainqueur des urnes le 16 octobre imprimera plus encore sa marque et partant, augmentera ses chances de victoire. Pour autant, il ne faut pas non plus que si cet exercice réussit, les socialistes se croient arrivés et tombent dans lʼeuphorie. Ils auront ensuite à surmonter deux obstacles majeurs : le dernier, loin dʼêtre gagné, de battre un président sortant, lʼautre, deux semaines plus tôt, de ne pas être devancés par les partisans de Marine Le Pen, dont la contestation sourd en silen- ce et qui pourrait aussi extermi- ner leurs espoirs. Localement aus- si, on se place dans la course à la présidentielle en affichant son soutien aux principaux ténors de la primaire. Des personnalités poli- tiques comme Jean-Louis Fous- seret, Pierre Moscovici plus enco- re, savent quʼils sortiront forcément grandis du soutien quʼils apportent à leur poulain. Après le naufrage de D.S.K. quʼils admiraient, ont-ils misé sur le bon cheval avec Fran- çois Hollande ? Réponse au soir du 16 octobre. J ean-François Hauser

sés. “Ces huit premiers mois met- tent en évidence une hausse du nombre d’accidents et de bles- sés. En effet, dans le départe- ment, on enregistre + 22 % d’accidents et + 16 % de bles- sés” confirme la préfecture. Si le nombre de tués est en repli - 25 tués au 15 septembre, contre 31 l’année dernière à la même pério- de -, cette baisse est jugée “insuf- fisante” selon la préfecture. Et c’est le mois d’août qui a été le plus meurtrier avec 6 tués. Sur les 25 tués de l’année, 6 motards, 1 conducteur de quad et 2 cyclistes. L’alcool est présent dans 6 des accidents mortels, avec parfois des taux impres- sionnants (jusqu’à 4,14 g/l).

D eux accidents dans la côte de Fuans, un au Bas-de- la-Chaux, le tout en à pei- ne une semaine, la vigilance semble se relâcher. Après quelques années de sérieuse prise de conscience des dan- gers de la route, les statistiques des accidents de la route sont à nouveau dans le rouge, si bien que la préfecture du Doubs tire la sonnette d’alarme. La semaine de la sécurité rou- tière qui s’est tenue du 16 au 23 septembre dans le Doubs a permis de rappeler les chiffres. Depuis le début de l’année 2011, 257 accidents corporels ont été recensés, ayant entraîné 25 per- sonnes décédées et 300 bles-

L a déception est percep- tible dans la voix de Jean- Pierre Macherel. L’ancien autocariste de Thiébouhans qui a porté plainte contre X pour non-respect de la pro- cédure d’appel d’offres dans l’attribution des circuits sco- laires, avait mis beaucoup d’espoir dans la justice. En vain. Après presque 10 ans de procédure judiciaire, le Tri- bunal de Grande Instance de Besançon a mis fin à toutes ses espérances en prononçant un jugement qui “ne me concerne pas directement” déplore Jean-Pierre Macherel. En effet, la justice s’est inté- ressée aux pratiques d’un ancien collaborateur du Conseil en appelle aux médias Jean-Pierre Macherel

Jean-Pierre Macherel avait mis beaucoup d’espoir dans la justice (photo archive Càd).

suivre” confie-t-il. L’autocariste finira par mettre la clef sous la porte en 2001. “J’ai tout per- du dans cette histoire, mon entreprise, mon travail, ma retrai- te. Ma société a coulé pour non- respect des règles des marchés publics !” Jean-Pierre Mache- rel est bien décidé à le faire savoir. S’il n’y est pas parvenu par voie judiciaire, il est prêt maintenant à porter son com- bat sur le terrain médiatique pour dénoncer ce qu’il consi- dère comme un scandale.

général chargé des transports scolaires qui a ensuite pris la tête de la régie départementa- le des transports du Doubs (R.D.T.D.). En revanche, elle ne s’est pas intéressée aux consé- quences de la modification des règles d’attribution des mar- chés sur des P.M.E. comme celle de Jean-Pierre Macherel. L’entrepreneur avait perdu 40 % de son chiffre d’affaires en se voyant retirer des circuits de transports scolaires. “Au bout de deux ans, je ne pouvais plus

25tués sur les routes du Doubs depuis le début de l’année. 25 de trop (photo archive Càd).

Encore le monde à ses pieds

même : “J’ai une saison délica- te avec de nombreuses blessures. Je me suis tordu la cheville en début d’année mais j’ai quand même participé aux champion- nats d’Europe (5 ème ). Et après, j’ai eu une sciatique : j’ai fait Zofin- gen à l’énergie, dans la souf- france” dit-il. Il peut aujourd’hui savourer. Après avoir sablé le champagne avec sa famille et amis, Philippe pré- pare - déjà - la saison prochai- ne. Il participera à l’Ironman (tri- athlon) de Nice et d’Embrun, soit 3,8 km de natation, 180 km à vélo, 42,195 km de course à pied.

P hilippe Lanfranchi a été sacré champion du Mon- de de duathlon de sa caté- gorie d’âge des 40-45 ans à Zofingen (Suisse) en septembre dernier. Le journal C’est à dire l’avait rencontré il y a pile un an lorsqu’il décrochait son premier titre mondial. Le sportif domicilié au Russey a donc récidivé en 2011, après 7 heures d’effort où il accrocha la 26 ème place au général et la pre- mière place de sa catégorie d’âge après 10 km de course à pied, 150 km à vélo, et encore 30 km de course à pied. Chapeau bas. Philippe est allé au bout de lui-

est édité par “C.H.T. Diffusion” 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Chou- let, Thomas Comte, Jean-François Hauser.

Mots fléchés : Jean Hauser

Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Septembre 2011 Crédits photos : C’est à dire, C.G. 25, Foxazik, g-vincent@hotmail.fr, Laurent Lacour, O.P.I.E.

Philippe Lanfranchi, domicilié au Russey, remporte un nouveau titre en duathlon.

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Les étudiants galèrent pour se loger à Morteau Chaque année, de juin à août, les étudiants qui intè- grent la formation horlogè- re au lycée ont du mal à trouver un logement. Pas toujours motorisés, ils cher- chent surtout un apparte- ment sur Morteau à un prix accessible. Une mission presque impossible. Logement

P as simple de se loger à Morteau lorsqu’on est étudiant au lycée. Non seulement les prix des loyers sont élevés, mais en plus un appartement de type studio est une denrée rare. C’est peine perdue d’espérer trouver ce gen- re de bien dans le périmètre de l’établissement scolaire. Alors quand l’occasion se présente, les candidats à la location ne la lais- sent pas passer. “Nous avons eu le cas d’un couple de la Manche qui cherchait depuis longtemps un appartement pour leur fille qui vient étudier à Morteau pour deux ans. Ils ont fait l’aller et retour dans la journée pour venir signer le bail” explique Cédric Vallion de l’agence Morteau Immobilier qui de juin à sep- tembre ne compte plus les appels des futurs étudiants en horlo- gerie ou en B.T.S. à la recherche d’un logement. Morteau n’est pas Besançon. Il n’y a pas de chambres mises à disposition des étudiants à prix accessible comme on en trouve dans une cité universi- taire. Ici, il faut s’attendre à débourser 300 voire 350 euros pas apporter de solutions de loge- ment. L’établissement scolaire accueille 48 élèves en B.T.S. et 30 élèves en D.M.A. (diplôme des métiers d’art). “Notre inter- nat de 240 places est plein. Il est réservé aux élèves du secondai- re rappelle le proviseur Bernard Pauly. N ous ne pouvons pas loger les post-bac de même que les apprentis.” Les futurs élèves doivent trou- ver d’autres moyens pour se loger. La mairie met à leur dis- hors charges pour un appartement de 19 m 2 , et 500 voire 550 euros pour un F2. Des tarifs élevés pour des étudiants auxquels le lycée ne peut

Le lycée n’a pas de solution de logement à proposer.

Le lycée se modernise Visite de rentrée de la présidente de Région Marie-Guite Dufay au lycée de Morteau. Conçu pour 800 élèves, il en accueille aujourd'hui plus de 1 100. Travaux en projet. Éducation

position un petit fascicule pour les guider dans leurs démarches. Il y a les agences, Internet et ses petites annonces, et désormais les hôtels. L’hôtel Bellevue à Montlebon s’est adapté à cette nouvelle demande. “Nous pra- tiquons un tarif préférentiel. Pour une petite chambre avec douche et toilettes sur le palier, le prix est de 600 euros en pension com- plète. Il y a pas mal de deman- de. Nous avons hébergé un étu- diant pendant quatre mois avant qu’il ne parte à l’étranger. Le pro- blème est que nous n’avons que plus grand, l’idée étant de par- tager le loyer. “Nous avons de la demande pour de la co-location” poursuit Cédric Valion. À Mor- teau, il est encore possible de trouver un F3. Une solution pourrait venir des collectivités et des bailleurs sociaux. Il existe à proximité du lycée un bâtiment qu’un bailleur social pourrait réhabiliter et en faire des chambres pour les étu- diants. Pour l’instant, cela n’est pas à l’ordre du jour. trois chambres dédiées à cette clientèle” indique la direction de l’hôtel. D’autres étudiants ten- tent de se regrouper pour louer un logement

l'accueil des formations exis- tantes et de générer quelques marges de développement.” Le schéma directeur du lycée

tières du lycée traditionnel” selon Marie-Guite Dufay. En clair, ce nouvel espace doit “accueillir les formations de

de Morteau prévoit donc les projets sui- vants : l'ajout d'une nouvelle aile au bâti- ment qui permettra : l'agrandissement des

la plateforme trans- frontalière qui se met en place” indique Bernard Pauly, le proviseur. Enfin, le bâtiment

L'implantation d'un “espace du transfrontalier”.

D epuis la construction de lycée de Morteau en 1986 – ouvert à la rentrée 1987-1988 -, le Conseil régional de Franche- Comté a déjà englouti la baga- telle de 36 millions d'euros. Et ce n'est pas fini puisque la pré- sidente de Région a annoncé que l'établissement bénéficie- rait encore d'autres investisse- ments dès cette année. Actuel- lement, l'infirmerie “de jour” est en cours de réalisation et 5 chambres de 4 internes, soit 20 élèves, sont en cours de réali- sation pour un montant de 450 000 euros. Et la rénovation des façades sera bientôt ache- vée. Mais il existe au lycée de Morteau d'autres locaux qui montrent des signes de fatigue. “Ils ont besoin d'être profondé- ment réorganisés pour per- mettre une extension des pla-

plateaux techniques et des ate- liers, l'accueil du Greta avec une mutualisation complète des espaces de travail entre toutes les voies de formation (lycéens, apprentis et stagiaires) et, autre nouveauté, “l'implantation d'un “espace du transfrontalier”, sor- te de plateforme de formation qui doit faire éclater les fron-

C du lycée, qui accueille enco- re le Greta, doit être rétrocé- dé à un acquéreur potentiel. Au total, le montant de ces opé- rations à venir est estimé “entre 13 et 15 millions d'euros.” La première tranche opérationnelle de ces travaux sera livrée entre fin 2014 et la rentrée 2015. J.-F.H.

teaux techniques et des ateliers ainsi qu'un réaménagement de la vie scolaire” selon la Région. Autre projet : l'extension des espaces dédiés à l'horlogerie- bijouterie, une filière de plus en plus sollicitée (voir ci-contre) qui “doit permettre d'assurer dans de meilleures conditions

“600 euros en pension complète.”

La présiden- te de Région a visité le lycée quelques jours avant la rentrée.

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V A L D E M O R T E A U

Meilleur Ouvrier de France

Un nouveau joyau de l’horlogerie dans le Val de Morteau Raphaël Duthy, nouvel habitant de Villers-le-Lac, a obtenu le titre de Meilleur Ouvrier de France. Une reconnaissance qui vient récompenser un long parcours et de nombreuses heures de travail.

L e diplôme de Meilleur Ouvrier de France dans la catégorie “maquette industrielle” est reve- nu à Raphaël Duthy. Ce dernier a consacré plus de 700 heures à la réalisation de son “œuvre”. La pièce qui lui a valu le prix est une maquette à taille réel-

de Pontarlier Meilleur Ouvrier de France. La suite n’a été qu’une succes- sion de moments inoubliables. L’exposition du prototype, qui tend vers la perfection, lors du congrès des Meilleurs Ouvriers de France à Clermont-Ferrand n’était que la première étape. Il

l’horlogerie. Puis son arrivée professionnelle dans les usines suisses de la vallée de Joux lui ont permis d’accroître ses qua- lités dans les différents domaines du métier de prototypiste. Désor- mais employé chez Tag Heuer, il connaît parfaitement son registre, passant allègrement du polissage vers l’assemblage ou de l’usinage vers l’utilisation des machines. C’est un hom- me aux multiples talents que la société des Meilleurs Ouvriers de France vient d’honorer. En déménageant de Pontarlier à Villers-le-Lac, l’horloger vient grossir les rangs des Meilleurs Ouvriers de France du Val de Morteau. La mairie de Morteau lui a d’ailleurs souhaité la bien- venue dans sa nouvelle région et a aussi tenu à le congratuler lors d’une réception organisée le 4 juillet dernier dans la sal- le d’honneur de l’hôtel de vil- le. Son titre devrait contribuer à sa réussite dans la région hor- logère qu’il a élue pour nouveau domicile.

le d’un prototype d’une montre haut de gamme. Travaillant comme prototypiste pour Tag Heuer depuis une dizaine d’années,

s’en est suivi la remi- se officielle des médailles dans le cadre solennel de la Sorbonne, puis une réception à l’Élysée en présence du président

Une réception à l’Élysée en présence du président.

Raphaël Duthy a logiquement confectionné une pièce de cette même marque. L’aventure a démarré l’année précédente, par le dépôt d’un dossier au minis- tère de l’Éducation nationale, siège de l’institution reconnue des Meilleurs Ouvriers de Fran- ce. Puis chaque moment du temps libre de l’horloger a été consacré à la réalisation du tra- vail final. Enfin, le jury a recon- nu le grand savoir-faire du Ddoubien et a déclaré le natif

de la République. Ces événements ne font que récompenser les talents de M. Duthy mais aussi et surtout reconnaître le fruit d’un long apprentissage et d’une expé- rience notoire. En effet, le pro- totypiste a, dès son plus jeune âge, choisi de s’orienter vers les métiers de l’horlogerie. Ainsi, dans les lycées Edgar-Faure de Morteau et Montjoux de Besan- çon, il a pu s’initier aux tech- niques si particulières de

Morteau Klaus pourrait être racheté

Raphaël Duthy travaille chez Tag Heuer à La Chaux-de-Fonds.

Le chocolatier est confronté a des difficultés financières depuis deux ans malgré une recapitalisation de 350 000 euros intervenue au cours de l’été 2010. Maintenant, l’avenir de l’entreprise pourrait passer par une procédure de rachat.

Publi-information Un Monde à Part,

L e25juilletdernier,l’entreprise Klausaétéplacéeen redres- sement judiciaire assorti d’une période d’observation d’un semestre par le tribunal de com- merce de Besançon. Une déci- sion qui fait suite aux difficultés financières que rencontre laP.M.E. mortuacienne depuis près de deux ans.La procédure judi- ciaire permet de suspendre les dettes de l’entreprise pour oxygéner ses comptes et maintenir son activité. Pourtant, l’été 2010, cette socié- té qui emploie une cinquantai- ne de personnes a fait l’objet d’une recapitalisation à hauteur de 350 000 euros par le biais du

programme Franche-Comté P.M.E.-Défis 2010. Ce dispositif a pour stratégie d‘investissement l’apport en fonds propres à des P.M.E. franc-comtoises en diffi- cultés conjoncturelles et sur- montables. À ce jour, une dizai- ne de sociétés ont bénéficié de

Le chocolatier traverse en ce moment une période difficile qui serait liée à la perte d’un mar- ché. Mais ce qui sauve aujour- d’hui cette entreprise qui existe à Morteau depuis 1903 est pré- cisément son histoire, son nom et son savoir-faire. Désormais, retrouver le chemin de la crois- sance signifierait sans doute pour Klaus de s’adosser à un parte- naire. Le chocolatier pourrait alors être racheté. Il est fort pro- bable que cette marque de renom- mée intéresse à court terme des sociétés de l’agro-alimentaire, si ce n’est pas déjà le cas. Nous avons tenté de joindre l’entreprise Klaus, en vain.

plus qu’un bon restaurant

L a réputation d’un Mon- de à Part est faite. Les clients apprécient cet- te escale gourmande connue pour ses tartes savou- reuses et ses salades appé- tissantes et copieuses. Ici, tout est fait maison. Nelly Julliard et Sylviane Bideaux qui font vivre le restaurant depuis quatre ans cuisinent sous les yeux de leurs hôtes ravis d’être ici, tant ils se sentent chez eux. Le déjeuner n’est pas la seu- le raison pour laquelle les clients se pressent à cette adresse. Un Monde à Part est plus qu’un restaurant. Les connaisseurs viennent y ache- ter du thé (il en existe plus connaisseurs y viennent aussi pour y acheter du thé, du café et la vaisselle qui va avec, ainsi que des dragées pour égayer les tables de mariage, de communion ou de baptême. Un Monde à Part, c’est trois boutiques en une. Bien sûr, il y a les tartes faites maison sucrées ou salées. Mais les

cet appui financier dans la région. “Ces fonds n’ont malheu- reusement pas permis de soutenir et de conso-

Un bon point pour l’avenir.

lider la P.M.E. de Morteau. En revanche, cette intervention a per- mis de mettre à plat la stratégie. C’est un bon point pour l’avenir” note une source proche du dos- sier.

Sylviane et Nelly vous invitent à découvrir toute une gamme de nouvelle vaisselle dédiée au thé et au café.

d’une centaine de sortes) et du café en grains et torréfié sur place. Ils trouvent aussi tou- te la vaisselle qui accompagne ces petits rituels. “Des tasses, des cafetières italiennes, des théières, beaucoup de nou- veautés, il y a du choix” expli- quent Nelly et Sylviane.Autant

d’idées cadeaux pour se faire plaisir ou faire plaisir. Un Monde à Part, c’est aussi les couleurs, celles des dra- gées qui égaieront vos tables de mariage, de communion ou de baptême. Amandes enrobées de caramel, dragées en forme de cœur, noisettes grillées couvertes de choco- lat, amandes grillées drapées d’un chocolat blanc saveur vanille, il y en a pour tous les goûts et à tous les budgets. Un Monde à Part porte déci- dément bien son nom.

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L’image, le savoir-faire, et la notoriété de Klaus sont deux atouts importants pour Klaus.

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V A L D E M O R T E A U

L’U.M.P. lance les hostilités Alors que la primaire socialiste monopolise l’actualité politique, l’U.M.P. tente de se faire entendre aussi. Les troupes se sont mises en ordre de marche. Prochain débat le 19 octobre en présence de Claude Guéant, peut-être dans le Haut-Doubs. Politique

En bref…

Frontaliers Suite à la hausse du franc suis- se et à la volonté de quelques employeurs d’agir sur une bais- se des salaires des Trans- frontaliers, le Groupement transfrontalier européen esti- me dans un communiqué que “les travailleurs frontaliers n’ont pas à faire les frais des évolu- tions du taux de change et ne sauraient être discriminés par rapport à leurs collègues rési- dents.” Le Groupement esti- me aussi que “le taux de chan- ge représente un risque pour le frontalier. Lorsque le franc suisse baisse, personne ne fait de proposition pour revoir leur salaire à la hausse.” Meix Musy “Le Meix Musy tout droit” ou “challenge Florent Lucas” orga- nisé par la section fond du ski- club Val de Morteau se dérou- lera dimanche 16 octobre sur la commune de Montlebon. Course pédestre de montagne en ligne de 6,5 km, avec départ en ligne de Sobey (550 m de dénivelé positif et 150 m néga- tif). Lots à tous les participants, et course pour enfants au cha- let du Meix Musy à partir de 10 heures Renseignements au 03 81 68 15 31 chez Chris- tophe Roland, ou sur le site du club : www.scvmfond.org.

L e jeudi 15 sep- tembre, la salle des fêtes d’École- Valentin était pleine. 200 militants, une centaine de sympathi- sants, responsables d’associations ou d’entreprises, et deux invi- tés d’honneur : Pierre Lel- louche, le ministre du Commerce extérieur et Arnaud Danjean, le dépu-

de Nicolas Sarkozy avec le slogan “Engagement pris, promesses tenues.” Plus loin une autre affiche : “Dette : le P.S. sacrifie l’avenir des Fran- çais.” Le ton est donné. Ce débat sous forme de banquet républicain mar- quait en fait le lancement “officieux” de la campagne de mobilisation des mili- tants en vue de la prési-

té européen bour- guignon. Thème de la soirée : la France dans le G20. On était bien loin, certes,

dentielle de 2012. “Il s’agit à travers ces réunions, de donner à nos mili- tants des argu- ments supplé-

La réunion s’est tenue sous la houlette du président de l’U.M.P. du Doubs Jean-Marie Binétruy qui devrait briguer un troisième mandat de député en juin prochain.

Objectif 2 000 adhérents.

républicain de l’U.M.P. aura un autre invité de marque bien connu des Francs-Comtois lorsqu’il était préfet dans notre région : le ministre de l’Intérieur Claude Guéant. Le thème : “immigration et intégration”. L’U.M.P. du Doubs profi- te aussi de ces réunions pour “faire son marché”

de nouveaux adhérents. Lors de la soirée du 15 sep- tembre, 12 nouvelles adhé- sions ont été enregistrées. “On tente aussi de récu- pérer les brebis égarées” depuis 2007, date où le nombre d’adhérents de l’U.M.P. du Doubs avait atteint les 2 450. “Notre objectif est d’atteindre déjà les 1 900 adhérents d’ici

la fin de l’année. Ensui- te, quand Nicolas Sarko- zy se lancera officiellement dans la bataille en janvier, la dynamique montera en puissance” est persuadé Michel Vienet. L’U.M.P. ne veut pas lais- ser croire qu’il est en retard dans la course à la présidentielle. “On est même en avance par rap-

port aux socialistes car nous, on connaît déjà notre candidat” rétorque l’U.M.P. du Doubs, dont les son- dages unanimement hos- tiles au chef de l’État n’effraient aucunement. À l’U.M.P. du Doubs, on ironise plutôt sur l’absence de programme des socia- listes J.-F.H.

des préoccupations des futurs électeurs sur le pou- voir d’achat ou la sécuri- té. Derrière ces grands thèmes de politique inter- national décortiqués par le ministre Lellouche, les esprits sont déjà ailleurs. Les murs de la salle sont crépis d’affiches à l’effigie

mentaires pour défendre le bilan de Nicolas Sar- kozy” avoue Michel Vie- net, le secrétaire dépar- temental de l’U.M.P. “Nous organiserons ce genre de rencontres une fois par mois” ajoute le respon- sable. Après Pierre Lel- louche, le prochain dîner

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V A L D E M O R T E A U

Villers-le-Lac Les pompiers de Villers cherchent du renfort

Les portes ouvertes organisées le 10 septembre au centre de secours de Villers-le-Lac n’ont pas suffi à mobiliser de nouvelles recrues. Nécessaires pour- tant à la bonne organisation des secours.

D émonstrations de secours à personne, exercices de désincar- cération, secourisme en collaboration avec les col- lègues suisses, démonstrations incendie avec la section Jeunes Sapeurs-Pompiers de Morteau… Les pompiers de Villers-le-Lac avaient déployé les grands moyens pour séduire. Les portes ouvertes organisées au centre de secours coïncidaient d’ailleurs avec les 30 ans de la caserne vou- lue par Jean Hirchy. Avec 16 sapeurs-pompiers volon- taires, l’effectif de la caserne de Villers-le-Lac est jugé “trop faible” pour pouvoir optimiser l’organisation des secours sur la commune, d’autant que la plu- part des pompiers volontaires sont soit étudiants, soit salariés dans des entreprises pas for- cément sur place. Il est vrai que la formation demande du temps, de l’engagement et évidemment le sens du service et c’est peut- être là que les choses ont le plus évolué ces dernières années… pas forcément dans le bon sens. D’où l’initiative prise par l’Amicale de Villers-le-Lac dans cette opération “séduction” qui aura notamment permis de

réunir tous les “anciens” et fai- re découvrir la réalité des rela- tions entre les pompiers fran- çais et leurs homologues suisses. “L’objectif de cette journée était de faire vivre notre passion et donner l’envie de nous rejoindre. Le recrutement s’adresse aussi bien aux adultes, qu’aux ados et enfants, masculins et féminins bien sûr” résume Olivier Siron, le président de l’Amicale. Alors pompier, pourquoi pas vous ? Une belle façon de don- ner de son temps pour une noble cause : porter secours. J.-F.H.

En bref…

La caserne de Villers en chiffres : 16 sapeurs-pompiers : officiers, sous-officiers et sapeurs, 1 infirmière, 1 médecin-vétérinaire. De 2007 à 2010 : une moyenne de 226 interventions par an En 2011, au 20 septembre : 176 interventions Renseignements au 03 81 67 75 20

Christine Bouquin Dans le dernier Cʼest à dire, la maire de Charquemont (U.M.P.) apparaît furtivement derrière Joseph Parrenin (mai- re P.S. de Maîche). Dans cet article, ce dernier évoque son soutien à Martine Aubry pour les primaires du P.S. La pho- to (dʼarchives) avait été prise à Belleherbe lors de lʼinauguration de la maison médicale. Après le poids des mots, le choc de la photo donc : non, Christine Bouquin nʼa pas viré à gauche. Elle reste bien à droite contraire- ment à ce que la photo lais- sait transparaître. Festival Du 3 au 9 octobre à la Salle de lʼUnion à Maîche aura lieu un théâtre de marionnettes, mime et conte.

La caserne de Morteau d’ici trois ans Né en 2003, le projet de nouvelle caserne des pompiers à Morteau devrait voir le jour “dʼici trois ans” confirme le colonel André Benkemoun, directeur du S.D.I.S. (service départemental dʼincendie et de secours). Il fait partie des 20 centres de secours qui doivent encore faire lʼobjet dʼune opération de rénovation ou de construction. La communauté de communes du Val de Morteau a mis à la dis- position du S.D.I.S. un terrain rue du Bief, à proximité de lʼentreprise Péquignet. Cʼest là que sera édifiée cette nouvelle caserne dont lʼinvestissement avoisine les 3,2 millions dʼeuros T.T.C. Malgré cette construction neuve, “les centres de secours de Morteau, Villers-le-Lac, GrandʼCombe et Les Gras conserveront leur indé- pendance” précise le directeur du S.D.I.S.

Démonstration de secours à personne avec évacuation par l’extérieur.

Nature Attention plantes invasives Les plantes invasives, notamment la Renouée du Japon, s’installent durablement dans le Haut-Doubs au détriment des espèces locales. Un vrai fléau.

L a Renouée du Japon. Cette plante d’ornement s’en donne à cœur joie dans le Haut-Doubs où elle a trouvé un terreau fertile. De beaux massifs exotiques jalonnent les sentiers. Mais la Renouée du Japon n’est pas la seule espèce exo- tique observée dans les milieux naturels de notre région. Le conservatoire bota- nique de Franche-Comté en avait recen- sé une centaine lors d’un inventaire dres- sé en 2006. “On en dénombre entre 20 et 30 qui posent réellement des problèmes. Parmi celles-ci la Renouée est la plus agressive et la mieux implantée” , confirme Marc Villeminot, coordinateur “plantes invasives” au conserva- toire botanique national de Franche-Comté. La Renouée du Japon s’est probablement échap-

pée d’un jardin public ou privé pour s’installer et s’épanouir durablement dans le département. Elle est arrivée à partir des années cinquante. On la trouve souvent au bord des cours d’eau et le long des grands axes de communication. Venue de la plaine, elle conquiert progressive- ment les plateaux jurassiens. “Cette plan- te a un pouvoir de reproduction, par grai- ne ou reboutage, très fort. Le souci, c’est qu’elle n’a pas été importée avec ses pré- dateurs. Il est illusoire de vouloir s’en débarras- ser. Il faudra vivre avec. On peut limiter sa dis- sémination par des actions préventives en évi- tant par exemple le broyage.” Certains pays tentent d’introduire des insectes prédateurs. La manipulation peut être efficace mais elle comporte toujours un risque, celui de voir le prédateur s’attaquer aux espèces indi- gènes. Le plus bel exemple étant celui des coc- cinelles asiatiques réintroduites par les agrobio et qui se sont mises à dévorer non seulement les pucerons mais aussi les coccinelles locales. La Renouée est tellement bien implantée qu’elle ne figure même plus dans les priorités d’action du Conservatoire botanique. “On essaie de conte- nir l’arrivée d’autres espèces tout aussi mena- çantes comme la Jussie à Grande Fleur. Cette plante aquatique a la fâcheuse tendance d’obstruer les étangs et les rivières.” La montagne juras- sienne plaît également beaucoup à la Berce du Caucase. La plus grande herbacée d’Europe, de la famille des Ombellifères, apprécie le cli- mat d’altitude humide qui règne sur les hau- teurs. Sa sève peut occasionner des brûlures assez sévères sur la peau ou sur les parties non pigmentées comme le museau des vaches. Pru- dence.

Impossible d’en venir à bout.

La Berce du Caucase, désormais présente dans le Haut-Doubs, peut générer des brû- lures assez sévères sur la peau.

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V A L D E M O R T E A U

Le Bizot La doline enfin vidée de ses encombrants déchets Fin août, les bénévoles de Commission de Protection des Eaux ont remonté pratiquement 4 tonnes de déchets qui croupissaient depuis plus de vingt ans au fond d’une doline. Au bilan : des tonneaux, des pneus, et la carcasse d’une Peugeot 204.

L es bénévoles de la Com- mission de Protection des Eaux ont déployé tout un attirail pour débar- rasser de ses déchets une doli- ne située au Bizot sur un ter- rain privé. L’opération a eu lieu fin août. Elle a mobili- sé une vingtaine de per- sonnes qui a œuvré toute la matinée sous la pluie pour vider ce gouffre. “Nous avons remonté pratiquement quatre tonnes de ferraille” commente la C.P.E. Des tonneaux, un vélo, des pneus, et plus spectaculai- re encore la cabine d’un camion rongée par la rouille, ainsi que la carcasse d’une vieille 204 break. “Ces déchets étaient là depuis 25 ans. La 204 n’avait plus de moteur ni de batterie. Nous avons été agréablement surpris de le découvrir, car ces choses sont extrêmement pol- luantes” poursuit la Commis- sion de Protection des Eaux qui a déjà vidé une centaine de gouffres. Ces encombrants sont les res- capés d’une époque où l’on se débarrassait de ses déchets en les jetant au fond des trous, en pleine nature, sans scrupule. Des pratiques intolérables aujourd’hui de l’avis de ces sol- dats verts qui ne font pas que dénoncer les atteintes à l’environnement. Ils agissent aussi dès qu’ils le peu- vent. priétaire du terrain qui se féli- cite que cette doline soit désor- mais nettoyée. “Ils ont bien bos- sé. Je ne peux que les remercier de s’être déplacés pour nous aider. Ça a été une très belle journée” raconte Nicole Bar- bier. Lorsqu’elle a acquis ce ter- rain en 1988 alors qu’elle était encore exploitante agricole, elle n’avait pas connaissance de la présence de ces ordures entas- Au Bizot, ils sont inter- venus en accord avec Nicole Barbier, la pro-

La société “A Tout Bois du Bizot” est inter- venue avec son débardeur pour remonter les

carcasses des deux véhicules.

Au fond de la doline, les restes d’une vieille 204.

sées au fond de la doline. “Ils ont sans doute été déposés là par le précédent propriétaire. Peu importe, je prends mes res- ponsabilités et j’assume jus- qu’au bout” dit-elle. Pour cette opération, les béné- voles de la C.P.E. ont reçu

l’appui de la société d’exploitation forestiè- re “A Tout Bois du Bizot”. C’est grâce au treuil du débardeur que

“J’assume jusqu’au bout.”

les carcasses des véhicules ont pu être remontées. “Je ne peux que remercier cette entreprise qui s’est rendue disponible ce jour-là car sans elle, nous n’aurions pas pu aller au bout de cette initiative” conclut Nico- le Barbier. Les 23 et 24 septembre, une autre opération de nettoyage de gouffre s’est déroulée sur la commune de Guyans-Vennes

Au total, 4 tonnes de déchets ont été enlevées en une matinée.

au lieu-dit Les Germains. Elle a été pilotée par le Comité de Départemental de Spéléo du

Doubs, qui ne peut déplorer que notre réseau karstique est loin d’être propre.

Les bénévoles de la C.P.E. avaient déployé tout un attirail pour vider la doline de ses déchets.

1 bouteille collector Rième, parfum inédit ! offerte pour tout achat * chez votre commerçant participant Retrouvez tous les commerçants qui pétillent :

À LA SAINT-MEDARD | ANNE-CHARLOTTE | ARC EN CIEL | ALLIANZ CHAUVIN-FLEURY AXA BULLIARD J-PAUL | AUX DELICES DU VAL | AUTHENTIC ENVOL | BAR LE TERMINUS | BBL | BOBBY SPORT AVENTURES | BOUCHERIE CHAPUIS | C'EST-À-DIRE | CHALET JACQUET CREATION OR | DICOM | DYNACYCLES | ECLIPSE LINGERIE | ECRIN DE BEAUTE | EMPREINTES ESPACE CUISINE | EXPERT | EVASION BEAUTÉ | FLEURISTE FLORILÈGE | FLEURISTE POM'CANNELLE | FRANCOIS HABILLEMENT | FIXIMAGE | GARAGE CENTRAL | GARAGE BIZE | GARAGE SIMON-VERMOT | MEUBLES GAUTI ER | JACQUES-ALEXANDRE | LA CABANE | LA CROUSTILLANTE | LA DENTELLIÈRE | LA FRUITIERE | LA MAISON DE BÉA | LE CHARME D'AUTREFOIS | LETOUBLON | LIBERTÉ FITNESS | LOHE | MAD'BOUTIK | MARTINGALE | MERCERIE 29 | MIRABELLE | MORTEAU IMMOBILIER | MR BRICOLAGE | OXYGENE | PAPETERIES COMTOISES | PHARMACIE DE LA FONTAINE | PHARMACIE PIERRE-BASSETI | PHARMACIE PRINCIPALE | PHILICOT-AGRI JARDIN | PLANETE SHOES | PNEUS ROLAND POINT S | RIEME BOISSONS | ROGNON GUY | SAM'SARA | SUPER FOUILLE | TEL ELEC/BLANC-BRUN | TEXAM | TROTTINOU | UNDERGROUND 210 | UN MONDE À PART | VAL GOURMET | VIRGINIA BOUTIK | VOIL'DECO

* montant minimum d’achat défini par le commercant selon le type de commerce.

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V A L D E M O R T E A U

Les socialistes du Doubs battent le rappel Les candidats à la primaire socialiste ont encore dix jours pour convaincre. Cette campagne-éclair met en émoi les sympathisants de gauche. Les socialistes du Doubs espè- rent mobiliser au moins 8 000 électeurs. Au moins un bureau de vote par canton

Nicolas Bodin, secré- taire départe- mental du P.S. dans le Doubs compte mobiliser au moins 8 000 électeurs à la primaire.

P ayer 1 euro et signer une charte selonlaquelleonsereconnaîtdans lesvaleursdegauche…Pas vrai- ment compliqué ni contraignant, mais sera-ce suffisant pour que les sym- pathisants degauchesedéplacentenmas-

se auxurnesles9et16octobre ?Surleplan national,lessocialistestablentsuraumoins 1million de votants pour venir départager les six candidats en lice - Martine Aubry, Ségolène Royal, François Hollande,ManuelValls,ArnaudMontebourg et le radical Jean-Michel Baylet. Le P.S. du

ou celle qui sera la mieux placée pour remporter l’élection présidentielle. Le soutien des grands ténors à tel ou tel candidat ne pèse pas beaucoup. Ségo- lène Royal avait fait 60 % à la primaire de 2006 alors que la plupart des grands élus soutenaient D.S.K.” ajoute Nicolas Bodin qui ne souhaite pas dévoiler sa préférence pour tel ou tel candidat, devoir de neutralité oblige (il était un pro-D.S.K. avant la chute de l’ex-direc- teur du F.M.I.). L’heure est pour l’instant à la mobilisation des futurs électeurs à cette primaire, mais aussi aux mili- tants pour l’organisation et la tenue du scrutin. “Il nous faut 300 personnes les 9 et 16 octobre. On a déjà tous les pré- sidents des bureaux de vote et presque tous les assesseurs.” Reste aux socialistes du Doubs à convaincre les milliers de sympathi- sants potentiels dans un cercle qui doit largement dépasser celui des militants purs. Une gageure ? J.-F.H.

Où voter dans le Haut-Doubs ? - Canton de Maîche : mairie de Maîche (château du Désert, salle Decrind). Concer- ne toutes les communes du canton. - Canton de Montbenoît : mairie de Gil- ley (salle du 3 ème étage). Concerne toutes les communes du canton. - Canton de Morteau : salle des socié- tés de Morteau. Concerne toutes les communes du canton. - Canton de Pierrefontaine-les-Varans : mairie de Pierrefontaine-les-Varans (sal- le du conseil). Concerne toutes les com- munes du canton. - Canton du Russey : mairie du Russey (salle dʼhonneur). Concerne toutes les communes du canton.

Doubscompte1100adhérents(200000sur leplannational). “Si on se base sur 1 mil- lion de votants en France, il en faudrait 8 500 dans le Doubs. Ce serait un bon résultat” estime Nicolas Bodin, le secré- taire départemental du P.S. Dans le Doubs, 77 bureaux de vote seront répartis dans 51 communes. Il y aura au moins un bureau de vote par canton. “Il n’y aura pas possibilité de voter par Internet ni de faire une pro- curation” précise le représentant du P.S. qui réfute le risque de voir cette primaire tourner à la foire d’empoigne entre les candidats. “Tout s’est bien pas- sé en 2006 entre D.S.K., Fabius et Royal. Les candidats ont adopté un code de bonne conduite, il n’y a aucune raison pour que ça ne se passe pas aussi bien cette année.” Et cette primaire socia- liste ne doit pas s’apparenter selon le secrétaire départemental du P.S. à un congrès du P.S. “Il ne faut pas tout confondre. Il s’agit là de choisir celui

La carte des bureaux de votes dans le Doubs.

PUBLI-INFORMATION

L’ébénisterie Vuillemin vous ouvre ses portes Tournée vers l’innovation mais ancrée dans la tradition, l’ébénisterie Vuillemin perpétue un savoir-faire familial dans la conception et la fabrication de meubles. Portes ouvertes du 15 au 29 octobre.

N ichée dans le pittoresque hameau du Pré-Rondot à Grand-Combes Châ- teleu, l’ébénisterie Vuillemin mérite largement le détour. Non seulement c’est un lieu de balade bucolique mais ce lieu abrite une entreprise au savoir- faire étonnant, spécialisée dans la fabrication de meubles. Lau- rent Vuillemin représente la cinquième génération d’ébénistes. Il a créé sa propre entreprise en 1996 avec son

bois massif. Le style, la forme, Laurent Vuillemin s’adapte à vos désirs. Vous êtes en panne d’idée sur le style que vous vou- lez donner à votre intérieur ? Il sera là pour vous guider. Lau- rent Vuillemin est également un adepte du mélange des matières : il n’hésite pas à rehausser une table ou un meuble par des petites touches de tôle, d’inox ou de céramique. Les portes ouvertes organisées à l’ébénisterie Vuillemin du

épouse Christelle. Laurent Vuillemin a fait notamment de la table à allonges une de ses spécialités. “Grâce à leur sys- tème ingénieux, la longueur de ces tables peut varier de 2 à 25 couverts” précise Christelle Vuillemin. Les meubles fabriqués à l’ébénisterie Vuillemin sont exposés sur trois niveaux. Au total, 400 m 2 d’exposition où sont présentés tables, chaises, bahuts, tables basses, tous en

samedi 15 au samedi 29 octobre (y compris les dimanches 16 et 23 octobre) donneront l’occasion aux visiteurs de découvrir les nouvelles lignes de meubles actuellement en

déclinable en version enfants. L’occasion de découvrir, pour ceux qui ne le savent pas enco- re, toute l’étendue du talent de cet ébéniste local qui per- sonnalise systématiquement

Christelle et Laurent Vuillemin sont épaulés par Margot, jeune ébéniste.

absence d’intermédiaires ou de commerciaux…Tous ces fac- teurs contribuent à obtenir un prix le plus juste. “On a fait le choix de la qualité et de la proximité. C’est notre force et tout le monde s’y retrouve” résu- me Laurent Vuillemin. Un choix payant puisque l’ébéniste de Grand’Combe-Chateleu livre désormais ses produits dans toute la France.

cours de fabrication, assister à des démons- trations de tournage sur bois et découvrir le magasin où sont ven- dus jeux et jouets en

les produits qu’il fabrique. “Nous nous adaptons au goût des clients.” Côté tarifs, là enco- re, de belles sur-

“Le choix de la qualité et de la proximité.”

bois ainsi qu’articles de tradi- tion comtoise. Laurent Vuille- min a même remis au goût du jour le traditionnel tabouret à vis d’horloger en bois massif,

prises à découvrir. Laurent Vuillemin a depuis toujours privilégié une filière courte : approvisionnement dans les scieries locales par exemple,

PORTES OUVERTES du 15 au 29 octobre Atelier et magasin ouverts les dimanches 16 et 23 octobre

LAURENT VUILLEMIN ÉBÉNISTERIE 9, rue Pré-Rondot 25570 GRAND’COMBE-CHATELEU Tél. : 03 81 68 88 41 ebenisterie-vuillemin@wanadoo.fr www.ebenisterie-vuillemin.fr

Le contemporain occupe une belle place dans les 400 m 2 d’exposition de l’ébénisterie.

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V A L D E M O R T E A U

Morteau Les prix pétillent chez les commerçants Du 15 au 22 octobre, les commerçants de Morteau vous invitent à la “Semaine pétillante”. Au menu, des petits prix sur un certain nombre d’articles.

Petite enfance Une crèche d’entreprise à Morteau

L a construction démarrera au prin- temps prochain face à Fabi Auto- mobile, rue du Maréchal Leclerc. Lancé par la ville de Morteau en collaboration avec Fabi Automobile, cette future crèche accueillera les enfants de salariés, non seulement de Fabi, mais de toute entreprise de Morteau qui pourra “acheter” des créneaux au bénéfice de ses salariés qui pourront y déposer leurs enfants. C'est au rez-de-chaussée d'un Une première dans le Val de Mor- teau : la création d’une crèche de 12 places destinée aux enfants des salariés des entreprises. Un parte- nariat Ville de Morteau, Fabi et Habitat 25. Livraison en 2013.

L e dynamisme de Mor- teau se lit aussi dans l’attitude de ses com- merçants qui préparent en ce moment une nouvelle opé- ration à destination de la clien- tèle. Du 15 au 22 octobre, ils organisent la Semaine pétillan- te. Pendant toute la durée de

l’initiative de ce projet. Les com- merces participants seront faci- lement reconnaissables à leur vitrine décorée de bulles. Dif- férentes animations devraient également figurer au pro- gramme de cette semaine. Depuis quelques mois, les com- merçants de Morteau sont dans

immeuble d'une dizaine de logements édifié par Habi- tat 25 sur ce terrain cédé par Fabi Automobile que la crèche sera aménagée. “Nous achetons à Habitat 25 un des logements dans lequel nous installerons la

cet événement, les consommateurs profi- teront de réductions sur un certain nombre d’articles présentés dans les 66 magasins participants.

une nouvelle dyna- mique. Ils sont bien déci- dés à montrer la diver- sité du commerce de proximité, indépendant, qui n’a rien à envier à celui d’autres villes.

“Objectif : fidéliser la main- d'œuvre.”

Une bouteille de limonade collector.

Les commerçants remettront en plus à leurs clients une bou- teille de limonade collector aro- matisée fruits rouges spécifi- quement créée pour l’occasion par la maison Rième. “Cette opé- ration est une transition entre la braderie de rentrée et les fêtes de fin d’année” explique Béa- trice Godard, présidente de l’association des commerçants Morteau Votre Ville qui est à

Preuve encore de cette éner- gie : tous les commerçants du Haut-Doubs mortuacien réunis au sein de l’Union Commerciale du Val de Morteau viennent de mettre en ligne leur site Inter- net (val-commerces.com). Ce site réalisé par la société mor- tuacienne Publipresse vous don- nera toutes les clés pour consommer malin dans le Val de Morteau.

crèche qui sera ensuite gérée par une asso- ciation” indique Annie Genevard, maire de Morteau. Ce nouvel équipement mis à la disposition des salariés est aussi un outil au service des entreprises pour leur permettre de fidéliser le personnel, toujours à la recherche de services divers. “Les entreprises ici se plaignent souvent de la difficulté à recru- ter et surtout à fidéliser la main-d'œuvre. L'objectif de l'opération est donc aussi éco- nomique pour les entreprises” reconnaît

Le bâtiment dans lequel la crèche sera aménagée sera situé en contrebas de l'hôpital (photo Habitat 25 – Architecte Serge Roux).

M me Genevard. Le bâtiment conçu par Habitat répondra aux nouvelles normes environnementales de construction (Bâtiment basse consom- mation, haute performance énergétique…) et les logements proposés à la location bénéficieront d'un loyer modéré. En ce qui concerne les délais de livraison,

“la consultation des entre prises est en cours, précise Habitat 25. Le début des travaux est prévu pour le printemps 2012 (dès que les conditions météorologiques per- mettront d'intervenir) avec une livraison prévisionnelle du programme pour fin 2013.” J.-F.H.

V A L D E M O R T E A U

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Un D.J. rétro à la page La musique des années quatre-vingt cartonne. Disc-jockey à l’âge de 20 ans, Alain Coste reprend du service à 40 ans. Il prépare une soirée avec des “mix” d’hier. En piste le 1 er octobre aux Fins. Les Fins

Renseignement : 06 33 60 76 98

D.J. Coste reprend du service 20 ans après avoir livré ses premiers sons. Rendez-vous le 1er octobre au Celtic café.

I l préfère les vinyles aux M.P.3. Alain Coste, 40 ans, fait à nouveau dan- ser les foules, vingt ans après avoir balancé ses pre- miers sons en boîte de nuit et dans les fêtes populaires. Le quadragénaire surfe depuis un an sur la vague des soirées Vin- tage. “D.J. Coste” - de son nom de scène - organise le 1 er octobre au Celtic café aux Fins une soi- rée “mégamix” où les tubes d’hier et aujourd’hui résonne-

ront. “Je profite du phénomène des années quatre-vingt pour reprendre du service. Au début, ce n’était pas si évident que cela de se remettre aux platines, dit-

week-ends. Anniversaires, fêtes, animations de village, D.J. Cos- te “s’éclate” en mélangeant les styles. “Les années quatre-vingt, c’est bien, mais pas suffisant.

il. Les mentalités ont changé. Il se peut que je sois passé au travers de quelques soirées mais avec de la réflexion et acharne- ment, j’ai progressé.”

Il y a certaines musiques actuelles qui boostent bien…” Si chaque soirée est dif- férente, le D.J. mor- tuacien travaille avec

Il “s’éclate” en mélangeant les styles.

écouter et danser avec D.J. Cos- te : rendez-vous au “Bar Le Cel- tic”, aux Fins samedi 1 er octobre (à partir de 21 heures).

là pour animer et faire danser.” Sa collection de centaines de vinyles et de 1 500 C.D. lui per- met de mixer à l’ancienne. Pour

En bref…

vinyle et C.D. : “J’aime le côté spectacle que cela peut donner à une soirée car nous ne sommes

Le bouche à oreille aidant, il se retrouve pris de nombreux

Montlebon À noter dans les agendas, la 16 ème Bourse des Collec- tionneurs se tiendra à la Sal- le des Fêtes de Montlebon le dimanche 16 octobre. Entreprises “Chef d’entreprise, pourquoi pas vous ?”. Réunions d’information organisée par Développement 25 le 11 octobre pour les cantons de Morteau et de Montbenoît, à la mairie de Gilley à 18 h 30. Ouvert à tous les porteurs de projets. Renseignements au 03 81 65 10 20. Concert Le quatuor l’Amandier chante Brassens samedi 1 er octobre à 20 h 30 au théâtre de Morteau. Exposition Expo sculpture et peinture par Laurence Carrier et Jaqueli- ne Schell du 8 au 23 octobre au Château Pertusier à Mor- teau. Entrée libre de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures (fermé le matin en week-end). Sport Le Rugby-club de Morteau est inscrit dans le championnat deuxième série de Franche- Comté. Le premier match à domicile s’est déroulé le 25 septembre face à Censeau.

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