Journal C'est à Dire 129 - Janvier 2008

P L A T E A U D E M A Î C H E

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Coccimarket va déménager dans les locaux Clyda Charquemont

Le projet de maison de santé avance Maîche Après plusieurs projets avortés, la mairie de Maîche veut mettre un coup d’accélérateur au projet de mai- son médicale. Une mission d’ingénierie sera enga- gée au printemps et une société a été sollicitée pour mener à bien le dossier.

Engagée sur un projet d’extension du magasin Coccimarket rue de la Gare, la famille Pagnot a saisi l’aubaine d’acquérir le bâtiment Clyda plus vaste et surtout beaucoup mieux situé. Ouverture envisagée à l’automne 2008.

mettre une proposition de vente. “ Ç a s’est joué à une semaine près. Du coup, on est reparti sur cette nouvelle option en mars dernier.” Le temps de finaliser de multiples forma- lités et les futurs acquéreurs signent fina- lement le compromis de vente en novembre dernier. Ils disposent maintenant d’un bâti- ment étagé sur deux niveaux faisant cha- cun 700 m 2 . Ce qui laisse une belle mar-

C et emplacement à l’intersection des routes des Écorces et deMaîche s’avère infiniment plus lisible même s’il est un peu plus excentré vis-à-vis du cœur du village. “Avec les lotissements en cours d’extension ou à venir dans ce quartier, on va s’installer sur une zone qui devrait pas mal s’urbaniser dans les années à venir. Les possibilités de stationnement autour de l’ancienne usine Clyda ont également été un argument décisif ” , observe Martine Pagnot qui tient cette supérette en com- pagnie d’Hubert son mari. En 1996, le couple reprenait ce commer- ce alimentaire d’une surface de 80 m 2 . Un pari risqué mais réussi. Pour ce type de commerce, les clefs du succès reposent sur de grandes plages d’ouverture, une offre

de produits et de services étendue et, il va sans dire, un état d’esprit adéquat. Très vite, la place vint à manquer. La surface du magasin est portée une première fois à 120 m 2 . Les deux fils Ludovic et Nicolas

L e constat n’est pas nou- veau, mais le phéno- mène risque de s’aggraver dans les années à venir : la présence de pro- fessionnels de santé dans les territoires ruraux est une préoccupation majeure. Le maire de Maîche en est bien conscient et après plusieurs projets qui se sont révélés

intègrent ensuite l’affaire fami- liale. D’où l’idée de procéder à une seconde extension en 2007. “On prévoyait un agrandissement à l’arrière du magasin actuel.” La surface globale dépassant 300 m 2 , un passage en C.D.E.C.

ge de manœuvre. “On est parti sur une surface commerciale de 400 m 2 . Ç a va nous imposer de repasser en C.D.E.C. Vu qu’il s’agit d’un trans- fert à l’intérieur de la commune, je ne pense pas qu’il y aura un pro- blème” , espère Martine Pagnot.

logements ainsi que la loca- tion commerciale et indus- trielle. “Très prochainement, je vais proposer aux profes- sionnels de santé du plateau de Maîche de rencontrer les gens de la S.A.I.E.M.B. qui se propose d’investir pour eux. L’objectif est bien de débou- cher dans l’année 2008” assu- re M. Parrenin.

“On est parti sur une surface commerciale de 400 m 2 .”

était nécessaire. Le projet n’ayant soule- vé aucune objection, Martine et Hubert Pagnot s’apprêtaient donc à déposer une demande de permis de construire au moment même où les propriétaires du bâti- ment Clyda les contactent pour leur sou-

La transformation d’une ancienne usine en supérette signifie pas mal de travaux à entreprendre. Plusieurs scénarios d’aménagement sont à l’étude et aucun n’est encore arrêté. “On va logiquement diversifier l’offre avec, par exemple, l’aménagement d’une cave à vins digne ce nom, le développement du rayon fruits et légumes.” Le couple tient également à conser- ver son indépendance tout en restant sous l’enseigne Coccimarket. Une formule per- mettant de garder une certaine autonomie dans le choix des fournisseurs locaux au rayon produits régionaux. “On veut rester un commerce alimentaire à taille humaine suffisamment bien approvisionné pour que la clientèle locale y trouve matière à faire ses courses de la semaine.” Cette extension semble en tout cas cor- respondre au développement d’une com- mune bénéficiaire d’un apport constant de population grâce au dynamisme du travail frontalier. Pour la famille Pagnot, c’est aus- si l’opportunité de pérenniser l’avenir d’un commerce qui sera un jour transmis à Ludo- vic et Nicolas. F.C.

infructueux, il veut faire avancer les choses en vue de créer pour le pla- teau maîchois une maison qui réuni- rait sous le même toit plusieurs pro-

Tous les médecins du plateau sont au cou- rant du projet. Quelques-uns se sont déjà positionnés favorablement. Les infirmiers et infir- mières de Maîche

“L’objectif est bien de déboucher dans l’année 2008.”

fessionnels de santé. “Une étude de faisabilité va être lancée en partenariat avec l’U.R.C.A.M. Nous allons enga- ger cela très rapidement” assu- re Joseph Parrenin qui aurait trouvé un partenaire pour mener à bien cet investisse- ment. Il s’agit de la S.A.I.E.M.B., la Société Ano- nyme Immobilière d’Économie Mixte de la ville de Besançon dont les missions principales sont la location et gérance de parc locatif, la vente et la construction de nouveaux

sont partants, tout comme au moins un dentiste “et un oph- talmologue qui serait partant.” Avec l’A.D.M.R., un podologue, des kinésithérapeutes, la mai- son de santé pourrait abriter selon le maire “une dizaine de professionnels.” Concernant la localisation de cette future maison de santé, le site de la Rasse avait été proposé par la mairie. Sur ce point, le maire assure qu’il ne “fera pas un blocage sur la localisation de cet équipe- ment.”

La famille Pagnot étudie actuellement plusieurs options d’aménagement en vue de transformer l’ancienne usine Clyda en Coccimarket.

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