Journal C'est à Dire 129 - Janvier 2008

Le journal gratuit du Haut-Doubs

SOLDES

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7 janvier 2008 N° 129

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Combien gagnent vraiment nos élus ? Maires, députés, conseillers généraux…

LITERIE Girard PONTARLIER Les Grands Planchants (Face à Dekra) Tél. 03 81 38 80 68 Ouvert lundi après-midi

S O M M A I R E

Saucisse à la sauce orientale. Dire que la saucisse de Morteau est un produit 100% franc-comtois, c’est oublier qu’actuellement, le boyau et la cheville qui le ferme sont préparés au Maroc, voire en Chine. Le point sur un marché complète- ment. (page 4) Dakar : une Mortuacienne dans l’aventure. Originaire de Morteau, Ludivine Marchand-Aune a pris le départ le 5 janvier du plus célèbre rallye du Monde au volant de sa Toyota Land Cruiser. C’est sa première participation à l’épreuve-reine du rallye. (page 6) Clyda transformé en commerce. L’ancienne entreprise Clyda de Charquemont sera finalement transformée en grande surface ali- mentaire. Les gérants du Coccimarket ont saisi l’opportunité pour agrandir leur commerce. (page 20) Le Russey : Gilles Robert brigue un deuxième mandat. Le maire sortant peaufine sa liste de 19 conseillers pour les municipales de mars prochain. Sa priorité : la cohésion des habitants. (page 29) Goumois : Jeanne-Marie Taillard tire sa révérence. Après plusieurs mandats passés à la tête de cette commune frontalière, le maire de Goumois ne se représentera pas en mars. L’occasion de dresser le portrait d’une femme aussi atypique qu’attachante. (page 39)

(Dossier pages 11 à 17) Une séance du Conseil général du Doubs, à Besançon

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R E T O U R S U R I N F O

printemps la finalisation des travaux” , conclut le maire satis- fait d’avoir pu maintenir en service ces sources qui consti- tuent une réserve d’eau non négligeable. Remonot retrouve ses eaux de source

L’actualité bouge, les dossiers

ÉDITORIAL

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Janvier 2008 Crédits photos : C’est à dire, Bibliothèque de Maîche, Jean-Claude Gaiffe, Ludivine Marchand-Aune, Serge Riotte. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés) Trop payés ? Nos élus sont-ils trop payés ? Éter- nel débat qui a tôt fait de bascu- ler dans les ratiocinations pouja- distes lorsque lʼon ne regarde la question que par le petit bout de la lorgnette. En effet, quand on annonce, sans autre explication, quʼun député ou un sénateur dis- pose chaque mois de près de 23 000 euros, on a vite tendan- ce à vouer aux gémonies le sys- tème politique français dans son ensemble. Derrière cette somme, il y a bien sûr dʼautres subtilités quʼil paraît nécessaire dʼéclairer pour se faire une idée plus mesu- rée de la question. À lʼinverse, qui sʼémeut de ce que peut toucher un petit maire rural dʼune com- mune de quelques dizaines dʼâmes qui, en contrepartie de 300 ou 400 euros par mois, doit remplir tous les rôles quʼexige une popu- lation de plus en plus assistée. Le maire dʼune petite commune doit en effet se faire à la fois gestion- naire, comptable, gendarme, secouriste quand ce nʼest pas plom- bier ou électricien. Pareillement, est-il scandaleux que le maire dʼune ville moyenne comme Pontarlier par exemple, qui doit gérer un bud- get de près de 50 millions dʼeuros et une cohorte de 360 salariés - lʼéquivalent dʼune grosse P.M.E. - soit rétribué pour ces fonctions moins de 2 000 euros nets par mois, pour des semaines qui fri- sent les 80 heures de travail ? La question de lʼargent des élus est taboue car nombre de fan- tasmes circulent autour dʼelle. “Trop payés”, quand ce nʼest pas “voleurs” : on malmène lʼélu à grands renforts dʼarguments fal- lacieux et tronqués. Bien sûr il y a certains avantages liés à la fonc- tion, bien sûr il y a parfois quelques dérives. La France compte plus de 500 000 élus - du conseiller municipal de base au député euro- péen. De cette masse ne trans- paraissent souvent que les ors de certains palais nationaux. Oui, le train de vie de lʼÉtat donne de nom- breuses raisons de sʼoffusquer. Ce nʼest pas pour autant quʼil faut diluer la question du revenu des élus dans un amalgame dʼapproximations. À quelques semaines dʼéchéances électorales, le journal Cʼest à dire fait le point sur ce que gagnent vraiment nos élus. Lʼoccasion de faire la lumiè- re sur cette question mal connue et de dissiper quelques malen- tendus trop souvent véhiculés. À lʼoccasion de la nouvelle année, toute lʼéquipe souhaite à ses lec- teurs et à ses annonceurs une excellente année 2008. J ean-François Hauser

E xploitées depuis 1930, les sources de Remonot ne servaient plus à ali- menter le réseau d’eau potable depuis juillet 2001, des ana- lyses ayant démontré qu’elles étaient alors impropres à la consommation. Les habitants de Remonot n’étaient pas pour autant privés d’eau qui était fournie par le Syndicat du Pla- teau des Combes desservant le secteur depuis la fin des années soixante-dix. La déci- sion prise en conseil munici- pal de désactiver ces sources s’accompagnait d’un enga- gement de mise en conformité de ces captages. La commu- ne a consulté un hydrogéo- logue agréé. Le résultat de ses travaux a permis de conclu- re qu’ils étaient protégeables. En 2003, une étude complé-

mentaire était réalisée en vue de mesurer l’impact de l’agriculture sur le bassin-ver- sant. Des préalables néces- saires au lancement d’une enquête publique effectuée en décembre 2004. Le projet est aujourd’hui en cours d’achèvement. “Il ne reste plus qu’à terminer la sécurisation de la source et d’installer des glissières de sécurité au bord de la route dominant les sources” , confie Joseph Moner-Banet, le mai- re des Combes. Le périmètre de protection rapproché est désormais fonctionnel. Il couvre une surface de 50 hec- tares à l’amont des captages et impose des servitudes liées aux pratiques agricoles : inter- diction de construire des che- mins, des bâtiments, régle-

mentation au niveau des épan- dages ou des apports fertili- sants. L’opération comprenait l’installation d’un système de traitement d’eau avec la pose d’un turbidimètre et d’un appa- reil à U.V. “Le débit des sources n’étant pas suffisant en été, on utilisera comme avant 2001 l’eau du syndicat en complé- ment qui dispose d’un trai- tement classique au chlore” , poursuit l’élu. Du fait des ser- vitudes agricoles, les pro- priétaires et exploitants des terres ont touché une indem- nisation globale de 13 000 euros. Le montant de cette mise en conformité s’élève à 30 000 euros sub- ventionnés à hauteur de 50 % par l’Agence de l’eau et 30 % par le Conseil général. “L’arrivée de l’hiver reporte au

E n place depuis 2005, la charte pour un dévelop- pement durable de la val- lée du Dessoubre comporte un volet économique sʼarticulant notamment autour de la mise en place dʼun réseau de cir- cuits pédestres. Ce projet est conforme à une volonté de pro- mouvoir les modes de touris- me doux sur ce territoire qui, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros,

La vallée du Dessoubre mise sur le tourisme équestre

quoi quʼon en dise, abrite enco- re un patrimoine biologique dʼune richesse exceptionnelle. “À titre indicatif, on recense 600 espèces végétales alors que la moyenne départementale avoi- sine 400. En terme qualitatif, cela représente 12 % de la flore fran- çaise” , note Daniel Leroux, le conseiller général qui préside à la fois cette charte et le comité

de suivi Natura 2000 de la val- lée. Lʼorientation équestre nʼest pas un choix anodin dans le sens où une partie de ce territoire recouvre le berceau du cheval comtois où se maintient une tradition dʼélevage liée à cette race che- valine. Ardent défenseur des tra- ditions locales, Daniel Leroux a saisi là lʼopportunité de réaliser

des actions en phase avec cette spécificité. “C’est une manière de répondre aux acteurs de cet- te filière qui nous ont sollicités récemment sur l’idée de créer des circuits accessibles aux cava- liers mais également aux atte- lages, calèches, roulottes.” La communauté de communes du Russey assure la maîtrise dʼouvrage de lʼopération et fonc- tionne en étroite collaboration avec les services du Conseil général. Le principe a dʼabord consisté à définir des faisceaux de cheminements qui serviront de supports aux futurs circuits. Le réseau ainsi constitué couvre la vallée dans sa globalité, du Dessoubre proprement dit aux plusieurs mois de travaux. Le décor est sobre, élégant. Les fauteuils rouges sont accueillants et… confortables. Enfin ! Mais lʼessentiel est préservé, lʼâme du Paris nʼa pas été sacrifiée. En témoigne encore la porte dʼentrée du cinéma, inchangée. Les cinéphiles ne craindront plus de venir se faire une toile les jours de pluie puisque lʼaccès à la sal- le de projection se fait désormais sans avoir à ressortir dans la rue. La configuration de la salle a été inversée par rapport à la version précédente. Et le son, lʼéclairage et la qualité de lʼimage sont désor- mais optimaux. Le nombre de places, 121, est sensiblement le même quʼauparavant (un de moins). Le Paris a désormais un niveau de confort équivalent à celui des cinémas actuels. La communauté de communes du Val de Morteau, propriétaire des lieux depuis 2005, a investi 316 000 euros (hors taxes) dans la rénovation de ce lieu cultu- rel. Sur cette enveloppe, 41 000 euros étaient réservés à L e cinéma Le Paris à Mor- teau a rouvert ses portes le 22 décembre dernier après

plateaux supérieurs. Il comprend des liaisons vers la Suisse via Sainte-Ursanne, Fournet et Gou- mois sans oublier au Sud une ouverture en direction du pays sauget. Ce réseau ambitieux et novateur sur le Haut-Doubs verra le jour en 2008. “On se réunit en janvier avec tous les acteurs pour convenir du parcours général et valider les tra- cés.” Le printemps sera consacré au montage financier, à lʼélaboration dʼune charte gra- phique de balisage, à la créa- tion des produits touristiques. Res- tera ensuite à entreprendre les travaux adéquats pour une mise en service des premiers itinéraires programmée à lʼautomne.

Le Paris nouveau a ouvert ses portes

lʼachat de matériel de projection. Le Paris a été placé en loca- tion-gérance par la communau- té de communes du Val de Mor- teau qui a confié les rênes du cinéma aux anciens propriétaires des lieux, le couple Gagliardi, à qui les élus locaux ont rendu un hommage appuyé lors de lʼinauguration. Le Paris rénové compte attirer près de 20 000 spectateurs par an.

V A L D E M O R T E A U

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Manpower réunit tous ses talents pour vous souhaiter une excellente année 2008

La saucisse de Morteau a des saveurs orientales Produits régionaux La plupart des boyaux des saucisses de Morteau sont préparés en Chine ou au Maroc. Voilà une découverte qui gâche un peu la saveur de ce produit authentique.

L es fabricants de saucisse de Morteau peuvent brandir l’étendard de l’I.G.P. obtenue après d’âpres combats sur la scène euro- péenne. L’indication géographique protégée ancre ce produit dans son terroir originel et lui donne ainsi son caractère authentique si prisé des consommateurs. La “belle” reste ainsi le fleuron de la gastronomie duHaut-Doubs et plus largement de la Franche- Comté. La région en garde jalou- sement l’exclusivité de la pro- duction. L’image de marque de la saucisse de Morteau est intacte. On l’imagine fabriquée dans le

respect d’un savoir-faire tradi- tionnel et fumée en tuyé avant de finir dans nos assiettes. Mais il y a un os dans la recette : le boyau. Le contenant n’a pas la même saveur que le contenu. Les boyaux de porc fermés à une extrémité par une cheville en

taine de boyaudiers français, a installé il y a quelques mois une unité de production au Maroc. La saucisse de Morteau repré- sente 10 % de son chiffre d’affaires. Elle n’avait pas d’autre choix pour continuer à exister sur un marché mondialisé et

Michel Toma, responsable de l’entreprise. Dole Boyaux achè- te sa matière première en Bre- tagne, où des abattoirs tuent jusqu’à 700 porcs par heure. Les boyaux (et les chevilles) sont ensuite envoyés par containers au Maroc où ils sont traités sur place. “Actuellement, 50 % de nos boyaux sont produits à Casa- blanca. L’unité emploie pour l’instant une soixantaine de per- sonnes. On devrait arriver à 150 employés d’ici peu” ajoute l’entrepreneur. Aujourd’hui, un boyau de porc se négocie entre 20 et 25 cen- times d’euros. Des tarifs qui ont doublé en deux ans tant la pénu- rie sévit sur le marché. Les fabri- cants se livrent malgré tout à une concurrence acharnée sur les prix pour aller chercher la clientèle. Le boyaudier jurassien n’est pas le seul fournisseur des producteurs de saucisse de Mor- teau. Un industriel hollandais qui figure parmi les leaders à l’échelle de la planète vend des boyaux traités en Chine issus de bêtes qui cette fois-ci n’ont pas été abattues systématique- ment en Bretagne. La robe ambrée qui couvre la belle de Morteau est exotique. Bizarrement, l’I.G.P. qui la pro- tège n’impose pas que le boyau soit fabriqué dans un périmètre géographique défini. L’enveloppe est reléguée au rang des four- nitures de fabrication. C’est un peu comme les petits pois. Peu importe l’origine de la boîte de conserve qui les contient, l’important est ce qu’il y a à L emanque d’enneigement au cours de l’hiver 2006- 2007 avait fortement compromis cet événe- ment qui présentait l’originalité d’être à la fois gratuit et de se déplacer sur différents sites nor- diques du Haut-Doubs. Ce ren- dez-vous populaire de l’or blanc s’est finalement réduit à une ou deux grand-messes. Qu’à cela ne tienne, il en faut plus pour décourager les acteurs locaux du tourisme hivernal. Placé sous l’organisation du Conseil général du Doubs, Doubs Hiver 2008 inaugure sa faran- dole les 12 et 13 janvier sur l’un de secteurs les mieux ennei- gés du Haut-Doubs, le Pré Pon- cet, vers Chaux-Neuve. Une manière comme une autre de présenter en passant les amé- nagements importants réalisés sur ce site l’été dernier avec l’extension du parking, la créa- tion d’un bâtiment d’accueil ou encore la passerelle permettant aux skieurs de traverser la rou- te sans avoir à déchausser pour joindre la partie du domaine tracée côté Châtelblanc. Villers-le-Lac-Montlebon

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hêtre sont préparés en dehors des frontières franc-comtoises, en Chi- ne ou en Afrique du Nord par exemple, avant d’être rapatriés en France où ils sont commercialisés.

très concurrentiel. “C’est un métier qui repose à 98 % sur la main-d’œuvre. Comp- te tenu de ce que coûte la main-d’œuvre en France, nous ne pou-

“L’essentiel est ce qu’il y a à l’intérieur du boyau.”

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vions pas lutter contre nos concurrents qui ont déjà inves- ti à l’étranger” explique Jean-

L’entreprise jurassienne Dole Boyaux, qui fait partie de la tren-

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l’intérieur. Sauf que dans le cas la saucisse de Morteau, la peau se mange ! Dans le métier, per- sonne ne semble s’offusquer de la situation. “Ce n’est pas choquant dans la mesure où le travail est bien fait. L’essentiel est ce qu’il y a à l’intérieur du boyau” rassure Noël Myotte, producteur et défenseur de la véritable sau- cisse de Morteau. Il regrette néanmoins “qu’en Franche-Com- té, on ne soit pas capable de pro- duire nos propres boyaux. J’ai longtemps réclamé pour qu’on crée une boyauterie aux abat- toirs de Valdahon. Cela n’a

jamais été fait. C’est une lacune car en plus aujourd’hui, tous les boyaux de porcs sont jetés.” Jean-Michel Toma avoue étu- dier une piste pour récupérer les boyaux de Valdahon. Mais pour le boyaudier jurassien, le principal inconvénient de cet abattoir est sa faible capacité de production (un peu plus de 3 000 porcs par semaine), incom- parable avec les établissements bretons. Alors en attendant une saucisse 100 % franc-comtoi- se, les consommateurs sceptiques n’ont qu’a peler la belle avant de la manger. T.C.

Le boyau qui enserre la chair de la saucisse est traité à l’étranger.

Doubs Hiver, c’est reparti La seconde édition de cet événement se déroulera les 26 et 27 janvier sur le site du Meix-Musy. L’occasion de découvrir gratuitement un cocktail d’activités neige typiquement jurassien.

Il y a deux ans, le temps et la neige étaient de la partie.

de cette manifestation au carac- tère ludique et sportif. Les ama- teurs de biathlon, cette disci- pline si pourvoyeuse de cham- pions locaux, pourront s’exercer à la carabine laser sur un pas de tir prévu à cet effet. Invitation à s’évader dans l’univers immaculé du massif

sens. Tout est donc prévu pour que les enfants ne s’ennuient pas. Au programme des ani- mations peu ordinaires, citons aussi le ski géant, le simulateur de surf des neiges. Enquêteurs, explorateurs, testez-vous votre perspicacité et votre sens de l’orientation en partant à la recherche des bornes du jeu G.P.S. Safari. L’ambiance Grand Nord vous tente ? Vous rêviez de suivre les traces de Croc Blanc ? L’occasion vous est donnée d’expérimenter une balade en chiens de traî- neaux. Ça décoiffe. Bien sûr, ces journées s’agrémentent de pos- sibilités de restauration sur pla- ce.

Ensuite, Doubs Hiver fera escale à Pontar- lier (au Larmont) avant de prendre la direction du Meix- Musy les 26 et 27 jan- vier.

jurassien, les par- cours neige et natu- re s’effectuent à pied, raquettes, ski ou tout autre moyen de loco- motion adapté. La neige a une dimen-

Des centaines de personnes attendues.

Pour peu que le soleil soit de la partie (comme il y a deux ans), ce sont des centaines de per- sonnes attendues à l’occasion

sion féerique indéniable dont raffolent en premier lieu les plus jeunes. Fêter la neige sans jar- din ludique n’aurait guère de

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V A L D E M O R T E A U

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Une Mortuacienne dans l’enfer du Dakar Sport À 33 ans, Ludivine Marchand-Aune participe à son premier Dakar au côté de Pas- cale Koroloff. Originaire de Morteau, désormais installée à Paris, la jeune femme attend avec impatience de se frotter aux dunes de la Mauritanie.

Toute l’équipe de

à Bonnétage

31 femmessontengagéescetteannée surleDakar.Unrecord! Pas- caleKoroloffetLudivineMar- chand-Aunefontpartiedel’aventure.Elles ontprisledépartdurallyeàLisbonnele5 jan- vier auvolantdeleurToyotaLandCruiser avecunedéterminationàtouteépreuve.La premières’estdéjàfrottéeàcettecourseàdeux reprisesetl’aterminéeàla54 ème et à la 46 ème place. La seconde vit son premier grand baptême du sable. Mais Ludivine Marchand-Aune n’est pas du genre à se laisser impres- sionner malgré sa courte expérience en compétition automobile.Attachée

de presse de métier dans le sport mécanique, cette jeune femme de 33 ans qui n’est autre que la fille d’Alain Marchand, responsable du maga- sinTexamàMorteau, a participé pour la première fois au rallye des Gazelles il y a quatre ans. “Je n’imaginais pas faire le Dakar tout de suite. C’est un beau défi” dit-elle. C’est la rencontre avec Pascale Koroloff qui l’amène aujourd’hui à parcourir le continent africain. “On s’est rencontré sur le ral- lye des Gazelles. Une petite compéti- tion s’est faite entre nous, ce qui n’a pas empêché que l’on s’entende bien.

C’est elle qui m’a proposé de courir le Dakar à ses côtés. J’en suis ravie.Mais je sais que les conditions de course sont différentes entre un rallye des Gazelles et le Dakar.” Les deux femmes de tempérament qui jusqu’à présent s’affrontaient sur les parcours, cohabitent aujourd’hui dans la même voiture, impatientes de se frotter aux dunes de la Mau- ritanie. “Il y aura beaucoup de sable, c’est ma spécialité. C’est très technique contrairement à la piste” confie Ludi- vine Marchand-Aune. Objectif : évi- ter l’ensablement. “C’est dans ces pas- sages que l’on espère faire la différence et gagner des places. Nous espérons pouvoir finir dans les 40 premiers.” Les deux aventurières échangeront les rôles en fonction des étapes pour être tantôt pilote et co-pilote déter- minée à terminer la course et pour- quoi arriver en tête des équipages féminins.Mais le Dakar réserve par- fois aux concurrents des galères aux- quelles ils ne s’attendaient pas. Ludi- vine Marchand-Aune sait qu’il y a une part de chance sur le plus grand rallye du monde. Mais elle veut croi- re en sa bonne étoile. L’équipage n’est pas seul, livré à lui- même dans l’enfer du désert contrai- rement à d’autres. Il a derrière lui le team Toyota qui met à sa disposition deux voitures d’assistance rapide et un camion (coût de l’investissement 160 000 euros). Le soir au bivouac, Ludivine Marchand-Aune et Pasca- le Koroloff confieront leur Land Crui- ser à des techniciens qui se charge- ront de le remettre en état avant le départ du lendemainmatin. On pour- ra suivre les aventures de ces deux femmes au quotidien sur le site Inter- net de Paris Match, leur magazine partenaire. T.C.

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Exceptionnelles vacances de Noël Nature Les vacanciers étaient gâtés cette année. Une conjonction étonnante de fac- teurs climatiques a permis de s’adonner en même temps aux joies du pati- nage sur les bassins du Doubs (photos) et au ski, alpin et de fond. Le rêve.

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V A L D E M O R T E A U

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Morteau Un nouveau dispositif de garde chez les pompiers Le sapeur-pompier volontaire disponible en journée devient une denrée rare, d’où l’idée d’expérimenter un système de mutualisation des ressources humaines organisé sur le centre de secours renforcé de Morteau.

Villers-le-Lac La bibliothèque pour tous s’informatise Au placard les fiches cartonnées, voici l’ordinateur. La bibliothèque de Villers-le- Lac se modernise, ce qui facilite sa gestion quotidienne.

L’ arrivée de l’informatique à“labibliothèquepour tous” de Villers-le-Lac a cham- boulé les habitudes de la petite équipe qui anime cette structure associative. Elles sont sept “drôles de dames”et unhomme à se fami- liariser à l’utilisationde l’ordinateur qui occupe désormais une place centrale dans la gestion de ce lieu de culture. Les fiches cartonnées utiliséesjusqu’àprésentpour contrô- ler le stock, le prêt et le retour des livres sontmises auplacard.Toutes les données sont enregistrées dans le disque dur de lamachine finan- cée parlamairie.Prèsde7000livres sont ainsi répertoriés.Cettemoder- nisation de l’outil de travail est une petite révolution. “Jusqu’à pré- sent, tout était manuel. Main- tenant, tout le référencement des ouvrages est informatisé” indique Denise Vermot, présidente de la bibliothèque pour tous. Les béné-

voles sont en attente d’un stage pour apprendre à utiliser l’ordinateur. Tout est plus simple donc pour tenir à jour cette bibliothèque vivante. Chaque année, l’association réserve un budget d’environ 5 000 euros à l’achat d’ouvrages. Romans, bandes des- sinées, livres pour enfants, bio- polyte Parrenin, les différents genres littéraires. “Deux fois par mois en moyenne, on se rend en librairie pour acheter les der- nières nouveautés.” Les lecteurs peuvent ainsi com- bler leur plaisir de lire à moindre frais. Pour un abonnement de 20 euros par an, il est possible d’emprunter un nombre de livres graphies, ces dames sont attentives à mettre à disposition du public, dans les locaux de la rue Hip-

indéterminé, pour une durée de trois semaines maximum.Aujour- d’hui, la bibliothèque pour tous dispose d’un ensemble de 300 abonnés dans toutes les caté- gories d’âge. Plusieurs fois par mois, elle accueille les enfants de la halte-garderie et ceux de la M.J.C. qui ont besoin de sou- tien scolaire. Pour les demandes exceptionnelles, çon qui prête des ouvrages de façon ponctuelle. “Nous organi- sons également des expositions dans nos locaux grâce à ce par- tenariat avec la médiathèque” poursuit Denise Vermot. La bibliothèque pourrait égale- ment élargir son offre de servi- ce à l’avenir en mettant en prêt des D.V.D. par exemple. l’association travaille en collaboration avec la médiathèque de Besan-

C e projet s’inscrit dans le cadre du Schéma Opérationnel Départemental où une réflexion est engagée en vue d’optimiser la couver- ture opérationnelle sur l’ensemble du département et plus particulièrement sur le Haut-Doubs. Ici, comme ailleurs, il devient de plus en plus diffici- le de trouver des pompiers qui soient disponibles en journée. Le phénomène du travail frontalier accentue encore ce phénomène dans le sens où il mobilise le salarié à la journée sur son lieu de travail, c’est-à-dire en Suisse, sans possibilité de s’absenter pour une intervention s’il s’agit d’un pompier. “Le S.D.I.S., l’état-major du Groupement Sud et les chefs de centre concernés, soit les C.P.I. des Gras, de Grand’Combe-Chateleu, le C.S. de Villers-le- Lac et le C.S.R. de Morteau travaillent depuis un pompiers. Certains assuraient des gardes de façon parfois isolée dans leur centre de rattachement respectif. Le champ d’intervention d’un pompier seul est très limité. Pourquoi ne pas dans ce cas, les rassembler en vue de constituer une équipe et de pouvoir assurer ainsi le départ d’une ambu- lance. Cette logique a abouti à la mise en place de ce système de garde posté de trois personnes. Regrou- pé à Morteau, le trio assure les gardes du lun- di au vendredi de 6 h 30 à 18 h 30. En dehors de ces créneaux, le dispositif de garde classique fonc- tionne sans changement. “Il peut être utile de pré- ciser qu’il ne s’agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ce recentrage sur Morteau ne s’effectue pas au détriment des autres centres. Il est complémentaire.” Pourquoi Morteau ? Tout simplement car c’est le centre de secours principal avec le plus d’équipement et de matériel. C’est donc la solu- tion la plus efficiente en matière de couverture Un système de garde posté de trois personnes. an pour résoudre ces carences” , note le major Philippe Kauff- mann, le chef du centre de Morteau. Les quatre unités intervenant sur le Val de Morteau ras- semblent une centaine de

“Jusqu’à présent, tout était manuel.”

Avec le major Kauffmann au premier plan, les trois sapeurs du jour affectés à ce dispositif innovant.

opérationnelle. Le C.S.R. de Morteau compte 58 sapeurs-pompiers volontaires et 3 profes- sionnels. Il a réalisé en 2007 près de 700 inter- ventions. Ces gardes mutualisées présentent également une autre originalité. Le principe est basé sur une participation volontaire. Il s’appuie donc sur un investissement personnel des pompiers du Val de Morteau. Opérationnel depuis le 2 janvier, le dispositif a connu un baptême du feu assez copieux avec huit interventions. Si l’expérimentation mortuacienne s’avère concluan- te, rien n’interdit d’envisager un élargissement sur d’autres secteurs ruraux du département.

Quel que soit leur âge, les dames de la bibliothèque se sont mises à l’informatique.

CONSTRUIRE UNE MAISON DE PLAIN PIED LA SOLUTION IDÉALE POUR LES RETRAITÉS OU LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE SPÉCIAL SÉNIOR

“Q ue ce soit pour des acquéreurs en résidence principale ou pour des investisseurs qui veulent louer, ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance” : ainsi s’exprime David BAUDIQUEY, PDG du fleu- ron de la maison individuelle en Franche Com- té : la Société Bâtiments et Logements Rési- dentiels, par abréviation BATILOR , société 100% régionale qui fêtera cette année ses 30 ans d’existence et qui cumule depuis quelques années trophées sur trophées. Témoignage de la famille BOZZOLI qui vient de prendre possession de sa maison à AVAN- NE, commune qui jouxte BESANCON . “Nous avons construit notre première maison BATI- LOR en 1979. Nos enfants ont depuis réalisé 2 maisons BATILOR et il est évident que nous sommes tournés vers cette Société lorsque nous avons senti que notre maison n’était plus adap- tée à notre mode de vie. Notre choix de construi- re une maison de plain pied était évident : fin des escaliers du sous-sol, et d’un étage devenu

inutile depuis que les enfants sont partis. Salon séjour, cuisine, chambres, avec accès direct sur les terrasses. Une isolation au top du pro- grès et des prestations qui nous facilitent la vie (douche italienne, portes plus larges, moto- risations, etc…). Enfin, des couleurs pour les car- relages et les peintures qui nous illuminent chaque jour. En un mot : que du bonheur et un coup de « jeune » qui fait du bien passé 65 ans ! Un nid pratique pour nous et agréable pour nos petits enfants.” Nouveauté : en 2008, BATILOR fête ses 30 ans d’activité en Franche Comté et toutes ses construc- tions seront dorénavant équipées sans supplé- ment de capteurs solaires encastrés sur le toit, permettant de chauffer une partie de l’eau chau- de sanitaire de la famille.

Mr BOZZOLI, retraité : “En un mot : que du bonheur et un coup de “jeune” qui fait du bien passé 65 ans !”

“… ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance”

Pour découvrir et visiter la gamme “Maisons de plain pied” de BATILOR (à partir de 83 000 euros) Un seul numéro : 03.81.88.26.26 (Ecole Valentin) www.batilor.fr

9

V A L D E M O R T E A U

Histoire

Il y a 700 ans, Morteau avait son tribunal. À l’époque, le Haut-Doubs connaissait une certaine prospéri- té. C’est ce que l’on découvre dans un registre de justice archivé à Neuchâtel dans lequel sont enregis- trées des affaires jugées entre 1329 et 1331. Une conférence est organisée le 22 janvier. Que justice soit rendue à Morteau !

U ntribunalquidoit tran- cher unlitigeentredeux exploitantsdeterredans le Val de Morteau. Une affaire banale en apparence sauf qu’ellesedérouleilya700ans !Elle figure en effet dans le registre de lajusticedeMorteauquirecensedes dizaines d’actes sur une période quis’étendde1329à1331.Un docu- ment exceptionnel “d’importance européenne” selon certains experts, conservé initiés, il est toujours en atten- te d’une transcription. “C’est un des plus anciens registres de jus- tice de France. Il constitue une source d’information irrempla- çable” indique l’historien local Henri Leiser. Ce document ren- seigne par exemple sur la vie économique du secteur et sur le fonctionnement de la justice qui avec ses ajournements d’audiences à répétition n’a pas beaucoup changé. “Un tiers des litiges est relatif à des problèmes actuellement aux archives de Neuchâtel. Écrit dans un français ancien, difficile d’accès à ceux qui ne sont pas

de terrain remarque Henri Lei- ser. On s’aperçoit aussi que le Val de Morteau était un lieu de ven- te important de poix noire qui servait au calfatage des bateaux et à l’éclairage.” La poix noire était de la résine de sapin qui s’obtenait en déposant des bûchettes de cet arbre sur des dalles chaudes. Le bois “trans- pirait” et on récupérait la sub- stance qui s’écoulait de ses veines. aussi cette activité particulière qui apportait une richesse sup- plémentaire. Cette région était peuplée. Nous sommes juste avant la grande peste européenne de 1350.” À ce moment-là, Louis de Neu- châtel qui a épousé Jeanne de Montfaucon se trouve, par héri- tage, protecteur du Val de Mor- teau. “La haute justice dépen- dait de lui. C’est la raison pour laquelle l’État de Neuchâtel pos- sède maintenant ce registre de “C’était une période fas- te pour le Haut-Doubs qui faisait partie du Comté de Bourgogne, puisqu’on cultivait les terres, mais il y avait

justice.” Le prieur avait en char- ge les affaires courantes qui relè- vent de la basse et de la moyen- ne justice. Il y avait une audien- ce toutes les trois semaines envi- ron, le lundi en général. Des habitants de tout le secteur venaient régler les litiges de toutes sortes à Morteau devant les juges. C’est le second point intéressant de ce document qui donne des informations sur des noms de lieux géographiques et les noms de familles. Étonnam- ment, la plupart des noms actuels de communes et de lieux-dits du Val de Morteau existaient déjà. Toutefois, la manière de les ortho- graphier a évolué. Ils se termi- naient parfois par la lettre “x”. Le Russey s’écrivait par exemple “le Russex”, et Vercel “Vercex.”

La plupart des hameaux du vil- lage des Fins qui s’appelait “La Fin” étaient déjà nommés. Les Chézières s’appelaient “les Cha- sières”, les Suchaux s’écrivaient “Chiés le Suchaut”, le Renaudu- mont était “Chiés Regnaut dou Mont”. On n’habitait pas aux Brenets en Suisse mais “Chiés Brugnat”, ni à Morestan à Gran- d’Combe-Chateleu mais à “Mou- retang”. Dans ce registre de justice figu- re enfin un dessin “qui est donc une des plus anciennes œuvres d’art connue du Val de Morteau” indique Henri Leiser. Il repré- sente un Christ en croix avec de part et d’autre un soleil et une lune, et des textes en vieux fran- çais. T.C.

“Il constitue une source d’information irremplaçable.”

Ce dessin serait une des plus anciennes œuvres d’art du Val de Morteau.

Envie de SOLDES

Patrimoine Hommage à Georges Serraz Une maquette en plâtre qui a servi de modèle au célèbre monu- ment aux morts de Morteau vient d’être offerte à la ville de Morteau par la nièce du sculpteur Georges Serraz. L a sculpture trônait sur une commode, anonyme, au domi- cile de la Mortuacienne Germaine Vieille-Messet qui n’est autre que la nièce par alliance du sculpteur Georges Serraz. À Morteau, ce sculpteur d’origine bourguignonne est connu à travers une œuvre qui ne laisse personne indifférent : le monument aux morts de la ville. Mêlant l’effroi, le courage, la solidarité et l’héroïsme, les personnages qu’il représente sont empreints d’une humanité poignante. Alors plutôt que de laisser cette maquette qui a servi de base au monument aux morts prendre la poussière sur un meuble, la nièce du sculpteur a décidé d’en faire don à la ville de Mor- teau. Désormais, l’œuvre en plâtre trône dans une vitrine de plexiglas subtilement mise en lumière, dans le hall d’entrée à l’étage de la mairie de Morteau. Georges Serraz, décédé en 1964, est également l’auteur d’innombrables sculptures à travers le monde : à l’île Mau- rice, à Saïgon, au Japon, en Guadeloupe… Il a aussi sculpté un impressionnant Christ de 27 mètres qui domine le villa- ge des Houches (Haute-Savoie), face au Mont-Blanc. Plus près de nous, c’est aussi à Georges Serraz que l’on doit la statue de la vierge installée dans la butte à Grandfontai- ne-Fournets, sur la route d’Orchamps-Vennes. “Il a également réalisé une autre petite œuvre à Morteau, la statue installée dans le hall de la salle de gym de la Saint-Michel” précise l’historien mortuacien Henri Leiser.

Photo:Gettyimage

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11 D O S S I E R COMBIEN SONT PAYÉS NOS ÉLUS ?

De Christian Garressus, maire d’Urtière, la commune la plus petite du Doubs - 6 habitants seulement -, nichée dans le canton de Maîche, à Raymond For- ni, président du Conseil régional de

Franche-Comté, plusieurs fois député et ancien président de l’Assemblée Natio- nale, les revenus mensuels doivent varier selon un rapport d’au moins un à vingt. L’argent des élus est toujours abordé de

façon taboue. Pourquoi ? Certainement parce que le mode de rémunération de nos édiles, qu’ils soient maire, dépu- té, sénateur ou conseiller général, est toujours entourée d’une complexité née d’un mode de calcul qui peut varier selon le choix fait par la collectivité concernée. Ensuite, cette question reste taboue car jamais un élu n’ira étaler sur la pla- ce publique la façon dont il est rému- néré. Naturellement, les fonctions les plus prestigieuses sont les plus rému- nératrices : président d’un exécutif local ou parlementaire. Un élu de cette enver- gure est très bien payé, largement au- delà du revenu moyen de leurs conci- toyens. Ceci dit, comparé aux salaires des grands patrons, la somme paraît ridi- cule. Puis il y a, et ils sont les plus nom- breux, ces centaines d’élus locaux dont l’indemnité peut paraître dérisoire par rapport au temps et à l’énergie consa- crés à leur fonction. Petit tour d’horizon de ce que gagnent vraiment les princi- paux élus du Doubs.

Argent

Les indemnités perçues par les élus sont régies par la loi. Du simple conseiller municipal de campagne au parlementaire, les revenus varient énormément. En politique, le salaire n’est pas fixé au mérite. De 223 euros à 6 953 euros bruts par mois

U n élu ne peut percevoir plus de 8 100,48 euros par mois, même s’il cumule, comme c’est le cas de certains élus locaux, plu- sieurs mandats. Jean-Marie Biné- truy est député et enmême temps président de la communauté de communes du Val de Morteau et premier adjoint aumaire de Mor- teau. En tant que député, il per- çoit 6 952,91 euros bruts parmois. En tant que président de la com- munauté de communes, il a éga- locales (mairie et communauté de communes), plafonne les revenus à 8 100 euros. Ce seul exemple montre la com- plexité apparente de la question des indemnités de fonction des élus. Car l’ambiguïté vient du choix laissé aux collectivités locales de fixer le montant des indemnités. Pour une mairie, le principe est le suivant : dans la limite des taux maxima , le conseil municipal détermine librement le montant des indem- lement droit à une rémunération men- suelle, tout comme en tant qu’adjoint aumai- re. Mais la loi, cumu- lée à la décision prise par les collectivités

nités allouées au maire, aux adjoints et aux conseillers muni- cipaux. Nuance toutefois dans les communes de moins de 1 000 habitants où l’indemnité allouée au maire sera fixée automati- quement à son taux maximal prévu par la loi, sauf si le conseil municipal en décide autrement. Le maire d’un petit village de moins de 500 habitants a théo- riquement droit à une rémuné- ration de 632,85 euros par mois. Mais, vu la taille modeste de cer- plus loin, certains maires ruraux se contentent de 200 ou 300 euros pour remplir leur mis- sion. Le système de calcul est le même pour les conseillers généraux et les conseillers régionaux. La loi a fixé un montant maximal auto- risé selon le nombre d’habitants du département ou de la région concernée. Le président du Conseil général du Doubs par exemple, Claude Jeannerot, s’est vu attribuer par ses collègues taines communes, et donc le budget serré de la collectivité, le conseil municipal déci- de souvent de ne pas atteindre ce maximum autorisé. On le verra

de l’assemblée départementa- le le maximum autorisé par la loi pour ce département situé entre 250 000 et 500 000 habi- tants. Il perçoit donc tous les mois une indemnité de 5 397,82 euros bruts. Même mode de calcul à la Région de Franche-Comté où pour sa fonc- tion de président, Raymond For- ni touche une somme de 5 354,99 euros bruts. C’est bien sûr sans compter les pensions de retraite qu’il touche en tant qu’ancien député et président de l’Assemblée Nationale ni les revenus qu’il tirait jusqu’à récem- ment de sa profession d’avocat. Le système diffère en revanche pour les parlementaires - dépu- tés et sénateurs - dont la rému- nération ne dépend pas d’un barème plus ou moins fluctuant. Eux sont rémunérés directement par l’État qui leur alloue, toutes sommes confondues (indemni- té de base, de frais de mandat, de collaborateurs), une enve- loppe qui dépasse les 20 000 euros par mois. Leur indemnité de base, celle qui les rémunère directement, s’élève à 6 953 euros bruts par mois, soit environ 5 300 euros nets. J.-F.H.

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vous remercie de votre confiance et vous souhaite une bonne année 2008

Raymond Forni touche une somme de 5 354,99 euros bruts.

Les parlementaires, comme ici le

sénateur Georges Gruillot, disposent

chacun d’une enveloppe de plus de 20 000 euros par mois qui comprend plusieurs indemnités.

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D O S S I E R

12

Annnie Genevard exerce ses fonctions d’élue à 100 % Morteau Maire, conseillère régionale, présidente du Pays Horloger. La première magistrate de Morteau donne 100 % de son temps à ces différentes fonctions. Plus qu’un plein-temps pour un “salaire” correct, sans plus.

INDEMNITES DE FONCTION BRUTES MENSUELLES DES MAIRES (valeurs du point d'indice au 1 er février 2007)

POPULATION (nombre d'habitants) Moins de 500 De 500 à 999 De 1 000 à 3 499 De 3 500 à 9 999 De 10 000 à 19 999 De 20 000 à 49 999 De 50 000 à 99 999 100 000 et plus

INDEMNITE BRUTE

(en euros)

632,85 1 154,02 1 600,74 2 047,45 2 419,72 3 350,38 4 094,90 5 397,83

A nnie Genevard consacre désormaisàsafonctionde maire deMorteau100% de son temps. L’élue joue latransparence. Sur son bureau, elle a, posé devant elle, sa fiche d’indemnité d’élue. Pour rem- plir sa tâche, elle perçoit chaque mois 1 393,17 euros nets. En 2003, elle a décidé d’abandonner complètement sa profession d’enseignante au lycée de Morteau, faute de temps. “Ce n’était plus possible. Je me suis rendue compte que je ne pouvais pas tout assumer de façon satisfaisante. Parfois, j’étais obligée de supprimer des

du syndicat mixte du Pays Hor- loger. Total : 3 755 euros nets par mois. Excessif ? Pas vraiment si l’on compare aux heures passées à ces différentes fonctions. Pour s’en convaincre, Annie Gene- vard sort son agenda. La der-

moyenne comme Morteau ou pour celui d’un petit village. “Il y a pas de petits et de grands maires. L’engagement et les res- ponsabilités sont les mêmes par- tout. On est sur tous les fronts. C’est d’autant plus vrai pour les maires des petites communes qui n’ont pas de services techniques ou juridiques pour les épauler” dit-elle. Annie Genevard, qui se repré- sentera aux prochaines muni- cipales, met en avant un point souvent évoqué mais jamais trai- té, celui du statut de l’élu, ou plutôt de l’absence de statut. “Être élu, c’est une parenthèse dans une vie professionnelle qui n’est pas suffisamment prise en compte. Élu, ce n’est pas un métier. Et pourtant, on n’y pas- se énormément de temps.” J.-F.H.

nière semaine de novembre, elle a passé 60 heures sur ses dos- siers municipaux ou régionaux. Première semaine de décembre : 44 heures. Semaine sui- vante : 61 heures. La

cours que je rattrapais tant bien que mal” explique-t-elle. Alors depuis cette date, elle consacre son temps à sa fonction d’élue. Ou plu- tôt ses fonctions d’élue. Car depuis 2004, Annie

Elle a passé 60 heures sur ses dossiers.

Genevard est également conseillère régionale U.M.P. Comme ses collègues du Conseil régional, elle perçoit une indem- nité mensuelle nette de 1 706 euros. À cela viennent s’ajouter les 656 euros que l’élue perçoit au titre de présidente

semaine avant Noël : 52 heures de travail. “Ce que l’on touche comme indemnités est vraiment à mettre en regard des heures que l’on y passe” justifie Annie Genevard. Le constat est le même pour le maire d’une commune de taille

Annie Genevard touche 1 393,17 euros par mois en tant que maire de Morteau. Rien d’excessif.

Les élus n’ont pas le don d’ubiquité Réaction Maire des Écorces et président de la communauté de communes du Plateau Maî- chois, Lucien Rondot assume ces deux fonctions qui l’occupent à temps plein.

L ucien Rondot n’est pas encore fixé. Lemaire des Écorces ne sait pas s’il repartira pour un troi- sième mandat.Avant de prendre sa décision, il en discutera courant jan- vier avec ses conseillers. Premier magistrat d’un village de 580 habitants, il est aussi le président de la communauté de communes du Plateau Maîchois. Le rôle d’élu à la double cas- quette occupe à temps plein ce retraité de la direction départementale de l’équipement. Il reconnaît lui-même que les fonctions qu’il assume aujourd’hui

largement Marie-Marguerite Dufay, vice-présidente de la Région qui est favo- rable à donner un statut à l’élu, jugé bancal pour l’instant. “C’est à mon sens un vrai problème de fonctionnement démocratique. La majorité des élus sont des gens qui comme moi ont pu se mettre en disponibilité. Il faudrait que chacun puisse s’engager librement avec la garan- tie de retrouver son emploi après avoir effectué son mandat.” Car selon Marie- Marguerite Dufay, cette absence de sta- tut explique que toutes les catégories socio-professionnelles ne sont pas repré-

des maires du Doubs ne se représen- teraient pas aux prochaines élections municipales. Qui va leur succéder et avec quelle équipe ? Puisque le blues touche aussi les conseillers munici- paux. “Je sais que dans des villages du Haut-Doubs, seules deux ou trois per- sonnes de l’équipe municipale en pla- ce sont prêtes à repartir pour un nou- veau mandat, et ce, alors que le mai- re ne souhaite pas se représenter. Cela signifie qu’il faudra pratiquement repar- tir de zéro” note Lucien Rondot. Pour le maire des Écorces, la rému- nération, parfois bien maigre, n’est donc pas le frein principal à la volon- té de servir la collectivité. Au titre de maire du village, il perçoit 700 euros nets par mois. “Ce n’est pas une ques- tion d’indemnités. Quand on décide de devenir membre d’un conseil munici- pal et d’être maire, c’est par choix et par pour le montant des indemnités. Une fois de plus, le problème vient de l’aménagement du calendrier.”

seraient “incompatibles” avec son emploi. “Le problème, ce sont les réunions programmées en journée auxquelles les élus doivent participer. L’agenda

sentées sur les bancs des col- lectivités locales où l’on retrou- ve surtout des personnes issues la fonction publique et des retraités.

Lucien Rondot : “Certaines personnes ont un travail qui ne leur permet pas de se libérer.” (photo archiveCàd).

“Ce n’est pas une question d’indemnités.”

La superposition de strates politiques impose désormais aux élus de se rendre disponible. Ils ne sont plus seulement maires ou conseillers dans leur com- mune, mais également membres de commission en communauté de com- munes, au Pays. Ils sont présents dans une ribambelle de syndicats qui gèrent

les déchets par exemple. Quelques-uns siègent aussi au Conseil général, au Conseil régional. des rôles qui les cou- vrent de responsabilités supplémen- taires. Rien d’étonnant donc à ce que des élus aient fait de la politique un métier. T.C.

Lucien Rondot estime aussi que l’emploi du temps chargé engendre la désaf- fection des citoyens pour la chose publique. “Il faudrait peut-être que les employeurs aient obligation de libé- rer les personnes qui sont élues.” 30 %

est compliqué à gérer. C’est clair que cer- taines personnes ont un travail qui ne leur permet pas de se libérer. C’est la rai- son pour laquelle des réunions ont sou- vent lieu le soir” explique Lucien Ron- dot. Un commentaire que relaie plus

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