Journal C'est à Dire 129 - Janvier 2008

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Laviron

Les travaux de la porcherie sont arrêtés La décision a été prise suite au non-respect du permis de construire qui prévoyait la réa- lisation des fosses à lisier en affouillement et non pas en surélévation comme l’a dénon- cé la Commission de Protection des Eaux. Une demande de régularisation est en cours.

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R appel des faits. Début octobre, la Commission de Protection des Eaux (C.P.E.) constate que ces fosses qui devraient être enter- rées à 1,5 mètre de profondeur sont en réalité construites au niveau du terrain, en l’occurrence une dalle rocheuse difficile à creu- ser. Conséquence, la hauteur de l’ensemble du bâtiment serait alors de 7,84 m, soit 1,5 m de plus que ne le prévoyait le permis de construire. Dans ces circonstances, l’association ne manque pas de signaler ce fâcheux détail au maire de Laviron ainsi qu’aux services de l’État chargés de la police de l’urbanisme dans un courrier officiel en date du 11 octobre. Fin octobre, la C.P.E. reçoit du secrétaire général de la préfecture du Doubs une lettre confirmant après visite sur les lieux la non-conformité des tra- vaux par rapport au permis de construire délivré à Antoine Gre- net pour l’édification de cette porcherie. “Les services de la

D.D.E. sont venus sur place le lundi 29 octobre et le lendemain ils avaient déjà le permis modi- ficatif” , explique Antoine Gre- net, un rien agacé pas cette publicité dont il se serait bien passé. Engagé dans une diversification porcine depuis 1991, ce produc- teur laitier à faible quota sou- haitait rapatrier sur son exploi- tation principale où se trouvait

sement, tout a été fait dans les règles. Cette affaire ressemble plus à du “Clochemerle” qu’à une logique de développement durable d’une activité écono- mique. Les associations écolo- giques s’apposent à ce projet depuis sa création. Je n’ai pas envie de me bagarrer sur ce ter- rain. Je suis en paix avec ma conscience.” Il ne manque pas de préciser

déjà l’activité de naissage, un atelier d’engraissement situé à 25 km de là. “On n’avait pas le droit de monter au- dessus de 6,34 m. Le

que cette décision d’arrêter les tra- vaux relève d’une initiative prise en commun avec Jose- ph Jacquet, le mai- re de Laviron et non

Cette affaire ressemble plus à du “Clochemerle.”

pas imposée par le préfet com- me cela avait été rapporté. “Le permis modificatif est en cours d’instruction. Cela ne remet rien en cause. Je ne vois pas pour- quoi on refuserait cette régula- risation et l’accord ne devait pas tarder à arriver” , indique le mai- re de Laviron qui ne cache pas son soutien à l’éleveur. F.C.

cas échéant, mieux vaut déposer un permis modificatif avant la fin des travaux. mais comme l’automne arrivait et qu’on espé- rait terminer avant l’hiver, on a préféré anticiper” , reconnaît Antoine Grenet qui ne voit pas non plus en quoi un bâtiment surélevé d’1 mètre peut augmen- ter le risque de pollution des rivières. “À l’exception du terras-

Antoine Grenet avait déjà un atelier de naissage à Laviron.

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