Journal C'est à Dire 129 - Janvier 2008

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A G E N D A

Encore quelques places pour Jean-Louis Aubert Concert Initialement programmé le 28 janvier, le concert aura finalement lieu le 18 février. Il reste encore quelques dizaines de places pour ceux qui n’ont pas encore pris leur billet. Le concert de Jean-Louis Aubert à Pontarlier, c’est un événement à ne pas rater.

La vannerie ou l’art d’entrelacer les végétaux Maîche

Nouveau thème, nouvel- le expo à la bibliothèque de Maîche qui invite le visiteur à découvrir les subtilités de la vannerie. L’exposition est ouverte du 12 janvier au 13 avril. A rt de tresser des fibres végétales pour réali- ser des objets très variés, la vannerie est pluri-millénaire. Nécessité est mère de l’invention : les premiers chasseurs-cueilleurs fabriquaient déjà des récipients à partir de matériaux disponibles, ensuite ils ont utilisé ces fibres pour se pro- téger, fabriquer des vêtements, des chaussures, des chapeaux, des abris, des embarcations… L’importance économique de ce matériau, considéré par les non- initiés comme un artisanat humble, est considérable, car il

T rente et un an depuis ce 12 novembre 1976 où Jean-Louis Aubert, Richard Kolinka, Louis Bertignac et CorinneMarienneau

de tournées, avant que le grou- pe Téléphone ne décide de rac- crocher. Et à partir de 1989, Jean-Louis Aubert entame une remarquable carrière solo. Vingt

pour le public, plus proche que jamais, tel un Indien, sa gui- tare est son arc et dans son car- quois des chansons qui vont droit au cœur. Un (re)tour sur lui-même qui n’a rien de surprenant. C’était annoncé depuis longtemps. Dès le départ, dès “Hygiaphone”, Jean-Louis Aubert avait pré- venu : “Mais faudra qu’entre nous je casse le plexiglas, et qu’un jour, Mimi, je te parle en face.” On y est. Le jour d’Aubert est arrivé.

jouent devant 600 per- sonnes au centre cul- turel américain de Paris. Ils ont vingt ans, un peu d’expérience et sont por- tés comme beaucoup d’autres groupes de

ans à nouveau qu’il enchaîne les titres, les collaborations heu- reuses, les succès. Aujourd’hui, voilà un autre Aubert, seul en scène, revisitant au

Jean-Louis joue pour le public, plus proche que jamais.

l’époque par la vague punk . Ils n’ont pas de nom encore, ou plu- tôt si, ils s’appellent “!”. Le concert a été annoncé par un graffiti dans le métro en for- me de téléphone. Ils démarrent avec des reprises puis sur une intro à la Chuck Berry, Jean- Louis Aubert balance : “Caché dans ton guichet aggloméré, contreplaqué, linoléum…” Mine de rien, c’est l’une des premières fois que le rock sonne aussi bien en français. Triomphe, bouche- à-oreille. Premier 45 tours auto- produit avec “Hygiaphone” et “Métro, c’est trop”, l’aventure de Téléphone commence. Des albums, dix ans de tubes, Jean-Louis Aubert “Un tour sur moi-même” Lundi 28 janvier 2008 à 20 h 30 Espace Pourny à Pontarlier Renseignements au 03 81 44 29 78

gré de ses concerts ses trente ans de carrière, ses centaines de chansons. Jean-Louis joue

La vannerie, tout un art à redécouvrir à l’heure de l’écologiquement correct.

utilisés (osier, rotin, bambou, feuilles de palmier, châtaignier, paille, jonc, crin de cheval…), ou encore selon les usages qui en sont faits (transport, pêche, stockage, rangement, habitat, habillement, sport, art et décoration…).

nerie utilise des ressources renou- velables, elle ne pollue pas l’atmosphère, et après usage, se dégrade en enrichissant le sol. Après le fol engouement du tout jetable, le retour à certaines valeurs plus authentiques, favo- rise la redécouverte de la van- nerie. La richesse de cet artisa- nat est immense, il témoigne de l’inventivité des hommes et de leur créativité et il mérite de retrouver ses lettres de noblesse. Une nouvelle fois, le maître d’œuvre de cette exposition maî- choise est Claude Jacquard, le conservateur des Musées de Baume-les-Dames.

a permis durant des siècles de stocker et transporter les mar- chandises les plus diverses, et ses tech- niques bien anté-

La richesse de cet artisanat est immense.

Pendant desmillénaires, le panier a fait partie du quotidien de l’homme.

rieures à celles de la poterie, ont été appliquées à des projets ambitieux tels nacelles de mont- golfière ou ponts suspendus… On peut classer les objets réa- lisés de différentes manières, soit selon les techniques utili- sées (vannerie spiralée, à nappes, tressée, en arceaux, ou clayon- née), soit selon les matériaux

À la ville comme à la campagne, on utilisait ses services. Il était non seulement utile mais indis- pensable. Aujourd’hui, on a rem- placé beaucoup de ces objets par le plastique. Pourtant, la van-

La vannerie, ou l’art d’entrelacer les végétaux Du 12 janvier au 13 avril Bibliothèque de Maîche Renseignements au 03 81 64 18 61

Jean-Louis Aubert, déjà trente-deux ans de carrière.

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