Journal C'est à Dire 129 - Janvier 2008

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Un nouveau dispositif de garde chez les pompiers Le sapeur-pompier volontaire disponible en journée devient une denrée rare, d’où l’idée d’expérimenter un système de mutualisation des ressources humaines organisé sur le centre de secours renforcé de Morteau.

Villers-le-Lac La bibliothèque pour tous s’informatise Au placard les fiches cartonnées, voici l’ordinateur. La bibliothèque de Villers-le- Lac se modernise, ce qui facilite sa gestion quotidienne.

L’ arrivée de l’informatique à“labibliothèquepour tous” de Villers-le-Lac a cham- boulé les habitudes de la petite équipe qui anime cette structure associative. Elles sont sept “drôles de dames”et unhomme à se fami- liariser à l’utilisationde l’ordinateur qui occupe désormais une place centrale dans la gestion de ce lieu de culture. Les fiches cartonnées utiliséesjusqu’àprésentpour contrô- ler le stock, le prêt et le retour des livres sontmises auplacard.Toutes les données sont enregistrées dans le disque dur de lamachine finan- cée parlamairie.Prèsde7000livres sont ainsi répertoriés.Cettemoder- nisation de l’outil de travail est une petite révolution. “Jusqu’à pré- sent, tout était manuel. Main- tenant, tout le référencement des ouvrages est informatisé” indique Denise Vermot, présidente de la bibliothèque pour tous. Les béné-

voles sont en attente d’un stage pour apprendre à utiliser l’ordinateur. Tout est plus simple donc pour tenir à jour cette bibliothèque vivante. Chaque année, l’association réserve un budget d’environ 5 000 euros à l’achat d’ouvrages. Romans, bandes des- sinées, livres pour enfants, bio- polyte Parrenin, les différents genres littéraires. “Deux fois par mois en moyenne, on se rend en librairie pour acheter les der- nières nouveautés.” Les lecteurs peuvent ainsi com- bler leur plaisir de lire à moindre frais. Pour un abonnement de 20 euros par an, il est possible d’emprunter un nombre de livres graphies, ces dames sont attentives à mettre à disposition du public, dans les locaux de la rue Hip-

indéterminé, pour une durée de trois semaines maximum.Aujour- d’hui, la bibliothèque pour tous dispose d’un ensemble de 300 abonnés dans toutes les caté- gories d’âge. Plusieurs fois par mois, elle accueille les enfants de la halte-garderie et ceux de la M.J.C. qui ont besoin de sou- tien scolaire. Pour les demandes exceptionnelles, çon qui prête des ouvrages de façon ponctuelle. “Nous organi- sons également des expositions dans nos locaux grâce à ce par- tenariat avec la médiathèque” poursuit Denise Vermot. La bibliothèque pourrait égale- ment élargir son offre de servi- ce à l’avenir en mettant en prêt des D.V.D. par exemple. l’association travaille en collaboration avec la médiathèque de Besan-

C e projet s’inscrit dans le cadre du Schéma Opérationnel Départemental où une réflexion est engagée en vue d’optimiser la couver- ture opérationnelle sur l’ensemble du département et plus particulièrement sur le Haut-Doubs. Ici, comme ailleurs, il devient de plus en plus diffici- le de trouver des pompiers qui soient disponibles en journée. Le phénomène du travail frontalier accentue encore ce phénomène dans le sens où il mobilise le salarié à la journée sur son lieu de travail, c’est-à-dire en Suisse, sans possibilité de s’absenter pour une intervention s’il s’agit d’un pompier. “Le S.D.I.S., l’état-major du Groupement Sud et les chefs de centre concernés, soit les C.P.I. des Gras, de Grand’Combe-Chateleu, le C.S. de Villers-le- Lac et le C.S.R. de Morteau travaillent depuis un pompiers. Certains assuraient des gardes de façon parfois isolée dans leur centre de rattachement respectif. Le champ d’intervention d’un pompier seul est très limité. Pourquoi ne pas dans ce cas, les rassembler en vue de constituer une équipe et de pouvoir assurer ainsi le départ d’une ambu- lance. Cette logique a abouti à la mise en place de ce système de garde posté de trois personnes. Regrou- pé à Morteau, le trio assure les gardes du lun- di au vendredi de 6 h 30 à 18 h 30. En dehors de ces créneaux, le dispositif de garde classique fonc- tionne sans changement. “Il peut être utile de pré- ciser qu’il ne s’agit pas de déshabiller Pierre pour habiller Paul. Ce recentrage sur Morteau ne s’effectue pas au détriment des autres centres. Il est complémentaire.” Pourquoi Morteau ? Tout simplement car c’est le centre de secours principal avec le plus d’équipement et de matériel. C’est donc la solu- tion la plus efficiente en matière de couverture Un système de garde posté de trois personnes. an pour résoudre ces carences” , note le major Philippe Kauff- mann, le chef du centre de Morteau. Les quatre unités intervenant sur le Val de Morteau ras- semblent une centaine de

“Jusqu’à présent, tout était manuel.”

Avec le major Kauffmann au premier plan, les trois sapeurs du jour affectés à ce dispositif innovant.

opérationnelle. Le C.S.R. de Morteau compte 58 sapeurs-pompiers volontaires et 3 profes- sionnels. Il a réalisé en 2007 près de 700 inter- ventions. Ces gardes mutualisées présentent également une autre originalité. Le principe est basé sur une participation volontaire. Il s’appuie donc sur un investissement personnel des pompiers du Val de Morteau. Opérationnel depuis le 2 janvier, le dispositif a connu un baptême du feu assez copieux avec huit interventions. Si l’expérimentation mortuacienne s’avère concluan- te, rien n’interdit d’envisager un élargissement sur d’autres secteurs ruraux du département.

Quel que soit leur âge, les dames de la bibliothèque se sont mises à l’informatique.

CONSTRUIRE UNE MAISON DE PLAIN PIED LA SOLUTION IDÉALE POUR LES RETRAITÉS OU LES PERSONNES À MOBILITÉ RÉDUITE SPÉCIAL SÉNIOR

“Q ue ce soit pour des acquéreurs en résidence principale ou pour des investisseurs qui veulent louer, ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance” : ainsi s’exprime David BAUDIQUEY, PDG du fleu- ron de la maison individuelle en Franche Com- té : la Société Bâtiments et Logements Rési- dentiels, par abréviation BATILOR , société 100% régionale qui fêtera cette année ses 30 ans d’existence et qui cumule depuis quelques années trophées sur trophées. Témoignage de la famille BOZZOLI qui vient de prendre possession de sa maison à AVAN- NE, commune qui jouxte BESANCON . “Nous avons construit notre première maison BATI- LOR en 1979. Nos enfants ont depuis réalisé 2 maisons BATILOR et il est évident que nous sommes tournés vers cette Société lorsque nous avons senti que notre maison n’était plus adap- tée à notre mode de vie. Notre choix de construi- re une maison de plain pied était évident : fin des escaliers du sous-sol, et d’un étage devenu

inutile depuis que les enfants sont partis. Salon séjour, cuisine, chambres, avec accès direct sur les terrasses. Une isolation au top du pro- grès et des prestations qui nous facilitent la vie (douche italienne, portes plus larges, moto- risations, etc…). Enfin, des couleurs pour les car- relages et les peintures qui nous illuminent chaque jour. En un mot : que du bonheur et un coup de « jeune » qui fait du bien passé 65 ans ! Un nid pratique pour nous et agréable pour nos petits enfants.” Nouveauté : en 2008, BATILOR fête ses 30 ans d’activité en Franche Comté et toutes ses construc- tions seront dorénavant équipées sans supplé- ment de capteurs solaires encastrés sur le toit, permettant de chauffer une partie de l’eau chau- de sanitaire de la famille.

Mr BOZZOLI, retraité : “En un mot : que du bonheur et un coup de “jeune” qui fait du bien passé 65 ans !”

“… ces maisons de plain pied répondent à un vrai besoin et représentent une vraie tendance”

Pour découvrir et visiter la gamme “Maisons de plain pied” de BATILOR (à partir de 83 000 euros) Un seul numéro : 03.81.88.26.26 (Ecole Valentin) www.batilor.fr

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