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LES ENVIRONS DE COPENHAGUE.

« A les voir, entourés de forêts ou bordés de vertes prairies et de champs aux blés d'or, brasillant au soleil ou couverts d'un miroir de glace, on dirait des yeux reflétant le calice d’une âme pure et claire. Ce sont les yeux avec lesquels la mère danoise regarde son enfant: bleus et souriants, bleus et sérieux, mais toujours bons. Le touriste qui s'arrête quelque temps à Copenhague pourra sans grande peine apprendre à connaître les particularités de la nature danoise, car les environs de Copenhague sont typiques. C'est au milieu de cette nature, à quelques kilo­ mètres de Copenhague, que se trouve le Furesœen environné d’autres petits lacs, comme un gros saphir entouré de petites pierres. Une promenade cà pied jusque là est ce qu'il y a de plus ravissant. Ceux qui préfèrent le chemin de fer devront des­ cendre à Lyngby ou à H olte, deux petites agglomérations de villas où la bourgeoisie de Copenhague va en villégiature pendant l'été et souvent aussi pendant l’hiver. Lyngby, la plus proche de Copenhague, est reliée au Furesœen par le lac de Lyngby et un canal. On peut de là se rendre au Furesœen au moyen d'un petit vapeur qui transporte le voyageur à travers des sites enchanteurs de prairies et de forêts, par F rederiksdal jusqu'au grand lac.

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