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1.A CAPITALE DU DANEMARK.

LA PLACE D’AMALIEN- BORQ AVEC LA CARDE ROYALE

sent à satisfaire les modestes goûts des habitants. — Le »Vesterbro« (faub. de l'ouest), est le quartier des plaisirs. Dépas­

sant le Tivoli puis les cafés concerts et les salons de danse, on arrive par la belle allée de Frédériksberg, qui a encore con­ servé ses superbes et vieux tilleuls, à la ville voisine de Copen­ hague, »Frédqriksberg«, quartier historique et intéressant qui mériterait une mention particulière si la place ne nous man­ quait pas. Comme nous l'avons déjà dit, ce qui intéresse, ce qui captive à Copenhague, c'est son caractère d'ancienneté. Mais il ne faut pas croire pour cela que Copenhague soit une ville endormie, inerte; au contraire elle se développe, elle grandit, elle vit. Ces dernières années, elle a vu naître une nouvelle architecture qui mérite la plus grande attention. Les courants artistiques qui, sortis d’Angleterre, se sont agrandis en passant par l’Amérique et les pays du Nord n’ont pas traversé Copenhague sans y laisser .leur trace. Bien au contraire, il n’y a peut être pas une ville où cette Renaissance moderne se soit si fortement manifestée et ait laissé de si profondes empreintes dans la peinture, les arts décoratifs et dans l'architecture. On pourrait citer nombre de bâtiments, mais un seul suffira, c'est un édifice qui peut servir de type,

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