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LA CAPITALE DU DANEMARK.

de fanion pour la nouvelle ère de l'art. C’est le nouvel Hôtel- de-Ville de l’éminent architecte danois M. Martin Nyrop. Un des plus grands architectes suédois, un homme qui a créé lui même de nombreux édifices qui transmettront son nom à la postérité, a dit que le nouvel Hôtel-de-Ville de Copenhague était l’édifice le plus remarquable qui ait été élevé dans le Nord depuis 500 ans. Et il a raison. Venez voir comment le Danemark a su interpréter, en 1898, les nouveaux principes de l’art et vous reconnaîtrez que Copenhague, qui a déjà eu deux grandes périodes de construction est en train d’en créer une troisième. C'est pour cela que toutes les personnes qui s’intéressent à l’art trouveront un grand plaisir à visiter Copenhague, la ca­ pitale du Danemark. Erik Schiodte. LA COPENHAGUE MODERNE. Copenhague est une ville à part. Elle n’appartient pas en­ core à ces grands centres internationaux où la promenade, bien qu'offrant un spectacle animé par une foule nombreuse, a par cela même perdu un certain cachet de distinction. Les artères principales de Copenhague sont » Copenhageoises «, voilà tout! Les dames de la bonne bourgeoisie y vont l’après-midi faire leurs emplettes dans les boutiques. Si on ne voit guère d'étin- celants équipages aux fringants attelages, les trottoirs offrent par contre le spectacle d’une vie familière assez curieuse. On s’arrête, on se parle, on salue. On voit qu’ici le salon n’est pas si éloigné de la rue que dans les grandes métropoles. La manière la plus commode de se rendre compte de la vie des rues, c'est de prendre un fiacre à compteur, (taxamètre) et de laisser se dérouler devant soi les images toujours chan­ geantes, les vues toujours variées qui s'offrent au regard. On s’apercevra bientôt que le mouvement se concentre sur une seule grande artère qui traverse la ville de l’ouest à l’est. Tout en haut, à l’ouest, commeiîce l’Avenue de Frédériks-

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