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I.A CAPITALE DU DANEMARK.

les représentants de toutes les classes, où la finance, l’art, l'Université, les femmes de la bourgeoisie, celles du grand et du demi-monde se mêlent, causent, flirtent et offrent un spec­ tacle des plus attrayants et des plus variés. Le touriste devra aussi voir cette promenade le soir lorsque les lampes électriques sont allumées ou quand le soleil d’été est à son déclin. La scène n’est plus la même, mais elle n'en est pas moins intéressante. C’est l’heure de la fermeture des grands magasins, des ateliers et des boutiques. Toute une armée de jeunes et gentilles petites femmes, ouvrières et em­ ployées, s’éparpillent sur la promenade en joyeux essaims, tandis que les fiacres filent emportant de jeunes couples qui, après le labeur, vont pour terminer la journée, souper au Tivoli, ou s'amuser à Frederiksberg. Joh s. Hansen. L’ORGANISATION MUNICIPALE DE COPENHAGUE. Le touriste qui, voyage pour parcourir les musées, voir les curiosités et chercher des plaisirs n’apprend que rarement à connaître l'organisation municipale des cités qu’il traverse. Et c’est pourtant de cette organisation que résulte le bien-être qu’il rencontre dans les villes. C’est une chose bien agréable pour un danois que d’avoir à faire connaître l’administration intime de sa capitale, car, Copenhague est, à cet égard, une ville qui peut être prise comme modèle. D'abord c'est une ville très propre. Il est d'usage que cha­ que propriétaire fasse balayer la rue devant la porte de sa maison. Sur les places et devant les monuments publics ce sont les escouades de balayeurs de la »Ladegaard« (la maison de travail) qui, munis de leurs immenses balais et de leurs gros arrosoirs, en sont chargés. Le voyageur qui ne veut s’arrêter que quelques jours de­ mande tout d’abord : quels sont les moyens de communica­ tions et sont-ils bons? Rien n’est plus agréable pour l’habitant de Copenhague que de répondre à cette question. S’il a voyagé

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