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LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

A Copenhague il reçut de nombreuses commandes, toute une suite de sculptures pour l’église principale de la ville »Notre Dame«, et pour le château de Christians- borg qui étaient en voie de reconstruction. Comme les commandes affluaient aussi d'autre part, il dut à son retour à Rome agrandir ses ateliers où quelquefois il occu­ pait 40 collaborateurs, artistes et marbriers. Ce fut alors que toute une série d’œuvres, différentes des premières, virent le jour: »Le Christ «, » Les Apôtres «, le groupe de St. Jean Baptiste et l’ange du Baptême pour Notre Dame. Le Monument du Pape Pie VII pour l’Eglise St. Pierre à Rome; les colossales statues équestres de Poniatow­ ski et de Maximilien de Bavière; la statue de Schiller etc. etc., le tout exécuté en gran­

mercure

deur surnaturelle. Mais sans négliger ces travaux, il trouvait moyen de reprendre ses chers sujets de l’antiquité, et il mo­ dela surtout une foule de superbes basreliefs, p. ex. : 14 bas- reliefs (1831—32) consacrés à la toute puissance de l'Amour. Rome était devenue la seconde patrie de Thorvaldsen, mais il gardait quand même un profond amour du sol natal; aussi lorsqu’un ami lui proposa un jour de donner la totalité de ses œuvres, dont il possédait une collection à peu prés com­ plète, en partie composée de modèles en plâtre et en partie d'œuvres et de copies en marbre, il saisit avec empressement cette idée et fit tout pour la réaliser. En Danemark, des hommes influents s’occupèrent de la question, et lorsqu’en antonme 1838, Thorvaldsen, quitta Rome, après 41 années de séjour, pour se fixer à Copenhague, tout était déjà arrangé; l’année suivante on put commencer l'édifi­ cation du Musée. Les moyens dont on disposait n’étaient pas grands; on était très pauvre en Danemark à cette époque. Le

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