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LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

l’autre, de manière à rendre les baies plus larges en bas qu’en haut, tandis que la partie supérieure du chambranle, beau­ coup plus large que l’ouverture correspondante., dessine une vigoureuse saillie'au-dessus des jambages. Mais ce qu’il y a de plus particulier et de plus génial, c’est la manière dont le bâtiment par son style et son architecture atteint le double but d’être à la fois musée et mausolée. Quand on approche de la façade principale et que l’on voit le large perron conduisant aux cinq grandes portes qui remp­ lissent presque toute la façade et au-dessus desquelles court une architrave finement divisée, couronnée d’une Victoire ailée sur un quadrige, on ne doute pas un instant d’être devant un temple de l’art. Et, quand on pénétré dans la cour et se trouve devant le tombeau entouré des hautes murailles décorées à la manière des sépultures antiques avec des palmiers, des feuil­ lages, des génies, des vases, des trépieds, le tout en couleurs claires sur un fond noir, quand on porte le regard du tom­ beau vers la salle du Christ où la puisante figure du Sauveur brille parmi la double rangée des apôtres . . . alors on dirait que ce tombeau et cette cour sont l’essentiel et que tout le reste de l’édifice ne sert qu’cà glorifier le grand génie qui dort dans cette tombe. Un profond sentiment d’admiration vous saisit devant cette œuvre puissante, au milieu de cette collection unique qui

atteste si hautement la puissante activité artistique qui ne s’est éteinte qu’avec la vie de cet in­ comparable génie. Les salles et les chambres renferment 80 sta­ tues, 130 bustes, 240 reliefs et 3 grandes frises, sans compter une foule de modèles, d’ébau­ ches et d’esquisses. Dans le vestibule sont in­ stallés les modèles des grands

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