086544822

LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

qu'ils ont été reproduits, répandus par tout le monde. Il s'y trouve aussi un très joli exemplaire en marbre de la frise d'Alexandre, mais un peu plus petite que l’originale (73 pieds an lieu de 110). Dans les chambres, qui, comme celles du rez-de chaussée, sont décorées dans le style riche de Pompeï, avec des cou­ leurs murales profondes et magnifiques pour faire ressortir la blancheur du marbre, se trouvent quelques statues p. ex.: deux danseuses et plusieurs amours; mais pour la plupart ces chambres renferment la galerie de tableaux de Thorvald- sen, galerie dans laquelle les artistes danois et allemands qui, de son temps, vivaient à Rome, sont largement représentés. Là se trouve aussi son assez grande collection de livres, d'an­ tiquités, de monnaies, médailles et gemmes antiques. Dans une des salles sont groupés ses maquettes et ses croquis et des­ sins, dans une autre ses meubles et les objets dont il s'est servi. C'est là aussi que se trouve son dernier travail, un buste inachevé de Luther, et, sur une ordoise, esquissé à la craie, le Génie de l'art. On voit encore sur le buste de Luther les marques de l'ébauchoir et la petite boule de terre que l’artiste appliqua sur la poitrine du buste lorsqu’il inter­ rompit son travail quelques heures avant sa mort. M. Galschiot. LES GALERIES DE COPENHAGUE. La Galerie royale des Beaux-Arts se trouve dans un grand bâtiment construit dans la Sœlvgade en 1896 d’après les plans de l'architecte V. Dahlerup. Le rez-de-chaussée contient, outre une collection de moulages, le cabinet royal des gravures; au premier se trouve la galerie royale de peinture et de sculpture divisée en deux sections, l’une pour l'art étranger, l’autre pour l'art danois. Ce n'est est qu'au X IX ème siècle que la peinture a pris en Danemark un cachet national. On peut en suivre les traces jusque dans l'antiquité; dans les églises, on découvre souvent,

- 56 -

Made with FlippingBook Online document