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I.ES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

et les plus délicats. — Les collections de Copenhague renfer­ ment en outre un certain nombre de travaux intéressants de l'art étranger. Dans la galerie royale on ne trouve en fait de travaux de maîtres italiens du XVème siècle que deux toiles im­ portantes, une »Pieta« de Mantegna et un tableau de Filippino L ippi » La rencontre des parents de Marie, Joachim et Anna « très beau de sentiment mais sans harmonie dans le coloris. Sous cette dernière toile est suspendu un joli tableau, malheureuse­ ment mal conservé, »Sainte Catherine«, qui fut pendant long­ temps considéré comme une œuvre de Léonard, mais qui est certainement de Bernardino Luini. Parmi les tableaux de l'époque de la décadence de l'art italien, il faut surtout remar­ quer ceux de Salvator Rosa exécutés sur la commande du roi Christian IV de Danemark. Un grand portrait de la reine Isabelle, sorti de l'atelier de Velasquez , donne un bel échan­ tillon du meilleur art espagnol. L’ancien art hollandais et allemand est représenté par un petit portrait plein de carac­ tère du roi danois Christian II, peint par un maître hollandais inconnu. Lucas Cranach est non seulement très richement mais aussi très bien représenté; à remarquer surtout la gentille petite toile représentant l'Amour qui se plaint à une ravissante Vénus d’une piqûre d’abeille. La majeure partie des meilleurs tableaux de la galerie sont des tableaux hollandais du XVIIème siècle. Rubens y est re­ présenté par quelques études de portraits, un merveilleux et magistral «portrait de l’abbé Mathéus Irsélius«, et une grande toile, le «Jugement de Salomon«, originellement destinée à une salle de Conseil mais apportée en Danemark comme ca­ deau du général Josias Rantzau au roi Christian IV. La galerie possède également trois grands tableaux de Ja c o b Jo rdaen s, un beau tableau de Snyder, des portraits de Mirevelts, N icolas E lia s, etc., deux portraits de R embrandt, un homme et une femme. On suppose que ce dernier représente h en d rlk je Stoffels, le soutien et la consolation du célèbre peintre pendant sa vieillesse. Dans un tableau, «le Christ à Emaüs«, Rem- 60 -

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