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LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

brandt a répété la composition du célèbre tableau du Louvre, mais en a augmenté la beauté et le sentiment en changeant les effets de la lumière. La galerie du comte Moltke (dans le Palais de Moltke, Dronningens Tværgade), renferme principalement des tableaux de l'art néerlandais du X y ilème siècle. On y voit une superbe étude de Rubens, le portrait plein de caractère d’une gras prélat. Parmi les tableaux de Teniers , »la cuisine avec le cochon tué« et »l’intérieur avec le vieux couple causant «, sont des meilleurs de cet artiste. La perle de cette collection est le ravissant portrait d’une vieille femme peint par Rembrandt vers 1656. 11 est empreint d'une telle poésie qu’il est même bien supérieur aux tableaux analogues de la galerie de l’Ermitage à Saint Petersbourg. La galerie renferme, outre beaucoup d’autres tableaux hollandais, de jolis spécimens de Ostade, Metsu, Ja c. Ochtervelt, deux excellents paysages de H obbem a, quatre de Ruisdale et une superbe marine de Dubbels. K arl Madsen. LA GLYPOTHÈQUE DE NY-CARLSBERG. La Glypothèque de Ny-Carlsberg est une institution publi­ que indépendante qui, en 1888, fut fondée, avec le concours de l’Etat danois et de la Ville de Copenhague, par le bras­ seur Cari Ja cob sen , directeur du musée royal des moulages, et par Madame Ottilia Jacobsen . La Glypothèque tient son nom de la brasserie de M.Jacobsen à Valby, près Copenhague, où elle s'est développée. Au dé­ but, ce ne fut qu’ un jardin d’hiver dans lequel étaient placés quelques marbres, mais le nombre des chefs- d'œuvre s’accrut rapidement. M. Jacobsen y ajouta beaucoup de modèles ori­ ginaux en plâtre, et, peu à peu, il fallut construire l’une après l’autre de nouvelles salles qui se remplissaient au fur et à me­ sure de leur installation. En 1888, cette collection avait atteint une telle importance que M. et Mme Jacobsen résolurent, afin de la conserver entière, d'en faire don à leur patrie. On con-

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