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LES CURIOSITÉS DE COPENHAGUE.

et brillante époque où l'art français tenait la première place en Europe; par contre, les œuvres les plus caractéristique de la section danoise sont dues surtout aux deux brillants éléves de Thorvaldsen, H. V. Bissen et J. A. Jérichau, qui, de 1850 à 1870, furent les maîtres les plus éminents de la sculpture danoise, alors très estimée en Europe. Contrairement à la section française, qui est pure de tout mélange, la section danoise est non seulement l'expression de l'art Scandinave, mais aussi plus généralement de l'art germanique, car, à la section danoise est jointe une petite collection d'œuvres alle­ mandes et anglaises. Ce qui donne à la Glyptothèque de Ny-Carlsberg une importance toute particulière, c'est que nulle part ailleurs on ne peut faire de si claires et de si complètes comparaisons que dans ces salles où l'on a de­ vant soi les sculptures originales. En outre, la Glypto­ thèque offre encore un intérêt bien plus grand par les admi­ rables chefs-d'œuvre qu'elle renferme et l'image qu'elle donne du développement de l'art pendant les trois derniers quarts du X IX tn,e siècle. Dans la première salle de la section danoise, dite salle de

p. d u bo is : CHANTEUR FLORENTIN (DANS LA .YPTOTHÈQUE)

B issen , on voit les œuvres de cet émi­ nent artiste qui s'est appuyé sur de bon­ nes traditions et sur les vaillants travaux de la génération précédente. Il faut tout d'abord citer comme spécimen de l'art de Bissen la belle statue si caractéristique du célèbre jurisconsulte danois Anders Sandœe Œrsted, ensuite »A chille assis sur un ro­ cher, irrité de la petitesse de ses com pag­ nons déarm es « et enfin deux statues de femmes, une baigneuse et une marchande de fleurs excessivement remarquables par l'esprit fin et pur dont elles sont empreintes. On pourrait encore citer beaucoup d’au­ tres statues de cet excellent artiste, toute

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