Journal C'est à Dire 200 - Juin 2014

17

P L A T E A U D E M A Î C H E

Damprichard Le shopping chez soi entre amies “L’atout principal de ces réunions réside dans la convivialité” explique Alexandra Garnier, vendeuse à domicile en lingerie féminine. L’argument est en effet apprécié des hôtesses et de leurs invi- tées venues aussi chercher des produits de qualité et des conseils compétents.

Profitez d’un Taux exceptionnel de 7,30% *

B oîtes en plastique, pro- duits d’entretien, bou- gies, vêtements et sous- vêtements… Plus besoin de se déplacer pour acheter tous ces produits, des vendeuses peuvent venir à vous. “C’est aujourd’hui un mode de consommation apprécié car c’est sans contrainte… On n’a pas à attendre son tour dans un mag- asin, on peut essayer tran-

* voir conditions en agence

dans ses rangs. “À qualité com- parable aujourd’hui, vous trou- verez en lingerie des produits

d’une amie… Les consommatrices, quel que soit le lieu de leur achat sont

quillement avec non seulement l’avis d’une professionnelle mais aussi celui des copines présentes.” Avec un peu de mauvais esprit, on pourrait aussi ajouter qu’en l’espèce, Madame peut choisir sans Monsieur et les enfants qui piétinent et s’impatientent. Sans compter que la profession s’est structurée avec aujourd’hui une fédération de la vente à domi- cile, la F.V.D., qui a fait le ménage

exigeantes. Café et gâteaux ne suffisent plus ! D’où également, la réelle et indispensable professionnalisation, y compris au niveau du

moins chers qu’en bou- tique” explique Alexan- dra Garnier. Finie donc l’image du produit hors de prix sous prétexte qu’il est vendu à domi-

Café et gâteaux ne suffisent plus !

cile et le cliché des clientes se sentant presque obligées d’a- cheter à une amie ou à l’amie

recrutement : “Les nouvelles con- seillères sont formées et suivies régulièrement par d’autres plus expérimentées. C’est un vrai méti- er.” À en juger par la croissance de ce secteur, ces réunions ont encore de beaux jours devant elles avec sans doute à l’avenir des produits que le consomma- teur va aujourd’hui chercher et qui bientôt viendront à lui.

Damprichard La salle de théâtre au cœur des débats Située à l’étage de la mairie, la salle socio-culturelle qui accueille surtout les activités de la compagnie théâtrale va, comme l’ensemble du bâtiment, subir des travaux de rénovation et d’accessibilité. Ce qui ne ne va pas sans susciter une certaine émotion.

D epuis près de deux ans, le projet a été lancé de rénover en totalité le bâtiment centenaire qui accueille la mairie.Tout le rez-de-chaussée avec le secrétariat, les bureaux des élus et salle de réunion pour rendre le tout plus fonctionnel d’une part, avec l’utilisation au passage de l’entrée principale pour y accéder plutôt qu’une porte latérale comme actuelle- ment. Et d’autre part, à l’étage, la salle qui accueille chaque année les représentations de la compagnie théâtrale depuis plus d’un demi-siècle. “Notre troupe fêtera ses 60 ans en 2015 et nous avons toujours joué là. Nous sommes forcément attachés à ces lieux et aux souvenirs qu’ils représentent” explique Yolande Pétermann, présidente de cette association. Une position, celle du cœur, que le nouveau maire Anthony Mérique comprend bien mais qu’il doit concilier avec la raison dictée par les impérat- ifs de sécurité et d’accessibil- ité…

aujourd’hui sur la disposition de la salle. “Une salle où tous sont au même niveau n’est pas confortable pour les spectateurs” confie la responsable de la com- pagnie théâtrale désireuse de voire au moins une partie de l’assistance être surélevée. “Il y aura une partie de la salle sous

“Les normes de sécurité ont beau- coup évolué notamment ces dernières années. Tout le bâti- ment doit donc être mis en con- formité, y compris pour l’ac- cessibilité des personnes hand- icapées” explique l’élu, conscient de l’attachement de la popula- tion à la fameuse salle. “Qu’il

Alexandra Garnier est conseillère de vente à domicile pour la marque leader de lingerie féminine.

s’agisse des escaliers d’ac- cès, du plafond de la salle ou même des places assis- es, nous devons répondre aux attentes de la loi tout en veillant à maîtriser le

forme d’estrade sur le fond” répond le maire qui ajoute que “la scène sera refaite et une étude acous- tique réalisée.” La solution semble donc

Fêter l’an prochain les 60 ans.

budget.” L’ancienne municipal- ité avait déjà informé la popu- lation du projet, exercice renou- velé par le nouvel élu il y a quelques semaines. Les débats ont été vifs mais comme le concède Yolande Péter- mann, “nous sommes conscients qu’il faut que la commune fasse des travaux de mise aux normes.” Ne rien faire est donc impos- sible puisque la commission de sécurité serait amenée à inter- dire l’accès de la salle. Le point d’achoppement principal porte

toute proche et des esprits apaisés devraient aboutir à un consensus. D’autant que cha- cun de son côté, responsable de l’association et maire émet le même souhait : “Que la com- pagnie théâtrale fête ses 60 ans dans cette salle.” Aux normes bien sûr, et rénovée pour con- server au maximum l’âme du lieu. La fête n’en serait que plus belle. D.A.

La salle sera de toute façon rénovée. Reste à trouver la solution qui satisfera tout le monde.

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online