Journal C'est à Dire 200 - Juin 2014

Le journal gratuit du Haut-Doubs

200

Le journal du Haut-Doubs - www.c-a-d.fr

1, RUE DE LA BRASSERIE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - redaction@groupe-publipresse.com I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

23 juin 2014

ANIMATIONS, SORTIES, EXPOS, KERMESSES, FESTIVALS… L’ÉTÉ EN FÊTES DANS LE HAUT-DOUBS

S O M M A I R E

Henriot, le renouveau. L’agence en douane mortuacienne installée dans des locaux rénovés restructure son activité et ren- force ses positions sur le stockage de marchandises et le transport. Le point avec les dirigeants. (page 4) Résidence seniors aux Fins : le chantier de la poisse. Alors que les travaux se termi- nent, le tribunal résilie les marchés publics. Par ailleurs, les relations restent tendues avec l’A.D.M.R. (page 5) L’avenir du train des horlogers est suspendu à des changements techniques surve- nus sur le réseau ferré suisse. Ces nouvelles contraintes inquiètent les usagers. (page 8) Les mystères de la grotte. Depuis des centaines d’années, la grotte de Remonot est un lieu de recueillement et de pèleri- nage. C’est aussi un haut lieu du tourisme dans le Haut-Doubs. (page 11)

Laviron 1900, une des fêtes les plus authentiques du Haut-Doubs. Cette année, rendez-vous le dimanche 3 août.

(Le cahier vacances en pages 32 à 51)

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R E T O U R S U R I N F O

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L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Noah recherche - encore - des personnes avec qui jouer

Les silhouettes progressivement enlevées

ÉDITORIAL

Bienvenue Amis touristes, bienvenue en Bour- gogne ! Euh en Franche-Comté… Ou plutôt en Bourgogne-Franche-Comté, ou en Franche-Comté-Bourgogne, on ne sait plus… Bientôt le Haut-Doubs et le Morvan appartiendront à la même région, comme Sens et Saint-Claude, ou Belfort et Nevers. Voilà la réforme des régions, après l’annonce de la refonte, puis de la suppression des Départements. Cette brave dame habi- tant en Haute-Marne, à une vingtai- ne de kilomètres de la Haute-Saône était bien perdue quand on lui a annon- cé que sa région Champagne-Arden- ne aurait désormais une façade mari- time ! Avec la fusion de Champagne- Ardenne avec la Picardie, bienvenue à Langres-les-Bains. La baie de Som- me mariée au plateau de Langres, quelle cohérence ! Rassurons-nous, malgré cette réforme dessinée à l’emporte-pièce de quelque cabinet ministériel visiblement fâché avec la géographie, le Saut du Doubs reste- ra toujours à Villers-le-Lac, la Cita- delle à Besançon et le Lion à Bel- fort. Mais tout de même : le touris- me également subira forcément les conséquences néfastes de ces fusions anarchiques. Déjà que le comité régio- nal du tourisme de Franche-Comté a toutes les peines du monde à vendre notre région à l’extérieur, elle qui poin- te péniblement à la 20 ème place sur 22 des destinations touristiques, quels efforts surhumains ne devra-t-on pas déployer pour trouver de la cohéren- ce dans tout cela. Aujourd’hui, les messages sont déjà tellement brouillés entre un comité régional aux mes- sages publicitaires parfois sibyllins, des comités départementaux du tou- risme rebaptisés “destinations dépar- tementales” et des offices du tou- risme qui même proches se tirent par- fois dans les pattes. Un indice sup- plémentaire du dédain avec lequel les pouvoirs publics se moquent éper- dument du secteur touristique : il est actuellement éclaté entre quatre minis- tères différents. On a l’air d’oublier en France que le tourisme représente tout de même 10% du fameux P.I.B. : c’est plus que l’industrie automobile par exemple. La France reste enco- re - pour combien de temps - la pre- mière destination touristique du mon- de. Si le tourisme dans nos régions ne disparaîtra pas, il semble avoir été totalement négligé par les cerveaux parisiens qui ont pondu cette réfor- me des régions. Plus que jamais, chaque territoire devra se battre seul avec ses armes. Bienvenue dans le Haut-Doubs. Jean-François Hauser

P osées sur le bord des chaus- sées du Doubs, les sil- houettes représentant les victimes d’accidents sont retirées sur demande des familles. Sur la route de Fuans ou sur celle de Plaimbois, c’est déjà le cas. En cas de nouveaux accidents, d’autres seront réinstallées. Il y a actuellement 41 silhouettes, comme autant de victimes de la route, sur le bord des chaus- sées du Doubs. C’est le conseil général du Doubs, en charge des routes départementales (3 800 km), qui avait décidé de sensibiliser à la sécurité routiè- re en installant en 2012 la pre- mière silhouette à Baume-les- Dames (7 juin 2012) puis trois autres à Épeugney où une famil- le avait trouvé la mort ainsi qu’à Fuans. Au fil du temps, ces sil- houettes fantômes se sont mal- heureusement multipliées com- me dans le bois du Bas-de-la- Chaux (Les Fins), sur la route des microtechniques (un jeune hom- me à scooter avait trouvé la mort) ou encore deux automobilistes dans la descente de cette 2 x 2 voies à Fuans, non loin du radar fixe. Deux ans plus tard, face aux demandes répétées de certaines familles, le Conseil général les enlève. Ce fut notamment le cas à Plaimbois-du-Miroir et à Saint- Vit où la famille des défunts pas- sait chaque jour devant ce sym- bole. “Une double peine” nous Mais elle n’entrera en service que lorsque les ménages de la communauté de communes du Val de Morteau auront reçu le badge qui leur permettra à ter- me d’accéder au site pour y déposer leurs déchets. Ces badges, la C.C.V.M. devrait les envoyer par la Poste aux par- ticuliers qui les recevront à la fin de l’année. Grâce à ce lais- sez-passer, ils pourront se rendre au centre de collecte autant de fois qu’ils en ont besoin, sans restriction. “Nous avons fait le choix de ne pas réglementer le nombre de pas- sages. Ce n’est pas le cas par- tout” soulignent les services de la communauté de communes. Une précision qui a son impor- tance, car lorsque la C.C.V.M. a annoncé qu’elle réglementerait l’accès, “on a vu des gens affluer à la déchetterie. Ils avaient vidé leur grenier pensant qu’à ter- me l’accès serait payant. Ce ne sera pas le cas.” Le système de contrôle qui se met en place à l’entrée du centre L a barrière vient d’être ins- tallée à la déchetterie du Bas-de-la-Chaux aux Fins.

nécessaire : il suffit de jouer, d’être enthou- siaste et d’aimer les enfants. Aux Gras et à Gilley, deux autres enfants (Mic- kaël et Antoine) sont atteints du même trouble. Les parents font aussi confiance à cette métho- de des 3i.

S a maman avait lancé un premier appel dans nos colonnes. Une sollicitation qui a porté ses fruits puisque 5 personnes sont entrées en contact avec Noah, un enfant âgé de 5 ans atteint de troubles du langage qui parvient à surmonter les diffi- cultés grâce à la méthode des 3i, une métho- de dite intensive, individuelle, interactive. Son objectif est simple : elle consiste à jouer avec l’enfant pour l’éveiller. Un problème, il faut sans cesse trouver des personnes (bénévoles) pour l’occuper. Avec l’été, le problème se pose chaque année : “Des bénévoles qui jouaient sont partis, ont déménagé, d’autres ont arrê- té. Si par exemple des étudiants veulent pas- ser 1 h 30 par semaine avec Noah, ils sont les bienvenus” témoigne la maman. Atteint d’un trouble envahissant du dévelop- pement, Noah “a fait depuis le début de sa pri- se en charge de nombreux progrès, surtout au niveau de la communication verbale.” Il a enco- re besoin de progresser afin d’acquérir toutes les bases nécessaires à la communication. Le but : qu’il puisse rejoindre à terme les enfants de son âge à l’école. Aucune qualification n’est

Sur demande des familles, le Conseil général enlève les silhouettes mais

en remettra en cas de nouveaux accidents.

confiait cette mère de famille ori- ginaire de Saint-Vit dont le fils avait perdu la vie à quelques mètres du domicile familial. Elle a rencontré le président du Conseil général pour lui faire part de son désir. La silhouette a été reti- rée. La politique du Conseil géné- ral n’est pas pour autant remise en cause, puisque de nouvelles silhouettes seront installées sur le lieu des prochains accidents mortels.

En l’espace d’un an, Noah a déjà fait des progrès avec le jeu. Sa maman recherche des bénévoles. Deux autres enfants dans le Val de Morteau utilisent cette méthode.

“Pour jouer et aider Noah” : 06 50 43 02 75 ou 06 50 40 83 31 ou joueravecnoah@yahoo.fr

Bientôt des badges pour accéder à la déchetterie du Bas-de-la-Chaux

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de collecte des Fins est très répandu. Plusieurs collectivités l’ont déjà adopté comme le Grand Besançon, ou Maîche. L’objectif de ce dispositif est de réserver l’accès à cet équipe- ment aux habitants du Val de Morteau et à ceux du Russey par le biais d’une convention. “On s’est aperçu qu’un certain nombre d’usagers venaient de Maîche pour déposer leurs déchets.” Là-bas, l’accès devient payant au bout d’un certain nombre de passages. Prochai- nement, les habitants de la C.C.V.M. ne paieront donc plus ce service pour les autres.

est édité par Publipresse Médias 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Édouard Choulet, Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Jean-François Hauser. Mots fléchés : Jean-Marie Steyner. A collaboré à ce numéro : David Aubry. Imprimé à I.P.S. - I.S.S.N. : 1275-8825 Dépôt légal : Juin 2014 Crédits photos : C’est à dire, associations et organisateurs, Henriot S.A.S., L.N.M.

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V A L D E M O R T E A U

RESTAURANT - BAR - PIZZERIA DUPORT CHRISTOPHE BEDDELEEM Terrasse panoramique avec vue sur les bassins du Doubs Spécialités poissons, fritures et spécialités régionales, salades

Morteau L’agence Henriot change de cap Spécialisée à l’origine dans la gestion des opérations de douane des entre- prises, la société mortuacienne accentue son activité dans le domaine du stockage et du transport de marchandises, et dans la représentation fiscale.

NOUVEAU de fin juin à fin août Ouverture du petit Bar du Port Glace tarte rafraîchissements divers Ouvert 7j/7 tout l'été Fermé en cas de Pluie

L e 12 juin, l’entreprise Henriot a inauguré ses locaux rue du Bief à Morteau, qu’elle a entièrement rénovés. Cette transformation est le signe d’un nouveau départ pour cet établissement qui a été affec- té par le décès de son direc-

teur Jean-Pierre Henriot sur- venu en 2011. Depuis, la direc- tion s’est restructurée. Didier Trancoso, 43 ans, assure la direction générale de l’agence dans laquelle il est entré en 2006. Il est épaulé d’un co- directeur, Thomas Henriot, 24 ans. Pierre Henriot, 83 ans,

conserve la présidence de la société créée en 1907 et appor- te son soutien à la gestion de l’entreprise. Dès leur prise de fonction, Tho- mas Henriot et Didier Tran- coso ont apporté un nouvel élan à l’entreprise. “Cela s’est tra- duit par la modernisation de

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en Europe, en exonération de T.V.A. La stratégie de développement incarnée par le binôme passe à la fois par l’action commer- ciale et l’investissement dans

nos locaux, et par une aug- mentation et une diversification de notre flotte de véhicules dédiée à l’activité transport de l’agence. Notre objectif est d’apporter à nos clients et à nos partenaires un service complet” disent-ils.

6. Nous avons investi dans un porteur de 19 tonnes” ajoutent encore Didier Trancoso et Tho- mas Henriot, fidèles à la devi- se de la société “fidélité, flexi- bilité, fiabilité.” L’agence déve- loppe actuellement un pro- gramme informatique qui va lui permettre d’optimiser la gestion de ses activités qui résultent à 80 % des échanges avec la Suis- se. Les deux dirigeants sont atten- tifs à maîtriser le développe- ment de l’entreprise Henriot. Le choix d’une évolution pas à pas ne les empêche pas d’avoir des projets à plus long terme. T.C.

les ressources humaines et l’équipement. En deux ans, quatre emplois ont été créés ce qui porte à 17 le nombre de sala- riés de l’agence. “Nous

“Apporter un service complet.”

Spécialisée à l’origine dans la gestion des opé- rations de douane pour les entreprises tournées

vers l’export et l’import, Hen- riot S.A.S. accroît son activité dans le domaine du transport et du stockage, et dans la repré- sentation fiscale qui permet à des sociétés suisses de com- mercialiser des marchandises

sommes vigilants sur la forma- tion continue de nos collabora- teurs expliquent les deux hommes. Par ailleurs, notre flot- te de véhicules a été en grande partie renouvelée et répond à la norme environnementale Euro

Les Fins

Didier Trancoso, 43 ans, directeur général et Thomas Henriot, 24 ans, co-directeur, se complètent.

Le groupe T.W.C. transfère ses activités La direction de T.W.C. confirme avoir engagé le trans- fert des activités horlogerie-bijouterie de sa plateforme des Fins vers Morez. Une solution de reclassement est proposée aux 70 salariés.

seront feront l’objet d’un licen- ciement économique. La prio- rité aujourd’hui est le dialogue avec le personnel” annonce Sébastien Liorzou. En paral- lèle, T.W.C. lancera une procé- dure de recrutement dans la région de Morez. Le projet du groupe est un coup dur pour l’emploi dans le Val de Morteau. D’ailleurs, on peut s’étonner qu’il passe presque

L e projet de transfert des activités de la platefor- me T.W.C. des Fins vers celle de Morez est enga- gé. Les 2 et 3 juin,Aymeric Chau- met, le directeur général du grou- pe parisien a fait le déplacement dans le Val de Morteau pour consulter à ce sujet les instances représentatives du personnel. L’opération de regroupement menée par T.W.C. dans le but de réduire les coûts de structure se confirme donc. Elle va s’étendre sur plusieurs mois au terme des- quels l’ensemble des activités hor- logerie-bijouterie hébergées aux Fins auront été déplacées dans le Jura, dans les locaux du lune- tier L’Amy avec lequel le groupe spécialisé dans la distribution d’articles griffés a fusionné en 2010. Seul le service approvi- sionnement qui emploie une per- sonne sera transféré vers Paris. Si la direction ne revient pas sur ce choix stratégique, elle ne veut pas non plus précipiter le calendrier dont le rythme dépend maintenant du traite- ment du volet social. Qu’adviendra-t-il en effet des salariés (65 C.D.I.) qui travaillent sur le site des Fins ? “Nous pro- posons un transfert à Morez de l’ensemble des collaborateurs avec une proposition d’emploi pour chacun d’eux” précise Sébastien Liorzou, directeur du site des Fins. Il ajoute : “Nous sommes conscients que c’est loin. C’est pour cette raison qu’un cer- tain nombre de mesures

d’accompagnement sont à l’étude. Par exemple, selon les postes, on peut imaginer mettre en place du télétravail à raison d’une journée par semaine.” Récemment, T.W.C. a organisé

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un déplacement à Morez pour tous les salariés de la plate- forme des Fins afin qu’ils découvrent les locaux où ceux qui le

inaperçu. Aucune voix politique ne s’est éle- vée de quelque manière que ce soit, alors que l’on connaît depuis plusieurs mois

“La priorité est le dialogue avec le personnel.”

souhaitent seront amenés à tra- vailler. À ce jour, on ne sait pas combien de collaborateurs sont disposés à accepter une muta- tion. “Nous allons envoyer un questionnaire à chaque salarié. En fonction des réponses, nous connaîtrons les motivations de chacun. Les personnes qui refu-

l’existence de cette restructu- ration. Sans doute que l’on consi- dère trop facilement dans un Haut-Doubs épargné par les dif- ficultés sociales, comparé à d’autres régions, que les sala- riés qui resteront sur le carreau trouveront bien une solution de reclassement en Suisse.

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V A L D E M O R T E A U

La résidence seniors, le nouveau casse-tête de la mairie Alors que les travaux sont quasiment terminés, le tribunal adminis- tratif de Besançon résilie les marchés de construction de la résidence pour personnes âgées. Pire : le bâtiment a été construit sans que la convention avec l’A.D.M.R. soit ficelée. Les Fins

C’ est un de ces dossiers dont la nou- velle municipalité se serait bien passée en arrivant aux affaires. Alors que les dernières finitions sont apportées au bâtiment flam- bant neuf de la résidence pour seniors, juste à côté du complexe nautique des Fins, un coup de semonce est venu assombrir le tableau. En date du 20 févri- er dernier, le tribunal admin- istratif de Besançon a pris la décision suivante : “Les marchés relatifs aux lots n° 1 à 17 de la construction de la résidence seniors passés par la commune malités administratives qu’il avait négligé d’effectuer. “Ces marchés ne sont pas annulés, ils sont résiliés et doivent être refaits en bonne et due forme. Cette négligence de l’architecte nous fera perdre encore deux à trois mois, du temps et de l’énergie” déplore le maire des Fins Bruno Todeschini. Ce nouvel épisode est un casse- tête de plus pour la municipal- ité des Fins. Ce projet de rési- dence seniors avait été engagé suite à un sondage effectué par- mi la population des Fins qui avait mis en évidence la néces- sité de créer une telle structure. La mairie a donc engagé les travaux pour un montant supérieur à 2 millions d’euros des Fins sont résiliés à compter du 1 er avril 2014.” Résultat de cette décision judiciaire : le maître d’œuvre doit reprendre à zéro les for-

et noué un partenariat avec l’A.D.M.R. qui gérera le fonc- tionnement de cette résidence. Premier hic : seules six per- sonnes âgées se sont position- nées depuis le lancement du projet. Pire : aucune convention n’a jamais été signée entre les deux parties si bien que le prix de location à l’A.D.M.R. n’avait jamais été formellement fixé. C’est tout l’enjeu des âpres dis- cussions qui étaient censées aboutir le 19 juin entre l’A.D.M.R. et la commune. Pour le maire des Fins, il est hors de question que ce projet coûte un centime à la commune. “Nous vice rendu à des centaines de familles. Mais il est inconcev- able que la commune paie des dizaines de milliers d’euros par an pour une résidence qui accueillera au plus 14 person- nes. Nous ne remettons pas en cause l’idée d’une résidence seniors, mais l’objectif pour la commune est d’équilibrer l’opération. Nous ne pouvons pas nous permettre de grosses dépenses supplémentaires” ajoute le maire bien déterminé à faire entendre raison à l’A.D.M.R. L’association propo- sait de payer un loyer inférieur à 100 000 euros par an à la com- mune alors que cette dernière avait monté ses plans de financement sur un loyer de sommes d’accord pour que la petite enfance avec la cantine, le périscolaire, nous coûte 75 000 euros par an parce que c’est un ser-

120 000 euros par an. Si aucun accord n’était trouvé entre l’A.D.M.R. et la commune des Fins, le conseil municipal envisageait plusieurs scénar- ios : que la commune gère elle- même les loyers des résidents ou pire, que cette résidence ne serve jamais aux seniors mais qu’elle soit transformée en loge- ments traditionnels, voire en résidence pour frontaliers. La commune des Fins a déjà été approchée par des promoteurs immobiliers aux aguêts. J.-F.H.

Pour l’instant, seulement six personnes âgées se sont positionnées pour habiter dans cette résidence prévue pour 14 résidents.

Les Fins

Travaux de sécurité à la salle polyvalente Depuis plus de dix ans, la sous-préfecture de Pontarlier réclamait des travaux de sécurisation à la mairie des Fins. Ils ont été réalisés mi-juin. La salle polyvalente peut continuer à vivre.

Transformée en résidence pour frontaliers ?

D epuis 35 ans, elle en a vu passer des fêtes, des cérémonies, des mariages et des lotos cette salle ! Sa construction avait

Pour autant, elle doit suivre l’évolution des normes de sécu- rité et subir quelques travaux ponctuellement. Depuis près de dix ans, la mairie

été décidée par le con- seil municipal de Vic- tor Régnaut en 1976, elle a été inaugurée deux ans plus tard par le maire Jules

est sollicitée pour effectuer des travaux de sécurité. Une commis- sion de sécurité qui s’était réunie le 17 avril avait réitéré sa

“Nous avons engagé 7 900 euros.”

De droite à gauche, Nathalie Picard, adjointe aux fêtes et cérémonies, le maire des Fins Bruno Todeschini, Alain Renaud, adjoint aux bâtiments et Eugène Schell, le concierge de la salle.

Ménigoz. Bien leur en a pris, tellement cette salle fait désor- mais partie intégrante de la vie locale dans le Val de Morteau. La fermer serait impensable.

demande d’engager des travaux. Plusieurs fois repoussés par la précédente équipe, ils ont enfin été engagés par la nouvelle municipalité. “Ce sont les locaux

La salle polyvalente des Fins ne fermera donc pas ses portes, contrairement à ce que certains Finnois avaient pu le laisser entendre. L’outil est indispens- able à des dizaines d’associations et de structures locales qui l’utilisent aussi bien comme gymnase que comme salle des fêtes. Preuve de son utilité, à partir de la rentrée, elle est util- isée tous les jours de l’année et durant l’été, elle est réservée tous les week-ends pour des mariages et autres rassemble- ments de famille.

de rangement du matériel qui posaient problème. Nous avons donc sécurisé ces locaux. L’idée est de limiter les risques d’incendie. En cas d’incendie dans ce local, il faut que le feu soit contenu pendant une heure. Il fallait donc mieux l’isoler et installer des ferme-porte. Nous avons engagé 7 900 euros. La décision a été prise le 11 juin, nous avons engagé les travaux dans la foulée. On ne voulait pas repousser encore cette obli- gation” résume le maire des Fins Bruno Todeschini.

En bref…

Jardin Les jardins dʼaltitude et jardins de vivaces de Derrière-le-Mont à Montlebon ouvrent leurs portes le 6 juillet de 13 heures à la tombée de la nuit. Situés dans le creux de la reculée, ces jardins se composent de quatre éléments en harmonie avec leur envi- ronnement : une rocialle, un jardin dʼagrément, un bassins avec plantes aquatiques et une seconde rocaille. Renseignements au 03 81 67 44 88 ou 06 42 44 30 05. Sinon, ces jardins sont ouverts sur rendez-vous jusquʼen octobre. Miss Lʼélection de Miss Doubs a lieu au théâtre de Morteau samedi 28 juin à 19 h 30. Les candidates évolueront dans plusieurs tableaux dont un en tenue de ville, un en tenue de soirée et un dernier en maillot de bain. Sera notamment présente Camille Duban, Miss Franche-Comté 2013 et finaliste à Miss France 2014. Qui succédera à Roxanne Cao, Miss Doubs 2013 ?

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V A L D E M O R T E A U

Réglementation

Le train des Horlogers risque

d’être bloqué à la frontière

C’est parce qu’ils ne répondent pas à toutes les exigences imposées par les autorités helvé- tiques en matière de sécurité que les trains régionaux français qui circulent entre Morteau et Le Locle ne pourront plus entrer en Suisse dès le 1 er janvier.

E ntre le discours politique et la réalité, il y a par- fois un monde. Les menaces qui pèsent sur l’avenir de la ligne des Horlogers (Besançon - Morteau - Le Locle) à court terme illustrent cedécalageentred’uncôtéles inten- tions de promouvoir le transport en commun et de l’autre, d’éviter la remise enquestion,pour des rai- sons techniques,d’un équipement ferroviaire sous-exploité qui attend

d’être modernisé. Car le 1er janvier 2015, les trains français qui vont jusqu’au nœud de correspondance de La Chaux- de-Fonds “ne pourront plus cir- culer sur les voies suisses au-delà du point frontière du Locle -Col- des-Roches” s’alarme Patrick Réal, vice-président de la F.N.A.U.T. Franche-Comté (fédé- ration nationale des associations d’usagers des transports) et membre de l’A.T.E. (association transport environnement suis-

se). La raison est que le maté- riel roulant français ne répond pas aux normes de sécurité exi- gées par l’Office Fédéral des Transports depuis la collision frontale de deux trains régio- naux helvétiques survenue le 29 juillet à Granges-Marnand. Suite à cet accident, les Suisses ont décidé de renforcer leur régle- mentation qui s’impose aussi aux trains francs-comtois qui effectuent des liaisons transfron- talières. Conséquence : dans six mois, le terminus du T.E.R. sera juste après le tunnel du Col-des- Roches, pour tous les voyageurs, y compris les frontaliers qui sont les premiers usagers de ce ser- vice, et donc les premiers péna- lisés par cette situation. “Pour que les passagers puissent pour- suivre le trajet, il faudra que les Suisses organisent des corres- pondances à partir de l’arrêt Locle-Col-des-Roches, ce qui n’est pas acté” observe Patrick Réal. Il espère que les autorités hel- vétiques accorderont une déro- gation aux trains français pour qu’ils puissent circuler au moins jusqu’à la gare Locle-Ville. Et encore, si les Suisses devaient faire preuve de bienveillance, ce ne serait qu’à l’égard des quatre malheureuses rames équipées du système de sécurité Signum (technologie qui permet, par exemple, l’arrêt automatique d’urgence du train). Toutefois, les autorités helvétiques peu- ral des Transports Suisses dans l’espoir de trouver une solu- tion qui permettent aux T.E.R. francs-comtois de continuer à circuler jusqu’au Locle, au-delà du 1 er janvier 2015, date à par- tir de laquelle seuls les trains équipés du système de sécu- rité Signum seront autorisés à rouler en Suisse, ce qui n’est pas le cas de tout le matériel roulant français. La réglemen- tation se durcira encore à par- tir de 2017 puisque tous les trains qui utiliseront le réseau devront être dotés du système européen E.T.C.S. Aucun des T.E.R. ne le sera. Les échéances imposées par les Suisses sont intenables. “La meilleure hypo- thèse serait que les Suisses nous accordent une dérogation. On ne résout pas les problèmes, mais les trains seraient auto- risés à circuler. Ce délai sup- plémentaire nous permettrait de poursuivre les discussions” remarque Alain Fousseret, vice- président Vert du Conseil régio- nal, en charge des transports. Mais l’élu qui a pris acte des obligations imposées par les autorisés suisses leur renvoie la balle avec une proposition L e Conseil régional de Franche-Comté est en dis- cussion avec l’Office Fédé-

vent avoir intérêt à transiger car elles savent aussi que beau- coup de riverains du Locle et de La Chaux-de-Fonds se plaignent du trafic routier frontalier. Péna- liser cette ligne, même si elle est sous-exploitée nourrirait sans doute les animosités. L’échéance de 2015 n’est que le commencement des difficultés pour le Conseil régional qui gère les T.E.R., et la S.N.C.F. “Cette situation ne fait que préfigurer ce que nous vivrons en 2017 avec la généralisation sur le réseau suisse du système européen de signalisation (E.T.C.S.) qui va remplacer les systèmes actuels (Signum et Z.U.B.). À cette date, les trains régionaux de la S.N.C.F. ne pourront plus circuler sur les voies C.F.F. et cette fois sans déro- gation possible” prévient Patrick Réal. Le problème est qu’il n’est pas question pour l’instant en France d’équiper le matériel rou- lant de ce système européen, en tout cas pas avant 2025 selon la F.N.A.U.T. Il existe cependant une solution intermédiaire qui fonctionne dans le territoire fron- talier de Genève et qui pourrait être adaptée au réseau franc- comtois. En attendant, la situation devient

préoccupante pour le transport ferroviaire transfrontalier local compromis d’ici deux ans. Alors que la ligne des Horlogers devrait faire l’objet d’investissements pour la rendre plus attractive afin de l’imposer comme l’alternative à la voiture, il se produit tout le contraire. “On rend le train encore moins attractif. Il y a près de 11 000 passages par jour à la frontière du Col-des- Roches et aux Brenets. 90 % sont des frontaliers ! 300 passagers réguliers seulement prennent le train pour se rendre en Suisse. Mais on sait qu’un millier de per- sonnes se disent intéressées par ce moyen de locomotion si elles pouvaient bénéficier d’une offre plus ouverte” remarque Patrick Réal. Pour l’instant douze trains passent la frontière. Au problè- me capacitaire des rames s’ajoute également celui de la fréquen- ce insuffisante des navettes pour espérer faire baisser le trafic rou- tier qui encombre le Val de Mor- teau aux heures de pointe. Ce sera encore pire si les frontaliers ne voient plus l'intérêt de cette ligne.

Environ 300 passagers utilisent quotidiennement la liaison ferroviaire vers le Locle.

T.C.

Réaction La Région espère une dérogation Les décisions suisses contraignantes pour la ligne des horlogers préoccupent le Conseil régional. La collectivité espère qu’un terrain d’entente sera trouvé pour que les T.E.R. puissent continuer de circuler au-delà de 2015 en Suisse.

qui a peu de chance d’aboutir. “Pourquoi les Suisses n’équiperaient pas finalement ce petit tronçon de ligne de La Chaux-de-Fonds au Col-des- Roches, de notre système de sécu- rité K.V.B. ? Tous nos trains en sont équipés. Cela signifie qu’ils pourraient tous passer la fron- tière” poursuit Alain Fousse- ret. Dans l’absolu, cette solu- tion permettrait donc d’augmenter la capacité de transport des passagers. Mais voilà, la proposition restera dans les cartons “puisque l’Office Fédéral des Transports n’a pas l’intention d’investir dans le système français.” Si aucun terrain d’entente n’est trouvé dans les prochains mois, le Conseil régional doit se pré-

parer à ce que les T.E.R. n’aillent pas au-delà du Locle- Col-des-Roches. Les Suisses devront alors assurer la conti- nuité du transport. Le seul avantage à ce scénario qui engendre toutefois une ruptu- re de charge “est que comme le trajet est plus court, nous pour- rions peut-être ajouter quelques horaires supplémentaires aux heures de pointes depuis Mor- teau” annonce l’élu. En l’état, aucune décision n’est arrêtée. Cette année, la Région inves- tit 63 millions d’euros pour acquérir 9 trains “Régiolis” pro- duits par Alstom. Ces trains nouvelle génération sont dédiés à la ligne Dijon-Besançon-Bel- fort qui concentre 60 % des voyageurs francs-comtois.

Alain Fousseret, vice-président du Conseil régional de Franche- Comté.

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M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

La Chaux-de-Gilley

En bref…

Élevés au comté bio depuis 40 ans Il ne reste plus que trois coopératives fromagères bio dans le Doubs dont celle de La Chaux qui s’était convertie en 1974 et cherche aujour- d’hui de nouveaux sociétaires.

Sculptures Expos “Sculptures In” et “Out sculptures” au château Pertu- sier de Morteau, à voir du 5 juillet au 30 septembre, tous les jours. Odile Vuillemin est invitée par la Mairie de Morteau à présenter une rétrospective de ses sculptures en céramique et métal, une présentation sur 30 années de création. Lʼautre expo, à lʼextérieur, cʼest 15 sculpteurs venus de toute la Franche-Comté, de Suisse et de Tunisie qui exposent dans le parc du Château. Deux expo- sitions offrant un regard sur des expressions artistiques contem- poraines riches et variées. Football Tournoi Cantonal et Intercom- munal du Russey dimanche 29 juin à Plaimbois-du-Miroir. À cette occasion, rencontres entre des équipes seniors du canton du Russey, des équipes de jeunes et cette année, une rencontre entre lʼéquipe fémi- nine du Russey et une enten- te féminine et une autre entre les élus de la communauté de communes du Plateau du Rus- sey et une entente des élus du Syndicat du Prieuré. Une jour- née de rencontre amicale entre les élus, la population et les footballeurs du canton.

L a fruitière de La Chaux-de-Gilley est prête à accueillir de nouveaux producteurs car elle ne peut pas répondre à la demande. La situation n’a pas toujours été aussi eupho- rique. “Au départ, on a répon- du à une demande des froma- geries Petite qui cherchaient des ateliers en bio” , se souvient Bernard Jacquet qui était pré- sident à l’époque de cette conversion. 19 fermes livraient alors leur lait dans la coop ins-

d’une nouvelle fromagerie. Une question de mise aux normes comme souvent. “Ce projet était assez ambitieux pour une peti- te coop. Les producteurs ont dû faire des sacrifices financiers sur le prix du lait pour réali- ser le bâtiment.” La fruitière rassemble aujourd’hui neuf sociétaires dont quatre G.A.E.C. Des pionniers de 1974, il res- te encore cinq fermes exploi- tées depuis par les enfants voi- re les petits-enfants. Comme chez les Bez par exemple où

Sur les pionniers de l’aventure bio en 1974, il reste encore cinq fermes qui sont aujourd’hui exploitées par les enfants ou les petits-enfants.

jeunes en cours d’installation” , n’oublie pas de rappeler Georges Brantut. La coopérative bio de La Chaux travaille 2,2 millions de litres de lait transformés pour l’essentiel en comté commer- cialisé par le biais de l’U.C.A.F.T. et des fromageries Petite. 10 % de la production est valorisée sur place en com- té de garde, morbier et froma- ge à raclette. Sans oublier le P’tit bio, une pâte molle faite maison. À la différence de la plupart des coopératives fro- magères, celle de La Chaux- de-Gilley ne pratique pas la politique du prix différentiel. “Tout est mutualisé. On fonc- tionne sur le principe d’un prix unitaire et solidaire.”

Le bio a ses propres valeurs. L’atelier de La Chaux emploie un fromager, son aide et une vendeuse. Il collabore aussi avec les fruitières de Lièvre- mont village et des Jarrons. “On est aussi en groupement d’employeur avec les fruitières de Lièvremont-village et des Jarrons. Ce qui nous permet d’embaucher deux chauffeurs pour le ramassage et un fro- mager remplaçant qui tourne sur les trois coops” , indique Oli- vier Bolle-Reddat qui préside ce groupement. Les sacrifices du passé n’ont pas été vains. Ils sont géné- rateurs d’emplois locaux et d’activité économique. “On manque de comté bio , déplo- re presque Georges Brantut.

On a l’outil et les commandes pour travailler trois millions de litres de lait. Si des produc- teurs frappent à la porte on les prend tout de suite.” Le bio ras- sure. C’est un gage de quali- té du produit indéniable. La palette aromatique de la fro- magerie identifie 146 plantes dont 24 aromatiques. Cette impressionnante diversité flo- ristique ne se retrouve guère qu’en zone d’alpage exemp- tée d’engrais chimiques et de pesticides. “Les contraintes du bio nous empêchent par exemple de faire des coupes d’herbes pré- coces. Du coup, cela laisse le temps d’éclore aux plantes tar- dives qui contribuent à la richesse du terroir.” F.C.

tallée dans le bâtiment de la mairie. Avec six comtés par jour et deux en hiver, on était loin de la production actuelle. “On en

Roger a transmis le flambeau à son fils Claude qui a fait de même avec ses deux garçons Martial et Jérôme. D’autres pro-

“On manque de comté bio.”

ducteurs des Alliés, de Four- nets-Luisans et d’Orchamps- Vennes ont rejoint l’une des dernières coopératives à com- té bio du département avec celles de Chapelle-des-Bois et de Cerneux-Monnot. “On a traversé des crises de méven- te assez sévères qui pénalisaient parfois assez lourdement les

fabrique 21 en été et 13 à 14 en hiver” , actualise Georges Bran- tut qui a succédé à Bernard Jacquet en 1999. Deux prési- dents en 40 ans. À croire que le bio réconcilie les hommes. Des hommes qui n’ont pas hési- té à prendre des risques en 1998 quand il fut question d’investir dans la construction

V A L D E M O R T E A U

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Morteau Le Cul de la lune conserve ses deux étoiles

U n certain nombre d’évolutions ont été apportées au camping de Morteau qui conserve ainsi ses deux étoiles. Des jeux ont été installés (un Plusieurs aménagements ont été réalisés au cam- ping de Morteau, ce qui lui permet de conserver ses deux étoiles.

toboggan et un trampoline), un terrain de boules a été créé et les emplacements ont été redé- finis (leur nombre passe de 40 à 38). “Un accès han- dicapé a été mis en place au niveau de l’accueil” indique le camping qui a ouvert ses portes début juin pour une saison estivale qui s’écoulera jusqu’au mois de septembre. Les débuts sont plutôt positifs. “L’activité est bonne. En tout cas

Dans les années à venir, cette infrastructure pourrait être ame- née à monter en gamme. Dans le cadre du contrat de station, l’idée a été lancée de l’équiper de bungalows. “Cela fait par- tie des évolutions possibles” indique la mairie de Morteau. Mais pour l’instant, aucune déci- sion n’a été prise en ce sens. Les bungalows ne sont pas à l’ordre du jour. Il y a d’autres chantiers prioritaires au programme dans le contrat de station comme le Chemin des rencontres, une ini- tiative qui consiste à promou- voir la mobilité douce entre La Chaux-de-Fonds et Morteau et Pontarlier en passant par les villages qui longent la frontiè- re. Mais à l’évidence, ces bunga- lows seraient un vrai plus pour le camping de Morteau, dans un Haut-Doubs où la météo capricieuse cache bien souvent le cul de la lune…

elle est plus forte que l’année dernière. Cela est probablement dû à la météo.” Au gré des empla-

Système Français Breveté de purification naturelle et écologique de l’eau

cements, on trouve des vacanciers d’origine étran- gère dont des Hollandais et des Allemands. “Il y a beaucoup de passage. Des personnes qui restent là pour une nuit” indique l’accueil du Cul de la lune.

Environ 3 500 nuitées par saison.

Sur une saison, le camping enre- gistre environ 3 500 nuitées, “ce qui est plutôt positif.”

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Anaïs Clerc lance un appel à la solidarité Association L a présidente de l’association “À hauteur d’homme, auteur d’humanité” cherche des parrains qui par leur contribution financière pourraient permettre à des enfants de la vallée de Katmandou au Népal, orphelins ou issus de familles très pauvres, d’être pris en charge à la Pioneer Academy School, une école que l’association contri- bue à faire vivre depuis 2006. “La situation a changé. Beaucoup d’enfants dont les parents pouvaient régler les frais de scolarité sont arrivés à l’école. Or, il s’avère que pour 17 enfants, les parents paient peu voire pas du tout. Le risque est que ces enfants quittent l’école pour tra- vailler.” Un échec qu’Anaïs Clerc veut éviter, elle qui œuvre pour scolariser ces enfants afin de les sortir de la rue. “L’école compte 194 élèves. 45 sont orphelins et sont déjà pris en charge totalement par des parrains. Il faudrait en par- rainer 45 autres mais pour une prise en charge à la jour- née” annonce-t-elle. Pour l’instant, l’association fait face tant bien que mal aux difficultés financières liées au désengagement de certaines familles. Mais Anaïs Clerc espère que des par- rains prendront bientôt le relais. Il faut compter envi- ron 15 euros par mois pour parrainer un enfant qui sera pris en charge à la journée, et 50 euros par mois pour la prise en charge totale d’un orphelin. Des dons déduc- tibles des impôts…

Les emplacements ont été modifiés et des jeux ont été installés.

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Anaïs Clerc agit au Népal pour sortir les enfants de la rue en les scolarisant.

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E n 2013, la Ville a confir- mé son classement de 2 ème fleur au Concours des Villes et Villages fleuris. Pour cette nouvelle saison estiva- le, Morteau se pare de sa plus belle robe. Dans la Rue de la Gare, au Monument aux morts et sur les façades de l'Hôtel de

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a toujours à cœur de trouver de nouvelles idées pour embel- lir la Ville, a réalisé de nou- veaux massifs fleuris en entrée de Ville au Mondey et au Rond point de l’Horloge. Ces massifs ont intégré des principes de gestion durable puisque pour le massif du Mondey, des varié- tés de plantes vivaces et bul- beuses ont été privilégiées par rapport à la mise en place de plantes annuelles. En ce qui concerne le Rond point de l'Horloge, l'aménagement en mosaïque de paillis minéraux et végétaux facilitera l'entretien tout en limitant l’usage de pro- duits phytosanitaires. Grâce à l'imagination et au talent de l'équipe des espaces verts des services techniques municipaux, Morteau offrira un visage très coloré aux habi- tants et aux touristes de pas- sage, durant tout l'été.

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V A L D E M O R T E A U

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La grotte de Remonot entre piété, croyances et folklore Les Combes Impossible d’obtenir un comptage précis. Pourtant, la grotte de Remo- not située entre Morteau et Pontarlier, reste un des sites les plus fré- quentés du Haut-Doubs. Décryptage d’un phénomène.

L a petite grotte-chapelle a eu droit à son coup de projecteur national en mars 2013 aumoment où un Mortuacien a affirmé avoir recouvré la vue après s’être frot- té plusieurs fois les yeux à l’eau de la source. Depuis ce printemps 2013, les demandes affluaient de toute la France de personnes souhaitant qu’on leur expédie quelques centilitres du précieux liquide. Le clergé local a tout de suite relativisé les choses. “L’eau n’est pas miraculeuse en soi, c’est plutôt le geste de foi qu’on y met rectifie aujourd’hui le père Michel Jeanpierre, prêtre de l’unité pastorale du Val de Morteau. Il faut bien préciser que cette eau est impropre à la consommation. Les gens la pren- nent pour se frotter les yeux et on a tout de suite dit qu’il nous était impossible d’en expédier dans toute la France. On invite les gens qui nous en demandent à venir se recueillir à la grotte.” Certains fidèles arrivaient même parfois avec des jerrycans pour les remplir d’eau, à tel point qu’il est arrivé que cette source dite de Gésombrone se soit retrou- vée tarie à plusieurs reprises. Au-delà de ce récent phénomène médiatique, “la grotte de Remonot est devenue un lieu de dévotion beaucoup plus impor-

au catalogue des monuments historiques en 1913. Cette chapelle à la voûte prin- cipale recouverte de mousses et de lichens a toujours été embaumée de légendes. Si bien qu’il est parfois difficile de démêler le vrai du faux dans les anecdotes qui ont marqué cet endroit. Comme par exemple l’histoire datant du XIX ème siè- cle de cet homme qu’on a appelé le “Pépé du Val Concelin”. Marc- hand ambulant, il s’est égaré une nuit aux abords de la grotte. Ayant perdu son chemin au- dessus des rochers surplombant la grotte, il a été pris par l’obscurité au cours d’une nuit sans lune, s’est trompé de chemin et a chuté du haut des rochers.

tant que nos églises” affirme le prêtre. On ne compte plus en effet les touristes qui s’y arrê- tent l’été, mais également “des gens qui vont au travail et qui font une petite halte dans la grotte” ajoute l’homme d’Église. Cette dévotion ne date pas d’hier, encore moins de ce jour de mars 2013. La grotte est un lieu spirituel depuis le VIII ème siècle, époque où sont venus s’installer les premiers ermites qui ont trouvé dans cette cavité des con- ditions de vie, certes sommaires, mais acceptables du point de vue des températures. “Il y fait une température constante de 14 °C note une spécialiste des lieux. L’été, on y vient pour se rafraîchir et l’hiver, il y fait plus doux que dehors.” Avant même ces ermites, elle aurait abrité des druides. La découverte de très anciennes pierres tombales viendrait accréditer cette hypothèse. Après avoir été un ermitage abri- tant des religieux qui ont évangélisé notre contrée, la grotte est devenue chapelle au XVII ème siècle. Vieux bastion local de la foi et du culte de la Vierge, la grotte-chapelle sera consacrée en 1863 par le cardinal Math- ieu. Elle sera ensuite inscrite

L’association qui gère la grotte de Remonot a en projet de changer les verrières vieillissantes qui ferment la cavité.

de la grotte est propice à la médi- tation. Cette grotte serait aus- si pour certains un lieu de ressourcement grâce à la présence d’un “vortex”, un tour- billon d’eau situé au fond de la cavité. Quatre sources jaillis- sent de l’intérieur de la grotte, parfois dans un grondement impressionnant quand la pluie tombe en abondance. Outre cette fameuse source de Gésombrone qui sort du tuf poreux, trois autres sources alimentent les lieux. Un canal souterrain rejoint le Doubs. L’autel de la chapelle paré de mosaïques est, lui aus- si, unique en son genre. Lieu de pèlerinage multisécu- laire, la grotte de Remonot est tous les ans le témoin d’un rite assez folklorique qui consiste pour un prêtre du secteur à bénir

les automobilistes qui passent devant. Le succès ne se dément pas. “C’est assez étonnant recon- naît le père Michel Jeanpierre. À cette occasion, nous faisons une collecte pour le père Gérard Bretillot qui est missionnaire au Togo. Cette bénédiction attire notamment de nombreux touristes ou accidentés de la route. On réfléchit à la manière d’évangéliser un peu plus les choses et de sortir de cet aspect folklorique.” Ce même 15 août, jour d’Assomption, c’est le plus gros jour d’affluence pour la grotte dédiée à la Vierge. Une proces- sion à laquelle tout le village de Remonot participe est organisée en soirée, avec bougies et illu- minations. La grotte de Remonot est également un lieu de pèleri-

nage le lundi de la Pentecôte et le troisième dimanche de septem- bre. Dans le reste de l’année, l’intention de l’unité pastorale du Val de Morteau est aussi de “mieux faire connaître ce lieu emblématique et de le dépous- siérer un peu” ajoute le père Jeanpierre. La grotte de Remonot est enfin une source d’exploration pas- sionnante pour les spéléologues. Deux spécialistes originaires de Morteau, les frères Rognon, ont établi une cartographie précise de cette cavité naturelle que l’Homme s’est appropriée il y a des centaines d’années. On le voit, l’engouement autour de la grotte-chapelle est loin d’être tari…

Ses camarades l’ont retrouvé au pied de la falaise, en train de prier la Vierge, sans aucune égratignure. “Il a dit

Elle est pour certains un lieu de ressourcement.

être tombé en ayant l’impression d’être soutenu par un drap” rap- porte une spécialiste des lieux. Nombreux, les descendants du Pépé se rassemblent encore aujourd’hui régulièrement à la grotte pour perpétuer le sou- venir de leur aïeul. Que l’on croie ou pas à ces his- toires teintées de légendes, il faut reconnaître que l’intérieur

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