Journal C'est à Dire 200 - Juin 2014

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V A L D E M O R T E A U

RESTAURANT - BAR - PIZZERIA DUPORT CHRISTOPHE BEDDELEEM Terrasse panoramique avec vue sur les bassins du Doubs Spécialités poissons, fritures et spécialités régionales, salades

Morteau L’agence Henriot change de cap Spécialisée à l’origine dans la gestion des opérations de douane des entre- prises, la société mortuacienne accentue son activité dans le domaine du stockage et du transport de marchandises, et dans la représentation fiscale.

NOUVEAU de fin juin à fin août Ouverture du petit Bar du Port Glace tarte rafraîchissements divers Ouvert 7j/7 tout l'été Fermé en cas de Pluie

L e 12 juin, l’entreprise Henriot a inauguré ses locaux rue du Bief à Morteau, qu’elle a entièrement rénovés. Cette transformation est le signe d’un nouveau départ pour cet établissement qui a été affec- té par le décès de son direc-

teur Jean-Pierre Henriot sur- venu en 2011. Depuis, la direc- tion s’est restructurée. Didier Trancoso, 43 ans, assure la direction générale de l’agence dans laquelle il est entré en 2006. Il est épaulé d’un co- directeur, Thomas Henriot, 24 ans. Pierre Henriot, 83 ans,

conserve la présidence de la société créée en 1907 et appor- te son soutien à la gestion de l’entreprise. Dès leur prise de fonction, Tho- mas Henriot et Didier Tran- coso ont apporté un nouvel élan à l’entreprise. “Cela s’est tra- duit par la modernisation de

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en Europe, en exonération de T.V.A. La stratégie de développement incarnée par le binôme passe à la fois par l’action commer- ciale et l’investissement dans

nos locaux, et par une aug- mentation et une diversification de notre flotte de véhicules dédiée à l’activité transport de l’agence. Notre objectif est d’apporter à nos clients et à nos partenaires un service complet” disent-ils.

6. Nous avons investi dans un porteur de 19 tonnes” ajoutent encore Didier Trancoso et Tho- mas Henriot, fidèles à la devi- se de la société “fidélité, flexi- bilité, fiabilité.” L’agence déve- loppe actuellement un pro- gramme informatique qui va lui permettre d’optimiser la gestion de ses activités qui résultent à 80 % des échanges avec la Suis- se. Les deux dirigeants sont atten- tifs à maîtriser le développe- ment de l’entreprise Henriot. Le choix d’une évolution pas à pas ne les empêche pas d’avoir des projets à plus long terme. T.C.

les ressources humaines et l’équipement. En deux ans, quatre emplois ont été créés ce qui porte à 17 le nombre de sala- riés de l’agence. “Nous

“Apporter un service complet.”

Spécialisée à l’origine dans la gestion des opé- rations de douane pour les entreprises tournées

vers l’export et l’import, Hen- riot S.A.S. accroît son activité dans le domaine du transport et du stockage, et dans la repré- sentation fiscale qui permet à des sociétés suisses de com- mercialiser des marchandises

sommes vigilants sur la forma- tion continue de nos collabora- teurs expliquent les deux hommes. Par ailleurs, notre flot- te de véhicules a été en grande partie renouvelée et répond à la norme environnementale Euro

Les Fins

Didier Trancoso, 43 ans, directeur général et Thomas Henriot, 24 ans, co-directeur, se complètent.

Le groupe T.W.C. transfère ses activités La direction de T.W.C. confirme avoir engagé le trans- fert des activités horlogerie-bijouterie de sa plateforme des Fins vers Morez. Une solution de reclassement est proposée aux 70 salariés.

seront feront l’objet d’un licen- ciement économique. La prio- rité aujourd’hui est le dialogue avec le personnel” annonce Sébastien Liorzou. En paral- lèle, T.W.C. lancera une procé- dure de recrutement dans la région de Morez. Le projet du groupe est un coup dur pour l’emploi dans le Val de Morteau. D’ailleurs, on peut s’étonner qu’il passe presque

L e projet de transfert des activités de la platefor- me T.W.C. des Fins vers celle de Morez est enga- gé. Les 2 et 3 juin,Aymeric Chau- met, le directeur général du grou- pe parisien a fait le déplacement dans le Val de Morteau pour consulter à ce sujet les instances représentatives du personnel. L’opération de regroupement menée par T.W.C. dans le but de réduire les coûts de structure se confirme donc. Elle va s’étendre sur plusieurs mois au terme des- quels l’ensemble des activités hor- logerie-bijouterie hébergées aux Fins auront été déplacées dans le Jura, dans les locaux du lune- tier L’Amy avec lequel le groupe spécialisé dans la distribution d’articles griffés a fusionné en 2010. Seul le service approvi- sionnement qui emploie une per- sonne sera transféré vers Paris. Si la direction ne revient pas sur ce choix stratégique, elle ne veut pas non plus précipiter le calendrier dont le rythme dépend maintenant du traite- ment du volet social. Qu’adviendra-t-il en effet des salariés (65 C.D.I.) qui travaillent sur le site des Fins ? “Nous pro- posons un transfert à Morez de l’ensemble des collaborateurs avec une proposition d’emploi pour chacun d’eux” précise Sébastien Liorzou, directeur du site des Fins. Il ajoute : “Nous sommes conscients que c’est loin. C’est pour cette raison qu’un cer- tain nombre de mesures

d’accompagnement sont à l’étude. Par exemple, selon les postes, on peut imaginer mettre en place du télétravail à raison d’une journée par semaine.” Récemment, T.W.C. a organisé

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un déplacement à Morez pour tous les salariés de la plate- forme des Fins afin qu’ils découvrent les locaux où ceux qui le

inaperçu. Aucune voix politique ne s’est éle- vée de quelque manière que ce soit, alors que l’on connaît depuis plusieurs mois

“La priorité est le dialogue avec le personnel.”

souhaitent seront amenés à tra- vailler. À ce jour, on ne sait pas combien de collaborateurs sont disposés à accepter une muta- tion. “Nous allons envoyer un questionnaire à chaque salarié. En fonction des réponses, nous connaîtrons les motivations de chacun. Les personnes qui refu-

l’existence de cette restructu- ration. Sans doute que l’on consi- dère trop facilement dans un Haut-Doubs épargné par les dif- ficultés sociales, comparé à d’autres régions, que les sala- riés qui resteront sur le carreau trouveront bien une solution de reclassement en Suisse.

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Une fois le transfert d’activité vers Morez terminé, le bâtiment des Fins sera vendu.

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