La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

L’ÉCONOMI E

32

A PPRENTISSAGE

200 contrats dans l’artisanat

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à choisir l’apprentissa- ge. Phénomène nouveau : même les filières des métiers de bouche ou de l’hôtellerie profitent de cet engouement Les jeunes réinvestissent les métiers désertés

vail, grosses campagnes médiatiques, les métiers les plus touchés par la pénurie de jeunes - principalement les métiers de bouche, mais aussi l’hô- tellerie ou le bâtiment - sont de nou- veaux investis par les jeunes. “Dans l’hôtellerie et la restauration, cela res- te un peu difficile, même s’il n’y a pas un gros manque. Mais sur d’autres métiers de bouche, comme les bou- chers, la situation est meilleure qu’avant. Les jeunes ont un regain d’intérêt pour ces métiers. Parce qu’ils savent qu’il y a du travail derrière. Depuis deux ans, ça redémarre” , ajou- te-t-on à la Chambre de métiers. Dans l’artisanat, plus de 200 contrats d’apprentissage ont été signés l’an- née dernière. Ce qui ne veut pas dire

Hilaire-de-Chardonnet. Chaque année, l’établissement - le plus important en Franche-Comté - accueille plus de 1 200 jeunes en apprentissage dans tous les secteurs des services, des métiers de bouche à la vente ou à la mécanique. Depuis plusieurs années, les jeunes sont de plus en plus nom- breux à se tourner vers l’apprentis- sage. Situation difficile du marché du tra-

“Ç a fait déjà deux ou trois ans que l’apprentissage a chan- gé d’image dans l’esprit des parents et de leurs enfants. À la

moindre journée portes ouvertes, on attire plus de 800 personnes” , se féli- cite Patrick Maigret, le directeur du centre de formation des apprentis

Une journée pour l’apprentissage L a Mission Locale-Espace jeunes de Besançon et le groupe par- tenarial de promotion de l’ap- prentissage organise le 3 mai pro- chain une journée de l’apprentissage au grand Kursaal de Besançon. Une opération destinée aux jeunes de 16 à 25 ans, qui existe depuis une dizai- ne d’années déjà. L’année dernière, près de 800 jeunes ont participé à cette journée. Bâtiment, hôtellerie- restauration, artisanat… On y pré- sente les différents métiers concer- nés mais aussi les maîtres d’apprentissage à la recherche de jeunes apprentis. “Ça porte ses fruits. Il y a une valorisation de l’apprentis- sage et on réussit à attirer les jeunes vers les métiers porteurs. Dans tous les secteurs, il y a un rééquilibrage de l’offre et de la demande” , se féli- cite Anne Matthey, de la Mission Loca- le. À tel point que l’opération a été étendue à l’ensemble de la région Franche-Comté, avec des manifes- tations similaires dans d’autres villes.

pour autant que toutes les offres de places d’ap- prentis sont satisfaites. “Mais souvent, celles qui restent insatisfaites sont aussi celles qui

“Parce qu’ils savent qu’il y a du travail derrière.”

sont situées en zone rurale ou dans des petites villes. Ce qui peut poser des problèmes à certains jeunes pour s’y rendre” , reprend-on à la Chambre de métiers. Mais “le système n’est pas extensible. Il y a de réelles opportu- nités dans l’apprentissage, mais on ne peut pas non plus y mettre tous les élèves car on ne va pas pouvoir non plus augmenter le nombre d’entre- prises susceptibles de les accueillir” , nuance Patrick Maigret. J.-F.H.

Les femmes travailleraient dans 40 métiers différents, contre 400 pour les hommes.

Possibilité loi De Robien

NOUVEAU PLEIN CENTRE DE MORTEAU RÉSIDENCE

CAMILLE MERCIER (Ancienne manufacture horlogère) Particuliers, investisseurs (De Robien) choisissez votre sur- face aménageable de 57 à 132 m 2 , avec parking. À partir de 63 997 €

RCS 384 125 563

Immeuble SIDHOR. 23, rue de la Mouillère - 25000 BESANÇON E-mail : o.kleinhans@wanadoo.fr Renseignements et réservation : 06 82 84 98 32

Made with FlippingBook - Online magazine maker