La Presse Bisontine 66 - Mai 2006

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C IRCULATION

La ville prépare son “transport en site propre” Z OOM Début des travaux en 2009 Les industriels du Grand Besançon paient tous le versement transport dès lors qu’ils emploient plus de 9 salariés. Cet argent va servir à payer le futur trans- port en commun en site propre qui sera opérationnel fin 2011.

Rue de la République

Le bouclage du centre-ville va se renforcer

I l ne reste aux automobilistes invété- rés qu’une seule possibilité de péné- trer au cœur de la Boucle avec leur voiture - au risque toutefois d’être repérés par les forces de police munici- pales qui ont renforcé dernièrement leurs contrôles -, c’est l’accès par la rue de la République. Sans vignette ad hoc sur son pare-brise, l’automobiliste a toutes les chances d’être guidé vers la sortie par la rue Proudhon ou simplement d’être ver- balisé lourdement. Ce “dernier point de permissivité” , selon les termes de la ville, risque bien de dis- paraître à son tour. Les services de la voirie ont d’abord sou-

haité évaluer une des plus récentes bornes posées, en haut de la rue des Granges, pour “voir ce qui subsisterait comme fran- chissements intempestifs avant de prendre une décision concernant l’accès rue de la République. ” Mais la ville est bien déci- dée à boucler aussi cette dernière péné- trante, “soit par la mise en place d’une double borne, une sur chaque voie de cir- culation, soit par un autre système.” Sur la philosophie générale su projet, la ville de Besançon campe donc sur ses positions : elle souhaite bien faire du centre-ville “un ensemble protégé du tran- sit automobile.” J.-F.H.

Certains commerçants soutiennent que les bornes tuent l’activité commerciale, la ville prétend de son côté “qu’elles n’ont que de bonnes conséquences sur la fréquentation du commerce.”

Une quinzaine de bornes quadrillent le centre-ville R ÉGLEMENTATION

P ÉRIPHÉRIE Un nouveau à Témis Les parkings-relais sont désespérément vides… …Mais cela devrait s’arranger. Depuis sa mise en pla- ce en septembre 2002, le parking-relais de Micropolis (165 places de stationnement) n’a pas encore conquis les automobilistes, loin s’en faut. Pour sa défense, la vil- le de Besançon s’appuie sur les exemples de Lausanne et de Berne, où “les choses ont mis 5 ans à se mettre en place.” Le système bisontin ne fonctionne pas pour l’instant car il est incomplet. Les bus y passent toutes les 8 minutes environ, insuffisant selon les usagers du transport en tendance s’inverse” croit le service voirie. Si le parking-relais de Planoise-Micropolis a de la pei- ne à trouver son public, il en est un autre qui s’est créé de facto : le parking qui a pris place à l’endroit des anciens immeubles démolis l’an dernier le long de la rue Brû- lard à la Grette. Ce parking - gratuit - est devenu, sans publicité, le véritable parking-relais du centre-ville. Même chose du côté de Tarragnoz où quelques dizaines d’automobilistes stationnent tous les jours et prennent la ligne de bus 31 pour se rendre au centre-ville. D’autres parkings-relais seront pourtant édifiés àBesan- çon dans les prochaines années : le premier à Témis (en cours de construction à côté de la maison des micro- techniques), un autre à l’entrée Est de la ville. Le par- king-relais de Micropolis doit être, à court terme, sécu- risé et surveillé. Mais ces améliorations ne suffiront certainement pas à convaincre enmasse les automobilistes d’y laisser leur véhicule…Tant que le réseau de transport en commun ne sera pas totalement efficient, c’est-à-dire pas avant 2011. La Grette : le véritable parking-relais du centre-ville. commun. La ville de Besançon compte maintenant sur “un changement desmentalités. Les gens sont de plus en plus sen- sibles aux questions environ- nementales. La circulationauto- mobile augmente de 3 % tous les ans, il faudra bien que la

L’ appellation un brin technocratique de T.C.S.P. (transport en commun en site propre) correspond à la futu- re ligne de transport en com- mun - bus au gaz ou trolley- bus, le choix n’est pas encore arrêté et l’éventualité d’un tramway paraît trop onéreuse - qui traversera la ville de part en part, sur un tracé exclusivement réservé. Le tracé partira du quartier des

ment pour les bus actuels - et de contribuer à la qualité environnementale.” À côté de ces 18 km de trans- port en site propre, 14 nou- veaux kilomètres de voies réservées aux bus seront créés dans Besançon, “des voies qui constituent des accélérateurs pour les bus” ainsi que des haltes ferroviaires nouvelles sur la ligne réhabilitée entre la gare Viotte et la future gare T.G.V. d’Auxon en vue

de la “création d’un véritable transport en site propre ferro- viaire entre Besan- çon et Auxon.” La taxe transports prélevée sur les entreprises situées dans le périmètre de

Hauts-du-Chazal (Châteaufarine), desservira Planoi- se, le centre-ville et la gare Viotte. Cet- te première tranche totalisera 9,6 km. Elle doit être opé- rationnelle à la fin

Le matériel roulera à 23 km/h de moyenne.

la communauté d’agglomé- ration sera donc la ressour- ce principale de cette lourde dépense de 155 millions d’eu- ros. Augmentée de 1,05 à 1,30 % depuis le 1 er avril der- nier, cette taxe sera encore réévaluée pour atteindre 1,80 % au moment où les tra- vaux démarreront, en 2009. “Nous n’avons donc pas d’autre solution que cette majoration du versement transport étant donné que l’État ne finance plus ce gen- re d’équipements” justifie Jean-Claude Roy, chargé des transports à la communau- té d’agglomération. J.-F.H.

2011. Une deuxième tranche doit ensuite voir le jour, “à horizon 10-12 ans” selon la communauté d’aggloméra- tion et reliera le centre-ville à Palente, aux Orchamps et à Chalezeule. L’ensemble du tracé totalisera 18 km et com- portera 23 stations, “à niveau pour permettre l’accès aisé des poussettes et des fauteuils roulants notamment.” L’objectif de cette opération dont le coût global est éva- lué à “155 millions d’euros” , est de “gagner en capacité sur le plan du nombre de per- sonnes transportées, de gagner en vitesse commerciale - le matériel roulera à 23 km/h de moyenne contre 18 seule-

Seul l’accès par la rue de la République est encore possible pour les voitures. Mais les contrôles vont devenir de plus en plus fréquents annonce la mairie.

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