MeeT and TRaVeL MaG n°78 mai-juin 2024

ÉVÈNEMENTIEL Un lieu se détache du lot, la médersa Nadir Divan-beghi où l’on peut programmer une soirée de gala très chic pour 150 personnes. Le très beau jardin des Figuiers , situé au nord de la ville, peut également être le théâtre d’une réception en soirée pour 300 personnes, de même évidemment que la place du Registan , magnifiquement éclairée à la nuit tombée (jusqu’à 500 personnes). On peut aussi investir le grand marché de Siyab pour un dîner festif (jusqu’à 300 personnes). Du côté des restaurants, pas vraiment d’adresses gastronomiques, mais quelques tables à privilégier telles Zagaron (spécialités ouzbèques, 100 personnes), Samarkand , dans sa nouvelle salle au décor très original (carte locale et internationale pour 150 personnes avec musique et danses). Soirée dans la cadre d’ Eternal City , un éco-village de 11 ha aménagé en marge de Silk Road Samarkand qui recrée une ancienne cité ouzbèque avec ses ruelles bordées de boutiques et de restaurants, ses maisons, ses portes et ses coupoles bleues. Un cadre unique pour une soirée dans la rue centrale ou dans deux des restaurants du site, The Buyuk Samarkand et The Afrosiyo (carte ouzbèque) qui peuvent recevoir jusqu’à 400 personnes. ACTIVITÉS Ce n’est pas tant la ville reconstruite au lendemain du tremblement de terre de 1966 qui justifie le voyage à Samarcande – elle est d’une grande banalité soviétique–, mais plutôt les majestueux édifices hérités de l’ère timouride qu’il faut absolument découvrir, à commencer par la place du Registan , jadis le cœur de Samarcande, aujourd’hui le site le plus fréquenté par les touristes étrangers. Elle est bordée par trois impressionnantes médersas, Oulough Begh, la plus ancienne (datée du début du xv e ), Chir Dor, édifiée au xvii e , tout comme Tilla Kari, dont l’intérieur est richement décoré et qui côtoie une élégante mosquée dominée par une superbe coupole bleue. L’éclairage en soirée vaut le détour, tout comme le spectacle son et lumière donné en saison. Autre perle, le mausolée Gour Emir , construit au début du xv e siècle en hommage au conquérant Timour (connu en Europe sous le surnom de Tamerlan), la figure historique de l’Ouzbékistan à l’origine de l’âge d’or que connut alors la ville qu’il ne cessa d’enrichir de palais, de mosquées, de mausolées et même d’un grand bazar. Une construction grandiose dont on peut encore voir quelques éléments richement décorés dont la coupole de 12,50 m de hauteur entièrement couvertes de briques glacées bleues. Parmi les autres splendeurs de la ville, la mosquée Bibi Khanum , dominée par une coupole bleue datant du début du xv e siècle, la Nécropole du roi vivant Shah Zinda , le site le plus sacré de Samarcande, qui est un concentré de toutes les expériences architecturales des xiv e et xv e siècles et une apothéose de l’art de la céramique sans égale dans toute l’Asie centrale. Au chapitre visites, le Bazar Siyab , le plus vaste et le plus animé de la ville (rallye à la recherche d’épices, dégustation de pain et de fruits secs), les ateliers de confection du fameux papier de Samarcande, un déjeuner chez l’habitant, une dégustation de vins de la région dans la cave de Baghizagan , une balade à vélo avec des étudiants, une croisière au soleil couchant sur le canal de 2,2 km qui partage le complexe Silk Road Samarkand (bateaux de 4 à 30 personnes).

Le restaurant Zagaron

La place du Registan

ouZBéKiSTaN

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La mosquée Bibi Khanum

L’UNESCO À SAMARCANDE L’Unesco a accepté l’invitation du gouvernement ouzbèque d’organiser en 2025 à Samarcande sa 43 e assemblée générale. Une première depuis 40 ans pour l’organisation onusienne en charge de l’éducation, de la science et de la culture, dont la dernière conférence hors de son siège parisien s’est tenue en 1985 à Sofia en Bulgarie. L’Ouzbékistan, dont 7 sites ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990, n’a guère eu de mal à convaincre les délégations étrangères de venir à Samarcande, la perle de l’Orient, l’un des trésors de la Route de la Soie. Les facilités d’accès, le niveau des infrastructures d’accueil et d’hébergement du nouveau complexe Silk Road Samarkand ont fait le reste. Le dossier porté par le gouvernement ouzbèque a bénéficié de l’expertise de Frédéric Roman-Hauduroy à l’origine de l’agence DMC Step’In installée depuis de longues années en Ouzbékistan.

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