MeeT and TRaVeL MaG n°78 mai-juin 2024

BOUKHARA C’est l’une des plus belles villes du monde, classée au Patrimoine de l’Unesco, où l’on recense plus de 140 ensembles de grande valeur architecturale. Une ville très dynamique qui accueille de plus en plus de visiteurs étrangers et qui devrait connaître de gros développements dans les années à venir avec notamment la création d’un complexe Silk Road Bukhara, comparable à celui de Samarcande, dont les travaux ont débuté en ville. CONGRÈS - EXPOSITIONS

Pas de centre de conférence de niveau international à ce jour, mais un espace de congrès devrait voir le jour dans le cadre du projet Silk Road Bukhara annoncé pour le printemps 2025. Lequel abritera plusieurs salles de réunion et de réception, sans plus de détail à ce jour. ÉVÈNEMENTIEL Tim d’Abdullah Khan pour un dîner musicale de 80 personnes, la Médersa de Nadir Divan-beghi pour une soirée chic (jusqu’à 150 personnes). Soirée animée dans une petite cour qui fait face au restaurant Joy (80 personnes). À 1 heure de la cité dans le désert, le site de Bukhara Desert Oasis se prête bien à un dîner en musique dans la grande salle (250 personnes) ou en extérieur. À noter que l’on peut organiser en marge du campement un bouzkachi. Des dîners dans le désert sont également suggérés avec un show étoilé en présence d’un astronome. Restaurants : au nombre des tables recommandées : Old Bukhara , dans la vieille ville, (carte ouzbèque et musique, 100 personnes), Aywan , annexe de l’hôtel Lyabi House (belle salle au plafond de bois et décoration en stuc, cuisine familiale ouzbèque, 40 personnes), Chalet Bukhara , doté d’une belle terrasse (carte internationale et ouzbèque, animation musicale, 100 personnes). ACTIVITÉS Visite de quartiers anciens, les plus imposants sur la Route de la Soie, avec en point de mire le complexe de Liab Khaouz , l’un des haut-lieux de la ville avec son bassin qui fut dès 1602 le plus vaste réservoir alimenté par le canal royal qui traverse la vieille ville. Au nord de cette place, la médersa Koukeldach, la plus grande d’Asie centrale, cache de belles mosaïques, tandis que sur la façade est trône la médersa Nadir Divanbegi , datée de 1630, dont le portail est orné de deux oiseaux fantastiques qui semblent s’envoler vers un dieu soleil. Au sud de la place s’étend le quartier juif qui abritait au xiv e siècle une population importante qui joua un rôle prépondérant dans le développement du commerce international. Autre ensemble à ne pas manquer, Poy Kalon , la plus belle place de la ville d’où s’élance le minaret Kalon, qui surplombe la cité à plus de 48 mètres, bordée de la mosquée du Vendredi achevée en 1514, de la médersa Mir-I-Arab, édifiée en 1535, qui fut la seule médersa d’Asie centrale autorisée à dispenser un enseignement religieux durant l’ère soviétique. À quelques pas de là, place aux médersas Ouloug et Abdoul Aziz Khan , la première datant de 1417, la seconde du milieu du xvii e siècle. Autres trésors à privilégier, le Mausolée Ismaïl Samani , surnommé la perle de l’Orient, l’édifice le plus ancien de Boukhara, construit au début du x e siècle, qui n’est pas sans rappeler la pierre sacrée de la Mecque, les Coupoles

Le restaurant Old Bukhara

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Le restaurant Aywan

le Poy Kalon

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