La Presse Pontissalienne 123 - Janvier 2010

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

N° 123

Janvier 2010

2 €

Le premier mercredi du mois

Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin

SOLDES Du 6 janvier au 8 février 2010

LE DOSSIER - ÉLECTIONS RÉGIONALES DE MARS

ALAIN JOYANDET ENQUÊTE SUR LE “SARKOZY FRANC-COMTOIS”

ÉCONOMIE

p. 28

Schrader sort de la crise La crise automobile pousse le site de Pontarlier à trouver d’autres voies de développement, dont l’industrie médicale. ÉVÉNEMENT p. 4 à 7 Les leçons de la tempête du siècle dans le Haut-Doubs Retour en quatre pages sur les conséquences de l’événement climatique qui a balayé le Haut-Doubs il y a tout juste dix ans.

Pourquoi Patrick Genre lui a dit oui

(Photo Fabrice Barbier)

Lire en p. 15 à 19

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RETOUR SUR INFO

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Mise à disposition du gymnase du

“Jamais” En politique, il y a une règle dʼor : ne jamais dire jamais. Le maire de Pon- tarlier lʼapprend en ce moment à ses dépens. Depuis 1999, date à laquelle lʼadjoint quʼil était a accédé au poste de maire, il nʼa eu de cesse de répé- ter à lʼenvi quʼil se consacrerait à la vil- le et rien quʼà la ville, souhaitait se positionner au-dessus de la mêlée poli- tique et ne pas tomber dans les manœuvres politiciennes nauséa- bondes qui hélas, ternissent ici aussi lʼimage du politique aux yeux des citoyens. Cette posture, la majorité des Pontissaliens lʼont saluée, rassurés que leur maire ne sʼoccupe pas dʼeux à mi-temps. Nous le disions dans nos colonnes il y a six mois encore : cet- te position certes louable enlève cer- tainement à Patrick Genre une part de son poids potentiel pour influer sur les grands enjeux de demain au bénéfi- ce de la capitale du Haut-Doubs. Il aura donc fallu tout le tact et le talent de persuasion dʼunAlain Joyandet pour convaincre Patrick Genre du poids quʼil représente dans le Haut-Doubs et lʼembarquer avec lui dans la courses aux régionales. Certes le maire ne renie pas sa “neutralité” politique et sa volonté de ne pas être bridé par un parti, mais il a pris conscience, enfin, que cʼest aussi de Paris, ou de Besan- çon en lʼoccurrence, que lʼon peut défendre mieux encore les intérêts des territoires. Patrick Genre sera placé en bonne position sur la liste tirée par Alain Joyandet, le secrétaire dʼÉtat- candidat, il a de fortes chances dʼêtre élu au soir du 21 mars conseiller régio- nal de Franche-Comté. Une conseillè- re régionale sortante, Nathalie Bertin, fait les frais des choix tactiques dʼAlain Joyandet. Cʼest au bénéfice de Patrick Genre qui se voit, pour le coup, nou- veau porteur des espoirs de dévelop- pement du Haut-Doubs. Pèsera-t-il plus lourd sur des dossiers stratégiques comme les transports ou les axes de communication à la faveur de son équi- page avecAlain Joyandet ? À nʼen pas douter. Pour le maire de Pontarlier, ce renoncement au fameux “Rien que la ville” maintes fois prononcé par lui est à mettre sur le compte de lʼapprentissage politique. Sʼil sait jouer de son habileté pour défendre les dos- siers structurants à la tribune de la Région, les Pontissaliens auront vite fait dʼoublier cette petite maladresse langagière… J ean-François Hauser Éditorial

Cit’Y Avenue doit revoir sa copie L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

collège de Doubs : la fin du suspense

L es clubs sportifs et les asso- ciations qui le désirent pour- ront très bientôt profiter des installations du gymnase de col- lège Lucie Aubrac. La C.C.L. avait offert le terrain où sont construits le collège et cet équi- pement sportif qui devait être mis à disposition des communes en compensation. La demande adressée au Conseil général par la communauté de communes du Larmont aboutit - enfin - à une proposition de convention d’utilisation. Elle est établie entre la C.C.L., la commune de Doubs, le Département et le collège en question. La Ville de Pontarlier assurera l’ingénierie organisa- tionnelle pour le compte de la C.C.L. À savoir la centralisation des demandes des utilisateurs potentiels et la prise en comp- te des contraintes d’utilisation fixées par l’établissement sco- laire et le Département. Cette convention intègre égale- ment la mise à disposition du mur d’escalade cher aux “Cafistes” locaux. Chaque demande de club ou d’association fera l’objet d’une convention tripartite entre la Vil- le, l’utilisateur et le collège. Com- me le stipule la loi, les associa-

tions pourront utiliser les locaux uniquement pour la mise en œuvre d’activités devant revê- tir un caractère culturel, sportif, social ou socio-éducatif néces- sairement compatible avec la nature des installations et l’aménagement des locaux. Les principales contraintes por- tent sur la protection des sols, murs, radians, luminaires et les vitres. Le port des chaussures susceptibles d’occasionner des marques au sol est par exemple proscrit. La configuration du mur d’escalade ne pourra être modi- fiée sans l’accord des ensei- gnants d’E.P.S. du collège. Des changements sont possibles mais dans le cadre d’une concer- tation préalable entre les profs et les clubs. Lesquels devront également utiliser leurs propres équipements de protection indi- viduelle. Le gymnase sera acces- sible hors temps scolaire et durant les vacances. La mise à disposition est consentie à titre gracieux sous réserve d’une par- ticipation au frais de fonction- nement facturée à la C.C.L. par le collège. Le tarif appliqué pour l’utilisation du gymnase et du mur d’escalade s’élève à 3,44 euros de l’heure.

L e complexe commercial créé par la société J.P.R. Invest a reçu un avis néga- tif de la commission départe- mentale d’aménagement com- mercial (C.D.A.C.) mi-décembre. Le projet, édi- fié devant l’ancien site F.C.I., entre le centre-ville et les Grands Planchants, doit com- prendre 23 cellules commer- ciales. Le problème, c’est que la commission se prononce alors que ces cellules avaient quasiment toutes trouvé pre- neurs. “Tout est quasiment loué” confirme Jean-Paul Robi- net, l’investisseur à l’origine du projet. La ville de Pontarlier, membre

de la C.D.A.C., souhaitait en savoir plus sur ce projet qui a fait l’objet d’une C.D.A.C. glo- bale et non pas, enseigne par enseigne, ce que justement a contesté la mairie. La crainte du maire de Pontarlier était de voir certains commerces du centre-ville pâtir de l’installation de concurrents directs à Cit’Y Avenue. Mais l’autorisation nécessaire de la C.D.A.C. ne concerne pas les enseignes non com- merciales. Ce qui signifie que des services comme la Mat- mut ou la banque C.I.C., qui avaient réservé une cellule, pourront néanmoins s’installer dans quelques semaines. Pour

les enseignes commerciales, l’incertitude demeure. Une réunion entre Patrick Genre et Jean-Paul Robinet prévue mer- credi 6 janvier devait permettre de clarifier la situation sur l’aboutissement de ce dossier Cit’Y Avenue. L’idée de Cit’Y Avenue est de “faire un ensemble tertiaire et commercial qui permette d’offrir une alternative au grand com- merce” indiquait Jean-Paul Robinet au lancement de ce projet pontissalien situé rue de Salins. Les 23 cellules com- merciales d’une petite centai- ne de mètres carrés chacune sont rassemblées dans ce com- plexe de 2 000 m 2 .

L e projet de rénovation de cet équipement tarde à se concré- tiser. “C’est le statu quo ” , annonce Jean-François Jodon, le président du syndicat des eaux de Joux qui rassemble 15 communes sur les cantons de Mouthe et Pontarlier. 38 ans après sa mise en service, cette station donne de sérieux signes de fatigue. Il semble plus pertinent d’en créer une nouvelle plutôt que de vouloir moderniser les installations existantes. Le finan- cement de l’opération, évaluée à 2 millions d’euros, implique notamment la participation du Conseil général. Mais la collecti- vité départementale attendait les résultats des forages d’eau potable effectués sur le Mont d’Or avant de s’engager. Démarche compréhensible puisqu’elle servirait à dimensionner la station de Chaon qui n’aurait plus à alimenter les communes du Mont d’Or en cas de résultats probants. Malheureusement, les deux tentatives de forage s’avèrent déce- vantes. “Tout est bloqué à cause de cette eau du Mont d’Or” , résume Jean-François Jodon qui ne cache pas son inquiétude. Il a redouté le pire au moment de la sécheresse automnale quand la Ville de Pontarlier a dû pomper davantage dans le lac pour compenser le désamorçage des captages de la plaine d’Arlier. “Quand une commune de 400 habitants comme les Verrières-de- Joux se trouve privée d’eau, ça passe presque inaperçu et on peut résoudre le problème assez facilement. Je vous laisse ima- giner les conséquences sur une ville de 20 000 habitants. Heu- reusement, ça s’est bien passé.” Une réunion s’est tenue au Granges-Narboz le 10 décembre dernier entre le président du Conseil général et les maires du secteur. Jean-François Jodon n’a pas manqué d’interpeller Claude Jeannerot sur la question. Il lui a rappelé son caractère d’urgence. Convié à cette réunion, le maire de Pontarlier, Patrick Genre a ensuite enfoncé le clou. Les arguments développés par Jean-François Jodon et Patrick Gen- re ont semble-t-il retenu l’attention de Claude Jeannerot qui a promis aux élus locaux une nouvelle rencontre en janvier consa- crée uniquement à l’avenir de la station de Chaon. pompage de Chaon Inquiétudes autour de la station de

est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction :

Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction :

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Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 80 72 85 François ROUYER - Portable : 06 70 10 90 04 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Janvier 2010 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Ambassade de France, Fabrice Barbier,Alexis Baud, Gérard Clerc, Mairie de Mignovillard.

Toute l'équipe de Chopard Automobiles vous remercie de la confiance témoignée durant l'année 2009 et vous souhaite une bonne et heureuse année 2010

L’ÉVÉNEMENT

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10 ans après, les leçons de la tempête

Lothar et Martin. À eux deux, ces prénoms sym- bolisent la tempête du siècle qui a balayé la France d’Ouest en Est entre le 26 et 28 décembre 1999, avec des vents dépassant par- fois les 130 km/h sur les crêtes du Haut-Doubs. Après la catastrophe, des enseignements en matière de prévision des risques ou de gestion de la forêt ont été tirés. Dans certains villages, les plaies sont encore visibles dans la forêt… et dans les finances. Bilan, leçons et perspectives.

FRASNE

Une image forte La forêt cathédrale du Forbonnet rayée de la carte C’est certainement le souvenir le plus marquant qui restera du passage des deux tempêtes dans les forêts du Haut-Doubs. Qu’en est-il 10 ans après ?

J acques Nicolet était maire de Frasne en 1999. “J’étais absent le jour de la tempête. Le 1 er adjoint m’a appelé en m’annonçant la catastrophe. Sitôt ren- tré à Frasne, on s’est rendu sur place

des bois, trouver des solutions de valo- risation commerciales ou autres… “En premier lieu, 35 000 m 3 ont été vendus directement à des marchands de bois. Le reste a ensuite été stocké sur trois aires d’arrosage aménagées pour l’occasion. Ces places à bois ont per- mis de maintenir les prix constants” , poursuit Bernard Bertin. Des équipes de bûcherons de tous les massifs peu touchés par la tempête sont venues prêter main-forte à leurs collègues francs-comtois. Près de 2 ans ont été nécessaires pour sortir tous les arbres. Dès le départ, le choix a été fait de privilégier la reconstitution natu- relle. “Sur les 160 ha, on en a replan- té seulement une trentaine en 2008 et 2009 dans les endroits où la régé-

heures, une forêt cathédrale s’est écrou- lée” , confirme Bernard Bertin, garde- forestier qui a pris ses fonctions sur le triage de Frasne le 1 er avril 2000. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La forêt communale de Frasne s’étend sur 610 ha. La tempête en a détruit 160, principalement sur le Forbonnet et la forêt de la Joux. En volume, cela repré- sente 60 000 m 3 de bois mis à terre, soit l’équivalent de 15 années de reve- nus forestiers. “En sachant qu’il fau- dra beaucoup plus de temps pour retrou- ver le potentiel perdu” , souligne Jacques Nicolet. Le traumatisme passé, vient le temps de l’action. D’abord dégager les routes, mettre en place toute la logistique tech- nique pour procéder à l’exploitation

et je ne vous dis pas le choc en arrivant dans la forêt du For- bonnet. Il y avait tel- lement d’arbres à ter- re qu’on ne savait plus où était la rou- te qui partait sur Mignovillard.” L’ancien maire n’oubliera jamais cet- te vision apocalyp- tique. “En quelques

Une vision apocalyptique.

demment gérées en futaie régulière. “On a mis en place des réseaux de cloi- sonnements culturaux pour accompa- gner et suivre cette régénération.” Le garde estime qu’il n’y a pas forcé- ment de lien entre l’ampleur des dégâts et le mode de gestion régulier, irrégu- lier. “Tout ce qui se trouvait sur le pas- sage des tempêtes a été dévasté de la même manière.” Le travail consiste maintenant à dégager les semis natu- rels ou les jeunes plantations avec le souci de reconstituer une forêt plus mélangée qu’auparavant. Depuis 2002, près de 300 000 euros ont été dépensés dans le peuplement des forêts de Frasne. Le taux de sub- vention est proche de 80%. “L’État a bien joué son rôle” , reconnaît Jacques Nicolet. Comme d’autres élus dans la même situation, il a trouvé parfois le temps long avant de pouvoir consta- ter les premiers effets visuels de la régénération. La périodicité des bud- gets communaux n’est pas toujours en phase avec celle de la nature. Les plaies de la tempête sont aujour- d’hui effacées au Forbonnet où l’on retrouve un semblant de forêt. “On exploite désormais sur Frasne un volu- me de 2 000 m 3 /an, soit deux fois moins qu’avant la tempête. On poursuit bien sûr les rotations sur les parcelles qui avaient été épargnées” , souligne Jacques Nicolet qui après une trêve munici- pale a rejoint la nouvelle équipe élue en 2008 où il occupe une place d’adjoint. Avec la responsabilité de la commis- sion forêt. F.C.

nération n’était pas installée” , explique le garde-forestier. Cette politique de repeuplement favorise aussi le mélan- ge des essences. Elle s’applique à l’ensemble des massifs du Haut-Doubs ayant subi les affres de Lothar et Mar- tin. Elle aboutira à un traitement en futaie jardinée qui modifiera à terme la physionomie des parcelles précé-

À Frasne, 60 000 m 3 de bois sont tombés à terre entre le 26 et le 28 décembre 1999. La forêt du Forbonnet s’est écroulée comme un jeu de dominos.

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MIGNOVILLARD Recettes forestières Fini le temps de l’opulence Avec plus de 90 000 m 3 de bois à terre, Mignovillard a été

la commune du Jura la plus touchée par la tempête. Situation inédite qui bouleverse la gestion communale.

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et 317 ha détruits soit l’équivalent de 15 années de récolte. “Le bilan de l’après-tempête est plus important avec l’augmentation du pourcentage de bois dépérissant. Il s’agit des arbres qui ont survécu mais qui se retrouvent seuls, exposés au vent, au soleil, aux bostryches. Sans oublier, bien sûr, l’impact de la canicule de 2003.” Mignovillard a choisi d’exploiter le plus rapi-

aides de l’État. L’ancien conseil a procédé à dif- férents placements en prévision des années creuses.” La commune a touché entre 2001 et 2007 près d’1 million d’euros de subventions d’équilibre. Elle a aussi bénéficié de 800 000 euros de prêts bonifiés à un taux de 1,5 %. “Mignovillard avait la chance d’avoir une secrétaire de mairie qui était bien dans le coup pour gérer ce surcroît de formalités consécutif aux événements” souligne Georges Courvoisier. Au niveau de la reconsti- tution, élus et techniciens de l’O.N.F ont opté d’un commun accord pour la régénération natu- relle. Méthode qui donne largement satisfac- tion. “Cela suppose néanmoins beaucoup de tra- vail d’accompagnement. Il faut surtout faire attention aux feuillus qui démarrent plein pot. Le traitement en futaie irrégulière, c’est une affai- re de tous les jours” , observe l’élu forestier qui s’en occupe quotidiennement. F.C.

La tempête a dévasté 1/3 de la surface forestière de Mignovillard. (photo Mignovillard).

A vant la tempête, la forêt constituait la première ressource financière de Migno- villard. La vente des bois, 5 000 à 5 300m 3 prélevés chaque année, représentait 30 à 45 % des recettes de fonctionnement, loin devant les impôts locaux et les dotations de l’État. Cette part varie aujourd’hui entre 20 et 25 %. La récolte annuelle est réduite de moitié dans le cadre du nouveau plan d’aménagement forestier qui définit les objectifs de gestion sur 20 ans, soit de 2009 jusqu’à 2028. Aux grands maux, les grands remèdes. Mignovillard s’est retrouvée en quelques jours orpheline d’une rente confortable et garantie. “La commune est devenue propriétaire de 962 ha de forêt suite au rattachement de Froidefontai-

ne, Essavilly, Petit-Villard. Il s’agit pour l’essentiel des peuplements résineux en futaie jardinée ou irrégulière. Le mélange des essences a toujours été privilégié dans le département du Jura” , indique Georges Courvoisier, ancien garde-fores- tier aujourd’hui second adjoint au sein de l’équipe municipale élue en 2008. Il n’oubliera jamais le séisme forestier de décembre 1999. “Ça fait mal au cœur quand on sait tout le temps qu’il faut pour faire pousser un arbre.” En quelques jours, Mignovillard a vécu la plus grande catastrophe naturelle et économique de son histoire. En incluant la forêt privée, la tem- pête a mis à terre 250 000 m 3 de chablis, dévas- tant ainsi le 1/3 de la surface boisée. Pour la forêt communale, le préjudice s’élève à 93 100 m 3

dement possible les chablis. Elle a ainsi mobilisé 17 bûcherons. Des locaux bien sûr mais aussi des équipes de l’Aude, de Marti- nique et même d’Angleterre. 22 000 m 3 de bois ont aussi été placés sur les aires d’arrosage de Fontaine-Carrée et de Sapois, aménagées spécifiquement après la tempête. “Au départ, on a enre- gistré de grosses rentrées d’argent avec le bénéfice des ventes et les

93 100 m 3 et 317 ha détruits.

PLUS FORTS FACE AUX RISQUES

Les leçons d’une catastrophe Il y a l’avant et l’après 26 décembre 1999. E.D.F. a protégé ses réseaux électriques, les assureurs ont réagi rapidement, Météo France a prévu un plan d’alerte et les maisons de retraite devront être équipées de groupes électrogènes d’ici 2012.

la propriété forestière (C.R.P.F.) a été un interlocuteur privilégié pour aider les propriétaires désemparés suite à la destruction d’un capital familial. Dans le Doubs, 40 703 propriétaires se partageaient en 1999 94 586 hec- tares, soit une moyenne de 2,13 hec- tares par propriétaire. Les profes- sionnels de la filière ont estimé les dégâts à 1 500 000 m 3 pour la forêt publique et 1 million de m 3 pour les propriétaires privés. Même les arbres fruitiers arrachés peuvent être indem- nisés par le fonds national de garan- tie des calamités agricoles (F.N.G.E.A.). Nouvelle vie pour les sentiers. Le fameux GR5 qui traverse la Franche-Comté pour la Mer du Nord ou la Méditerranée ou la Grande Tra- versée du Jura (G.T.J.) ont mis plu- sieurs mois avant d’être sécurisés en raison de bois tombés sur les sentiers. Près de 300 km ont été réhabilités. Des reconstructions rapides. Au collège de Maîche, on se souvient très bien de la tempête. Le toit de l’internat avait été complètement arra- ché mais rapidement changé grâce à la célérité des services départemen-

Sécurisation et enfouissement des réseaux électriques. En choisissant d’enfouir ses lignes électriques, E.R.D.F. veut minimiser les aléas climatiques. Ainsi, 17 km de ligne ont été enterrés aux Fins, La Chenalotte, Villers-le-Lac, Noël-Cer- neux… en 2009 dans le Haut-Doubs. Coût des travaux : 1,6 million d’euros. 200 poteaux ont été déposés pour une mise en service de la ligne souterrai- ne au mois de juillet. Pour l’heure, E.R.D.F. possède 40 % de lignes sou- terraines dans le Doubs. Elle n’a pas un objectif chiffré à atteindre. “Notre but est d’investir dans l’intérêt collec- tif” précise Alain Pilat qui sait perti- nemment qu’il ne pourra pas satis- faire les 594 maires du Doubs. Chaque année, 2 millions d’euros sont inves- tis dans cet enfouissement… forcé- ment répercuté sur la facture d’électricité. “ Plus nous investirons, plus l’électricité sera coûteuse” , décla- re-t-il. Du coup, les travaux sont enga- gés en fonction des besoins et du nombre d’abonnés. Le Haut-Doubs est choisi en premier car sujet aux grands vents. Le département compte 5 200 km de réseau à basse tension et 5 600 postes de transformation.

La prévision météo. L’installation d’une carte de vigilan- ce (vert, orange, jaune rouge) permet de mieux appréhender les risques cli- matiques (lire par ailleurs). Les liens entre la préfecture, les services de secours et de sécurité et la Météo sont eux mieux coordonnés depuis 10 ans. Les maisons de retraite au courant pas avant 2012. Les structures médicalisées ont été les premières à souffrir de l’absence d’électricité. D’ici 2012, un texte de loi imposera à toutes les maisons de retrai- te de posséder un groupe électrogène. Dans le département, peu ont inves- ti dans ce matériel à l’instar de la rési- dence des Franches-Montagnes à Maîche. La direction estime “qu’il faut trouver la place et le budget.” Tout sera prêt en 2012. La forêt a des anges gardiens. Assailli au lendemain de la tempête par une pluie de questions des pro- priétaires privés, le service forestier de la Chambre d’Agriculture a distri- bué de nombreux conseils, grâce à un renforcement de ses effectifs. En Franche-Comté, le Centre régional de

pête, l’élaboration d’une convention entre assu- reurs, destinée à éviter les procédures judi- ciaires longues, lorsque les dommages subis sont causés par un tiers res- ponsable (dommages causés par un arbre ou une tuile d’un voisin…), la non-fourniture d’attestation de vitesse du vent normalement obligatoire pour les assu- rés, les données de

taux et des entrepreneurs dès le 3 jan- vier. À l’époque, il avait fallu 1 500 000 francs (environ 228 600 euros) pour reconstruire les 1 200 m 2 de toit. Assurances : la rapidité. C’est la priorité que se sont fixés les assureurs pour gérer les sinistres pro- voqués par les tempêtes (celles de 1999 puis Klaus dans le Sud-Ouest). Les compagnies allongent par exemple le délai de déclaration de sinistre. Les mesures prises sont les suivantes : la prolongation des délais de déclaration de sinistres, l’instauration d’un seuil en dessous duquel les assurés pour- ront être indemnisés sans expertise, fixé à 2 000 euros pour les habitations. Il est porté à 3 000 euros pour les P.M.E., les artisans et les commer- çants. La prise en charge de la repo- se des antennes de télévision et des paraboles arrachées lors de la tem-

Les secteurs boisés de la zone frontalière ont particu- lièrement souffert.

(photo Gérard Clerc).

Météo France faisant foi dans les dépar- tements concernés par la tempête. Plusieurs compagnies mettent à dis- position de leurs clients les numéros suivants pour déclarer les sinistres (GMF : 0820 809 809, MMA : 0825 096 096, MAAF : 0820 300 820)

E.Ch.

L’ÉVÉNEMENT

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UN VILLAGE FACE À L’URGENCE Canton du Russey La Bosse fait le dos rond Durement touché, le village de La Bosse (canton du Russey) reste au chevet de sa forêt mais s’inquiète des nouveaux frais à venir. Les jeunes pousses ont besoin d’être chouchoutées !

L entement mais sûre- ment, la forêt panse ses plaies. Si les cica- trices sont encore béantes dans celle de La Bosse composée à environ 80 % de rési- neux, ces dernières se referment petit à petit grâce à la régéné- ration naturelle, au temps qui passe, et grâce à la main de l’homme. Dix ans après, on croyait le patrimoine vert du Haut-Doubs définitivement tiré d’affaire. Ce n’est pas tout fait le cas à en croire Benoît Duquet, technicien opérationnel à l’Office national des Forêts (O.N.F.) en charge de onze communes aux alentours du Russey, dont La Bosse. Selon lui, “c’est mainte- nant qu’il faut bien s’occuper du

Le maire de La Bosse et l’agent O.N.F. Benoît Duquet.

suivi des jeunes pousses afin qu’elles ne meurent pas. Tant qu’elles ne mesurent pas 1,50 m, elles ne sont pas sauvées.” L’agent travaille en étroite collabora- tion avec le maire de la com- mune afin de repenser le patri- moine communal. “On sait que le suivi de nos plants va coûter de plus en plus cher concède Ber- nard Pretot le maire. Heureu- sement à La Bosse, nous avons eu la chance de ne pas tout inves- tir et de pouvoir placer de l’argent (environ 150 000 euros) que nous pouvons aujourd’hui réutiliser. Mais on sait très bien que les années à venir seront dures.” D’ordinaire, une commune n’a pas le droit de spéculer en pla- çant des subventions mais une

Repères Superficie de La Bosse : 525 hectares dont 120 de forêt. Possibilité : 850 m3 de bois commercialisables par an. Année de la tempête : - 7 350 m3 de bois abattus soit plus de 7 années de produc- tion en un jour. - Sur 17 hectares de forêt abat- tus à 70 hectares, 9,70 hec- tares ont été replantés en rési- neux, 1 hectare en feuillu et 3,10 en semi-naturel. 1985 : 39 850 m 3 de bois ven- dus contre 27 750 aujourdʼhui.

(l’argent) perdu. Aujourd’hui, le village vend 30 % de moins en volume de bois. Pour exemple, elle vendait 39 850 m 3 en 1985 contre 27 750 m 3 aujourd’hui. Un manque à gagner flagrant qui ne peut être en aucun cas compensé par l’augmentation des impôts : “Avec 80 habitants, difficile de rattraper l’argent perdu en augmentant les impôts” ironise le maire. Au chevet de sa forêt comme de Ce qu’il faut savoir Tout titulaire dʼun contrat dʼassurance contre lʼincendie bénéficie dʼune garantie contre les effets du vent dus aux tem- pêtes (loi du 25 juin 1990) selon euros, les assurés nous envoyaient la facture que l’on payait sans un passage de l’expert” évoque l’assureur. Bref, les contrats étaient finalement bien ficelés pour assurer une réparation des dommages. Aujourd’hui, quelques nou- veautés sont venues se greffer à la longue liste des astérisques inscrits au bas de votre décla- ration d’assurance. Depuis peu, on peut en effet assurer un arbuste d’un fort coup de vent ou assurer son mobilier de jar-

autorisation particulière de l’État avait été accordée exception- nellement après 1999 permet- tant aujourd’hui à celle-ci de faire face à certains coûts (éla- gage, préservation des plants face à “l’attaque” des che- vreuils…). Après avoir perdu sept années de production et de vente de bois en raison de la tempête, La Bos- se sait parfaitement qu’elle ne pourra rattraper le temps

nombreuses autres bourgades du Haut-Doubs, La Bosse repart aujourd’hui pour un plan de sa forêt de vingt années. Bref, les investissements actuels sont les deniers de demain. En espérant qu’une nouvelle tem- pête ou une attaque des scolytes comme ce fut le cas en 2003 ne vienne pointer le bout de leur nez dans une forêt fortement fragilisée. E.Ch. les conditions du contrat. Pour les catastrophes naturelles (loi du 13 juillet 1982), la réglemen- tation détermine lʼétendue de la garantie, les sinistres pris en charge, le taux de cotisation, les franchises. din. “Pour des options comme celles-ci, il faut compter 30 à 50 euros de plus par an” calcu- le l’assureur. Si la tempête n’a pas chamboulé le système de fonctionnement des assurances, elle a néanmoins eu un impact sur le prix des contrats, qui ont augmenté chaque année depuis 10 ans. Rappelons tout de même que l’aléa climatique a coûté près de 3,3 milliards d’euros rien que “multirisque habita- tion” aux assurances… E.Ch.

ASSURANCES Les assureurs plus rapides Les nouvelles garanties des assureurs Depuis la tempête, les compagnies d’assurance ont amélioré leur

lés”…Pour exemple, nous avons eu 3 à 4 sinistres au-delà dumil- lion de francs.” Quelles leçons la tempête a-t- elle apporté aux compagnies d’assurance en matière de contrat ? “Peu, résume Eddy Louvet. Disons que nous nous sommes aperçus que les garan- ties étaient assez bonnes, notam- ment sur les bâtiments. La prin- cipale leçon réside dans l’amélioration du processus et du seuil d’expertise.” Exemple : les experts - pour cette compa- gnie - ne se déplaçaient plus sur site pour des dommages mineurs : “Jusqu’à 3 000 à 4 000

processus d’expertise et proposent de nouvelles garanties. Aujourd’hui, on peut assurer son salon de jardin ou arbuste !

E n 1999, le département du Doubs n’ayant pas fait l’objet d’arrêté “catastrophes natu- relles”, c’est donc au titre de la garantie tempêtes que la qua-

à Maîche se remémore assez bien les sinistres qu’il a fallu réparer puis indemniser au plus vite : “Nous avons traité envi- ron 500 sinistres en quelques jours. Enmajorité des toits “détui-

si-totalité des indemnités ont été versées par les assureurs locaux. Eddy Louvet, responsable du cabinet d’assurance Léo et asso- cié basé rue de Montalembert

L’O.N.F. lance de nouveaux plans Moins d’interventionnisme en forêt L’Office national des forêts élabore un nouveau guide de reconsti- tution. Prime à la diversité des essences.

La tempête, une chance pour la forêt ? Certainement pas, si l’on pense aux consé- quences économiques. Malgré le plan du gou- vernement, l’afflux sur le marché d’énormes volumes de bois bien supérieurs à la demande a entraîné une chute des cours de 25 à 65 % selon les essences et les qualités. La tempête, une catastrophe écologique ? Non, les tempêtes font partie des aléas naturels. Dans les forêts laissées en libre évolution, le vent est un moteur de la dynamique forestière : en pro- voquant l’écroulement de la structure forestière, il initie les processus de régénération. En modifiant la répartition de la biodiversité, les espèces de milieux ouverts sont favorisées ainsi que celles inféodées aux bois morts. Au niveau de la faune, peu de conséquences si ce n’est que les arbres cassés ont permis aux populations de sangliers de déjouer les pièges des chasseurs et ainsi pulluler.

Une nouvelle reconstruction. Le guide de reconstitution élaboré en 2001 par l’O.N.F. recommande moins d’interventionnisme, de façon à tirer mieux parti de la régénération naturelle et des dynamiques de végétation. Il per- met de façonner des peuplements de qualité avec plus de diversité biologique. De même, il insiste sur la nécessité d’établir un diagnostic annuel des parcelles à reconstituer pour appré- cier le niveau de régénération acquis et décider des interventions nécessaires pour obtenir (en plantant si nécessaire) les essences qui feront la richesse de la forêt de demain. Ainsi dans le Haut-Doubs, les sapins vont cohabiter avec de frênes ou autres essences. 3 à 4 ans après tem- pête, si la régénération ne s’est pas correcte- ment installée, il faut recourir à la plantation.

Eddy Louvet et Colette Jacoulot, assureurs à Maîche.

La Presse Pontissalienne n° 123 - Janvier 2010

7

Les ingénieurs de Météo France Besançon

LA MÉTÉO VEUT GARDER UN TEMPS D’AVANCE Météo plus fine, “mais pas plus alarmiste” Depuis la tempête, Météo France a établi sa fameuse carte de vigilance. A-t-on tendance à vouloir ouvrir rapidement le parapluie ? Pas vraiment, à en croire l’antenne de Besançon.

actualisent, minute par minute,

les données climatiques récoltées à Besançon, Épenoy, Pontarlier, Maîche… pour une meilleure prévision.

O n sait que, localement, les rafales ont atteint, en pointe, 130 voire 140 km/h. Bien au-delà de la prévision. Alors, erreur ? Pas vraiment. En fait, les météo- Repères Les rafalesmaxi en 1999 mesurées le 26 décembre dans le Doubs 38 m/s à Épenoy (136,8 km/h), 36 m/s à Pontarlier et à Maîche (129,6 km/h), 30 m/s à Besan- çon (108 km/h). Depuis, il y a eu peu de tem- pêtes de fortes ampleurs, la plus forte étant celle du 2 et 3 décembre 2007 avec un maxi à 27,7m/s à Épenoy (99,7 km/h).

création de nouveaux sites de mesure du vent. Les prévisionnistes ont-ils ten- dance à ouvrir rapidement le parapluie quand un événement un peu violent semble pointer son nez ? “On dit queMétéo Fran- ce crie au loup plus facilement et plus souvent qu’auparavant mais ce n’est pas le cas”, rap- pelle Bruno Vermot-Desroches, de Météo France Besançon. Il argumente, chiffres à l’appui : “Depuis la carte de vigilance, il y a 6 à 8 alertes par an alors qu’avant 1999, on pouvait aler- ter 15 à 20 fois.” Pour exemple en 2009 dans le département, il y a eu une alerte liée au vent, 2 pour la neige, 2 pour les orages et une pour les crues. Une cho- se est claire : “Nous sommes meilleurs qu’il y a dix ans en terme de prévision” conclut le météorologue bisontin. E.Ch.

rologues se fondent sur des algo- rithmes et sur des statistiques qui, par définition, n’intègrent pas des phénomènes hors normes… puisqu’ils ne se sont jamais produits. C’est dire qu’en décembre 1999, on attendait effectivement la tempête du côté de Besançon et des crêtes haut- doubiennes. Mais personne n’imaginait son ampleur. Ni même qu’un double coup de vent pouvait ainsi se produire dans un délai très court. Ce qui a changé en dix ans à Besançon ? C’est d’abord l’amélioration des techniques de prévision et la mise en pla- ce des fameuses cartes de vigi- lance au niveau national (avec des niveaux vert, jaune, oran- ge, rouge). L’autre arrivée est technique avec l’installation de nouveaux radars météos (exemple de celui installé àVau- frey, dans le Doubs, à la limite avec la frontière suisse) et la

Statistiques

Les communes les plus touchées

COMMUNE

Volume total de chablis

Volume

% de surface de

Chablis/Possibilité

F C détruite

FRASNE

54 000 38 000 37 000 31 000 30 000 29 000 24 000 24 000 20 800 20 000 20 000 18 000 18 000 17 000 16 000 15 000 15 000 15 000 14 000 13 000 12 000 12 000 12 000 12 000 12 000 12 000 10 500 10 000 10 000 10 000 9 000 9 000 9 000 8 500 8 000 8 000 8 000 8 000

13,0 7,8 10,3 8,2 9,1 10,0 4,0 14,2 4,2

29% 21% 31% 20% 35% 36% 9% 30% 9% 15% 10% 10% 11% 15% 25% 22% 6% 11% 7% 9% 20% 6% 11% 4% 8% 10% 16% 8% 10% 17% 16% 32% 5% 14% 6% 6% 7% 11% 4% 19% 5% 6% 3% 12% 12% 6% 3% 8% 18% 7% 3% 10% 4% 38% 18% 14% 16% 14% 8% 4% 7% 15%

VAUX ET CHANTEGRUE REMORAY BOUJEONS LONGEVILLES MONT DʼOR BONNEVAUX

BOUVERANS JOUGNE PLANEE (La) SOMBACOUR EPENOY RUSSEY (LE) FINS (LES) FOURGS (Les) MALBUISSON COURVIERES Fournets Luisans MONTLEBON CHARQUEMONT SAINTE COLOMBE ARC SOUS CICON LA CHAUX ORCHAMPS-VENNES

6

4,5 4,1 2,9 6,8 8,3 5,8 3,8 4,4 3,8 5,8 7,7 3,2 3,9 2,7 3,1 3,1 4,8 6,1 6,7 5,1 2,1 5,4 3,6 2,8 2,1 4,6 2,7 7,0 5,8 2,9 4,4 4,5 2,5 1,9 3,0 4,6 2,4 3,3 2,4 9,1 8,8 5,2 4,5 3,3 2,7 3,0 5,3 3 2 3

LABERGEMENT SAINTE MARIE 17 000

FORÊT PRIVÉE Un nouveau modèle de gestion La tempête de la remise en question Même si l’on en parle peu, la forêt privée a aussi subi d’importants dégâts forestiers en décembre 1999. Exemple avec la copropriété forestière de Bonnevaux.

GILLEY

GRANDʼCOMBE CHATELEU HOPITAUX VIEUX (Les) OYE ET PALLET BIANS LES USIERS FONTENELLES (LES) MONTPERREUX BANNANS GOUX LES USIERS GRANGES NARBOZ (Les) MALPAS

B ien malin celui qui pourrait dresser un bilan global de l’impact de la tempête sur la forêt privée. “Globalement, il semble que les dégâts soient un peu moins importants. Le morcellement et l’hétérogénéité plus marquée des peuplements expliquent peut-être pourquoi ils ont mieux résis- té” , avancent avec la prudence qui s’impose Sté- phane Pouchouloux qui travaille à Coforêt. Entre autres activités, cette coopérative s’occupe depuis le début des années quatre-vingt de la gestion technique de la copropriété forestière de Bon- nevaux. Ce domaine de 74,58 ha appartient à 24 pro- priétaires. “Il s’agit d’une forêt familiale où nous sommes tous cousins” , note Pierre Lemaréchal à la tête de cette copropriété où chacun conser- ve la jouissance réelle de son bien. Ce qui la dif-

“Avant la tempête, le prélèvement moyen variait de 400 à 600 m 3 par an. On a dû réduire de 50 % la production” , indique le technicien. Montant du préjudice : autour de 600 euros annuels en supposant que les 24 copropriétaires aient la même surface forestière. Le travail de reconstitution a été mené en col- laboration avec le Centre Régional de la Pro- priété Forestière (C.R.P.F.). Lequel a proposé un itinéraire technique de reconstitution agrémenté des demandes d’aides puis a confié à Coforêt la réalisation de ce programme de travaux à court et moyen terme. “On a privilégié la régénération naturelle sans aucune plantation. L’objectif consis- te à tendre vers un modèle de futaie irrégulière en conservant un maximum de gros bois pour maintenir l’étagement. C’est assez compliqué à faire car ces arbres ont beaucoup souffert après la sécheresse de 2003.” Pierre Lemaréchal relè- ve également l’efficacité du soutien public. “On a eu des aides considérables pour remettre en état les parcelles.” Quels enseignements peut-on tirer de cette tem- pête exceptionnelle ? Stéphane Pouchouloux estime qu’elle a sérieusement remis en ques- tion l’intérêt des plantations 100 % épicéa. Les propriétaires sont désormais plus enclins d’y intégrer d’autres espèces de résineux ou des feuillus. De même, la volonté de capitaliser à très long terme sur le bois sans jamais interve- nir ou presque n’est plus forcément de mise. “La tempête a certainement joué en faveur de la futaie irrégulière même s’il ne faut pas enterrer pour autant la futaie régulière. Ce serait un raison- nement trop simpliste et faux de trancher entre l’un ou l’autre mode d’exploitation. Les résultats de la reconstitution se verront seulement dans 50 ans. C’est un vrai pari sur l’avenir.” Rendez- vous pour le cinquantenaire. F.C.

15,3

AVOUDREY BONNETAGE BOUJAILLES COMBES (Les) GUYANS-VENNES FRAMBOUHANS

FOURNET - BLANCHEROCHE 7 000

7 000 7 000 7 000 7 000 6 900 6 700 6 025 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000 5 700 5 300 5 300 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000

FUANS OUHANS

RIVIERE DRUGEON (La) VILLEDIEU (Les) EVILLERS BRETONVILLERS CHAPELLE DʼHUIN LONGEVILLE (La) DOMPIERRE LES TILLEULS

férencie d’un groupement fores- tier structuré en parts. La nuance est d’importance car l’impact de la tempête n’est pas mutualisé mais individualisé. “Le volume de bois mis à terre avoisine 10 000 m 3 , soit la moitié du capi- tal sur pied. C’est la seule forêt où l’on a dû refaire un plan simple de gestion sur 15 ans” , poursuit Stéphane Pouchouloux. En surface, 70 % du massif a été touché. 50 % des parcelles à plus de 50 % et 20 % ont été totale- ment dévastés. Certains pro- priétaires ont donc été pénalisés plus que d’autres. Devant l’ampleur de la catastrophe, tous ont confié à Coforêt le soin de s’occuper du nettoyage et de la vente des bois écoulés en totali- té auprès des scieurs locaux.

La moitié du capital sur pied.

LORAY

SARRAGEOIS VANCLANS ALLIES (Les) BELFAYS FESSEVILLERS ARCON BOSSE (LA)

11,2

BREY ET MAISON DU BOIS MAICHE (Syndicat Mixte)

MOUTHE

RONDEFONTAINE

PONTARLIER

La Presse Pontissalienne n° 123 - Janvier 2010

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POLITIQUE

Gel des indemnités en 2010 Indemnités : les élus pontissaliens montrent l’exemple Le maire et les adjoints ne bénéficieront d’aucune augmentation en 2010. Geste symbolique en phase avec l’effort de maîtrise des dépenses budgétaires.

C’ est la seconde fois en 10 ans qu’une telle décision est prise par le Conseil municipal de Pontarlier. “Un geste symbolique pour montrer que tout le monde participe à l’effort de maîtrise des dépenses” , explique Patrick Genre qui touche pour sa part une indem- nité mensuelle de 1 894 euros. Les adjoints pontissaliens per- çoivent quant à eux 1 021 euros par mois. Des indemnités tout à fait logiques et justifiées selon Patrick Genre en regard des res- ponsabilités et du temps consa- crés à la gestion des affaires municipales. “La ville de Pon- tarlier représente l’équivalent

En euros nets Des indemnités plafonnées Évolution des indemnités mensuelles des élus à Pontarlier Maire Adjoint 2001 1 542 euros 762 euros 2004 1 653 euros 946 euros 2009 1 894 euros 1 021 euros Évolution des indemnités mensuelles des élus à la C.C.L. Président Vice-président 2001 963 euros 392 euros 2004 983 euros 399 euros 2009 1 346 euros 417 euros Les élus de la C.C.L. ne perçoivent que 50 % de lʼindemnité auto- risée. Lʼindemnité maximale autorisée pour un Président dʼintercommunalité de la strate de la C.C.L. est égale à 67,50 % de lʼindice 1 015, soit 2 512 euros par mois. Le choix de Patrick Genre a été de bloquer le montant des indem- nités à 30,70 % de lʼindice 1 015, soit 1 346 euros pour le Prési- dent et 417 euros pour un vice-président au lieu de 828 euros.

d’une entreprise de 300 salariés et qui réaliserait 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.” Il esti- me qu’avec les fonctions de représentation, il consacre pra- tiquement 60 heures par semaine au ser- vice de la capi- tale du Haut- Doubs. Le maire et les adjoints ne béné- ficient d’aucun avantage en nature. Pas de voiture de fonc-

“Je suis droit dans mes bottes.”

tion, ni téléphone au frais de la collectivité. La chambre régio- nale des comptes qui passe actuellement au peigne fin la gestion de la commune n’a remarqué aucune dérive rela- tive aux indemnités des élus. “De ce côté-là, je suis droit dans mes bottes, que ce soit au niveau de Pontarlier ou de la C.C.L.” Le gel des indemnités ne s’appliquera pas en 2010 au pré-

sident et aux vice-présidents de la C.C.L. pour la bonne et simple raison qu’ils perçoivent seule- ment 50 %des sommes auxquels ils pourraient prétendre.À titre indicatif, l’indemnité maxima- le d’un président d’une com- munauté de communes de la strate de la C.C.L. est égale à 67,50 % de l’indice 1 015, soit 2 512 euros par mois. F.C. 14/12/09 – Marie DORNIER, 91 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs)veuvedeGeorges ROUZET. 14/12/09 – Michel VIPREY, 55 ans, sans profes- sion, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 15/12/09–YvonneTISSOT,97ans,retraitée,domi- ciliéeàlesFourgs(Doubs)veuvedeCamilleBUL- LE. 16/12/09 – Carmen BODIO, 70 ans, retraitée, domiciliée à Grand'Combe-Châteleu (Doubs) épouse de Claude VUILLEMIN. 19/12/09 – Marie-Thérèse BRIOT, 82 ans, retrai- tée,domiciliéeàOrchamps-Vennes(Doubs),veu- ve de Charles BERNARD. 20/12/09 – Lucie GLORIOD, 79 ans, retraitée, domiciliéeàMorteau(Doubs),épousedeEdgard PERRET-GENTIL. 21/12/09–JeanneJANOD,85ans,retraitée,domi- ciliée à Villers-Le-Lac (Doubs), veuve de André PEPIOT. 22/12/09–LéonMONNIER-BENOIT,82ans,retrai- té, domicilié à Foncine-le-Haut (Jura), époux de Marie-Louise BERTHET-TISSOT. 21/12/09 – Boudjema LAYADI, 81 ans, retraité, domiciliéàGoux-Les-Usiers(Doubs),célibataire. 25/12/09 – Ghislain BENOIT, 28 ans, sans profes- sion, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/12/09–YvonneVUILLEMIN,90ans,retraitée, domiciliée à Avoudrey (Doubs), veuve de Louis BÔLE-DU-CHÔMONT. 26/12/09 – Bruno MARTINEZ, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Claude TANNIÈRES. 26/12/09–CharlesBURGUNDER,71ans,retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs). 28/12/09 – Florence ROCHE, 45 ans , sans pro- fession, domiciliée à Ville du Pont (Doubs), céli- bataire. 28/12/09–AlbertBAVEREL,86ans,retraité,domi- cilié à Maisons-du-Bois – Lièvremont (Doubs), époux de Madeleine FAIVRE. 30/12/09 – Antoinette JEANNINGROS, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), céliba- taire. 31/12/09 – Michelle CLÉMENT, 87 ans, retraitée, domiciliéeàPontarlier(Doubs),épouxdeGuillau- me SILVETTI.

Le maire et les adjoints pontissaliens ont accepté à l’unanimité le gel des indemnités des élus sur l’exercice 2010. (photo Alexis Baud).

État-civil de décembre

31/12/09 – Matéo de Javier VILLAR, polisseur et de Sabrina DERIAZ, sans profession.

22/12/09 – Eva de Alex BUDAK, polisseur et de Dilek BUDAK, sans profession. 22/12/09 – Agathe de Denis PLATEAU, charpen- tier et de Béatrice SAGE, formatrice. 23/12/09–JuliedeChristopheRATAJCZAK,ingé- nieur et de Anne-Claire FLAMANT, sans profes- sion. 23/12/09 – Tyron de Daniel MONTI, gazier et de Séverine CABOT, caissière. 23/12/09 – Ophélie de Vincent SKRZYPCZAK, chef de secteur bricolage et de Stéphanie FER- REUX, infirmière. 23/12/09–LoysdeBenoîtBEZ,agentd'exploitation et de Estelle DUBREZ, assistante commerciale. 25/12/09 – Anouk de Adrien GERMAIN, techni- co-commercialetdeEdwigeBOURGEOIS,secré- taire. 25/12/09 – Lucas de Romain FAIVRE, chauffeur poids-lourds et de Amandine COMBE, hôtesse de caisse. 25/12/09–CandicedePatriceJURIS,régleursur commandes numériques et de Carole MOREL, préparatrice en métaux précieux. 26/12/09 – Yanis de Julien BARBARIN, horloger et de Justine JUNOD, horlogère. 26/12/09 – Clara de Olivier BOUTHER, mécani- cienautomobilesetdeCorinneCHAILLET,secré- taire comptable. 27/12/09 – Jules de Fabrice VILLIER, technicien et de Evelyne MATHIS, infirmière. 27/12/09 – Léane de Cyrille BADOZ, comptable et de Cindy GIANOLIO, hôtesse d'accueil. 29/12/09–AloïsdePhilippeJACQUET,artisanet de Maryline COURGEY, ouvrière frontalière. 29/12/09–LorisdeSébastienMOREL,maçonet de Amélie VIVANT, sans profession. 29/12/09 – Loucas de Joël DREZET, horloger et de Aurélie TRICOTEL, coiffeuse. 29/12/09 – Martin de Eric DEBARD, aide médi- co-psychologique et de Claire RIVET, architecte. 30/12/09 – Maxence de Gaëtan MILLET, menui- sier et de Lauriane BOURGON, opératrice. 30/12/09 – Anaïs de Damien BOILLEY, ingénieur et de Isabelle SCELLIER, infirmière. 28/12/09 – Naël de Thomas BOURNEZ, infor- maticienetdeRachèleBIDAUX,secrétairecomp- table. 31/12/09 – Lana de Walter JACQUET, manager et de Johanna GUINCHARD, vendeuse. 30/12/09 – Williams de Olivier MAÎTRE, poseur de fenêtres et de Audrey FERRY, vendeuse.

DÉCÈS

16/12/09 – Lorette de David CLEMENT, cuisinier et de Valérie DOMAS, sans profession. 16/12/09 – Lilian de Franck FOUSSEREAU, agri- culteur et de Béatrice PIGEON, agricultrice. 17/12/09 – Léonie de Jérôme MARTINET, jour- naliste et de Marie-Christine BORREGO, opti- cienne. 18/12/09 – Léo de Antoine MASNADA, routier et de Mélania CAMUTI, assistante d'éducation. 17/12/09 – Romane de Jean-Marie BRETILLOT, charpentier et de Julie PELLISSARD, sans pro- fession. 01/12/09 – Cédric VERNOIT, magasinier cariste et Julie FERREIRA, négociatrice en immobilier. 12/12/09-Jean-CharlesPETTINI,ouvrierenagro- alimentaire et Maria JESUS, sans profession. 19/12/09–MonsieurSaidAVDIC,maçonet Sane- la HABIBIC, opérateur de production. 18/12/09–LisadeRaphaëlMATHIEU,chefd'équipe monteur et de Amandine JACQUEMOT, femme toutes mains restauration. 18/12/09 – Armand de Hugues VACELET, agri- culteur et de Sandrine BROCARD, employée de banque. 18/12/09 – Alexis de Anthony MOUGIN, électri- cien et de Angélique FORCY, sans profession. 18/12/09 – Margot de Cyril BRISEBARD, chau- dronnier et de Laëtitia GRANGIER, angleuse. 18/12/09 – Pierre de Antoine MORILHAT, ingé- nieur industrie papetière et de Céline ROMAIN, enseignante. 17/12/09–EvannadeSolèneRAMAGE,sanspro- fession. 21/12/09–NathandeThomasMOUREAUX,mon- teur en échaffaudage et de Cindy NICOD, sans profession. 20/12/09 – Suzon de Benjamin BACCUS, méde- cin militaire et de Marguerite KRAUSS, dessina- teur projeteur. 21/12/09 – Nicolas de Raphaël JOURNOT, ven- deur et de Carole PARANT, assistante dentaire. 22/12/09 – Lucas de Thomas VILLET, fromager et de Vanessa BERTRAND, opératrice en horlo- gerie. MARIAGES

NAISSANCES

05/12/09 – Timéo de Frédéric BRANTUS, ingé- nieur procede et de Stéphanie PICOULET, sans profession. 05/12/09–TomdeNicolasLEGROS,mécanicien- soudeur et de Cécile MIGEON, infirmière. 05/12/09 – Enzo de Sébastien DAUPHIN, ouvrier de scierie et de Sophie COUCHEZ, vendeuse. 06/12/09 – Lucine de Wilfried BAUDUIN, techni- cienetdeIsabelleBRUCHON,professeurdephy- sique. 06/12/09–MattéodeMichaëlPIÉMONTÈSE,des- sinateur et de Jennifer STUMPP, ouvrière. 06/12/09–EmericdeSylvainDESCOURVIÈRES, scieur et de Myriam HENRIET, commerciale. 06/12/09–NohamdeKamalLEMHADDEN,logis- ticienetdeAouatifBOUCHIOUA,directriceadjoin- te centre de vacances. 08/12/09–KenzadeVéroniqueNICOD,sanspro- fession. 09/12/09 – Héléna de Philippe DEROCHE, cuisi- nier et de Armelle RAYNAUD, ouvrière horlogère. 09/12/09 – Margot de Jean-Baptiste NICOD, maçon et de Esther CUENOT, aide soignante. 09/12/09 – Efe de Mehmet KAYGIN, ouvrier de scierie et de Gülay KAYGIN, sans profession. 10/12/09 – Nino de Nicolas BINET, éducateur sportifetdeStéphanieGUILLEMIN-LA-BORME, éducatrice sportive. 11/12/09 – Morgane de Pierre-Yves PERROUD, enseignant et de Stéphanie MOUGIN, factrice. 11/12/09 – Noham de Fabien FAIGNEZ, électri- cien et de Nassira TAHRI-BOUKOUBLI, aide à domicile. 11/12/09 – Théo de Régis JACQUES, menuisier et de Audrey BESSON, secrétaire médicale. 15/12/09 – Laura de Gérald ROBBE, ouvrier de scierie et de Céline MINARY, manutentionnaire. 15/12/09 – Néo de Cyrille MOUETTE, sans pro- fession et de Alexandra RAMEL, secrétaire. 15/12/09 – Lyna de Eric BELHANI, sans profes- sion et de Marie POUX, infirmière. 16/12/09–VictordeArnaudSIBILLE,designeret de Elsa BOLLE-REDDAT, pharmacienne. 16/12/09–MaëlledeNicolasROYET,enseignant et de Emmanuelle BOURNEZ, secrétaire comp- table.

27/11/09 – Giselle LAROUE, 97 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de André POIX. 27/11/09–JeanneBÔLE,91ans,retraitée,domi- ciliée à Pontarlier (Doubs). 29/11/09 – Renée BOURGEOIS, 78 ans, retrai- tée, domiciliée à Foncine le Haut (Jura), épouse de Roger JACQUET. 30/11/09 – Camille FROMION, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Christiane CHUARD. 01/12/09 – Georges MERCIER, 86 ans, retraité agricole,domiciliéàChasnans(Doubs),épouxde Claire PICHON . 01/12/09 – Léone TAILLARD, 94 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Robert SIMON-CHOPARD. 02/12/09–SimonneTRÉAND,100ans,retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 06/12/09 – Odile GIRARDET, 81 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) épouse de Jean TYRODE. 06/12/09–RobertVIEY,76ans,retraitédelaPoli- ceNationale,domiciliéàPontarlier(Doubs)époux de Colette BERTIN-DENIS. 06/12/09 – Colette COURTET, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Joseph MONNOT. 07/12/09 – Roger BELOT, 83 ans, retraité, domi- cilié à Pontarlier (Doubs) époux de Jeanne RAM- SEYER. 08/12/09 – Laure TATTU, 92 ans, retraitée, domi- ciliée à Guyans-Vennes (Doubs) veuve de Henri BULLE. 08/12/09 – Yves GAUDRON, 63 ans, chirurgien- dentiste, domicilié à Ney (Jura) époux de Natha- lie RAMBOZ. 12/12/09 – Jeannine CUINET, 82 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de Louis CHARPENTIER 08/11/09 – Marcel SCHMUTZ, 75 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Anne- Marie PICARD. 13/12/09 – Bernadette ROLAND, 92 ans, retrai- tée,domiciliéeàLeLuhier(Doubs)veuvedeCharles CASSARD.

27/11/09 – Julian de Jérôme KOCH, horticulteur et de Valérie HUGUENOTTE, attachée clientèle. 28/11/09 – Axel de Laurent AZZI, boucher et de DominiqueLETELLIER,employéedecommerce. 29/11/09–AnabeldeAlexandreMATIVET,chauf- feur livreur et de Mickaëlle LABOUREY, ouvrière. 29/11/09 – Lyna de Damir ARNAUTALIC, maçon et de Rania HIMEUR, sans profession. 29/11/09 – Tom de Nicolas FRESSE, agent EDF et Séverine DANY, agent pour l'emploi. 29/11/09 – Alexandre de Damien DEMASSIET, intérimaire et de Marine CURTY, agent des ser- vices hospitaliers. 29/11/09 – Joao de David PERRIN, gérant et de Vanessa VUILLEMIN, adjoint administratif. 30/11/09 – Léo de Jean-Patrick BOURGEOIS, paysagiste et de Aurélie PEPE, éducatrice petite enfance. 01/12/09 – Simon de Eric PACQUELET, agricul- teur et de Mélanie ALPY, infirmière libérale. 29/11/09 – Soan de David VALLET, plombier et de Pauline TOUPANCE, aide à domicile. 01/12/09 – Tom de Grégory CORDIER, ouvrier et de Stéphanie PRÉVALET, secrétaire comptable. 02/12/09 – Clément de Vincent GUINAND, viti- culteur et de Marilyne TISSOT, comptable. 01/12/09 – Malya de Frantz DECLERCQ, infor- maticien et de Vanessa ROLLAND, hôtesse de caisse. 02/12/09–LauredeJonathanMICHAUD,menui- sieretdeElodieLECOULTRE,conseillèreenloca- tion. 03/12/09 – Enea de Nijazi HAJDARI, employé et de Luljeta REXHEPI, sans profession. 03/12/09 – Lison de Sylvain THOUVEREY, édu- cateur sportif et de Aurélie AUBERT, comptable. 04/12/09 – Ninon de Cedric VILETTE, opérateur régleuretdeAnne-FlorePRETRE,professeurdes écoles. 04/12/09 – Lana de Pierrick GARNIER, foreur mineur et de Isabelle BORGES, secrétaire. 04/12/09 – Loïs de Mathieu GINCHARD, horlo- ger et de Rachel GIRARD, acheteur. 05/12/09 – Paul de Marc LE BIAN, responsable qualité et de Claire-Marie PITON, infirmière.

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