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8 bonnes raisons de l’adopter • Il est vivace : une même souche peut durer pendant des années et des années. • Il est autonome : peu d’entretien après plantation, à part l’arrosage (si besoin). • Il ne craint pas la concurrence et n’est pas envahissant comme le topinambour. • Il est décoratif par ses feuilles et par ses fleurs, si l’automne est très doux. • Il est tolérant à la nature du sol (calcaire ou pas) et à l’ensoleillement. • Il ne craint pas les maladies. L’oïdium s’y montre parfois, sans dégâts. • Il est productif : une seule souche peut produire jusqu’à 5 kg. 2 à 3 kg le plus souvent. • Il est polyvalent en cuisine : cru, cuit et même mijoté, mais pas trop longtemps. il est Gélif Le yacón est un frileux car il disparaît dès le premier gel. S’il peut attendre des semaines en terre, on ne le plante qu’au printemps, lorsque tout risque de gel est écarté. Dégustez les racines du yacón non pas directement après la récolte, mais quelques semaines après, le temps qu’elles arrivent à maturité. La chair du yacón est croquante, légèrement sucrée. Une vraie poire, en effet! Y acón, quèsaco? C’est une plante potagère cousine du topinambour, qui a davantage la configuration d’un dahlia et, surtout, meilleur goût ! Ses racines charnues et allon- gées se forment au pied d’une souche d’où par- tant plusieurs tiges. Celles-ci portent des feuilles décoratives, en forme de hallebarde.

Carte d’identité Nom latin : Smallanthus sonchifolius . Nom courant : yacón, poire de terre. Famille : composées, tribu des polymniées. Origine : Amérique du Sud (Andes). Variété : blanc ou violet. Plantation : à partir de la mi-mai. Récolte : à partir de la fin octobre. Consommation : de la mi-novembre à fin février. Sol : meuble, humifère, frais. Exposition : mi-ombre dans l’idéal.

Arrosage : régulier au début, en cas de sécheresse ensuite. Résistance : 0 °C pour les feuilles, -5 °C pour la souche. Problèmes : les rongeurs peuvent grignoter les racines. Rendement : de 5 à 10 kg/m² (2 plants). Très variable. Ne pas confondre : avec la patate douce, l’hélianthi, le jicama…

© smallanthus sonchifolius on white background

Pas d’abus de yacón • Comme toutes les plantes potagères de la famille des composées (Asteracées), le yacón contient de l’inuline. Bon pour les intestins, moins facile en société si on en mange trop…

Il fournit aussi un sirop pour diabétiques et, avec ses feuilles, un thé.

septembre/octobre 2019 - www.detentejardin.com • 25

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