La Presse Pontissalienne 188 - Juin 2015

Le mensuel d'informations sur Pontarlier et le Haut-Doubs

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N° 188

Mensuel d’information du Haut-Doubs

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JUIN 2015

R.N. 57 12 MILLIONS D’EUROS CONTRE LES BOUCHONS : ET APRÈS ?…

LE GRAND CONTOURNEMENT OFFICIELLEMENT ENTERRÉ

L’ÉVÉNEMENT en p. 6 et 7

Offres d’emplois “orientées” La préférence nationale des employeurs suisses FRONTALIERS p. 37

Services publics : le Haut-Doubs rural en pointe LE DOSSIER p. 18 à 23

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Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - redaction@groupe-publipresse.com

RETOUR SUR INFO

La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

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Gens du voyage : la tension monte

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La psychiatrie se restructure à Pontarlier

Emplâtre Si rien ne se passait du tout, on crierait au scandale. Alors tentons de nous réjouir de ces 12 millions d’euros généreuse- ment débloqués par l’État au bénéfice de l’amélioration de la circulation aux abords de Pontarlier sur la R.N. 57. Pour autant, il est difficile de sauter de joie. On a plu- tôt envie de dire : “Tout ça pour ça…” Toutes ces années d’études, de contre- études, de scénarios, d’hypothèses, de comptages, de recomptages pour abou- tir, on s’en contentera, à ces 12 millions d’euros qui serviront dans un premier temps à installer deux feux censés mieux réguler le trafic et, dans quelques années, à la construction (encore sous réserve) d’une voie de délestage pour la partie du trafic se dirigeant vers le secteur des Lavaux ou de Morteau. Un emplâtre sur une jambe de bois diront ceux qui savent bien que le coche d’un vrai contourne- ment de Pontarlier a été raté il y a qua- rante ans déjà, quand l’État alors tout puissant avait les largesses nécessaires pour financer ces grands programmes routiers qui ont désenclavé plus d’une région en France. Nos voisins suisses ont réalisé pendant que leurs finances le leur permettaient tous les aménagements rou- tiers nécessaires à absorber le trafic. Sauf que, là-bas aussi les subsides publics se tarissent et les problèmes de bouchons sont toujours prégnants. Il suffit de rou- ler entre Genève et Lausanne pour s’en apercevoir ou plus près d’ici, entre La Chaux-de-Fonds et Le Locle où les embou- teillages sont presque aussi dramatiques qu’aux abords de Pontarlier. Là-bas aussi existe un vieux projet de contournement des deux métropoles horlogères, mais il est lui aussi repoussé aux calendes grecques faute de financements suffi- sants. À Pontarlier, l’idée d’un grand contournement est définitivement et offi- ciellement enterrée. Faut-il être fataliste pour autant ? Les tentatives d’encoura- ger le transport ferroviaire ou encore le co-voiturage avancent, mais très lente- ment, trop lentement. Les travaux lan- cés prochainement grâce à cette maigre enveloppe donneront sans doute un petit ballon d’oxygène à ceux qui étouffent dans les embouteillages. Il ne suffira sûre- ment pas hélas à rendre le trafic vrai- ment fluide aux heures de pointe. On s’en contentera, car les Français ne sont pas prêts à passer à la caisse pour financer les gros travaux routiers. Le dramatique épisode de l’écotaxe en est la plus récente illustration. Alors patience, encore patience… Jean-François Hauser Éditorial est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : redaction@groupe-publipresse.com S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Juin 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, Ambassade de France en Suisse, Ville de Pontarlier.

D ans le cadre de la réor- ganisation du pôle de psychiatrie, le Centre Hospitalier Régional de la Haute-Comté de Pontarlier va transférer le centre d’accueil thérapeutique à temps partiel (C.A.T.T.P.) et le centre médico- psychologique (C.M.P.). Ces deux services installés pour l’instant dans des locaux de la rue Émile-Thomas vont être rapatriés sur le site l’hôpital. Ils seront localisés dans l’an- cienne cure médicale qui doit être rénovée. “Le bâtiment de la rue Émile-Thomas n’est plus aux normes” indiquent les ser- vices du C.H.R. Le réhabiliter aurait été trop coûteux.

La direction de l'hôpital a donc décidé de vendre ces locaux et de verser le produit de la transaction au financement des travaux de l’ancienne cure. “L’idée est que le C.M.P. soit transféré à la fin de l’année” indique l’établissement de soins. Le C.A.T.T.P. devrait déména- ger un peu plus tard, en 2016. La question qui pointe dans ce projet de restructuration est de savoir pourquoi l’hôpi- tal ne transfère pas ces deux services sur le site du Grand- vallier, où elle a investi 5 mil- lions d’euros il y a quelques années dans la construction d’une nouvelle unité qui est vide. “Tout d’abord ces locaux

ne sont pas vides puisque l’in- ternat qui était dans l’ancienne cure y a été installé” rectifie le C.H.R.I. Il avance deux autres arguments pour justi- fier le fait de ne pas transfé- rer au Grandvallier le C.A.T.T.P. et le C.M.P. Le premier est qu’il s’agit de services de consultation et en particulier de consultations d’urgence. À ce titre, ils ont leur place dans l’enceinte de l’hôpital. L’autre élément concerne le confort des patients en suivi psychiatrique qu’il est préfé- rable, selon l’établissement, d’accueillir en consultation dans une unité extérieure à l’hôpital psychiatrique.

Les occupations illégales se multiplient.

O n prend les mêmes et on recommence. Le retour du groupe qui avait déjà défrayé la chro- nique sur le Haut-Doubs l’été dernier ne passe pas ina- perçu. Occupation illégale, branchements à la hussarde, dégradations, rapports de force, inquiétudes des rive- rains, consternation des élus, on retrouve tous les ingré- dients d’un mauvais remake qu’on ne pensait plus revoir. Le groupe d’une cinquan- taine de caravanes n’a rien changé dans ses habitudes. Les ennuis ont commencé début mai. Groupés ou sépa- rés, ils ont déjà sévi sur Pon- tarlier, Houtaud, Doubs, Mor- teau, Grand’Combe-Chateleu, Vil- lers-le-Lac. La liste pourrait s’allonger. Patrick Genre qui les côtoie malgré lui trop régulièrement parle de “spi- rale infernale.” En se com- portant en électron libre, le groupe irrespectueux dérange également toute la communauté des gens du voyage. Certaines missions pourtant annoncées n’ont

pas pu s’installer sur l’aire d’accueil de grand passage car elle était déjà occupée par une partie du groupe. Et pas question de cohabiter. “Il ne faut rien lâcher et dès qu’un maire voit une occu- pation illégale, il doit infor- mer le préfet tout de suite. La procédure est connue et consiste à engager un référé au tribunal administratif” , expliquait le président de la communauté de communes du Grand Pontarlier réunie en séance le jeudi 28 avril. Et Patrick Genre de préciser qu’il y avait déjà eu pour 3 000 euros de dégâts au stade d’athlétisme de Pon- tarlier. Le cadre légal offre encore une grande liberté de manœuvre pour les contre- venants. Le maire de Pon- tarlier avec Annie Genevard, la députée de la circons- cription sont à l’origine d’une proposition de loi qui vise à élargir les mesures d’expul- sion sur l’ensemble du ter- ritoire de la collectivité et non pas à l’endroit même de l’oc- cupation.

L’hôpital n’a pas voulu regrouper les unités sur le Grandvallier. Néanmoins, ces locaux longtemps restés vides ne le sont plus.

L a classe de 1 ère Bac pro Sys- tèmes Électroniques Numé- riques s’illustre en rempor- tant dans la catégorie lycée, le concours national de l’O.N.I.S.E.P. “Découvrez les métiers du numé- rique”. “Il s’agissait de créer un support numérique original à la présentation du métier de tech- nicien de maintenance informa- tique” , explique Romain Cordier, l’enseignant chargé d’accom- pagner les 13 élèves dans ce projet. Les participants avaient donc le choix des supports et devaient si possible solliciter des professionnels du métier. “On a opté pour la création d’une page tweeter où chaque chapitre prend la forme d’un tweet” , précise Alex, l’un des élèves. L’exercice est intéressant dans le sens où il impose d’être clair, concis et interactif. Le groupe a travaillé presque deux mois sur le sujet. Le résultat est à la hauteur des efforts investis dans cette aven- ture. La page comprend une dou- zaine de tweets. Chacun aborde une facette du métier : descrip- tifs, débouchés, interview, vidéo de présentation, mots croisés. “Au besoin, on propose des liens pour ceux qui veulent en savoir davantage sur tel ou tel aspect” , poursuit Alex. Le jury a semble- t-il été conquis par le produit. Les vainqueurs auront droit à un voyage d’une semaine à Paris où se fera également la remise de prix officiels le 5 juin. Le lycée Saint-Bénigne en haut de l’affiche numérique Une partie de la classe de 1 ère Bac pro victorieuse du concours national de l’O.N.I.S.E.P. sur les métiers du numérique.

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L’INTERVIEW DU MOIS

La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

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TOURISME

Pierre Simon “Il y a un réel intérêt à avoir une vraie piste cyclable autour du lac”

Le jeune conseiller départemental de Pontarlier a été porté à la tête du Comité départemental du tourisme du Doubs (C.D.T. 25). S’il prend le temps de s’imprégner de sa nouvelle mission, il a déjà des idées bien claires sur le développement touristique.

L a Presse Pontissalienne : Vous travaillez à Paris, êtes élu dans le Doubs et mainte- nant président du C.D.T. 25. Comment orga- nisez-vous votre emploi du temps ? Pierre Simon : Comme je travaille en tant que chargé d’études au Sénat à Paris, j’ai réduit mon temps de travail à 60 % afin de pouvoir assumer mes nouvelles fonc- tions électives. Si ça varie un peu d’une semaine sur l’autre, je suis en gros le mar- di et le mercredi à Paris, et dans le Doubs du jeudi au lundi. Quand je suis à Paris, je compense l’éloignement par la réactivi- té de l’informatique. L.P.P. : Le jour de l’élection de Christine Bouquin à la tête du Département, on a senti une vraie com- plicité entre vous deux. À quoi est-ce dû ? P.S. : Il y a une réelle complicité, c’est vrai. Pourtant, je ne connaissais pas beaucoup Christine Bouquin jusqu’ici. En plus, nous étions sur deux listes concurrentes aux dernières sénatoriales… Mais j’ai senti chez elle une vraie volonté de pousser les jeunes et de nous faire travailler. Cela ne se dément pas…En plus, elle avait été elle- même la benjamine de l’assemblée dépar- tementale. Cette complicité n’est pas du tout retombée depuis avril. L.P.P. : Vous avez été élu conseiller départemental du canton de Pontarlier en binôme avec Florence Rogeboz, avec des affinités pour quels dossiers en particulier ? P.S. : L’aspect infrastructures me plaît beau- coup, qu’elles concernent les routes, l’économie ou le tourisme.Au sein du Conseil départemental, je suis membre de la com- mission 2 (économie, agriculture, relations transfrontalières) et de la commission 4 (environnement, logement). Avec Floren- ce, nous sommes complémentaires puis- qu’elle a intégré la commission qui s’occupe des collèges, de la culture et la commission des finances. L’idée était de couvrir le spectre le plus large possible pour couvrir toutes les problématiques de notre canton de Pon- tarlier. L.P.P. : Comment justement vous partagez-vous le “boulot” sur un canton finalement peu étendu ?

notamment pour le Haut-Doubs et notre canton. Il y a tellement de choses à faire encore car on est sur une thématique mul- ti-acteurs. Il y a d’ailleurs tellement d’articulations entre les organismes et les acteurs du tourisme qu’il y aura forcément déjà des choses à simplifier. La fusion entre le C.D.T. et l’union départementale des offices de tourisme et syndicats d’initiative qui sera opérationnelle en 2016 est déjà une bonne chose. D’autres mutualisations seront nécessaires. Il faudra que le C.D.T. soit encore plus attaché à la question du territoire d’autant plus dans le contexte prochain de la fusion des régions. L’extension de la région va conforter notre rôle de proxi- mité. Je voudrais renforcer des dossiers comme l’aide au montage de projets pour ceux qui investissent dans le tourisme et l’aide à la transmission également, si com- plexe actuellement. Une de mes priorités sera aussi d’améliorer l’hébergement tou- ristique dans ce département, tant du point de vue de la quantité que de la qualité. Le Doubs ne sera jamais le premier départe- ment de France en matière de tourisme, mais quand à Paris on me dit “Ah bon, il y a du tourisme dans le Doubs ?”, ça laisse penser qu’il y a encore beaucoup à faire en matière de communication. Mais avec des actions sans doute plus ciblées comme ce qu’a déjà commencé à faire le C.D.T., auprès de certains publics précis comme lesmotards ou les pêcheurs par exemple. Tout cela ne veut pas dire plus de dépenses en com- munication, mais des actions toujours plus ciblées. Il faut mettre en avant nos têtes de pont comme Métabief, la Citadelle, le lac Saint-Point, Arc-et-Senans ou le musée Peugeot et qu’à partir de là, on irrigue vers les plus petits sites ou musées qui de leur côté, auraient intérêt à se fédérer et se structurer entre eux. L.P.P. : Revenons au Haut-Doubs : qu’y a-t-il à fai- re autour du lac Saint-Point maintenant que la voie verte est enterrée ? P.S. : Le dossier voie verte a été mal mené car il n’a pas été fait en écoutant le ter- rain. Maintenant, il est vrai qu’il y a autour du lac un réel intérêt à avoir une vraie pis- te cyclable. Je pense qu’il faut repartir du tracé existant du chemin piétonnier et autour de cet existant, avec les remarques des riverains et des élus locaux, voir ce qui peut être envisagé. Ce dossier va être retra- vaillé par la nouvelle majorité. Mais c’est un dossier qu’il faut relancer sereinement. L.P.P. : Faut-il poursuivre les investissements sur le Mont d’Or ? P.S. : Métabief est la station phare du dépar- tement et sa visibilité doit être encore meilleure. Les investissements qui y ont été faits étaient nécessaires, vitaux. Et à mon sens, des investissements comme ceux déjà consentis, on ne peut pas les arrêter. Sinon, on perd tout ce qui a été engagé. C’est comme si on construisait une mai- son et qu’on ne faisait que les murs sans le toit. Les choses se préciseront dans les prochains mois avec le syndicat mixte que présidera Philippe Alpy. L.P.P. : Pour ceux qui ne connaissent pas encore Pierre Simon, résumez-nous votre parcours ? P.S. : Je suis né à Pontarlier où ma famille

Le Pontissalien Pierre Simon a été élu le 19 mai dernier à la tête du Comité départemental de tourisme du Doubs.

Bio express Pierre Simon est né à Pontarlier en 1980, il aura 35 ans en août prochain. Études à Pontarlier, puis Besançon, Strasbourg et Paris. Ingénieur chimiste, il a ensuite bifurqué dans les sciences politiques, son autre centre d’intérêt. Depuis 2006, il a occupé différentes postes au Sénat ou dans des cabinets ministériels aux côtés de Roger Karoutchi et Michel Mercier notamment. Depuis octobre 2012, il est chargé d’études pour le groupe centriste au Sénat qui réunit 43 sénateurs U.D.I. et MoDem. Depuis mars dernier, il est conseiller départemental du canton de Pontarlier. Depuis le 19 mai, il préside le C.D.T. 25. Ses autres passions : la lecture, le théâtre et l’opéra.

réside toujours. Enfant, j’ai habité Cha- pelle-d’Huin, Les Grangettes, Dommar- tin… au fil des postes de mon père qui était fromager. Je suis resté à Pontar- lier jusqu’à 18 ans après un parcours scolaire au collège Malraux et au lycée Xavier-Marmier. Je suis parti ensuite faire une prépa physique-chimie au lycée Victor-Hugo à Besançon avant d’enchaîner sur une école d’ingénieur à Strasbourg. Après l’obtention de mon diplôme d’ingénieur chimiste, j’ai fait un an de coopération scientifique à l’ambassade de France en Suisse à Berne. Puis j’ai voulu reprendre des études en bifur- quant complètement. J’ai passé le concours de Sciences-Po Paris où j’ai été admis. C’est l’attrait pour la chose publique qui m’a incité à me réorienter ainsi. Et depuis 2006, date de ma sortie de Sciences-Po, je travaille dans des ins- titutions publiques. J’ai été assistant parlementaire au Sénat, puis collabo- rateur de groupe, puis j’ai travaillé dans des cabinets ministériels. En 2012, j’étais chef de cabinet du garde des Sceaux Michel Mercier. Depuis octobre 2012, je retravaille au Sénat pour le groupe des élus centristes.

L.P.P. : Une réaction à l’annonce des 12 millions d’euros débloqués pour améliorer la circulation sur la R.N. 57 aux abords de Pontarlier ? P.S. : Une étude a abouti, on ne va pas cra- cher dans la soupe. La première phase qui consistera à poser des feux ne coûte pas grand-chose et on est à peu près certain

P.S. : On ne s’est justement pas partagé les responsabi- lités de façon territoriale par- ce que ça n’aurait pas eu beaucoup de sens. Nous nous partageons les sujets de façon thématique et on échange énormément entre nous pour être présents partout. Et le fait d’échanger beaucoup nous permet d’être au courant de tout, même si une demande ne s’adresse qu’à un de nous deux, l’autre le saura immé- diatement. Entre nous deux, la mayonnaise a très vite et très bien pris. L.P.P. : Venons-en à votre nouvel- le fonction de président du Comi- té départemental du tourisme. Com- ment appréhendez-vous ce chantier ? P.S. : Je connais déjà le tou- risme du point de vue légis- latif. C’est un sujet capital,

“Il faut pour- suivre les investisse- ments à Métabief.”

que ces aménagements auront un impact sur les bouchons. En revanche, sur l’autre annonce d’une nou- velle voie, je reste très scep- tique quant aux intentions réelles de l’État. Cette option n’est pas irréaliste mais j’ai trouvé que les pro- positions du préfet n’étaient pas très précises pour ne pas dire légères. Il n’a aucu- ne réponse sur les délais et le contenu précis de ce projet. J’ai peur que ces annonces n’aient été qu’une façon de calmer les élus locaux. Il faut maintenant que l’État s’engage plus sur le calendrier et les finan- cements. Propos recueillis par J.-F.H.

“Les annonces du préfet pas très précises sur la R.N. 57.

PONTARLIER

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LOGEMENT

Rue Rouget-de-Lisle Habitat 25 envisage de rénover les 48 logements sociaux

Le bailleur social a réagi à une pétition signée par des locataires de la rue Rouget-de- Lisle qui se plaignent de la vétusté des bâtiments. Il envisage de les rénover après 2017.

L ocataire d’un logement social situé rue Rouget-de-Lisle à Pon- tarlier, Ali Tahri Boukoubli ne décolère pas. Cela fait plusieurs fois qu’il demande à son bailleur Habi- tat 25 de venir changer la porte-fenêtre de son séjour car selon lui, les jointures usagées laissent passer l’air. “Le soir, je ne peux pas rester sur le canapé car il fait froid” prétend le retraité de 64 ans qui vit là depuis 2003. En hiver, pour couper la circulation d’air, il pla- ce une couverture au pied de la porte- fenêtre. En guise de pare-vent, il a même fixé une bâche sur la balustra- de de son balcon. S’il permet d’améliorer l’ordinaire, ce bricolage ne règle pas le problème. “Je suis obligé d’allumer le chauffagemême à la belle saison” annon- ce Ali Tahri Boukoubli en brandissant sa facture de gaz. Il paie 184 euros par mois pour son appartement, avec en plus une régularisation. “Je chauffe, je chauffe, tout cela à cause d’un courant d’air. Et je paie 348 euros de loyer men- suel” dit-il. Dans l’immeuble, il n’est pas le seul à être confronté au problème. Sa voisi- ne du troisième se plaint également de la porte-fenêtre de son balcon qui fer- me mal. “C’est catastrophique. Je paie 270 euros par mois de gaz pour main- tenir la température à 21-22 °C dans mon appartement. Franchement, je

donc pas directement de la fenêtre, mais d’une mauvaise isolation de ce bâtiment construit en 1955. Même si Habitat 25 les entretient, ces constructions ne répondent pas aux normes thermiques et phoniques actuelles. Le bailleur social a d’ailleurs pris soin de répondre à tous les loca- taires qui ont signé la pétition pour leur dire qu’il avait conscience de la vétusté des bâtiments. “Nous sommes favorables à une réhabilitation des loge- ments de la rue Rouget-de-Lisle. Notre souhait est d’en faire un projet priori- taire du prochain Plan Stratégique de Patrimoine qui sera validé par le conseil d’administration après 2017” précisent les services d’Habitat 25. Le bailleur social est engagé actuellement dans plusieurs opérations de rénovation à Pontarlier (64 logements rue Marguet par exemple). La réhabilitation des logements de la rue Rouget-de-Lisle devrait intervenir une fois terminés ces divers chantiers. Ali Tahri Bou- koubli devra donc prendre son mal en patience. T.C.

chauffe le dehors” soupire-t-elle. “Je veux pouvoir user paisiblement de ce logement et ne plus payer des factures de gaz exorbitantes” enchaîne Ali Tah- ri Boukoubli. Il y a deux mois, le Pon- tissalien a fait passer une pétition aux locataires des 10 collectifs (48 loge- ments) de la rue Rouget-de-Lisle. Il l’a transmise àHabitat 25, comme de nom- breux autres courriers recommandés. À l’entendre, le bailleur social est res- ponsable de tous les maux.

“Je chauffe à cause d’un courant d’air.”

Or, contrairement à ce que dit ce locataire,Habi- tat 25 a pris en compte ses plaintes répétées. “Des entreprises sont intervenues à trois reprises chez ceMonsieur pour régler la fenêtre et changer les joints” rap- pelle le bailleur social. Dans un courrier daté de novembre 2014,Habi- tat 25 lui amême stipulé que “les fenêtres ne sont pas vétustes car rem- placées lors de la réha- bilitation de 1999. Elles sont équipées d’un vitra- ge isolant.” La sensation de froid décrite par le locataire ne viendrait

Ali Tahri Boukoubli estime que la porte-fenêtre de son appartement n’est pas étanche à l’air.

L’ÉVÉNEMENT 12 MILLIONS CONTRE LES BOUCHONS… ET APRÈS ? La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

Un dispositif de feux devrait permettre d’ici 2016 de réduire de 5 minutes le temps de parcours Vallorbe-Pontarlier. En attendant une nouvelle voie de délestage.

Deux feux intelligents pour fluidifier le bouchon des frontaliers Routes L’effet “shunt” La gestion la plus efficace du bouchon entre La Cluse et Pontarlier passe par la concentration du trafic sur la R.N. 57. Histoire au final de gagner 5 minutes entre Vallorbe et Pontarlier.

L es grognons trouveront que dépenser 300 000 euros d’étude pour aboutir à la pose de deux feux régulateurs, c’est cher payé. Les optimistes esti- meront que gagner 5 minutes sur un temps de trajet d’1 h 04, c’est mieux que rien. La vérité est à la hauteur des contraintes. D’une complexité inouïe auquel seul le grand contournement de Pontarlier pourrait remédier. Impensable aujourd’hui ou alors en posant 450 millions d’euros sur la table, soit l’équivalent du montant de deux programmes routiers quinquennaux de la Région Franche-Comté. Premier handicap et non des moindres, il n’existe qu’une seu- le voie d’accès au sud de Pon- tarlier. À la différence duVal de Morteau où la plupart des fron- taliers travaillent au Locle et à La Chaux-de-Fonds, les desti- nations sont beaucoup plus épar-

pillées depuis le bassin de Pon- tarlier. Il n’y a donc pas un levier de résorption mais plusieurs solutions à mettre en œuvre. Les plus simples passent par le renforcement du covoiturage, des transports en commun, du trafic ferroviaire. Les plus com- plexes par des équipements spé- cifiques et des aménagements routiers. Les études pilotées par

437 qui passe par Oye-et-Pallet et aboutit au carrefour des Rosiers. C’est l’un des gros points noirs identifiés. L’alternat de passage favorise bien sûr les usagers de la R.D. 437 et ralen- tit le trafic sur la nationale. Le même phénomène se repro- duit dans une moindre mesure à chaque intersection : à La Clu- se-et-Mijoux avec la R.D.D 67b en provenance du Val de Tra- vers et de Neuchâtel, au rond- point Malraux avec le shunt du Larmont depuis La Cluse et au niveau de chaque commerce et lotissement, sans oublier le col- lègeMalraux et les rotations des cars de ramassage scolaires. Pour fluidifier ce trafic, décision a donc été prise d’installer des feux sur les accès les plus pro- blématiques, à savoir les carre- fours des Rosiers et de La Clu- se. Ces feux fonctionneront seulement aux heures de poin- te avec deux modes possibles :

Le préfet de région, Patrick Genre et Annie Genevard la députée sont venus présenter la trame du franchissement de Pontarlier.

re. Avec ce plan B, le gain sur le temps de parcours depuis Val- lorbe s’améliore de 10 minutes. Le coût global de ces aménage- ments s’élève à 12 millions d’euros dont 8 millions versés par l’État, 2 millions par le Département. Il restera 2 mil- lions à la charge des collectivi- tés. Ce financement est prévu dans le cadre du contrat de plan État-Région 2015-2020 et les travaux seront réalisés dans cet- te temporalité. On n’est pas sor- ti des bouchons… F.C.

l’idée d’aménager depuis les Rosiers une nouvelle voie d’accès qui faciliterait d’une par l’insertion des véhicules venant de la R.D. 437 et qui offrirait d’autre part une autre alterna- tive au franchissement de Pon- tarlier par le nord. De ce côté-là, tout reste à faire. “Il faudra analyser la voirie sur tout le quartier nord-est, entre les Lavaux et le Toulombief. Cela nécessitera peut-être des mises en sens unique. Sûr aussi que les riverains ne manqueront pas de réagir” , estime Patrick Gen-

rouge et orange clignotant. Si la file d’attente de l’accès devient trop longue, le feu passera en orange clignotant. “L’objectif est de provoquer un report de trafic sur la R.N. 57. Ce dispositif devrait permettre à terme de gagner 5 minutes entre Vallor- be et Pontarlier” , explique Éric Guichon, chef des projets rou- tiers à la D.R.E.A.L.Après appel d’offres, études et travaux, les deux feux seront mis en servi- ce au printemps 2016. Ils ne suf- firont pas à endiguer l’évolution du trafic sur la R.N. 57. D’où

la D.R.E.A.L. met- tent en évidence l’impact de l’effet “shunt” qui consis- te à emprunter d’autres routes. Chaque jour entre la Gauffre et Pon- tarlier, 1 500 véhi- cules essaient ainsi de trouver un itiné- raire de délestage à l’heure des bou- chons. Ce report de trafic touche en grande partie laR.D.

“C’est mieux que rien.”

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Régulation Fluidité, sécurité Réguler pour mieux circuler Le dispositif de feux qui sera installé à La Cluse et aux Rosiers intègre ce qui se fait de mieux au niveau de la technologie de régulation et de contrôle routier. Gare aux prunes.

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Principe de fonctionnement des feux de régulation

Modélisation Vous avez dit “shunt” ?

L es frontaliers ont vite com- pris l’intérêt d’éviter la R.N. 57 aux heures de pointe. La circulation sur ces petites routes ne fait que s’amplifier avec l’allongement du bouchon. La route des recu- lées, le col de la République,

sans oublier le Larmont rem- portent un franc succès. Ces délestages ne sont pas sans conséquences au niveau de la sécurité et de l’entretien de ces routes qui ne sont pas conçues pour supporter de tels écarts de trafic.

(source D.R.E.A.L. D.I.R. Ouest)

S ans trop le vouloir, le Haut-Doubs va se retrouver à la pointe des équipements rou- tiers avec ces feux intelligents censés optimiser la circulation sur la R.N. 57 aux heures de pointe. Les perspectives d’évolution du trafic montrent que si rien n’est fait, les temps de parcours entre Pontarlier et Vallorbe ne feront qu’augmenter. Comptez six minutes supplé- mentaires en 2025 et 19minutes à l’horizon 2045. D’où l’utilité des feux de croisement qui réagissent en temps réel. “C’est un principe de régulation qu’il faudra ajuster aux spécificités des shunts. Le système ne s’activera qu’au point de satu- ration, soit globalement entre 16 heures et 17 heures” , indique Éric Guichon, chef des projets routiers à la D.R.E.A.L. Au sol, des capteurs sont ins-

gains supplémentaires” , estime Éric Guichon. Tout est pensé pour décourager les automobi- listes à emprunter les axes secondaires. Ces feux seront installés entre fin 2015 et début 2016. Le système sera suivi régulièrement pendant les trois premières années pour opti- miser son fonctionnement.

automatisé. “Il s’agit ni plus ni moins que d’un radar de feu rouge.” Que va-t-il advenir si la file s’allonge sur la R.D. 67b en sachant qu’il existe le shunt du Larmont ? Une variante a été testée avec un feu supplémen- taire au rond-point Malraux. “Cette option n’apporte pas de

tallés pour recueillir des infor- mations sur l’état du trafic. Ils transmettent les mesures à un système qui les analyse. Consti- tué d’une base d’algorithme, celui-ci calcule en fonction de l’intensité du trafic, le moment opportun pour faire passer les feux au rouge, ainsi que la durée pendant laquelle les véhicules seront immobilisés sur les départementales

(schéma shunt D.R.E.A.L.F.C.)

Prospective Avant 2020 La mini-rocade est : utile ou futile ?

R.D. 437 et R.D. 67b. Les feux sont commandés par le système d’analyse. Ils ne comportent pas de lanterne ver- te. C’est l’orange cli- gnotant qui indique aux automobilistes qu’ils peuvent pas- ser. Ils seront aus- si équipés en vidéo- surveillance et de contrôle-sanction

Ils réagissent en temps réel.

L’enveloppe de 12 millions d’euros comprend la création d’une voie de délestage qui passerait au pied du Larmont pour rejoindre Pontarlier Nord par le Toulombief et les Lavaux.

rie de Pontarlier au nord. “Plusieurs variantes sont possibles. Il faut prendre en compte que le développement de Pon- tarlier se fera sur la partie Est où pas- sera donc cette nouvelle voie suscep- tible de capter 20 à 25 % du trafic, soit entre 300 à 400 véhicules” , expliquait Patrick Genre lors de la réunion du comité inter-quartier rive droite-est. Le projet nécessitera des études urbaines très fines et très détaillées. “L’État va financer un cabinet d’étude qui travaillera avec laVille et les habi- tants du quartier pour savoir quelle solution retenir” , poursuit le maire qui a aussi demandé au préfet de ne pas oublier d’autres points noirs sur l’axe Vallorbe-Besançon. À savoir au poste- frontière de la Ferrière et entre laMain et la Vrine où il était envisagé de réa- liser une trois voies.

À défaut du contournement à classer au rang des utopies, l’État et les collectivités concer- nées par la problématique des bouchons envisagent de créer une nou- velle voie à l’Est de Pontarlier. L’objectif serait d’amortir l’évolution du trafic que ne pourrait contenir le dispositif de feux intelligents. Politiquement, cet- te option fait l’unanimité. Les socia- listes pontissaliens avaient déjà sug- géré cet aménagement. Le tracé au départ des Rosiers ne pose guère de difficultés. Il est prévu de

déplacer la jonction avec la route du lac sur un nouveau rond-point à réa- liser au niveau du tourne-à-gauche d’Aldi. De là, la nouvelle voie qui ne serait pas accessible aux poids lourds

Report de trafic avec ou sans les feux Nombre de véhicules Sans feux Avec feux R.N. 57 947 1 326 R.D. 437 566 231 Col de la République 250 243 Route du Larmont 148 132 R.N. 9 Labergement-Frasne 332 321

filerait au pied du Lar- mont, contournerait Cofre- co pour aboutir à l’arrière du collège Malraux. Les choses se compliquent ensuite en abordant la par- tie urbanisée de la Ville. La finalité vise à se rac- corder sur le réseau de voi-

Entre 300 et 400 véhicules.

PONTARLIER 8

La Presse Pontissalienne n° 188 - Juin 2015

POLITIQUE

Un nouveau mandat pour Patrick Genre

“Ça bouillonne beaucoup chez les maires actuellement” Le maire de Pontarlier est le nouveau président de l’association des maires du Doubs (A.M.D.). Une manifestation des maires devrait se tenir le 13 juin devant la préfecture du Doubs.

NAISSANCES 01/05/15 – Mao de Fabrice LAMBERT, mécanicien automobile et de Clémenti- neHUGUENIN, opératrice en horlogerie. 01/05/15 – Léa de Michaël PROST, ouvrier et de Julie FARGETTE, employée de commerce. 02/05/15 – Nathan de Cyril LIEGEON, ouvrier et de Fanny PERNY, secrétaire comptable. 02/05/15 – Kyllian de Jonathan LAR- MURIER, électricien et de Elodie TOUS- SAINT, aide soignante. 02/05/15 – Morgan de David PETRON, chauffeur et de Isabelle JACQUIN, aide soignante. 02/05/15 – Violette de Florian CUINET, agriculteur et de Eugénie MARESCHAL, infirmière. 02/05/15 – Capucine de Florian HOU- SER, chauffeur poids lourds et de Jes- sy ROGNON, agent des services hos- pitaliers. 03/05/15 – Louise de Antoine SALVI, professeur de musique et de Charlot- te SEIGNE, assistante d’éducation. 03/05/15 – Selena de Romain TONET- TI, ingénieur mécanique et de Gaëlle PEYLABOUD, infirmière. 03/05/15 – Loris de Arnaud BAUDET, responsable de service et de Adeline POURCHET, professeur des écoles. 04/05/15 – Jonah de Jérôme BENOIT, employé commercial et de Noémie PROPONNET, mandataire judiciaire. 04/05/15 – Élio de Joris DELGRANDE, boulanger et de Céline LEHMANN, conseillère en banque. 05/05/15 – Alice deMichaël MONASSE, technicien en optique et de Marlène CLERGET, ingénieur agro-alimentaire. 06/05/15 – Nil de Muhamet YILDIRIM, ouvrier et de Eda ÖZBAY, horlogère. 07/05/15 – Tilda de Maxime LECLERC, moniteur sportif et de Gaëlle VUILLET- A-CILES, infirmière. 07/05/15 – Léo de Benjamin JACQUI- NOT, chauffagiste et de Hélène GOS- NET, masseuse esthéticienne. L a Presse Pontissalienne :Avec tous les mandats et les fonc- tions que vous assumez déjà, pourquoi avoir accepté cette nouvelle responsabilité ? Patrick Genre : J’étais déjàmembre du bureau de l’association des maires du Doubs et à ce titre, après la démission de Christine Bouquin, certains maires m’ont sollicité. Comme je n’aime pas faire les choses àmoitié, j’ai bien mesuré la tâche que ce mandat représentait et j’ai accepté de l’assumer parce qu’en tant que maire, je me bats depuis plus de quinze ans pour défendre les inté- rêts des communes et de l’intercommunalité en face d’un État qui impose de plus en plus de contraintes. L.P.P. : Que lui reprochez-vous concrè- tement ? P.G. : Les maires sont assaillis de toutes parts de nouveaux textes législatifs et réglementaires et ont de plus enplus demal à accep- ter que les choses viennent d’en haut, sans qu’ils aient leur mot à dire : on peut évoquer la réfor- me des rythmes scolaires, le découpage de la carte cantona- le par exemple et tous les chan-

tiers actuellement à l’étude et qui nous inquiètent. L.P.P. : Lesquels ? P.G. : Les futures règles d’urbanisme par exemple, la loi N.O.T.R.E. (Nouvelle organisa- tion territoriale de laRépublique) actuellement en discussion au Parlement avec le relèvement prévu du seuil des intercommu- nalités, sans parler des coupes budgétaires que les communes subissent. On le voit aussi avec

15/05/15 – Clara de Jacques DORNIER, conducteur de travaux et de Caroline SALOMON, technicienne horlogerie. 15/05/15 – Pierrick de Fabien PIQUE- REZ, dessinateur industriel et de Jessi- ca VIEILLE, opératrice en horlogerie. 16/05/15 – Lily de Gaël MASSOT, infir- mier et de LauraCHAUVASSAGNE, infir- mière. 16/05/15 – Mathis de Emmanuel DOR- NIER, technicien forestier et de Solène ARIOLI, infirmière. 16/05/15 – Sarah de Cédric POIDEVIN, traiteur et de Stéphanie DELOUBRIERE, réceptionniste. 17/05/15 –Mila de Pierre CERESA, ingé- nieur et de Elise MAIRE, infirmière. 17/05/15 – Louis de Romain GUILLAU- ME, conducteur d’engins et de Emma- nuelleDALBARD, animatrice périscolaire. 18/05/15 – Adèla de Nermin BUROVIC, juriste et de Stéphanie AUBRY, horlogère. 14/05/15–LynndeFouadZOULFA,agent de service d’ordre et de Lauriane GAL- LAND, assistante maternelle. 18/05/15 – Inès de Romaric BOUCARD, vendeur et de Chantal BELIN, ouvrière saisonnière. 18/05/15 – Noelie de Jean-François VUILLERMOT, tourneur fraiseur et de Maeva NICOLAS, aide de bloc opéra- toire. 18/05/15 – Alvin de David ISIK, restau- rateur et de Sevda BARCIN, employée. 18/05/15 – Louis de Olivier JUIF, décol- leteur et de Laure SPRUNGER. 18/05/15 – Margaux de Julien PAGNOT, quincaillier et de Virginie KLEIN, caviste. 19/05/15 – Julio de Javier VILLAR, polis- seur et de Sabrina DERIAZ, vendeuse. 20/05/15 – Gabin de Gaetan LAMBERT, plombier chauffagiste et de Gwaldys GODIN, décoratrice horlogère. 19/05/15 – Enes de Sokolj SULEJMA- NI, peintre en bâtiment et de Zijavere SABANI, sans profession. 19/05/15 – Hayden de Eric MUNNIER, contrôleur qualité et deMélanie PICARD, opératrice. P.G. : Je suis fondamentalement attaché au socle communal qui est par essence même l’échelon de proximité. Je suis contre la suppression des communes, en même temps que je suis contre le fait de ne pas faire évoluer les choses. Qu’on rattache les com- munes aux intercommunalités, oui,mais je trouve catastrophique qu’on impose les choses. Lais- sons faire les rapprochements. Ce n’est pas à moi de dire qu’il y a trop de communes dans le Doubs. C’est aux habitants d’Urtière, ou d’autres communes concernées par une éventuelle fusion, de le dire et de se pro- noncer. Et je ne pense pas que ce soit le budget d’Urtière qui pèse bien lourd sur les comptes de la Nation. Je pense aussi que 13 juin devant la préfecture du Doubs).Nous sommes pour fai- re bouger les choses mais nous demandons juste de la concer- tation et que les évolutions soient partagées par tous. L.P.P. : Avec 593 communes dans le Doubs, dont Urtière et ses 6 habitants, et 36 000 en France, ne croyez-vous pas qu’il faille réformer et réduire le nombre de communes ?

la future fusion des régions où des ser- vices de proximité vont forcément dis- paraître. Autant de mauvais signaux que les élus refusent de se voir imposer. Du côté des maires, ça commence sérieuse- ment à bouillonner, il y a un vrai ras-le- bol prêt à s’exprimer, jusqu’au jour où les maires défileront dans la rue avec leurs écharpes tricolores. (ND.L.R. :unemani- festation des maires devrait avoir lieu le

“Les maires sont assaillis de toutes parts.”

Patrick Genre assume depuis fin avril la présidence de l’association des maires du Doubs basée à Besançon.

14/05/15 – Bernard MAGNIN-FEYSOT, 80 ans, retraité, domicilié à Goux-les- Usiers (Doubs), époux de Marie-Clau- de BRESSAND. 15/05/15 – Pierre MATTA, 84 ans, retrai- té, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Simone DESGRANGE. 17/05/15 – Léone JACOT, 81 ans, retrai- tée, domiciliée à Bannans (Doubs), veu- ve de Jean GUIDEVAUX. 17/05/15 – Thierry SCHWARTZMANN, 49 ans, charpentier, domicilié à Laber- gement-Sainte-Marie (Doubs), époux de Sophie RÉGNIER. 17/05/15 – André OUDET, 85 ans, retrai- té, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Clémence RENAUDE. 19/05/15 – Nelly SOMMER, 83 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Charles OTHENIN-GIRARD. 21/05/15 – Agnès PAYEN, 53 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/05/15 – Georges LANQUETIN, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Michèle CLAUDET. 23/05/15 – Annie FLEURY, 67 ans, retrai- tée, domiciliée à Longevilles-Mont-d’Or, épouse de Jean-Pierre POULIGNOT. 26/05/15–ChristianeJACOULOT,71ans, retraitée, domiciliée àOrchamps-Vennes (Doubs), épouse de Gérard VERNIER. 25/05/15 – Paulette BOUGNON, 95 ans, retraitée, domiciliée à Evillers (Doubs), veuve de Louis FRELET. 26/05/15 – Georges BULLE, 90 ans, retraité, domicilié à Levier (Doubs), époux de Colette GREMAUD. 26/05/15 – Jules WITTMER, 97 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Renée DEMEUSY. 26/05/15 – Pierre MERCIER, 74 ans, retraité, domicilié à Montlebon (Doubs), époux de Françoise GARNACHE. 28/05/15 – Patrice CORDIER, 59 ans, antiquaire, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 29/05/15 – André FAIVRE, 85 ans, notai- re retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Luz de Jesus DA COSTA SAN- TOS. de l’A.M.D., ça ne me prendra pas plus de temps, peut-être quelques déplacements de plus à Paris. Et quelles que soient les nouvelles responsabilités que j’assume, elles restent toujours sur le local. Je ne prends pas de responsabilités nationales. Sur ce point, je n’ai pas varié de dis- cours depuis quinze ans. Propos recueillis par J.-F.H.

26/05/15 – Léo de Ludovic DUS- SOUILLEZ, vendeur de voitures et de Lucie VUILLAUMIER, infirmière. 27/05/15 – Nathan de Frédéric BAL- MEUR, ouvrier et de Ludivine DALLE, agent des services hospitaliers. 27/05/15 – Lily de Romain TISSOT, magasinier et de Mathilde BERTHOD, vendeuse. 28/05/15 – Arin de Fikret AKBAL, opé- rateur et de Sibel ESKIN. 28/05/15 – Dorian de Kujtim SHALA, ouvrier et de Mélanie RIFFIOD, horlo- gère. 27/05/15 – Jayden de Jérôme NICO- LIER, ouvrier et de Céline PAGNIER, vendeuse. 28/05/15 – Thibaud de Pierre-Nicolas ZEHNACKER, ingénieur et de Aurélia BULTEZ, comptable. MARIAGES 23/05/15 – Ihsan ERYILMAZ, auditeur financier et Tugba AKYAZI, consultan- te en stratégie et organisation. DÉCÈS 02/05/15 – Jeanne JACQUEMARD, 79 ans, retraitée, domiciliée à Abergement les Thésy (Jura), épouse de André GIROD. 02/05/15 – Serge LOREK, 56 ans, sans emploi, domicilié à Pontarlier (Doubs). 04/05/15 – Olivier GUINARD, 44 ans, technicien en électro érosion, domicilié à Fournets Luisans (Doubs), célibataire. 05/05/15 – Maurice CUINET, 87 ans, retraité, domicilié à Dompierre-les- Tilleuls (Doubs), époux de Irène LACROIX. 11/05/15 – André BÔLE-RICHARD, 78 ans, retraité, domicilié à Gilley (Doubs), époux de Marguerite SANCEY- RICHARD. 12/05/15 – Paulette PECCLET, 86 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Robert ROUSSEAU. 12/05/15 – Roger SAVONET, 68 ans, retraité, domicilié à Ornans (Doubs). 13/05/15 – Jacques JEANBLANC, 54 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). dans une intercommunalité. Et avec ce système, on va instaurer une notion d’opposition avec une liste qui aura gagné et une autre qui aura perdu. Ce n’est pas cela la coopération intercommunale. L.P.P. : Les Pontissaliens sont en droit de se demander comment vous allez assumer cette énième fonction ? P.G. : Je siégeais déjà au bureau

20/05/15 – Timéo de Stéphane GRO- SHENRY, menuisier poseur et de Auré- lie BLONDEAU, aide à domicile. 21/05/15 – Louison de Sylvain BER- THOD, ingénieur et de Lucie PIERSON, vétérinaire. 21/05/15 – Augustin de Cyril GAR- NACHE-BARTHOD, mécanicien agri- cole et de Anne VUEZ, infirmière. 22/05/15 – Louise de Stéphane POUR- CHET, horloger et de Tiphaine GAR- DAVAUD, infirmière. 22 /05/15 – Maëlyne de Mathieu MAR- REC, agent de sécurité et de Julie CHO- QUART, employée commerciale. 22/05/15 – Eden de Thierry VU, agent de sécurité et de Annie TCHA, comp- table. 22/05/15 – Lucas de Christophe DENIS, conseiller financier et de Prudence NZINGOULA M'PAMBOU, sans pro- fession. 23/05/15 – Agathe de Guillaume BIE- DRON, responsable de production et de Céline CHAUVIN, technicienne de laboratoire. 23/05/15 – Sacha de Julien DEGROO- TE, opérateur régleur et de Céline JEAN- TET, éducatrice spécialisée. 24/05/15 – Lison de Vincent BOUR- GEOIS, dessinateur industriel et de Sarah PAUL, technicienne de laboratoire. 26/05/15 – Mathis de David VILLEAU, opérateur commande numérique par calculateur et de Perrine MARIAGE, hôtesse de caisse. 26/05/15 – Yanis de Jamal ATMANI, vendeur et de Ikbel ZAMMELI, sans profession. 26/05/15 – Lucas de Jonathan CUE- NOT, horloger et de Pauline MOREL, sans profession. 26/05/15 – Ezel de Ervan ÇETIN, polis- seur et de Perihan ÖZKARACA, conseillère clientèle. 26/05/15 – Agathe de Albin CORDIER, agriculteur et de Mélanie CAGNON, infirmière. 27/05/15 – Jeanne de Baptiste RIOT, professeur des écoles et de Marie LARESCHE, agricultrice pharmacienne. les élus de ces toutes petites com- munes s’aperçoivent que ce n’est plus possible de travailler seuls. L.P.P. : Vous êtes opposé au projet d’élection au suffrage universel direct des conseillers communautaires. Pour- quoi ? P.G. : Avec ce système, on peut très bien imaginer qu’une commune ne soit plus du tout représentée

État civil de mai 2015

07/05/15 – Holy de Pedro OBOVA DA COSTA, horloger et de Emerance TSHI- TENGA, infirmière assistante. 08/05/15 – Martin et Thomas de Cédric BILLOD-LAILLET, menuisier et de Hélè- ne DALZIN, enseignante. 08/05/15 – Nathanaël de Thomas RIOT, chercheur et de Herrade BOISTELLE, étudiante. 08/05/15 – Louann de Laurent COU- SIN, ingénieur et de Charlène CHE- NAVAZ, technicienne pharmaceutique. 09/05/15 – Celestin de Xavier FER- REUX, formateur et de Laetitia LOIGET, professeur activités physiques. 09/05/15 – Ilayda de Mustafa AKÇAY, carreleur et de Mine AKKUS, opératrice. 10/05/15 – Marion de Stéphane MAI- ROT, employé et de Léa TRIMAILLE, technicienne laboratoire. 11/05/15 – Camille de Olivier POUR- CELOT, agriculteur et de Amandine DORNIER, comptable. 11/05/15 – Alex de Sébastien GAU- THIER, adjoint technique territorial et de Annabelle BONDENET, rédacteur territorial. 12/05/15 – Julia de Hugues DREZET, garagiste et de Sandra JOBARD, res- ponsable de magasin. 12/05/15 – Jules de Guillaume DEVI- GE, technicien et de Mélanie LE FRIEC, employée de vie scolaire. 13/05/15 – Arsène de Joris MAUVAIS, agriculteur et de Anne-Laure BURNE- QUEZ, contrôleuse en horlogerie. 13/05/15 – Norhène de Houcine GUEN- NAD, ouvrier et de Mahdjouba BOU- KRAA DJELLOUL SAIAH, infirmière. 13/05/15 – Louane de Florent GENEIX, vendeur et de Charlène MONNOT, opé- ratrice en horlogerie. 14/05/15 – Louise de Julien MICHE- LIN, technicien pharmaceutique et de Charlène CORNEILLE, infirmière. 15/05/15 – Férréol de Clément DROZ- VINCENT, employé de cave d’affinage et de Marie CHAGUÉ, employée de cave d’affinage.

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