Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

Mr. DAMARO GRAND VOYANT MÉDIUM

V A L D E M O R T E A U

Centre nautique : les remous sont terminés Les Fins Un nouveau directeur a été nommé au Centre nautique du Val de Morteau après une série de polémiques avant l’été. Cinq maîtres-nageurs ont été engagés.

Résultats garantis et efficaces : travail par correspondance et déplacement possible. Discrétion assurée. Tél. 06 23 42 11 71 Spécialiste du retour immédiat de l’être aimé. R Ï sout tous vos problèmes : Amour, affection, fidélité, famille, chance aux jeux, travail, examens, désenvoûtement, protection, impuissance sexuelle, commerce, entreprises en difficulté, attraction clientèle, etc. LA SOLUTION À TOUS VOS PROBLÈMES, MÊME LES CAS LES PLUS DÉSESPÉRÉS.

L es nageurs ne se cas- sent plus le nez sur la porte du Centre nau- tique du Val de Mor- teau. Fermée pour des raisons techniques entre le 22 juin et le 7 juillet, la piscine a vécu un début d’année difficile avec des fermetures intempestives liées à des arrêts-maladie de maî- tres-nageurs et beaucoup de turn-over entre mai et juin. Cela a suscité de nombreux commen- taires d’utilisateurs agacés. Le président de la communauté de communes Jean-Marie Biné- truy avait alors rappelé à l’ordre VertMarine, le délégataire. “Tout est rentré dans l’ordre, on repart de zéro” assure le nouveau direc- teur de l’établissement, Simon

Benay. Arrivé au cours de l’été, il ne souhaite pas commenter les raisons qui ont conduit à cette situation : “L’équipe est au complet depuis septembre avec 5 maîtres-nageurs qui assurent la surveillance, les activités aqua- gym, baby gym…” poursuit le nouveau directeur. Après cette période de flotte- ment, le calme revient donc sur le bassin de 25 mètres et les horaires d’ouverture annoncés sont respectés. “Nous avons en termes de fréquentation réalisé un bon début de mois de sep- tembre” poursuit le délégataire. Chaque année, le Centre nau- tique accueille en moyenne entre 125 000 et 135 000 per- sonnes. n

Au début de l’été, la piscine avait vécu des flottements liés à des tensions internes (photo archive Càd).

Morteau La mémoire de l’armée française

Morteau La police municipale est plus mobile

A près un mois et demi d’utilisation, les vélos affichaient chacun déjà plus de 400 kilo- mètres au compteur. L’utilisation de vélos électriques pour patrouiller dans les quartiers de Morteau a été voulue par le maire Cédric Bôle qui souhaitait une plus grande proximité avec la population. L’expérience est concluante. “Le vélo nous permet d’être plus réactifs, d’avoir une proximité plus grande avec les usagers qui hésitent moins à nous interpeller, et de nous arrê- ter plus facilement que si nous étions en voiture” estime Didier Humblot, un des deux policiers municipaux mortuaciens. Depuis l’arrivée de ces vélos électriques (de marque fran- çaise), les deux policiers ont organisé un système d’îlotage Dans un souci de proximité avec les usagers, les deux policiers municipaux de Morteau ont été équipés de vélos électriques. L’ex- périence semble concluante.

“L es armées dans la guerre froide en Centre-Europe (1945-1990)”. Il faut en convenir, le titre s’adresse d’abord à des spécia- listes ou aux plus férus d’histoire contemporaine. Le livre paru aux Éditions de L’Harmattan a été écrit sous la direction de Maurice Faivre. Ce nonagénaire mortuacien, saint-cyrien en 1947, a fait toute sa carrière dans l’armée fran- çaise. Il raconte dans ce dernier livre ses années passées dans le renseignement militaire et notamment la période où il diri- geait le Centre de renseigne- Originaire de Morteau, Mau- rice Faivre a fait toute sa car- rière dans l’armée, entre le commandement, l’état-major et le renseignement. Toujours bon pied bon œil à 94 ans, il vient de diriger un nouvel ouvrage historique

Et récemment, à l’occasion d’une cérémonie d’hommage avec sa famille.

ment avancé de Baden-Baden enAllemagne, en pleine guerre froide qui opposait les Occiden- taux aux Soviétiques. Ses sou- venirs sont intacts : “C’était une période très particulière. Chaque année, des rencontres étaient organisées avec nos ennemis. La tension était souvent palpable et chaque camp était prêt à faire face en cas d’attaque” note Mau- rice Faivre. Il ajoute : “Ce livre s’adresse bien sûr en priorité aux spécialistes de l’histoire

militaire mais aussi à ceux qui ignorent ce qu’était vraiment cette période de guerre froide.” La dernière partie de l’ouvrage étudie les conditions politiques, économiques et sociales qui ont entraîné la fin d’une guerre qui finalement n’aura jamais été déclarée. Aujourd’hui, Maurice Faivre partage son temps entre Paris où il réside et sa petite villégiature à Chaon au bord du lac de Saint-Point. Il n’en oublie pas ses origines mortua- ciennes. “J’ai des souvenirs très précis de mon enfance dans les années trente quand on allait l’hiver en patin à l’école laïque à côté de l’église depuis la Mai- son Fourneau où ma famille habitait, place de la Halle.” n J.-F.H.

Didier Humblot et Cyrille Guillot ont rapidement adopté leur nouvel outil de travail.

Les policiers municipaux sont avant tout chargés d’assurer la tranquillité publique et la sur- veillance du domaine public. “Nous ne prenons pas les plaintes. Cette mission est réser- vée à la gendarmerie” précisent- ils. Les deux policiers sont éga- lement là pour appliquer les arrêtés pris par le maire (de

de nombreuses affaires, de cam- briolages ou de dégradation de véhicules par exemple.” Le volet répression est égale- ment dans le champ de leurmis- sion. Et notamment la lutte contre la vitesse excessive sur certains points sensibles deMor- teau comme la Côte ou l’entrée deMorteau côtéMondey. Ils ont flashé il y a quelques semaines un véhicule à 94 km/h au lieu des 50 requis... Les policiers municipaux veil- lent également au respect de la salubrité publique. “La question des déjections canines est assez sensible. Tout le monde ne res- pecte pas encore l’utilisation des sacs prévus à cet effet.” Et là encore, le vélo leur permet d’être plus réactifs et de surprendre parfois les fautifs en flagrant délit d’incivilité. n J.-F.H.

qui leur permet de quadriller tous les quartiers de la ville. “Nous montons jusqu’à la Baigne-aux- Oiseaux très facile-

travaux, de circulation, de manifestation…). Dans leur mission figure également la sur- veillance sur réquisi- tion, grâce au dispositif

7 nouvelles caméras de vidéo- protection.

de caméras de vidéo-protection qui continue à s’intensifier sur Morteau. 19 caméras sont ins- tallées sur le territoire commu- nal, 7 autres devraient faire leur apparition dans le périmè- tre de la nouvelle salle l’Escale et dans la zone des loisirs. “Elles nous ont déjà permis de résoudre

ment grâce au système électrique. En plus, c’est un moyen écolo- gique de nous déplacer” ajoute le fonctionnaire territorial. Son collègue Cyrille Guillot n’y voit aussi que des avantages : “On va beaucoup plus au-devant de la population, les gens appré- cient” dit-il.

En savoir plus : “Les armées dans la guerre froide en Centre-Europe (1945-1990)”

Sous la direction de Maurice Faivre Éditions de L’Harmattan

Maurice Faivre au milieu de ses camarades officiers du 13ème régiment de dragons parachutistes.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker