Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

D O S S I E R

Municipales : les Maires se positionnent

Nous sommes désormais à moins de six mois des prochaines élections municipales, un des plus importants scrutins aux yeux des électeurs. Le moment est venu pour les maires et leurs conseils municipaux de se positionner. Certains l’ont déjà fait offi- ciellement, d’autres ont déjà fait part de leur souhait d’arrêter, et le reste des élus se posent encore des questions dans un contexte où être maire ou conseiller municipal est presque devenu un sacerdoce tant les responsabilités sont devenues lourdes à porter. Ce dossier se déclinera en deux parties. Nous commencerons par faire le tour du Val de Morteau et du Saugeais. L’heure du choix pour les maires du Haut-Doubs Les 15 et 22 mars prochains sont des dates cochées en rouge dans le calendrier des maires du Haut-Doubs. À moins de six mois de l’échéance, ils commencent à se positionner. Politique

Cédric Bôle a été élu maire de Morteau en 2017 quand Annie Genevard a choisi de laisser son siège de maire pour se consacrer à son mandat de députée (photo archive Càd).

D ans leVal deMorteau, comme dans le pays sauget (nous traite- rons des secteurs de Maîche-Le Russey et Pierrefon- taine-Valdahon dans notre pro- chain numéro), la perspective de voir approcher les prochaines échéances municipales com- mence à nourrir les discussions. Au sein des conseils municipaux d’abord où la plupart des maires ont commencé à confier leur état d’esprit à l’approche de ce nou- veau scrutin. Et parmi les citoyens quand, à l’image de cer- taines communes, le premier magistrat sortant a déjà affirmé ses intentions officiellement, et qu’en plus, comme c’est le cas à Villers-le-Lac, une liste d’oppo-

sition est également en gesta- tion. Dans le Val de Morteau, la plu- part des maires ne le sont que depuis 2014, voire plus tard. C’est le cas de Cédric Bôle le maire de Morteau qui a accédé

à Villers-le-Lac où Dominique Mollier succédait à Jean Bour- geois. La maire sortante avait recueilli 56,67 % des suffrages face à son adversaire Thierry Munier. Premier mandat éga- lement aux Gras pour Patrick

ville, ou encore Alain Girardet à Arçon. D’autres rempilaient, à l’instar de Gilles Bolle-Reddat à La Chaux qui termine son second mandat, tout comme Colette Jacquet à Maisons-du- Bois-Lièvremont et Jacques De Gribaldi à Ville-du-Pont. Reste l’exception qui confirme la règle du renouvellement : à Gilley, l’indéboulonnable Gilbert Mar- guet, élumaire pour la première fois en 1985, termine son sixième mandat et semble bien déter- miné à en conduire un septième à la tête de la “capitale écono- mique” du Saugeais. Si on ne connaît pas encore les intentions de tous ces maires sortants, il y a fort à parier que

seule liste en compétition, Bruno Todeschini accédait aussi au siège de maire pour la première fois et ce, dès le premier tour également. Seule la commune des Combes n’avait pas changé de maire puisqu’André Pichot en est le premier magistrat depuis 2008. Le renouvellement était égale- ment à l’œuvre dans une partie du Saugeais où de nouvelles personnalités ont accédé au fau- teuil de maire pour la première fois en 2014. C’est le cas dans la capitale du Saugeais, à Mont- benoît, où Gilles Magnin-Feysot s’installait au poste de maire en mars 2014. Tout comme Adrien Pellegrini à La Longe-

le renouvellement que les élec- teurs ont vécu en 2014 soit moins important en mars pro- chain. De manière générale, sauf exception (comme ce fut le cas à Montlebon en 2014 quand le maire de l’époque Christophe André a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat), un maire élu pour la première fois décide la plupart du temps de faire au moins un deuxième mandat. Le premier est pour eux celui de l’apprentissage et de la décou- verte, le second celui de la confir- mation. Réponses définitives d’ici le tout début de l’année pro- chaine pour ceux qui gardent encore leur choix. n J.-F.H.

Laithier qui succé- dait à Jean-Paul Bulliard. Il avait alors obtenu 290 voix sur les 424

à la tête de la Ville en 2017 à la faveur du retrait d’Annie Genevard, laquelle a préféré se consa-

Un renouvellement sans doute moins important en 2020.

exprimées, soit 68,40 % des suf- frages, et a été élu ensuite maire par son conseil. Même situation à Grand’Combe-Chateleu avec Jean-Pierre Frigo qui accéda pour la première fois au fauteuil demaire. La liste qu’il conduisait raflait tous les sièges dès le pre- mier tour. Aux Fins, avec une

crer à ses fonctions nationales. À part André Pichot aux Combes, tous les autres maires du Val ont vécu leur premier mandat. C’est donc le cas de Catherine Rognon àMontlebon, qui avait été élue avec ses 18 co-listiers élus dès le premier tour en mars 2014. Même chose

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