Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

D O S S I E R

Dominique Mollier “plus que jamais” candidate Villers-le-Lac Sa liste est quasiment bouclée, son programme en tête et sa volonté intacte, malgré la concurrence annoncée par la liste portée par Ludovic Perez et soutenue par En Marche.

E lle l’avait annoncé dans nos colonnes dès le printemps dernier, elle le réaffirme haut et fort aujourd’hui : DominiqueMollier est bel et bien candidate, “plus

sera dévoilée en janvier pro- chain, “après la période des vœux.” Pour ce qui est du programme, il s’affine. “Nous le préparons, mais ma priorité d’ici là est vrai- ment de terminer les chantiers que nous avons entamés, notam- ment le gros dossier de l’école et la réfection du réseau de routes communales.” Viendra ensuite le temps de la campagne et du programme. Parmi les dossiers que DominiqueMollier voudrait voir aboutir au cours d’un éven- tuel second mandat, on peut notamment citer “l’agrandisse-

devrait donc s’entourer de 14 femmes et 14 hommes. En cette fin septembre, à un peu moins de six mois de l’échéance, lamaire deVillers se dit sereine. “Ma liste est presque complète”

Dominique Mollier dit continuer à vouloir “consacrer 100 % de mon temps à la commune” (photo archive Càd).

affirme-t-elle, tout en précisant qu’elle sera “renouvelée à hauteur d’au moins 40 %. Cer- tains piliers de la

que jamais” dit-elle, à un second mandat à la tête de Villers- le-Lac, une commune qui s’apprête à dépas-

“La construction d’une salle des associations.”

ser officiellement le cap des 5 000 habitants. Première conséquence concrète de ce regain de popu- lation : le nombre de conseillers municipaux devrait passer de 27 à 29. Dominique Mollier

majorité ont souhaité prendre du recul, des jeunes rejoindront la liste. Mon souhait est bien de rajeunir cette liste, j’en ai déjà deux de moins de 30 ans qui me rejoignent.” La liste complète

La perspective de voir en face d’elle une liste menée par Ludo- vic Perez et soutenue par L.R.E.M. (voir par ailleurs) ne

l’effraie pas plus que cela. “J’ai bien conscience que la campagne a déjà commencé sur les réseaux sociaux. Je pense être quelqu’un de loyal, terre à terre. Je suis bien consciente qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance, mais à mon sens, pour être à la tête d’une commune de 5 000 habitants, l’expérience compte beaucoup” se contente de com- menter celle qui avait enchaîné avant 2014 deux mandats en tant qu’adjointe. “Et j’ai connu par le passé des gens qui vou- laient tout révolutionner dans la commune et qui au final n’ont pas fait grand-chose…” Si elle est réélue maire de Vil- lers-le-Lac, Dominique Mollier s’engage comme elle l’a fait depuis 2014 à “consacrer 100 % de mon temps à la commune.” Et si d’aventure elle était bat- tue ? “Le fauteuil de maire n’ap- partient à personne. Je ne joue pas ma vie dans une élection !” dit-elle en ajoutant : “J’y vais pleine d’enthousiasme et de moti- vation.” La concurrence est pré- venue. n J.-F.H.

ment des ateliers municipaux” et “la construction d’une salle des associations à proximité de la salle des fêtes.”

La liste concurrente Ludovic Perez, adoubé par L.R.E.M. Le maire de Besançon, un des marcheurs de la première heure, avait fait le déplacement à Villers-le-Lac pour le lancement de campagne de Ludovic Perez le 28 août dernier.

Autour de lui, des personnes comme le président de laM.J.C. Christophe Berthold ou le pré- sident du club de foot local Thierry Ème (qui se revendique L.R.) se sont déjà manifestées. L’heure n’est pas au dévoilement d’un programme complet, mais le principal souhait de Ludovic Perez est de “redonner à Vil- lers-le-Lac une vraie dimension de pôle touristique avec plus de services et d’infrastructures, de favoriser la transition écologique et de penser à notre jeunesse en lui proposant plus d’activités sportives et culturelles.” Venu le soutenir, Jean-Louis Fousse- ret estime qu’on doit “davantage donner aux gens l’envie de s’ar- rêter à Villers-le-Lac quand on y passe. Je suis sûr que Ludovic Perez saura donner de l’attrac- tivité à cette ville.” n

se retrouver en difficulté” , estime André Pichot qui passe tous les jours en mairie. La commune emploie une secrétaire de mairie et deux A.T.S.M. à l’école. “On a 220 hectares de forêts et 13 logements locatifs. ” La dimension collective reste aussi un point très positif dans la gestion communale telle que l’entend André Pichot. “Je suis bien entouré avec des adjoints qui travaillent dans l’enseigne- ment, la comptabilité, la construction. Des compétences bien utiles pour gérer le quotidien et les projets d’une commune. L’équipe reste encore motivée” , apprécie celui qui n’a pas encore de successeur désigné au sein de son conseil. n F.C. lation. Nous avons lancé une grande consultation sur Villers- le-Lac qui a duré quatre mois et à l’issue de cette période j’ai donc décidé de confirmer ma candidature à la mairie de Vil- lers-le-Lac” résume Ludovic Perez, 46 ans, ingénieur aéro- nautique et horloger, installé à Villers depuis une vingtaine d’années. Le candidat qui fait ses premiers pas en politique en appelle à “une campagne propre et sans polémique stérile. Nous ne cri- tiquerons pas, nous ne jugerons pas ce qui a été fait àVillers par le passé, nous souhaitons juste proposer une nouvelle alterna- tive” note celui qui a rejoint les rangs de L.R.E.M. enmai 2017. Depuis, c’est lui qui coordonne l’animation du comité des mar- cheurs du Val de Morteau.

A près avoir conquis le sommet de l’État, L.R.E.M. a désormais besoin d’ancrage local pour asseoir définitivement sa légi- timité. À l’instar de Besançon où le parti présidentiel a placé

phare de ce mandat” , poursuit le maire toujours actif. L’arrivée de l’automne est mar- quée par la mise en fonctionne- ment de deux chaufferies à gra- nulés bois qui équipent des bâtiments communaux. La pre- mière alimente la mairie et les quatre logements au-dessus. La seconde chauffe l’auberge de la Motte qui appartient à la com- mune. “On va engager la réno- vation de l’éclairage public en passant aux leds. Un autre chan- tier est lié à l’enfouissement des réseaux sur Remonot où il reste encore une rénovation de voirie à effectuer.” Avec ses multiples “quartiers”, la commune des Combes doit entretenir et surtout déneiger 30 km de voirie communale. Sans cantonnier, elle sollicite des privés pour effectuer ces tournées hivernales. “Ce n’est pas plus mal car si l’employé communal est malade, on peut reau de marcheurs semble fer- tile. À leur tête, Ludovic Perez qui se prépare depuis plus d’un an. Pour officialiser sa démarche, le maire de Besançon Jean- Louis Fousseret et la référente départementale de L.R.E.M. Alexandra Cordier avaient fait le déplacement àVillers-le-Lac le 28 août dernier au café Sur- abaya où M. Perez a présenté une partie de ceux qui le suivent dans sa démarche. “J’avais obtenu dès mai 2018 le soutien de L.R.E.M. mais mon projet ne pouvait aboutir que si je sen- tais une adhésion de la popu-

ses pions, Pontarlier où le can- didat Pierre Simon a été adoubé, ou encore Montbéliard, Valen- tigney et Audincourt où un can- didat marcheur devrait émerger, Villers-le-Lac fait également partie des communes où un ter-

Ludovic Perez (en cravate), que Jean-Louis Fousseret est venu soutenir, veut conduire une liste qui se veut ouverte et apolitique.

André Pichot se retire de la vie communale Les Combes Élu depuis 1983 avec une pause au précédent mandat, le maire actuel des Combes estime qu’il a fait son temps sachant qu’il aura 72 ans en 2020. Il part l’esprit serein.

C onseiller municipal, 1 er adjoint, maire : en trois mandats, il aura exercé à tous les postes du conseil. S’octroyant un répit le temps d’épauler son fils qui s’installait dans l’agriculture, il apprécie à sa juste valeur cet engagement au service de la commune. “C’est une fonction intéressante. Il faut aimer ce que l’on fait. Quand on est maire, on n’arrête pas d’apprendre, c’est aussi le côté positif de la chose.” En 30 ans, les choses ont forcé- ment évolué avec l’informatisa- tion, les communautés de com- munes, l’effet frontalier. La population a pratiquement dou- blé depuis 1982 pour se situer aujourd’hui entre 750 et 800 habitants. “Quand je suis arrivé,

on terminait le lotissement des Gentianes et depuis on en a refait des autres, Le Seuillet et les Clo- chettes. C’est aussi une façon de maintenir l’effectif scolaire entre 90 et 100 élèves. C’est toujours un vrai casse-tête de tenir cet objectif.” Les enfants scolarisés aux Combes bénéficient d’un envi- ronnement particulièrement favorable avec une école qui a été rénovée de fond en comble au cours du mandat. “On l’a inaugurée en avril 2017. On a pu concilier du mieux possible les travaux et l’accueil des enfants. Le bâtiment est aujourd’hui équipé d’un chauf- fage par géothermie. Il abrite aussi le périscolaire et une salle socio-culturelle. C’est le projet

La commune des Combes aura un nouveau maire en 2020.

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