Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

M O N T B E N O Î T E T L E S A U G E A I S

“J’en ai passé des heures à la chasse !” La Chaux-de-Gilley Agriculteur en retraite, Joseph Brutillot, 85 ans, a toujours la passion de la chasse même s’il regrette l’évolution d’un loisir trop réglementé et motorisé à son goût.

En bref…

l Salaires Le salaire médian des diplô- més des Hautes études spé- cialisées (H.E.S.) en Suisse se situe à 101 000 francs suisses annuels. Les secteurs les plus rémunérateurs sont la finance et les assurances avec 109 000 francs. l Frontaliers Selon nos confrères de Fron- talier Mag et d’après les chif- fres officiels suisses, le nombre de travailleurs frontaliers est reparti à la hausse cette année, passant de 172 523 fin 2018 à l’échelle de la Suisse, à 176 955 six mois plus tard, en juin 2019. l Transports Le 15 décembre prochain à 5 heures du matin, le Léman Express fera ses premiers tours de roue. Attendu depuis plus de dix ans, ce nouveau réseau ferroviaire transfronta- lier entre Genève et Anne- masse (France) et Coppet (Suisse) devrait bouleverser les habitudes de déplacement des résidents et des frontaliers. Au total, 230 km de ligne fer- roviaire.

“O n partait d’ici à pied et on tirait sur le gibier qu’on trouvait. On n’avait pas de 4 x 4, ni de téléphone portable sans compter qu’aujourd’hui c’est trop, beau- coup trop réglementé. Il faut

Joseph reconnaît qu’autrefois il était “un chasseur enragé. Je ne dormais pratiquement pas les jours qui précédaient l’ou- verture. À l’époque, on pouvait chasser tous les jours, ce n’est plus le cas maintenant. On était aussi une bonne équipe” , pour-

saint. “Il en a passé des heures à la chasse” , confirme Marie- Madeleine son épouse. Et les sangliers, qu’en pense-t-il ? “C’est sûr, il y en a trop. Ils cau- sent des dégâts et ce sont les chasseurs qui dédommagent” , constate Joseph qui s’occupait aussi d’expertiser les dégâts de sangliers. Il se souvient aussi de l’arrivée des premières bêtes fauves dans le Haut-Doubs, du moins en terre saugette. “C’était dans les années soixante. Un matin en allant chercher les vaches, j’aper- çois quelques sangliers. Je rentre aussitôt prendre le fusil pour revenir en tuer un. Ces sangliers venaient du bas, ils étaient gavés de maïs.” Chasser en battue le sanglier ou le chevreuil, il n’y trouve plus guère son compte. Pour autant, bon pied, bon œil, il était encore de la partie le 8 septembre dernier pour l’ou- verture, prévoyant néanmoins d’être de retour à la maison pour midi. Avec Choupette. n F.C.

suit celui qui a présidé l’A.C.C.A. de La Chaux pendant plus de 25 ans. Une société qui a compté plus d’une ving-

signer un papier chaque fois qu’on chasse. On doit même être capable d’estimer à l’œil le poids d’un

“J’étais un chasseur enragé.”

taine de chasseurs contre une douzaine aujourd’hui. Les jeunes se sont tournés vers d’au- tres loisirs. Avec 1 700 hectares de surface, la commune offre un beau ter- rain de chasse à ses Nemrods locaux. Joseph appréciait tout particulièrement d’aller chasser le lièvre. “J’avais la chance d’avoir de bons chiens, notam- ment deux Bruno du Jura capa- bles de chasser toute la journée.” Le territoire de la Chaux est aussi connu pour ses passages de bécasses qui font halte dans le secteur autour de la Tous-

sanglier, ce qui n’est pas évident en action de chasse” , note cet ancien agriculteur installé au lieu-dit Rougeux sur la com- mune de La Chaux-de-Gilley. Chez les Brutillot, on chasse et on produit du lait depuis des générations. À 85 ans, Joseph qui n’est plus aussi guilleret qu’avant, avait prévu de lever le pied. “Je ne comptais pas y aller cette année mais ma fille m’a poussé. J’y vais aussi pour le chien.” Plus toute jeune non plus la Choupette, une chienne croisée Bruno du Jura qui n’a rien perdu de son flair.

Si Joseph Brutillot prend encore plaisir à chasser, c’est surtout pour faire plaisir à Choupette sa chienne.

18 19 20 octobre

2019

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