Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

V A L D E M O R T E A U

En bref… l Crazy Pink Run La Crazy Pink Run d’Octobre Rose revient le mercredi 16 octo- bre à Maîche avec un nouveau parcours qui partira de la place de la Rasse pour cheminer ensuite dans les rues des lotis- sements voisins. Le départ de la Crazy Pink Run sera donné à 20 heures Tout le circuit sera jalonné d’obstacles qui seront installés par les associations par- ticipantes. Chacun selon son humeur, son envie ou sa condi- tion physique pourra le suivre en courant ou tout simplement en marchant. Cette soirée est le moment privilégié pour s’informer sur les stands des associations partenaires mobilisées dans la lutte contre le cancer du sein. Les billets d’entrée peuvent être achetés en mairie à partir du 1er octobre, les mardis et jeudis de 14 heures à 17 heures Tarif unique : 5,50 euros, avec gratuité pour les enfants. Renseigne- ments au 03 81 64 03 01. l Montlebon Dimanche 13 octobre, à la salle des fêtes de Montlebon, 24 ème Bourse des collectionneurs, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures Entrée libre.

Agriculteurs sous pression : les suicides continuent d’inquiéter Société Solidarité Paysans s’indigne des nouveaux chiffres du suicide publiés par la Mutualité sociale agricole. La situation interpelle l’ensemble du modèle de production d’après le réseau national et l’antenne locale.

“L e suicide est un fait réel chez les paysans.” Éric (prénom d’em- prunt) en sait quelque chose pour l’avoir lui-même envisagé. Cet éleveur de vaches laitières dans le Haut-Doubs a fait appel à Solidarité paysans et l’asso- ciation partenaire des agricul- teurs en difficulté du Doubs (A.P.A.D. 25) il y a quelques ce qu’il fallait gérer” , confie-t- il. Le soutien moral qu’il y a trouvé, ajouté au regard de ses enfants et de ses proches, le pousseront finalement à s’en sortir. Pour lui, “le métier est différent d’il y a 30 ans. Une erreur a vite fait d’avoir des conséquences importantes.” Évoquant les pos- sibles découragements, il pointe aussi du doigt le manque de réactions des acteurs des poli- tiques agricoles. “Lorsqu’on est années aumoment de son divorce. “Je me sentais dans une situation délicate et vulnérable face à tout

fragilisé, on comprend que l’agri- culture ne se soucie pas de ses paysans. On le voit par le com- portement de certains voisins gourmands et sans scrupule, favorisés par le mécanisme des primes P.A.C. non plafonnées et toute une politique agricole pro- ductiviste. On le voit aussi par le nombre de paysans qui chu- tent et la production globale qui augmente, cela n’encourage pas dominante.” À ses yeux, “tant que les agri- culteurs ne seront considérés que comme des machines à pro- duire de la balance commerciale et fournissant des denrées à bas prix, ils seront en compétition et continueront à se détruire mutuellement.” Éric regrette également les raccourcis rapides autour du suicide, qui reste tabou dans le milieu. “On dit après qu’il buvait, qu’il ne menait pas sa ferme pas comme à s’accrocher au bou- lot, on a l’impression d’être inutile et de ne pas avoir de place dans l’agriculture

Les agriculteurs du Doubs sont davantage victimes de stress et de burn-out que de problèmes financiers.

Un manque de considération.

tions ! ments i s “Parfois, un problème familial peut aussi générer des problèmes financiers” , souligne Ferjeux Courgey, qui traitait encore der- nièrement un dossier où la banque avait tout bloqué. “On aide alors à enclencher une pro- cédure de liquidation ou de redressement judiciaire, ce qui permet de geler les dettes. Cela voit aussi beaucoup de situa- tions précaires chez les salariés agricoles.” Sur les 605 suicides dénombrés en 2015 en France, 233 les concernaient.

n’existait pas avant les années quatre-vingt et Solidarité pay- sans a poussé à faire changer ça.Aujourd’hui, 30 %des fermes arrivent à redémarrer après ça.” Et si notre département, en lait à comté, n’est pas le plus en dif- ficulté, comme le concède ce res- ponsable bénévole, les situations de détresse n’en sont pas moins présentes. Relations tendues dans les G.A.E.C., solitude… : les causes sont multiples. “On a déjà eu 12 appels depuis le mois de janvier.” n

il fallait, qu’il a loupé le coche des quotas… Le fait de savoir si nous ne sommes pas tous un peu responsables n’est, en revanche, guère évoqué.” Plus que des problèmes finan- ciers, les agriculteurs locaux éprouveraient surtout un mal- être lié au stress et à la pression. “Dans une récente enquête de la M.S.A. Franche-Comté, 15 % des répondants se disaient en burn-out” , rappelle Ferjeux Courgey qui co-préside Solida- rité paysans - A.P.A.D. 25. “On

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