Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

V A L D E M O R T E A U

En bref…

Les ex-bâtiments Fabi promis à la démolition Morteau La Ville de Morteau se porte acquéreuse de terrains et de bâtiments appartenant à la société Plastivaloire (ex- Fabi). Une réflexion de réin- dustrialisation est engagée.

l Conférence L’association Jalmalv Haut- Doubs Présence, Écoute, Accompagnement propose une conférence au thème doulou- reux : “Le berceau vide”, animée par Marie-José Soubieux, pédopsychiatre et psychanalyste. Cet enfant, mort avant d’être né, qui n’est plus ni dedans ni dehors, quel est-il ? Quelle juste place donner à ce bébé dans la famille, sans détrôner les enfants à venir ni faire de l’ombre à ceux déjà là ? Jeudi 17 octobre à 20 h 15 au Théâtre d’Orchamps- Vennes. Entrée et participation libre. l Solidarité Vous êtes client au Crédit Agri- cole, distribuez vos Tookets à l’Association “Les Anges gar- diens d’Alice”, créée le 5 novem- bre 2017 à Laviron, à la date anniversaire des 3 ans de la petiteAlice, suite à la découverte de sa tumeur cérébrale cancé- reuse. Alice a rejoint les étoiles le 5 octobre 2018, mais l’asso- ciation continue son combat pour améliorer le confort des enfants malades, hospitalisés et handi- capés. Le Tookets est une mon- naie associative et solidaire. Renseignements dans votre caisse locale du Crédit Agricole.

I l y a deux ans, la société Plastivaloire a engagé des travaux de modernisation de son site de production historique, rue Leclerc. Ces tra- vaux se traduisent actuellement par la démolition d’anciens locaux désaffectés de longue date pour créer un nouveau quai de chargement à l’arrière du bâtiment. Avec ces travaux, des surfaces importantes seront libérées, que la Ville souhaite racheter. “Sur cette emprise, nous aménagerons un parking qui pourra servir aussi bien pour les salariés de Plastivaloire, que pour toutes les autres entreprises locales,

À la place de ces anciennes friches

Fabi, un projet de

réimplantation d’une entreprise industrielle est en cours de finalisation.

ment l’ancien bâtiment de métrologie du groupe plastur- giste ainsi qu’un préfabriqué et un immeuble d’habitation, situés un peu plus haut que l’usine historique, rue Sous le Bois. Le projet de départ pour la Ville était de construire des logements sur cette parcelle de 3 472 m², après démolition par la com- mune des hangars existants. L’acquisition définitive de cette parcelle devrait intervenir dans

les semaines à venir. Mais l’opération initialement projetée n’est désormais plus réalisable, car “l’Orientation d’Aménagement et de Program- mation initialement prévue a été abandonnée pour diverses raisons” note la mairie qui a validé un nouveau projet : la revente d’une partie de cette parcelle incluant un ancien bâti- ment industriel et un ancien immeuble d’habitation enmau-

vais état, au prix de 100 000 euros. Un projet porté par un entrepreneur local devrait voir le jour à cet endroit et l’immeuble d’habitation devrait être rénové. “La cession sera finalisée d’ici quelques semaines. Ce projet va dans le sens du mouvement de réindus- trialisation que nous souhaitons favoriser sur Morteau” confirme Cédric Bôle. n J.-F.H.

sée piétonne du quartier, depuis la crèche, ce qui permettra aussi de mieux relier les habitations

du quartier du Trem- plin à la ville. Le conseil municipal s’est pro- noncé à l’unanimité en faveur de ce projet. D’autres “ex-friches

pour l’hôpital ainsi que pour les usagers du lycée tout proche” informe Cédric Bôle, le maire de Morteau. Pour acquérir ce ter-

“La cession sera finalisée d’ici quelques semaines.”

rain d’environ 2 000 m 2 , laVille déboursera 120 000 euros. Cette première opération permettra également de créer une traver-

Fabi” (terrains, hangars et anciens bâtiments industriels) sont également dans le viseur de la Ville de Morteau. Notam-

Du studio à la scène de l’Escale En créant le studio de l’Escale, la municipalité de Morteau offre la possibilité à tous les groupes locaux, quel que soit leur style musical, de répéter dans les meilleures conditions. Avis aux amateurs.Le lieu s’est donné les moyens d’accueillir 8 enfants en situation de handicap physique ou mental en compagnie de 50 autres colons. Une première qui en appelle d’autres. Morteau

L es Monkeylong n’ont pas mis longtemps à prendre leurs habitudes dans le studio de l’Escale, une annexe de la nou- velle salle culturelle de Morteau située à deux pas du Champ de foire. “On a déjà fait une quinzaine de répétitions ici. Il y a une très bonne acoustique, on peut mettre le son à fond, pousser les

le service culturel de laVille deMorteau qui gère le studio. Il leur appartient pendant trois heures, pour une ving- taine d’euros par mois. Les Monkeylong font partie des nou- veaux locataires de la petite salle de répétition équipée d’une batterie et de systèmes de son suffisants pour éviter aux musiciens d’avoir à déplacer tout leur matériel à chaque cession. Pour l’instant, sept groupes utilisent régu- lièrement le studio ouvert à tous les genres musicaux. Petit à petit, la struc- ture qui a ouvert ses portes officielle- ment mi-septembre va trouver son rythme de croisière. Le concept a été imaginé par la Ville deMorteau pour permettre aux groupes du secteur de répéter dans de bonnes conditions et à moindres frais. Une vingtaine d’entre eux a d’ailleurs été consultée au moment de l’élaboration du projet. “L’idée est de privilégier les groupes du Val de Morteau. Nous ne leur fournissons pas seulement une pla- teforme technique, mais également des conseils pour les aider à progresser s’ils le souhaitent. Stéphane Bulle intervient comme un coach pour ces groupes” explique Cédric Bôle, le maire de Mor-

“potards” sans déranger les voisins. C’était impossible là où nous répétons avant à Villers-le-Lac” annonce Rémi Dole, le guitariste de ce groupe de “rock énervé” (c’est ainsi qu’il se définit). Les cinq musiciens se retrouvent là tous les mercredis soir de 20 heures à 23 heures pour jouer leur musique. Ce créneau horaire leur a été accordé par

Le groupe de rock Monkeylong est un des premiers à avoir occupé le studio de l’Escale.

teau. Le guitariste qui a roulé sa bosse, leur fait partager son expérience et son expertise. “Je les aide, par exemple, à adapter leur son. Je les accompagne sur des aspects techniques et artistiques” complète Stéphane Bulle, du service culturel de la Ville de Morteau et res- ponsable du studio de l’Escale. “Avec cet outil, nous sommes véritablement dans une démarche de professionnali- sation des groupes pour les amener à un niveau supérieur. Le cas échéant, ils auront la possibilité de se produire en

concert dans la salle de l’Escale qui a vocation à être une scène reconnue pour les musiques actuelles” annonce Cédric Bôle. Ce studio créé par la municipalité n’a pas d’équivalent dans le Haut-Doubs. “Il reste des créneaux de libres en journée, le samedi et le dimanche compris” rap- pelle Stéphane Bulle. Une fois inscrits, les musiciens sont autonomes. Ils dis- posent d’un accès réservé au studio pour répéter sans craindre de réveiller les voisins. n T.C.

Renseignements :Location mensuelle : 50 euros, trimestrielle 80 euros et annuelle 250 euros. Information et inscription : service culturel de la Ville de Morteau Tél. : 06 75 22 36 92 - Mail : studio.escale@morteau.org Web : morteau.org

Les élus de la Ville de Morteau, des représentants du service culturel, et des musiciens ont découvert ensemble le studio de l’Escale.

Made with FlippingBook - Online Brochure Maker