Journal C'est à Dire 257 - Septembre 2019

V A L D E M O R T E A U

Une cousinade aux accents horlogers Morteau Originaire de Morteau, Sylvie Chartron-Chopard organise début novembre une cousinade des descendants des fondateurs de la fabrique d’horlogerie Michel-Amadry. Avec cette rencontre familiale, c’est tout un pan de l’histoire horlogère qui resurgit.

S ylvie Chartron-Chopard, ins- tallée actuellement en Alsace, est la fille des anciens respon- sables de la brasserie Chopard à Morteau. “Ginette Chopard était ma maman. Née Michel-Amadry, de la famille à l’origine de la marque de montres Y.R.D.A.” dit-elle. Sa famille est doublement ancrée dans l’histoire horlogère locale. “La famille Michel-Amadry s’est liée par deux fois à la famille Marchal (le frère et la sœur ont épousé la sœur et le frère). Une des filles Marchal avait en effet épousé mon grand-père Henri Michel-Amadry, et une des filles Michel-Amadry avait épousé Henri Marchal de la rue de la Louhière. D’autre part, l’aînée des Mar- chal avait épousé Alfred Anguenot des Montres Herma à Villers-le-Lac.” La rencontre familiale que cette Mor- tuacienne de cœur organise à l’occasion du week-end de la Toussaint sera l’oc- casion pour elle et les descendants de ces familles d’horlogers de se remé- morer tout un pan de l’histoire indus- trielle locale. La famille Michel-Amadry est recensée depuis près de cinq siècles dans le Haut-Doubs et la famille Marchal, venue des Vosges, s’est installée à Mor- teau en 1890 pour reprendre un débit de tabac. Les deux frères Michel-Ama- dry : Marc (1883-1957) et Henri (1884-

1957) souhaitaient s’installer en tant que fabricants. Leur ami Henri Vuez leur en a offert l’opportunité en créant avec eux, le 18 juillet 1923, une société en nom collectif “Vuez et Compagnie”, avec Marc comme directeur technique et Henri directeur commercial. “Le 1er mai 1928, les deux frères commen- cèrent l’exploitation commerciale de

une autre société, les Montres Rodry et la marque Rogil. Pierre décède le 14 mai 1963. Au milieu des années soixante, l’en- treprise participe à la C.O.F.R.A.M. (Compagnie Française de Montres), une centrale d’achat qui regroupait cinq fabricants, qui leur permet d’ache- ter les ébauches et les fournitures à

leur propre manufacture (vente en gros de montres- bracelets et de quelques mon- tres de gousset, sous leurs marques A.M.A. (dry), A.M.A.D.O.R. pour les mon- tres en or et surtout Y.R.D.A. (AmaDRY) qui les fera connaî- tre)” rappelle l’organisatrice. Dès la sortie de la guerre, l’en-

des prix plus compétitifs. “Cela ne suffira pas à balancer les difficultés que connaît l’entre- prise qui ne survivra pas à la crise de 1968” rappelle Sylvie Chopard. La sœur de Gabrielle, Marthe Marchal, était quant à elle mariée àAlfredAnguenot dont le père Ulysse avait fondé son

Le groupe Finhor produisait

plus de 600 000 montres par an.

treprise familiale devient une S.A.R.L. “Établissements Michel-Amadry”. Pierre, le fils de Marc, prend des res- ponsabilités. Son fils Robert, né en 1935, rejoint l’entreprise familiale en 1954. Quand les deux frères Marc et Henri décèdent en 1957, une profonde réorganisation s’impose. La femme d’Henri, Gabrielle née Marchal et Pierre deviennent gérants de la société. Dès 1959 la santé de Pierre décline, ce qui oblige son fils Robert à prendre plus de responsabilités et à son frère Gilbert à le rejoindre. Ils cherchent à diversifier la production. Robert monte

entreprise en 1881. Alfred et son frère Gaston créent dans les années 1920 leur fabrique d’horlogerie “Anguenot frères”. Son fils Robert, formé à l’école d’horlogerie de Besançon débute en 1938 dans l’entreprise familiale avant de créer en 1947 sa propre société des montres Herma à Villers-le-Lac. Avec son cousin Jean, iI fait fructifier le groupe horloger Finhor (Herma, Lov, Anguenot et Jaz) qui produit plus de 600 000 montres par an dans les années 1970. Avec Robert Anguenot junior, le groupe se restructure sous l’égide de Jaz pour constituer la société

Les hommes horlogers de la tribu Michel-Amadry, Marchal, Anguenot, Brulard et Mathey en 1936.

Framelec avec la société Cupillard- Rième de Morteau. Puis avec la société Yema de Besançon, une autre restruc- turation donne naissance au groupe Matra horlogerie. Le frère de Marthe et Gabrielle, Henri Marchal, avait épousé Émilie Michel- Amadry et était lui aussi horloger, ainsi que Georges Mathey, époux de la benjamine Marchal, Adrienne, et Charles Brulard, époux de la fille d’Al- fred Anguenot, Andrée.

45 descendants de ces entrepreneurs (familles Michel-Amadry, Jouan, Prenot Guinard, Chopard, Henriot,Anguenot, Marchal et Hérissé) se réuniront donc pour évoquer leurs ancêtres et “main- tenir les relations familiales qui étaient si vivantes et festives en particulier dans la première moitié du XX ème siècle” note Sylvie Chartron-Chopard à l’ini- tiative de cette plongée dans un passé industriel hélas révolu. n J.-F.H.

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ajoute-t-il. Ce résultat est excep- tionnel dans le paysage des cour- tiers spécialisés dans les emprunts immobiliers, mais il n’est pas dû au hasard. Si l’agence de Morteau atteint de tels résultats, c’est parce qu’elle fait preuve d’un professionnalisme et d’une méthode de travail éprou- vée. “Ce qui nous différencie de nos concurrents, c’est que tous les col- laborateurs sont d’anciens direc- teurs d’agences bancaires. Nous connaissons parfaitement le fonc- tionnement des organismes prê- teurs” poursuit Laurent Billod. Mais cette culture du milieu ban- caire ne suffirait pas si les courtiers ne faisaient pas preuve également de rigueur et de transparence vis- à-vis des clients. La prise en charge se passe par étapes. “Lorsqu’on reçoit une demande

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d’un client, il obtient un rendez- vous dans les 48 heures.À l’issue de cette première rencontre qui est gratuite et sans engagement, le client sait quel montant il pourra emprunter au regard de l’analyse de ses revenus et de ses relevés de compte” détaille Lau- rent Billod. Le courtier va ensuite mettre les banquiers en concur- rence, et les compagnies d’assu- rances de prêts. “Il faut compter sept jours pour obtenir les pro- positions.Nos dossiers sont traités

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