Journal C'est à Dire 186 - Mars 2013

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P L A T E A U D E M A Î C H E

Maîche Grégory Thouverey crée

sa marque de vêtements de sport Le sport dans la famille Thouverey, c’est un art de vivre. Il est inscrit dans les gènes avec ce goût pour la montagne et la nature. Pas étonnant alors que Grégory, l’aîné des trois fils de Pascale et Franck choisisse d’allier cette passion avec ses études en commerce.

“T out jeune déjà avec mes parents j’allais à lamontagne et j’ai pratiqué le sport” confie le jeune homme qui récem- ment encore participait en famil- le à la Transjurassienne. Il apprécie donc forcément la natu-

re, les grands espaces et se dit très sensible à l’environnement : “J’ai de réelles convictions en la matière quand je vois comment ça évolue. ” Alors, quand son éco- le de commerce de Chambéry où il étudie en Master a lancé un appel à projets, l’idée n’a pas mis longtemps à naître : “J’étais en stage longue durée dans une entreprise de vêtements de sport et l’envie de monter un projet qui a du sens alliant passion et études s’est imposée.” Ainsi est

cation de la marque. Greenfla- ke est pour moi synonyme de liberté, de valeurs humaines… C’est un style de vie” explique avec conviction le jeune entre- preneur bien conscient de la dif- ficulté à exister sur ce marché très concurrentiel des vêtements pour le running , le ski de fond, le trekking , le V.T.T., le cyclisme, l’alpinisme ou le trail : “Pour l’instant, j’ai décidé de vendre uniquement pas Internet et d’avoir la maîtrise totale de la

Ce retour d’expériences, Gré- gory en a d’ailleurs fait un prin- cipe puisqu’il invite les porteurs de ses vêtements à envoyer leurs photos et commentaires sur son site Internet. Dans ses rapports avec le client final comme avec les partenaires et fournisseurs, il a décidé d’appliquer un slo- gan cher à une marque infor- matique réputée dont la pom- me est l’emblème “Think diffe- rent” (N.D.L.R. : penser diffé- remment). En allant même un peu plus loin et en agissant aus- si différemment. Pour connaître les différentes collections de la marque : www.greenflake.fr, ou taper le nom de la marque sur les réseaux sociaux. D.A. S ur sa terre d’adoptiondans le pays deMaîche, Pierre Beluche peut d’abord vivre pleinement une de ses passions, la musique, et pas n’importe laquelle : “Je suis en effet organiste et j’ai la chance d’avoir chez moi un orgue, dans mon salon” confie-t-il. Mais le plateau est tout aussi fertile pour s’adonner à son autre pas- se-temps favori qu’est le jardi- nage “floral” précise ce véritable spécialiste qui déjà dans les Vosges saônoises était respon- sable de jardins visitables. “J’étais bénévole pour fleurir le village, le rendre plus agréable.” Professeur de musique et infor- maticien, rien ne semblait orien- ter ainsi ses loisirs : “Le terreau familial me prédisposait à cela avec une maman qui avait su créer autour de la ferme un jar- vant et en donnant. Le princi- pe même de l’existence de l’université populaire. Depuis trois ans en effet, il fait partager ses connaissances en matière de jardinage à une tren- taine de personnes. Des élèves qui viennent pour certains du pays de Montbéliard pour assis- ter à ces cours. “Au début, nous nous réunissions une fois par semaine mais aujourd’hui le ryth- me a changé et la façon de faire Les Bréseux din remarquable.” Et puis il y a eu les ren- contres et les échanges qui aujourd’hui encore lui permettent d’apprendre, en rece-

née Greenflake, marque écoresponsable de sports indoor d’endurance. Après la réalisation du business plan pour cou- cher sur papier le pro- jet et en vérifier la fai-

marque et de la distri- bution.” Il joue donc plei- nement sur la différen- ciation et l’originalité de sa démarche dont il a lui- même assuré le finan- cement tout comme la

Des vêtements testés en situation réelle.

sabilité notamment économique, Grégory Thouverey a lancé ses collections en optant pour des matières naturelles et écolo- giques, qui plus est recy- clées pour certaines et estam- pillées Made in France, ce qui, détail supplémentaire, minimi- se le bilan carbone, autrement dit la pollution. “Toutes ces valeurs auxquelles je tiens sont retranscrites dans la communi-

conception, “des dessins au choix des matières” détaille-t-il. Et le sportif qu’il est ne pouvait mettre sur le marché un produit sans le tester : “Le tee-shirt G.R. 20 a été testé cet été sur le par- cours du même nom en Corse. Respirant et très près du corps, il a bien répondu aux exigences de résistance à de fortes chaleurs et aux lavages quotidiens. Il a donc pu être commercialisé.”

Sportif accompli, Grégory Thouveret allie cette passion avec ses études commerciales.

En famille ou entre amis, il teste ses produits dans les conditions extrêmes que rencontreront les clients.

Des cours pour de futures mains vertes Originaire de Haute-Saône, Pierre Beluche est arrivé dans le Haut-Doubs il y a six ans à peine. Mais déjà il y a déjà creusé son sillon et fait partager son goût pour le jardinage floral par le biais de l’université populaire.

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Les voisins de Pierre Beluche peuvent constater à quel point il aime le jardinage.

ter d’autres sites fleuris ou déambuler ensemble dans des jardineries. Ainsi, ils appren- nent toujours quelque chose de nouveau et sortent de l’ordinaire. Dernière astuce de leur mentor pour les accompagner dans cet- te quête de savoirs : “Nous fai- sons des soirées pour analyser tout ce que l’on peut trouver dans les catalogues grand public. Et nous discutons pour savoir ce qui convient le mieux avec le cli- mat qui est le nôtre.” C’est avec tous ces conseils que des jar- diniers hésitants peuvent très vite avoir la main verte. Avis aux amateurs de bonnes idées et de convivialité : “Les personnes intéressées peuvent venir se gref- fer à notre groupe.” Ce serait vrai- ment le bouquet de refuser une telle invitation…

aussi avec la création de notre jardin d’expérimentation aux Bré- seux.” Au printemps, il faut d’abord choisir ce qui va être semé. “Puis

nous nous retrouvons tous ensemble pour planter nos vivaces : delphinium, rudbeckia, amarantes, roses trémières…” Les mois d’été, les apprentis

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jardiniers se relaient chaque semaine pour assurer l’entretien de ce petit lopin de terre aux airs de jardin extraordinaire. “ Puis à l’automne, nous nous répartis- sons les plantes qui ont été cul- tivées” poursuit Pierre Beluche. Ainsi passent les saisons au ryth- me de dame Nature. Ces élèves assidus ne se conten- tent d’ailleurs pas de cultiver leur propre jardin, mais comme leur professeur, ils aiment visi-