Journal C'est à Dire 115 - Octobre 2006

Le journal gratuit du Haut-Doubs

30 octobre 2006 N° 115

Le journal du Haut-Doubs

5 BIS , G RANDE R UE - B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX - T ÉL . 03 81 67 90 80 - F AX 03 81 67 90 81 I NFORMAT ION - R ÉDACT ION - PUBL I C I TÉ - ANNONCE S

Spécial habitat Toutes les clés pour rénover

S O M M A I R E

Les maisons médicales fleurissent dans le Val de Morteau. Pour attirer les jeunes médecins sur le Haut-Doubs, collectivités et pri- vés créent de nouvelles structures pour regrouper plusieurs professions médicales en un même lieu. (page 8) Chasse : faut-il craindre la diarrhée du chevreuil ? Rien ne va plus depuis la canicule de 2003. On enregistre une baisse sensible du nombre de chevreuils. Le phénomène coïncide avec l’appari- tion d’une mystérieuse maladie. (page 18) Violence dans le foot : stop. Les agressions d’arbitres se multiplient sur les terrains de foot de la région. La violence est palpable, des clubs comme Orchamps-Vennes en ont déjà fait les frais. Comment réagissent les dirigeants ? (page 26) De plus en plus de crémations. Le marché des pompes funèbres évolue sensiblement depuis quelques années. Aujourd’hui, les crémations représentent plus de 20% des obsèques. Les opéra- teurs locaux s’adaptent. (page 29) Polémique au Gardot. Un citoyen suis- se a démarré l’installation de neuf yourtes mongoles sur le hameau du Gardot à Montlebon, sans avoir aucune autorisation préalable. La contestation gronde. (page 35)

(Dossier pages 12 à 17)

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R E T O U R S U R I N F O

ÉDITORIAL

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. C’est à dire revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

si de rétrécir la chaussée pour inciter les voitures à ralentir” commente Daniel Gaume, l’ad- joint à la voirie. D’autres actions, de prévention cette fois-ci, sont destinées aux jeunes. L’opération “Soif de vie” initiée par le C.C.A.S. de Morteau participe de ces efforts. Sécurité routière : la ville tue aussi

Vieux Il est bien loin le temps où, lorsque le jeune couple nouvellement marié s’installait dans la maison fami- liale, les parents, ou l’un d’eux s’il n’en restait qu’un, prenaient pos- session de l’étage supérieur et ainsi, vivaient les dernières années de leur vie sous le toit familial, les enfants prenant en charge les besoins quotidiens des anciens. En campagne et dans les fermes, la question ne se posait même pas et même en ville, un des enfants était toujours là pour veiller, jusqu’à la fin, au bien-être des aïeux. Aujourd’hui, on en est à engager à tour de bras la construc- tion là de maisons de retraite, ici de foyers-logements, plus loin de structures d’hébergement non médicalisées. Le Syndicat Mixte du Pays Horloger est en pleine réflexion pour tenter de rattra- per son retard dans le domaine. On parle alors de “taux d’équi- pement”, de “places en structures” et on manie les chiffres des besoins à la calculette, confiant à des cabi- nets d’études le soin de mesu- rer l’écart alarmant qui s’annon- ce entre le nombre de personnes âgées et le nombre de places en établissements. En 1950 dans notre pays, le nombre des per- sonnes âgées de 85 ans et plus dépassait tout juste les 200 000. Cette année, ces seniors d’un grand âge sont près d’1,2 million. Au-delà de ces chiffres, il y a ceux de la perte d’autonomie qui inquiè- tent encore plus. Près de 900 000 personnes de plus de 60 ans souffrent d’une dépendance. En même temps, et c’est le para- doxe, l’espérance de vie ne ces- se de grimper. Atteindre l’âge 100 ans, fait exceptionnel il y a cin- quante ans, est devenu presque banal. La France comptait 200 centenaires en 1950, ils sont près de 10 000 aujourd’hui et seront, selon l’I.N.S.E.E., 150 000 en 2050 ! Une nouvelle classe d’âge prend même peu à peu forme, celle des “super-centenaires” qui atteignent l’âge de 110 ans. Depuis 1960, 46 décès de ces super-centenaires ont été officiellement enregistrés en France. Et ce n’est qu’un début. Individualisme grimpant des familles et statistiques démogra- phiques sont tels que les débats autour du financement des éta- blissements d’hébergement pour personnes âgées en deviennent stériles. Oui il faudra de plus en plus d’argent pour assumer la prise en charge de nos aînés et oui il sera nécessaire de tra- vailler plus longtemps pour finan- cer ces énormes dépenses. N’en déplaise aux dogmatiques qui se cramponnent à leurs certi- tudes concernant l’inutilité de réformer l’âge de la retraite. Et après tout, on leur doit bien cela à nos aînés…

U n peu partout dans le département - on les voit notamment entre Montbenoît et Pontarlier, entre Pontarlier et Étalans… -, de petites silhouettes noires se dressent au bord des routes. Chacune symbolise une vic- time de la route, comme un appel macabre à l’automo- biliste pour qu’il lève le pied. Dans le Saugeais, l’ombre cartonnée a été placée à l’en- droit même où le prochain radar automatique du Doubs sera posé. Cette campagne de sensibi- lisation intervient dans un contexte de baisse générale de l’insécurité routière. Le nombre de tués a baissé de 4,7 % entre 2004 et 2005. Mais si les routes de campagne res- tent les plus dangereuses en termes de statistiques de l’ac- cidentologie, les aggloméra- tions sont loin d’être épar- gnées. Dans le Doubs, 2/3 des accidents et le quart des acci-

dents mortels se produisent en ville. Ainsi l’an dernier, les accidents en agglomération ont été au nombre de 394, ils ont fait 14 tués. Parmi ces vic- times, 8 étaient des piétons. Ce constat a incité certaines municipalités du Haut-Doubs à adapter leur réflexion dans le sens d’une amélioration de la sécurité. À Morteau par exemple où un élu référent sécurité routière a été nom- mé, “nous intégrons systé- matiquement cette notion quand nous lançons des tra- vaux. Par exemple, quand on refait une rue, ou un rond- point, on prévoit le plus pos- sible de trottoirs ou de mas- sifs floraux qui contribuent à renforcer la sécurité. En bas de ville, vers le nouveau rond- point, nous avons triplé les surfaces piétonnes. Avenue De Gaulle, des vasques de fleurs ont été installées au milieu de la chaussée. Rue René Payot, nous avons choi-

Campagnols : les agriculteurs limitent la casse

Ç a aurait pu être pire ! Fina- lement, les agriculteurs dont les terrains ont été dévastés par les campagnols l’hiver dernier ont pu engranger un minimum de fourrage. Pour- tant, la fenaison 2006 était annon-

Il semblerait que cette alimen- tation leur profite moins. Les bêtes donneraient donc moins de lait et moins de viande. J’at- tends des analyses à ce sujet.” Désormais, la profession espè- re que le temps restera clément cet automne. Tant que les vaches pâturent la journée, les agricul- teurs n’ont pas à entamer leurs réserves de foin prévues pour l’hiver. En prévention, certains professionnels ont lancé des campagnes de traitement loca- lisées, d’autres qui n’ont pas été touchés l’année dernière redou- tent l’arrivée des mulots dont ils mesureront l’impact au prin- temps.

cée comme compromise au regard des dégâts causés par le rat des champs. La bête grise a dévasté entre 15 000 et 20 000 hectares de terre dans le Haut- Doubs, de Maîche à Mouthe ! L’animal a labouré les prés, obli-

geant les exploitants à acheter du foin pour nourrir les vaches privées de pâture, et à semer. “Entre l’achat du foin et des graines d’avoine ça m’a coûté 8 000 euros” indique un jeune agriculteur aux Fins. Le kilo de

foin se négocie entre 8 et 10 cen- times (le tarif a atteint les 15 cen- times d’euros lors de la cani- cule de 2003). Une dépense imprévue pour les agriculteurs qui ne peuvent prétendre à aucu- ne aide, puisque les dégâts cau- sés par les campagnols ne sont pas répertoriés comme cala- mité agricole. En semant au printemps dans les champs dévastés, cet agri- culteur des Fins estime avoir limi- té la casse. “J’ai pu faucher. Le problème est que l’avoine met plus de temps à sécher. Ce que je ne sais pas encore, c’est si ce fourrage convient aussi bien aux vaches que l’herbe classique.

Un entrepreneur des Fins n’exclut pas de partir en Suisse

L e bâtiment de l’ancienne usine Boillod situé hameau des Frenelots aux Fins est en vente. Le tarif avoisinerait les 350 000 euros. Actuellement, les locaux d’une surface de 1 000 m 2 sont occupés par l’entreprise de décolletage Décodol dont l’ave- nir est aujourd’hui “un point d’in- terrogation gros comme la ville de Morteau” indique Pascal Ver- mot-Desroches, responsable de l’atelier où il travaille seul. En effet, il se prépare à devoir quit- ter les lieux pour poursuivre son activité. Il étudie en ce moment deux scénarios. “Soit je construis un bâtiment en France. Dans ce cas, j’attends un petit coup de pouce de la part des pouvoirs publics locaux. Soit je pars m’ins- taller en Suisse, à La Chaux-de- Fonds où se trouvent quelques- uns de mes donneurs d’ordres.”

PRIX DES ENTRÉES : 2 € Gratuit pour les - de 12 ans

Pascal Vermot-Desroches ne serait pas le premier entrepre- neur du Val de Morteau à faire le choix de passer la frontière pour développer son activité. Côté helvétique, on fait des ponts d’or aux sociétés. “Pour l’ins- tant, je donne 8 000 euros de taxe professionnelle. Si je par- tais en Suisse, j’en serais exo- néré pendant dix ans.” Le comp- te est fait. Mais l’entrepreneur ne prétend pas vouloir à tout prix passer la frontière. Son objectif est d’es- sayer d’abord de maintenir son activité en France. Il est en contact avec la municipalité du Luhier, commune où il réside, pour envisager sur ce territoire la construction d’un bâtiment. Mais la discussion n’est pas encore arrêtée. Rien n’est enco- re tranché.

Jean-François Hauser

Vendredi 3 Novembre

Samedi 4 Novembre

Dimanche 5 Novembre

est édité par “C.H.T. Diffusion” 5 bis, Grande Rue B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : publipresse@wanadoo.fr Directeur de la publication et de la rédaction : Jean-François HAUSER Direction commerciale : Éric TOURNOUX et Éric CUENOT Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Frédéric Cartaud, Solène Davesne, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1275-8825 Dépôt légal : Octobre 2006 Crédits photos : C’est à dire, C.P.P.R., Fédération départementale de chasse, Harmonie Union et Progrès, Jeanne d’Arc, M.J.C. Morteau, L’Impartial/ C. Galley. Ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Steyner (mots fléchés)

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Tou j ou r s une r a i s on de p r é f é r e r

Tous unis contre la vie chère !

V A L D E M O R T E A U

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Morteau

La mairie est dans ses nouveaux murs Les Gras Deux ans après son lancement, le principal investissement du mandat du maire Jean- Paul Bulliard est arrivé à son terme. Mairie, bibliothèque et logements ont été inaugurés dans l’ancienne maison Faivre réhabilitée.

Une papeterie remplace l’atelier de reliure Installée rue de la chaussée, l’imprimerie Bobillier déménage. La partie impres- sion déménage dans les anciens locaux de Kiplé tandis que le rayon papeterie doit s’installer place de l’Église, à la place de l’atelier de reliure.

L a salle d’honneur où se réunira désormais le conseil municipal est toujours parée des décors muraux d’origine, qui donnent à l’établissement un cachet indéniable. Comme cet- te pièce, toutes les parties de cette bâtisse posée au centre du village ont entièrement été res- taurées.

Le premier étage abrite les locaux de la nouvelle mairie, de la bibliothèque baptisée “Hen-

étages, quatre vastes logements ont été aménagés et sont déjà occupés par de jeunes couples

“J ’ai déjà déménagé tout le matériel de reliure chez moi. Je termine les commandes en cours et je

rie de l’imprimerie Bobillier, qui quitte son ancien magasin de la rue de la Chaussée. La partie imprimerie de l’en-

faim”, surtout à Morteau. Les clients locaux se comptent sur les doigts de la main” , reprend Henri Leiser, qui travaillait entre autres pour des clients de Besan- çon, mais aussi de Neuchâtel ou de Paris. “Cela fonctionne avec le bouche à oreille. Des clients parisiens venaient en vacances dans leurs résidences secondaires et m’apportaient en même temps leurs livres” dit- il.

ri Faivre”, du nom de l’ancien restaurateur propriétaire de l’éta- blissement, et d’une salle de convivialité réservée à la quin-

de la commune. “Ce sont des logements à vocation sociale qui permettent aux jeunes couples de rester au vil- lage, grâce à des loyers

Elle y a engagé pour 560 000 euros de travaux.

treprise Bobillier doit quant à elle s’installer dans l’ancienne usine Kiplé. L’atelier de reliu- re de Morteau faisait partie des six seuls ate-

prends définitivement ma retraite fin décembre” , affirme Henri Leiser. À 60 ans, le relieur mortuacien a décidé d’arrêter son

Les déboires ne s’arrêtent pas là pour les tenanciers.

zaine d’associations du village. Aux deuxième et troisième

qui ne dépassent pas les 450 euros par mois pour des surfaces comprises entre 85 et 92 m 2 . L’idée est de maintenir cette population dans la commune pour sauvegarder l’école” note le maire. Le rez-de-chaussée abrite le magasin de proximi- té Vival. La maison Faivre - 1 000 m 2 au sol - avait été rachetée par la commune pour 180 000 euros. Elle y a engagé pour 560 000 euros de travaux, subvention- nés pour moitié, à hauteur de 280 000 euros. Un emprunt de 220 000 euros a été contracté pour aménager les quatre loge- ments “dont les loyers couvrent le montant de l’emprunt” pré- cise M. Bulliard. Au final, 60 000 euros ont été pris sur les fonds propres de la commune ainsi que 40 000 euros pour le mobi- lier de la mairie et des salles associatives. “L’apport net de la commune aura donc été de 100 000 euros pour ce projet” résume le premier magistrat qui a coupé le ruban de la nou- velle maison commune le 27 octobre avec les élus locaux et la population du village. J.-F.H.

activité et de céder sa boutique. À la place doit s’installer pro- chainement le rayon papete-

liers restant dans le Doubs, le seul sur le Haut-Doubs. “C’est un métier difficile, de “crève la

Le projet est confirmé

Un chemin de randonnée de Gilley à Morteau pour l’été 2007 P rolonger le chemin du train, le chemin de ran- donnée qui s’arrête pour le moment aux portes de Gil- existent déjà, il suffit de les assainir. La seule difficulté, c’est la construction d’une pas- serelle sur le Doubs. L’étude à

suivi de Morteau jusqu’à Mont- béliard en passant par Villers- le-Lac, Maîche et Saint-Hippo- lyte. À la sortie de Villers-le- Lac et sur le plateau, plusieurs tracés sont encore à l’étude. “Sur le plateau, une ancienne voie ferrée existait comme dans le Saugeais, mais des parties ont été rétrocédées. On se heur- te à des problèmes de propriété et on travaille actuellement pour reprendre d’autres chemins de randonnées existants.” L’investissement pour le che- min de randonnée devrait atteindre les 200 000 euros. Bus À Morteau, un service de transport avec le bus muni- cipal est la disposition des habitants le mardi toute la journée, le mercredi après- midi, le jeudi après-midi le vendredi toute la journée et le samedi matin. Les feuilles d’horaires et les circuits sont disponibles auprès du chauf- feur de bus sur la place de la Halle. Dédicaces Séance de dédicaces same- di 18 novembre, de 14 heures à 17 heures, à la librairie- papeterie Podiumr à Morteau (rue Pasteur) par Doris Rognon, pour ses deux livres qui viennent de paraître : “J’ai traversé le Rideau de Fer” (editions-amalthee.com) et “Jean-Pierre Adams, ex-inter- national de football, dans le coma depuis déjà 24 ans…” (france-europe-editions.com). Elle dédicacera aussi son recueil de poèmes, édité en 2001, et intitulé “Rimes autour de la Vie”. Frontaliers Le Groupement Transfronta- lier Européen vient d’éditer une brochure intitulée “Emmé- nager en France”, à destina- tion des Suisses ou permis C qui envisagent de s’installer en France. Disponible gra- tuitement. En bref…

ley jusqu’à Morteau. Ce devrait être cho- se faite pour l’ouver- ture de la saison esti- vale 2007. L’itinérai- re devrait rejoindre le

ce sujet est encore en cours” , affirme Éric Fai- vret, du Conseil géné- ral, qui finance inté- gralement la création du chemin au titre du

Un investisse- ment d’envi- ron 200 000 euros.

Doubs puis traverser la riviè- re au niveau de Remonot avant de poursuivre sur la rive droi- te jusqu’à Grand’Combe-Cha- teleu puis Morteau. “Ce sont des travaux assez simples, il n’y a pas de lourd équipement à mettre en place, les chemins

plan départemental des itiné- raires de promenade et ran- données (P.D.I.P.R.). La passerelle devrait être posée au niveau de Remonot “au cours du printemps.” Pour le second semestre 2007, le chemin de randonnée devrait être pour-

Le maire des Gras Jean-Paul Bulliard avait lancé le projet il y a deux ans.

Santé

Le nouvel hôpital de Morteau en service à l’automne 2007

Commencé en mai dernier, le chantier de l’hôpital rural de Morteau doit s’achever à l’été prochain. Les services hospitaliers devraient prendre possession de leurs nou- veaux locaux à l’automne.

S ur le chantier qui longe l’actuel hôpital, le gros œuvre devrait être ache- vé à la fin du mois de novembre. “Après, ce sera au tour de l’aménagement intérieur des locaux. Pour l’instant, les tra- vaux se font dans les délais. L’ob- jectif, c’est que tout soit termi- né au début de l’été pour que l’en- semble de l’hôpital et des services puissent démé- nager dans le nouveau bâtiment à l’automne pro- chain” , affirme Michel Loichot, le directeur de l’hôpital rural Paul Nappez, à Morteau. Commencé en mai dernier, le nouvel hôpital rural, avec ses 4 800 m 2 de surface - contre 3 100 m 2 actuellement - devrait donc remplacer dès l’année pro- chaine le bâtiment actuel. Une fois le transfert des services effec- tué, celui-ci doit d’ailleurs être détruit pour laisser la place à un nouveau parking autour de

l’hôpital. Une nécessité, pour la direction de l’hôpital. “Au niveau du Haut-Doubs, nous savons que nous allons connaître d’ici 7 à 8 ans un problème démographique au sein des professions de san- té, avec le départ à la retraite de nombreux praticiens. Or un hôpi- tal rural n’a pas de médecins hospitaliers, il fonctionne avec

les médecins libéraux du secteur. C’était important de les attirer” , reprend le directeur de l’établisse- ment, qui réalise près de 1 200 journées d’hospi-

Créer huit places d’accueil de jour.

talisation chaque année. Plus grand, mais aussi plus moderne, le nouvel hôpital - neuf millions d’euros ont été investis - doit compter le même nombre de lits - quarante - que l’hôpital actuel. Mais deux d’entre eux seront spécifiquement réser- vés à l’accueil de patients en soins palliatifs tandis que deux autres chambres doivent être équipées de sas pour permettre

Les travaux avancent vite, ils doivent encore durer un an.

la prise en charge de malades atteints d’infections nosocomiales. Le service infirmier d’aide à domicile (S.I.A.D.) et l’équipe mobile de gérontologie, actuel-

lement installés dans les locaux de la maison de retraite doivent également rejoindre le nouvel hôpital. La place ainsi libérée doit permettre de créer huit

places d’accueil de jour et dix d’hébergement temporaire de personnes âgées d’ici 2008 ou 2009. S.D.

V A L D E M O R T E A U

5

Morteau ne manque pas de terrain disponible Les deux lotissements à Mor- teau - l’un privé, l’autre géré par la S.E.D.D. - doivent ouvrir leur nouvelle tranche res- pectivement en 2007 et 2008. La construction se poursuit. Lotissements

DB SOUDURE

RÉPARATION DE MATÉRIEL :

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AGRICOLE, SCIERIE, BTP…

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A u bas du lotissement des Champs Caresses, à la sor- tie de Morteau, la route départementale vient d’être amé- nagée pour créer une voie d’ac- cès à la future zone pavillonnaire et les dernières maisons indivi- duelles sont en cours de construc- tion. Débutée début 2006, la der- nière tranche des Champs Caresses - qui comprenait 12 lots - est déjà entièrement commer- cialisée. Une dernière tranche du lotissement devrait proba- blement débuter dès l’année pro- chaine, en 2007 avec un nombre indéterminé de parcelles. “Rien n’est encore défini, on attend un plan d’ensemble. Mais il y a déjà des demandes de renseignements, plusieurs par semaine” , recon- naît Henri Rième. Morteau poursuit son expansion. Les deux lotissements en cours

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Au lotissement des Champs Caresses, les douze lots de la tranche 2006 ont déjà été commercialisés.

oiseaux” sur les hauteurs de la ville devraient aussi connaître une troisième tranche “à partir

- l’un privé, les Champs Caresses, pilotés par la famille Rième, l’autre public géré par la S.E.D.D.

du second semestre 2008” seulement. Une trentaine de lots devraient être propo- sés à la vente. La secon-

La seconde tranche de 27 parcelles.

en collaboration avec la mairie de Morteau, ont encore des ter- rains à bâtir. “La commerciali- sation se passe globalement bien, à un rythme soutenu” , se félici- te-t-on à la S.E.D.D., la société d’équipement du Doubs qui com- mercialise le lotissement. Les “Hauts de la Baigne aux

de tranche de 27 parcelles est encore en cours de commerciali- sation. “Une dizaine de compro- mis de ventes ont déjà été signés, des options ont été posées sur d’autres terrains” , affirme Gérard Jacob, chargé de la commercia- lisation des terrains pour la S.E.D.D.

Sur la Baigne aux Oiseaux, des lots restent encore disponibles sur la tranche lancée cette année.

P U B L I I N F O R M A T I O N Le Relais des Mousquetaires ATTENTION PROMOS !

C’ est le moment de faire son marché au Relais des Mousquetaires des Fins. Ce commer- ce de proximité situé à deux pas du bowling, veille à ce que la clientèle trouve dans les rayons des produits de saison pour garnir son panier. Cette enseigne va non seulement plus loin dans le choix, mais elle va aussi plus loin dans le prix ! Pendant tout le mois de novembre, elle vend la pom- me de terre “Bintje” à prix coûtant en sacs de 25 kg. Ce légume tout en rondeur, à la chaire jaune et tendre est idéal pour les potages, les purées et les frites. Il accompagne avec goût un gigot, une pièce de bœuf braisée, une viande d’agneau. Ces pommes de ter- re se laissent aussi enrober de fromage à raclette, ou d’un mont d’or chaud fondant qui a mijoté au four pendant quelques minutes. Un délice !

Pendant le mois de novembre, le Relais des Mousquetaires des Fins propose un ensemble de promotions sur les pommes de terre et tous les ingrédients néces- saires pour cuisiner une choucroute.

faces. L’accès au parking du Relais des Mousque- taires devrait-être aménagé prochainement par la commune des Fins. Le Relais des Mousquetaires, c’est aussi la livraison à domicile. Décidément, cet- te enseigne a plus d’une corde à son arc pour col- ler au plus près aux attentes de sa clientèle. Paquet de knacks 6,99 euros le kg Demi-palette fumée 6,57 euros le kg Saucisse aux choux fumée 7,54 euros le kg 10 % de réduction sur le pain DES PRIX IMBATTABLES EN NOVEMBRE ! Sac de pomme de terre bintje de 25 kg : 8 euros Choucroute de chez Claude : 2,86 euros les 2 kg Mont d’Or des Jarrons : 8,82 euros le kg Assiette de charcuterie : 12 euros le kg Produits du Sauget : saucisse de Morteau médaille d’or 8,36 euros le kg Saucisse de Montbéliard saugette 7,16 euros le kg

Dans ce magasin, on peut faire ses courses tranquillement.

tant à profiter de prix avantageux sur des produits de qualité grâce auxquels vous composerez des plats simples, mais qui soulèvent autour de la table un élan de convivialité. Par son action, le Relais des Mousquetaires confir- me le fait que le commerce de proximité est en mesu- re de proposer à sa clientèle tous les produits essen- tiels à sa consommation courante à prix attractif. En plus, dans ce magasin, on peut faire ses courses tranquillement loin de l’agitation des grandes sur-

“En novembre également, nous allons faire des pro- motions sur tous les ingré- dients qui permettent de cuisiner une choucroute”

annonce Christophe Lamboley, responsable du maga- sin. Choux, charcuterie, le tout sera proposé à prix alléchant. Au rayon fromage, le mont d’or fera à son tour partie des promotions. Le Relais des Mous- quetaires participe à la fête cet automne en vous invi-

Ouverture exceptionnelle mercredi 1 er novembre jusqu’à 12 h 30 et le 11 novembre ouverture toute la journée

OUVERT du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h 15 et de 14 h 30 à 19 h 30 Dimanche de 8 h 30 à 12 h

Livraison tous les jours sauf le lundi et le samedi

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V A L D E M O R T E A U

Les agriculteurs à la mode des champs “Bienvenue à la ferme”, marque et réseau des Chambres d’agriculture, avait lancé le pari un peu fou de reloo- ker les agriculteurs. En finale avec trois stylistes parisiennes, l’équipe mortuacienne a su séduire le jury grâce à une collection de vêtements et accessoires à la fois esthétique et pratique. Morteau

F ini le temps des tradi- tionnelles cottes de tra- vail vertes et bleues, les agriculteurs sont désor- mais “dans le vent” ! Cinquan- te participants avaient d’abord tenté de moderniser les tenues des agriculteurs. Quatre fina- listes ont ensuite eu la chance de présenter leur collection lors d’un défilé insolite au Crazy Hor- se à Paris… Le jury, composé essentiellement d’agriculteurs, a aussitôt été conquis par la col- lection franc-comtoise. Alliant créativité, fonctionnalité et ori-

ginalité, les créations de Valé- rie Bournel-Bosson, Vanessa Devin et Stéphane Sievert seront commercialisées dès 2007, pour les membres du réseau “Bien- venue à la Ferme”. Valérie Bournel-Bosson, actuel- lement en cours de création d’en- treprise à Morteau, a été la pre- mière séduite par le concept décalé du concours. “Le but était de trouver un lien entre la mode et la ruralité, un défi original à relever ! Et pour rencontrer davantage de professionnels, nous ne pouvions pas laisser pas- ser l’opportunité d’un défilé à Paris” raconte-t-elle. Créatrice, designer en maroquinerie, bijou- terie et joaillerie, elle souhaitait s’ouvrir à de nouveaux horizons. Elle a aussitôt fait appel à l’un de ses collègues, Stéphane Sie- vert, décorateur et créateur d’am- biances depuis quatre ans à La Chaux-de-Fonds. Adhérant immédiatement à la motivation de Valérie, Stéphane s’est alors improvisé styliste pour l’occa- sion et a dessiné la collection de vêtements. Vanessa Devin, cou- turière et décoratrice, elle aus- si en cours de création d’entre- prise à Morteau, n’a pas hési- té à rejoindre l’aventure. Sous la direction de Stéphane, la jeune femme de 26 ans a don- né vie aux modèles en confec-

tionnant tous les vêtements. Une expérience nouvelle pour elle qui se destine à la décora- tion textile de la maison, dans sa future boutique, “L’Atelier de Vaness”. Autodidactes et novices dans le stylisme, le trio a béné- ficié tout au long du projet, des précieux conseils de leur amie

d’entretien” reprend Valérie. Parmi les favoris de la ligne de vêtements baptisée “Zigzag”, les tenues de travail sont toutes dotées de manches et de bas de pantalons entièrement amovibles grâce à un système de pressions. Les tenues d’accueil ont pour leur part été améliorées avec de

Mara, couturière d’ex- périence dans la région et des doigts de fée de Mamie Colette, la grand-mère de Vanes- sa ! “C’est une aventu- re incroyable pour nous

nombreuses poches et sont déclinées dans des coloris très gais. Enfin, point fort de leur col- lection, le tablier jupet- te, utilisé comme essuie-mains, répond

“C’est une aventure incroyable pour nous.”

parfaitement à l’attente des adhérents du réseau. Indis- pensable lors de leurs travaux, un système ingénieux permet de l’enlever rapidement pour accueillir des clients sur leur exploitation. Ultime clin d’œil au label des Chambres d’agriculture, l’équi-

Couleurs gaies et pratiques d’utilisation les nouvelles tenues du réseau “Bienvenue à la ferme”.

et pour tous ceux qui nous ont soutenus. D’autant plus que nous n’avions pas imaginé remporter ce concours” se réjouit l’équi- pe. Enfin, en accord avec la ligne de vêtements, Valérie a créé une gamme complète d’accessoires. Sacs en P.V.C., casquettes avec visières modulables, écharpes fixées grâce à deux aimants ou encore ceintures avec pochettes en cuir amovibles… Tout a été étudié pour s’adapter au quo- tidien des agriculteurs, et ce, au fil des saisons. “Pour créer cet- te collection, nous avons ren- contré des agriculteurs de la région. Ils nous ont décrit leur vêtement idéal et c’est pourquoi nous avons privilégié des tissus et matériaux solides et faciles

pe a repris le logo de “Bienve- nue à la ferme”, une margue- rite jaune, pour la décliner sous forme de broches. Grâce au talent de Valérie, Vanessa et Stéphane, les agri-

culteurs, relookés de la casquette aux bottes, prouvent que la rura- lité est aujourd’hui très “ten- dance” !

Solenne Razurel

Morteau Un Saut du Doubs géant sur le Mont Vouillot Ce sera sans doute une des animations les plus impressionnantes du prochain Téléthon dans le Val de Morteau. Le défi technique est à la hauteur du spectacle attendu : gigantesque.

Les trois créateurs du Haut-Doubs ont emporté la finale nationale.

Morteau La mairie veut réaménager le quartier de la gare C’est un projet qui doit être conduit à partir de 2008. Il consisterait à transformer la “friche” située derrière la gare en zone de loisirs et d’habitat. Les acquisitions foncières sont lancées.

À chaque visionnage de la cassette de 1996, Alain Girardot ne peut réprimer son émotion. La vision des centaines de flam- beaux qui ont embrasé ce soir de décembre les pentes du Mont Vouillot lui donne encore des frissons. Dix ans après, le voilà embarqué à nouveau dans cet- te aventure qui s’annonce enco- re plus folle. “L’idée est de faire

trop pour réussir le challenge de faire apparaître le dessin de la célèbre chute d’eau et qu’el- le soit parfaitement reconnais- sable depuis Morteau. Il faudra jouer avec la distance, la pente et l’écrasement des perspectives. Cartes I.G.N. et plan de géo- mètres à l’appui, l’équipe d’or- ganisation a déjà planché des heures pour obtenir, à partir du croquis dessiné par l’artiste loca-

“Nous nous servons des instru- ments modernes comme les G.P.S. et les bases de données topographiques disponibles sur Internet” ajoute M. Girardot. La surface occupée par cette fresque vivante atteint les 8 500 m 2 . Pour admirer pleinement le spectacle, il faudra se trouver dans l’axe de l’avenue Charles- de-Gaulle à Morteau, sur le par- king Cattin par exemple. Une répétition générale est prévue le 2 décembre pour que le ven- dredi 8 décembre aux alentours de 21 heures, le Mont Vouillot s’embrase dans un instant magique. Un seul élément échappe hélas à tous les calculs scientifiques : la météo et le brouillard éventuel. Le comité d’organisation attend de pied ferme des porteurs de flambeaux pour cette marche pas comme les autres. “Il nous faut un mon- de fou, tous les marcheurs sont les bienvenus.”

le Mado Basset, une représentation sché- matique du placement que devront respecter les porteurs de flam- beaux. “Il nous faut 1 300 personnes pour remplir le dessin, et encore 500 autres si

encore mieux qu’en 1996. mais comme on n’avait déjà fait pas mal à l’époque, ça va être compliqué” dit-il. Compliqué, ce n’est cer- tainement pas un vain mot quand on essaie de comprendre le défi.

C e serait un des premiers projets à se concrétiser si la municipalité actuelle est reconduite. Annie Genevard, maire de Morteau, a l’ambition de redonner de l’attrait à un sec- teur de la ville partiellement désaffecté, entre le champ-de- foire et le Doubs. L’idée pour- suivie par la mairie est d’en fai- re “une zone sportive et de loi- sirs, peut-être avec quelques loge- ments. Une passerelle enjambe- rait la voie de chemin de fer pour

La surface de cette fresque vivante atteint les 8 500 m 2 .

les cartons mais la mairie a néanmoins déjà engagé des pro- cédures pour se rendre pro- priétaire des anciens hangars S.N.C.F. qu’elle détrui- ra.

que les promeneurs puissent venir jusqu’au bord du Doubs depuis le centre-ville, où nous aména- gerions une promenade végéta-

lisée.” Toujours selon la mairie, des places de parking devraient y être aménagées, dans le prolonge- ment du champ-de- foire, ainsi qu’une

“Le rêve” d’An- nie Genevard, reconstruire

Il s’agit de régler d’abord la question des deux entreprises qui sont implantées sur ce secteur. La société

“une petite patinoire.”

“Nous avons eu l’idée de repro- duire en format géant le motif du Saut du Doubs en flambeaux sur le Mont Vouillot. Au départ, ça paraissait très artistique mais ça se révèle en fait très technique.” Sa formation de dessinateur industriel ne sera donc pas de

on veut faire vivre le tableau, c’est-à-dire “faire couler l’eau” sur les pentes et que ce tableau dure au moins 5 minutes.” Pour réussir ses calculs, Alain Girar- dot s’est déjà entouré d’un ancien géomètre, Jean-Louis Decroux, chargé de piqueter le terrain.

petite zone où pourraient s’im- planter quelques entreprises. Tout cela n’est encore que dans

Locarest d’une part, à qui un emplacement au Bas-de-la- Chaux a été proposé, et la socié- té A.T.M. (transport et transit en douane) avec laquelle les dis- cussions sont également ouvertes. “Nous souhaitons régler ces questions avant de faire quoi que ce soit. Et pour pouvoir acquérir les terrains et les bâti- ments, R.F.F., propriétaire des infrastructures ferroviaires, nous demande de leur présenter un projet d’ensemble.” Au bord du Doubs, où se situe déjà le gymnase de l’Évolution, le terrain de boules et l’empla- cement des futurs vestiaires de foot, “le rêve” d’Annie Genevard serait de reconstruire “une peti- te patinoire” pour donner à cet- te zone toute sa vocation de loi- sirs. Enfin, toujours sur ce sec- teur situé entre champ-de-foire et Doubs, une voirie pourrait être construite, route de transit qui permettrait de délester le trafic en centre-ville. J.-F.H.

J.-F.H.

Cette zone, à l’arrière du champ-de-foire et donnant sur le Doubs, est peu fréquentée. L’idée est d’en faire un nouveau but de promenade.

Les équipes qui préparent ce défi sont emmenées par le Mortuacien Alain Girardot. Il a fallu calculer le schéma idéal pour que le dessin du Saut apparaisse depuis Morteau.

PUBLI-INFORMATION

Offrez-vous la baignade naturelle dans votre jardin L’entreprise Jardins Passion aménage la piscine de vos envies dont le traitement de l’eau est 100 % naturel. Petit coin de nature, petit coin de paradis…

I maginez une baignade naturelle. Une eau douce, sans traitements chimiques, ni U.V. qui s’épure grâ- ce à des plantes. Un bassin dans lequel vous vous baignez avec le sentiment d’être en harmo- nie avec les éléments qui vous entourent, et qui épou- se l’âme de votre jardin. Vous ne rêvez pas ! Cette alter- native à la piscine traditionnelle existe. Le concept de baignade naturelle spécialement conçu pour le par- ticulier fait ses preuves depuis 20 ans dans la plu- part des pays d’Europe du Nord. En France, ce type d’installation émerge petit à petit. Dans le Haut-Doubs, la société Jardins Passion du Bélieu, qui a neuf ans d’expérience dans les aména- gements paysagers, s’est spécialisée dans la mise en place de ces équipements qu’elle commercialise sous la licence Bio Teich. “Dans l’habitat, le jardin est considéré aujourd’hui comme une cinquième piè-

ce à la maison. Ça doit être un lieu de vie toute l’an- née. Le concept de baignade naturelle se rapproche de cette idée-là” indique Laurent Brossard, responsable de la société. Ces piscines naturelles sont différentes en effet des bassins traditionnels, tant dans leur fonctionnement que dans leur forme. Tout d’abord, pour traiter l’eau,

il n’y a pas besoin de chlo- re, ou d’autres additifs. “L’eau passe par un bassin de filtration minéral. Elle est épurée par des plantes qui entrent finalement en

“Techniquement nous pouvons tout faire.”

Baignade naturelle à Damprichard.

qu’une piscine classique. Par contre, il présente d’autres avantages. Tout d’abord le particulier profite de ce plan d’eau toute l’année. L’été, il s’y baigne et l’hiver, le calme du bassin entou- ré de végétation apporte de la sérénité. “S’il gèle, on peut faire du patin à glace. C’est un excellent com- promis entre la baignade et le bassin d’agrément” assu- re Laurent Brossard. Car ces piscines ne se vidan- gent pas. Ensuite, l’eau se réchauffe plus facilement compte tenu de la répartition des volumes propre à ce dispositif. Enfin, et c’est essentiel, chaque projet est personnalisé. L’entreprise Jardins Passion étudie d’abord les attentes de son client. Ensuite, elle étudie la mor- phologie du terrain avant de chiffrer le projet. Les

travaux durent six à huit semaines. “Techniquement, nous pouvons tout faire. Étudier toutes les formes de bassin, s’adapter à l’environnement, créer l’aménage- ment paysager qui répond aux attentes du client. On peut même intégrer un spa à la piscine” poursuit Tho- mas Bornert. Il faut compter un budget de départ de 35 000 euros pour ce type d’équipement qui entre dans la catégo- rie des piscines moyen et haut de gamme. Mais la bai- gnade naturelle apporte un bien-être qu’on ne retrou- ve nulle part ailleurs. N’attendez pas, l’automne est le bon moment pour mûrir son projet. Les premiers aménagements de baignades naturelles peuvent s’ef- fectuer sur un terrain d’une surface de 60 m 2 .

concurrence avec les algues. C’est une lutte biologique” explique Thomas Bornert de Jardins Passion. Le flui- de est ensuite réintroduit dans le réseau par des pompes qui alimentent en permanence le bassin de baigna-

de. Le traitement natu- rel s’améliore dans le temps, au fur et à mesu- re que s’épanouissent les plantes adaptées au cli- mat du Haut-Doubs. Une fois mis en place, cet équipement ne deman- de pas plus d’entretien

RENSEIGNEMENTS : JARDINS PASSION E-mail : jardins.passion@wanadoo.fr - Site : www.jardins-passion.fr

LE BÉLIEU Tél. : 03 81 67 65 98

Le bois dans tous ses états ! L’entreprise Sauge Artisans du Bois de Montlebon vous invite à découvrir son atelier de fabrication et l’ensemble des produits qu’elle réalise lors de son opération portes ouvertes qui débute le 3 novembre.

D u 3 au 12 novembre, l’entreprise Sauge Artisans du Bois organise ses portes ouvertes à Derriè- re-le-Mont. C’est là, dans ce petit hameau niché sur les hauteurs de la commune de Montlebon, que se situe l’atelier familial animé désormais par Olivier Sauge. Héritier de deux géné- rations de menuisiers, il s’ap- puie sur le savoir-faire authen- PUBLI-INFORMATION

faire qui donne naissance à des créations en bois originales et ludiques que vous pourrez découvrir pendant les 10 jours (dimanches et jours fériés inclus) de l’opération portes ouvertes. Chacun pourra visi- ter gratuitement l’atelier qui emploie 12 personnes. Des pan- neaux expliqueront au visiteur comment sont réalisés les pro- duits. De la genèse de l’objet qui n’existe au départ que sur le papier, à sa commerciali- sation. Chaque étape du pro- cessus sera détaillée. Tous les objets sont exposés dans le magasin qui jouxte l’atelier. On y retrouve toute l’âme de Sauge Artisans du Bois, une société qui a su se diversifier pour mieux répondre aux attentes de sa clientèle. Il y a les jouets bien sûr, comme le cheval de bois, l’oiseau mobi- le, ou le bilboquet. On retrou- ve également les jeux tels que le jeu de quille, les jeux de dés ou encore un vaste choix de jeux de société. Depuis un an, la société a élargi son offre en reprenant la fabrication et la commercialisation des jeux Bec et Croc. Ce sont des jeux en bois pédagogiques (d’adresse ou de société), d’un

tique de ses pairs pour déve- lopper cette société positionnée aujourd’hui sur le marché des articles utiles et décoratifs, du jeu, du jouet et du mobilier en bois. Le trophée national “les ailes de l’entre- prise” que Sauge Artisans du bois a reçu en 2002 est un signe d’évolu- tion et de reconnaissance. C’est la maîtrise de ce savoir-

L’authenticité du savoir-faire.

grand format, destinés aux col- lectivités telles que les écoles et maisons de retraite. Cette enseigne développe enfin tout une gamme d’objets de décoration étonnants parfois, dont certains peuvent être per- sonnalisés comme les plateaux de service qu’il est possible de décorer à son goût. Casse-noix, coupe à fruit, chevalet, boîte à tisane, porte-photo, boîte à sucre, des arts de la table à la décoration, il y a l’embarras du choix.

re qui a gardé toute son authenticité et avec laquelle la plupart d’entre nous entre- tiennent une relation affecti- ve. Le bois a une texture et une odeur incomparables. Vous pourrez y goûter pendant cet- te opération portes ouvertes. Pour marquer le coup, l’en- treprise Sauge Artisans du Bois propose aux visiteurs des prix spéciaux sur un certain nombre d’articles et offre le verre de l’amitié.

Indiscutablement, cet artisan du Haut- Doubs préserve et pérennise les lettres de noblesse de l’objet en bois. Une matiè-

Renseignements : SAUGE ARTISANS DU BOIS Derrière-le-Mont - 25500 MONTLEBON Tél. : 03 81 67 11 41 http://artisans-du-bois.com

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V A L D E M O R T E A U

La course à la maison médicale est lancée Initiative publique ou privée, la maison médicale qui consiste à regrouper sous un même toit différentes professions de santé semble être un outil essentiel pour attirer les jeunes médecins en milieu rural. C’est le cas dans le Haut-Doubs. Santé

À l’exception de celui de Pontarlier, tous les can- tons de la bande fron- talière de Saint-Hip- polyte à Saint-Claude font par- tie des zones dites “fragiles” qui pourraient connaître dans un avenir proche un déficit de méde- cins généralistes. Le problème est le même partout en milieu

rural. Lorsqu’un professionnel de santé prend sa retraite, il est rarement remplacé. L’image du médecin de campagne, dispo- nible jour et nuit, qui ne comp- tait pas ses heures ne fait plus rêver les nouvelles générations de “docteurs” attentives à leur confort de travail. “À Morteau, aucun nouveau médecin ne s’est installé depuis 15 ans” déplore Annie Genevard, maire de la vil- le. Et pourtant la capitale de la saucisse ce n’est pas encore le bout du monde ! Pour tenter d’enrayer ce risque de désertification, collectivités et privés prennent donc les devants en créant des maisons médicales. Celles de Grand’Com- be-Chateleu et Gilley ouvriront leurs portes début 2007. Celles des Fins et de Morteau en feront de même un peu plus tard dans l’année. Mais ce terme générique de “mai- son médicale” englobe des réa- lités et des besoins différents d’un projet à l’autre. L’idée géné- rale est de regrouper sous un même toit des professions médi- cales et paramédicales com- me : pharmacien, médecin, kiné, infirmière et dentis- te. Ça, c’est pour la totale ! L’intérêt est pour le patient qui dispose d’un ensemble de services regroupés à une même adresse. Ensuite, l’objec- tif avoué de la démarche est de créer les conditions de tra- vail les plus attractives possibles “pour attirer un jeune médecin généraliste” indique Olivier Leneutre à l’initiative du projet de Grand’Combe-Chateleu qui accueillera la pharmacie et un médecin au centre du village. Deux bureaux supplémentaires sont disponibles pour étendre l’équipe. L’idée est que le pro- fessionnel fraîchement dîplômé n’ait plus qu’à poser ses valises. Même remarque à Gilley, où c’est le maire Gilbert Marguet qui a pris les choses en main. La municipalité est porteuse d’un projet auquel elle a associé les professions de santé. “Si on vou- lait garder un médecin à Gilley, il fallait prendre le taureau par les cornes” indique la mairie. Les travaux arrivent dans leur phase terminale. Le bâtiment implanté dans le lotissement “le stade 3” est prévu pour accueillir deux médecins, une infirmière, un dentiste et la pharmacie. “La Tourisme Le Comité Régional du Touris- me vient de publier son bilan de l’été en Franche-Comté. Le mau- vais mois d’août a entraîné une sensible baisse de la fréquen- tation pour 58 % des structures interrogées, surtout concernant la clientèle étrangère. Promotion Un bus estampillé “Incroyable Franche-Comté” s’installera au cœur du quartier touristique

seule chose qu’il nous manque ce sont les kinés” et l’offre sera complète. Par contre aux Fins, deux kinés doivent s’installer dans les mêmes locaux que la pharma- cie, qui sont en cours de construc- tion entre le bowling et le relais des Mousquetaires. Mais pour l’instant, il manque un médecin pour cette future structure. Cet- te commune devrait d’ailleurs perdre son docteur puisqu’il est prévu qu’il rejoigne la future maison médicale de Morteau située dans l’enceinte de l’hôpi- tal. Ce bâtiment public accueille- ra sept médecins généralistes. “L’arrivée de deux professions paramédicales est à confirmer” précise Annie Genevard. L’hy- pothèse a également été lancée pour que ce pôle devienne centre de consultation de P.M.I. et de la planification familiale. Équipement moderne, rotation dans les gardes, secrétariat com- mun, partage des charges, au final, par ces regroupements, les médecins gagnent en confort de travail tout en réalisant des économies d’échel- le. Chaussée où un médecin mor- tuacien et des dentistes ont pré- vu s’installer dans les anciens bâtiments de l’imprimerie Bobillier. “Je n’ai pas vocation à faire une maison médicale” précise d’emblée le porteur du projet qui dans l’immédiat veut préserver l’anonymat. Le danger avec l’émergence de tous ces chantiers est de créer entre eux une situation de concurrence. Les conséquences ne sont pas tant pour le méde- cin libéral qui peut s’installer là où il veut en fonction des pro- positions qui lui sont faites. Elles sont pour le patient qui peut craindre de voir partir le doc- teur du village pour une mai- son médicale implantée dans la commune d’à côté. Les consé- quences sont enfin pour les investisseurs privés qui se lan- cent dans la construction de locaux à vocation médicale et paramédicale qu’il va bien fal- loir animer pour les rentabili- ser. T.C. Ce n’est pas tout, un second projet est en réflexion à Mor- teau, rue de la Mouffetard à Paris du 22 au 25 novembre pour promouvoir dans la capitale les attraits de notre région. Taxis Le service de transport à la demande de la communauté de communes du Val de Morteau fonctionne les mardis et jeudis. Réservation au plus tard la veille avant 18 heures. Renseigne- ments au 03 81 68 82 48 (ambu- lances Jeannier). Tarif : 2 euros par personne et par voyage.

Une autre “maison médicale” pourrait s’installer rue de la Chaussée.

ARRIVAGE D’USINE de Matelas F in de série C o util déclassé L ots d’usine La vente aura lieu : Jeudi 02, vendredi 03, samedi 04 novembre 2006 de 9h30 à 12h et de 14h à 19h

Un second projet est en réflexion à Morteau.

En bref…

ZAC Des Prés (derrière Cuir Center) Andelnans 03 84 21 81 14

Espace Valentin Ouest-Nord (à côté de Rover et Lumishop) Besançon 03 81 53 35 87

ZAC Des Arbletiers (à côté de Keria luminaire) Audincourt 03 81 30 62 62

ZAC de Chateaufarine (face à Gifi) Besançon 03 81 41 31 00

V A L D E M O R T E A U

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“Il faut être imaginatif pour répondre aux besoins des personnes âgées” Le syndicat mixte du Pays Horloger vient de rendre presque simultanément deux études portant sur l’équipement en place d’hébergement des per- sonnes âgées et sur l’accueil de la petite enfance. Pays Horloger

En bref…

Deuil Jeudi 2 novembre à 20 heures, salle des fêtes de Morteau, l’association J.A.L.M.A.L.V. organise une conférence consacrée aux “deuils sans mort” ou “deuil blanc”, ani- mée par Rosette Poletti. Le deuil à vivre d’un enfant pas comme les autres, ou le deuil d’un divorce, d’un parent dément… Toutes ces situa- tions appellent des proces- sus de deuil sans mort biolo- gique, mais pourtant aussi dif- ficiles. Entrée libre. Rensei- gnements au 03 81 67 17 13. Saucisse Le 15 ème concours annuel de la saucisse de Morteau a eu lieu le 20 octobre. Le jury a couronné l’entreprise Vonin “Aux produits saugets” de Maisons-du-Bois (Morteau d’or). L’argent est revenu à l’établissement Barbier de Pont-de-Roide, le bronze à Franche-Comté Salaisons de Montbéliard. Téléthon Le lancement officiel du Télé- thon 2006 dans le Val de Mor- teau aura lieu jeudi 2 novembre à 20 h 30 à la sal- le des fêtes de Villers-le-Lac avec une conférence de Ber- nard Barataud, fondateur du Téléthon en 1987 et aujour- d’hui président du laboratoi- re Généthon.

I l manque des places d’accueil pour les personnes âgées dans le Pays Horloger et la situa- tion risque de s’aggraver dans les années à venir avec le vieillis- sement de la population. C’est le constat dressé par une étude de diagnosticmenée par le syndi- cat mixte du Pays Horloger sur la prise en charge des personnes

établissements pour des per- sonnes peu dépendantes et non médicalisés - mais aussi le déve- loppement de l’aide au maintien à domicile. “La population vieillit. On ne pourra pas mettre tout le monde en institution. Il faut être imaginatif pour répondre aux besoins” , reconnaît Annie Gene- vard, la présidente du syndicat

voir le jour en 2008 à Pierre- fontaine-les-Varans, d’autres pour- raient être étudiés au Russey et à Saint-Hippolyte. “Ces petites unités de moins de 25 résidents permettent d’accueillir des per- sonnes qui souffrent d’isolement, cela rassure les familles. De façon temporaire aussi, y séjournent des personnes âgées qui sortent d’une hospitalisation, par exemple, en attendant d’être suffisamment rétablies pour rentrer chez elles” , explique Nadège Lecuyer, char- gée de mission à la M.S.A. L’autre axe de réflexion préconi- sé par l’étude est de la mise en place d’un service de remplace- ment pour les proches, afin d’ai- der le maintien à domicile. “Tout repose parfois sur les familles, qui sont souvent épuisées. Il faut pouvoir les décharger pendant quelque temps grâce à des accueils temporaires ou des services de soutien qui les remplacent à domi- cile” , reprendMarie-Laure Guin- chard. S.D.

âgées. “On sait qu’il y a des listes d’attente dans des maisons de retrai- te, lesmanques sont par- ticulièrement criants pour les personnes atteintes de maladie

mixte du Pays Horloger. Plutôt que la construc- tion d’une nouvellemai- son de retraite, l’étude du syndicat mixte pré- conise la création de petites structures, où les

Un projet de M.A.R.P.A. en 2008 à Pierre- fontaine-les- Varans.

d’Alzheimer en particulier” , recon- naît Marie-Laure Guinchard, de laM.S.A., l’undes organismes par- tenaires de l’étude. À la maison de retraite de Mor- teau, il faut ainsi attendre plus de six mois pour obtenir une pla- ce, la liste d’attente compte près de 80 personnes. Pour pallier le manque d’hébergement, l’étu- de préconise la création de foyers- logements et de M.A.R.P.A. - des

personnes âgées peuvent vivre de façon plus ou moins autono- me. ÀMorteau, lamairie souhai- terait la création d’un “foyer-loge- ment” ou d’un petit immeuble qui accueillerait des personnes âgées entre autres et où celles-ci pourraient bénéficier de services adaptés. Des contacts ont déjà été pris dans ce sens avec les bailleurs sociaux. Un projet de M.A.R.P.A. devrait

Petite enfance Les zones urbaines mieux équipées que les zones rurales

H asard du calendrier, une autre étude a été rendue simultanément par le syndicat mixte du Pays Horloger, sur les besoins en matière de structure pour la petite enfance. 67 % des parents interrogés déclarent ne pas avoir - ou peu - de problèmes de garde pour leurs enfants. Cependant, selon l’enquête, de profondes différences exis- tent entre les territoires urbains du pays, globalement bien dotés de structures d’ac- cueil, et les zones les plus rurales - notamment la communauté de communes de Goumois, du Des-

soubre ou de Saint-Hippolyte - où les besoins sont importants. La solution, toujours selon l’étude, pourrait pas- ser par une halte-garderie… itinérante. “Les équi- pements représentent un investissement financier très important pour un territoi- re. Cela permettrait de les partager et de permettre à certains territoires de s’équi- per” , expliqueAnnie Genevard, qui se féli- cite aussi que “la politique en faveur de la petite enfance à Morteau, pour laquelle beau- coup demoyens ont été investis, paye finalement.”

Une halte- garderie… itinérante.

Annie Genevard, président du Pays Horloger : “On ne pour- ra pas mettre tout le monde en institution.”

Les élèves de B.E.P.A. diplômés en secourisme À la maison familiale et rurale des Fins, les élèves en B.E.P.A. ont suivi la formation aux premiers secours. Une formation qui permet de sauver des vies. Les Fins

U ne cérémonie pour mar- quer le coup. Le 25 octobre, une cinquan- taine d’élèves de B.E.P.A. de la maison familiale et rurale des Fins a reçu officiellement son attestation de formation aux pre- miers secours. Une démarche

te-t-elle. Un exemple qui montre pour les pompiers l’importance de la formation. “La seule pré- sence d’une personne formée au secourisme augmente considéra- blement les chances de survie d’une personne en arrêt cardiaque car chaque minute passée sans soin diminue les chances de réani- mation” , reprend Fabrice Dubi, l’un des sapeurs pompiers deMor- teau qui a formé les apprentis. Pourtant en France, seule 6 % de la population connaît les gestes qui sauvent. Mais chaque année, près de 300 personnes sont for- més aux premiers secours à Mor- teau.

gestes. Les accidents du travail, cela arrive. En les sensibilisant à la sécurité, on espère éviter cer- taines situations.” Le diplôme sanctionne l’appren- tissage d’une trentaine de “gestes qui sauvent”. De sa formation, Matthieu a surtout retenu “com-

importante pour Olivier Rabier, le responsable de “Depuis des années, nous mettons l’accent sur le secourisme. La plupart des jeunes vont travailler

ment traiter les brûlures” , Sandra elle a déjà eu l’oc- casion de se mettre en pratique ses connais- sances. “Lors d’un bal, une fille a fait un malai-

“Lors d’un bal, une fille

a fait un malaise.”

dans des milieux isolés, dans l’ex- ploitation forestière ou les espaces verts. C’est essentiel pour eux de connaître un minimum de

se. Je l’ai mis en position laté- rale de sécurité et on a pu appe- ler ensuite les secours. J’étais la seule à savoir quoi faire” , racon-

REMONNAY Motoculture Z.I. Mondey - MORTEAU Tél. 03 81 67 09 25

Les élèves ont reçu leur attestation de secourisme.

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