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Que faire ? Si on constate des symptômes faisant penser à unemycose, une vulvite, une vaginose ou toute autre irritation de la vulve ou du vagin, on peut être tentée de recourir à l’automédication, via des remèdes de grands-mères, pas toujours très recommandés. Si on connaît bien ces symptômes et que l’on adéjàété traitéepour ça, onpeut réutiliser lacrème ou l’ovule prescrit par notre médecin, à condition de respecter la posologie. Quand consulter ? Si les symptômes sont différents, ou que c’est la première fois que l’on souffre d’un prurit vulvaire, mieux vaut consulter un généraliste ou un gynécologue, surtout si les symptômes per- sistent au-delà de trois jours. Il identifiera la cause exacte de ces démangeaisons et nous prescrira le traitement adéquat. A noter que certaines crèmes et ovules antifongiques et antibactériens sont dispo- nibles en vente libre, sans ordonnance, enpharma- cie. Cela peut être une option de dépannage pour soulager un prurit vaginal, mais y avoir recours trop fréquemment n’est pas recommandé, car cela pourrait rendre ces traitements inefficaces. Si les démangeaisons persistent ou re- viennent régulièrement, il est conseillé d’en parler à son médecin. Il pourra par exemple pres- crire un traitement pour renforcer la flore vagi- nale, à l’aide de probiotiques, pour aider vagin et vulve à lutter contre les pathogènes.

ONY PENSE … On porte des sous- vêtements en coton et en changer chaque jour. On se lave à l’eau claire et/ou à l’aide d’un savon adapté à la zone intime (pas de gels douche, ni savons parfumés…). On évite de porter des vêtements

trop serrés (type jeans slims). On a des rapports sexuels protégés pour ne pas risquer On utilise sa propre serviette de toilette. On évite de se gratter pour ne pas propager le germe responsable. de contaminer son partenaire.

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HÉLÈNE BOUR

PARENTS Juin 2019 95