Livre Cognac Terre de passions

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Cognac

Meukow

Bijou de famille

Comme un clan que rien ne peut ébranler, la famille Coste vit le cognac intensément. Philippe a repris le costume de leader dans le sillage de son père Michel. Mais Colette, sa mère, et Marie-Laure et Céline, ses deux sœurs, ne sont jamais très loin.

sur ce chemin, il faut un guide : ce sera une panthère ! Le félin vient enrichir la symbolique de Meukow : la force, l’élégance, la souplesse… autant de caractéris- tiques qui font un bon cognac. PASSION RIME AVEC PLAISIR Le positionnement du groupe est là : « Le discours “produit” avant le discours “marque” », explique Phi- lippe Coste. Lequel pourrait ajouter, sans fausse modestie, la capacité du patron à manier l’empathie. Fournisseurs, partenaires, distributeurs, clients… beaucoup deviennent des amis, emportés par l’en- thousiasme familial qui guide le développement du groupe. Un groupe qui pèse plus de 50 millions d’euros et emploie bientôt une centaine de personnes. Car Meukow n’est que l’arbre majeur d’une forêt d’émeraude où s’épanouissent aussi le cognac Bruge- rolle (marché français), l’armagnac Marquis de Caussade, et bien d’autres spiritueux. Avec Antoine, le fls aîné de Philippe qui vient de rejoindre l’entre- prise, l’histoire familiale se prolonge dans le même esprit, avec la volonté farouche de maintenir les valeurs qui sont à l’origine de la construction du groupe. « Ici, notre passion du cognac rime avec plaisir et authenti- cité, on veut créer l’envie, rien ne doit être artifciel », insiste Philippe Coste, pas peu fer d’avoir conçu un circuit de visite qui traverse les bureaux, là où bat le cœur d’une panthère qui ne dort jamais que d’un œil.

E tre diférent », telle pourrait être la signature de la famille Coste qui possède et développe la marque Meukow au sein d’un petit groupe familial baptisé CDG, comme Com- pagnie de Guyenne. Cette famille a une devise, emprun- tée à Montaigne : « Je ne suis que le droit chemin pour avoir trouvé qu’au bout du compte, c’est communément le plus heureux et le plus utile. » Et une conviction : à côté des grands négociants qui appartiennent à des groupes mondiaux de vins et spiritueux, il y a de la place pour de petites maisons… à condition de les regrouper et de ne pas chercher à faire la même chose. Être diférent, déjà… « La mondialisation des groupes industriels, en misant tout sur les marques, a rejeté les hommes au second plan et nous a ouvert de nouveaux espaces. » C’est ce chemin que la famille Coste a décidé d’emprunter. Et «

Marie-Laure Brugerolle, Céline Viard et Philippe Coste, négociants à Cognac.