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Bureau national interprofessionnel du cognac BNIC

Un singulier pluriel

Du bureau de répartition des eaux-de-vie à l’organisme abritant en son sein l’ODG, le BNIC conjugue une pluralité de missions tout en restant bien… singulier. Qu’on l’appelle BNIC ou plus souvent Bureau national, il est l’organisme-pivot de l’ensemble de la filière Cognac. I nstallé au cœur de la cité des eaux-de-vie, dirigé depuis cinq ans par Catherine Le Page et présidé depuis peu par le viticulteur Jean-Bernard de Larquier, le bras séculier de l’interprofession est incontournable. Il constitue même une référence dans le monde des interprofessions. « Le BNIC a été créé en 1946, au lendemain de la seconde guerre mondiale, sous le nom de “Bureau national du cognac ”, explique Catherine Le Page, fondant

aux activités du BNIC, tout à la fois interprofession, chargé de mission de service public, gardien du temple et garant du respect du cahier des charges de l’appel- lation cognac. DEUX FAMILLES SOUS LE MÊME TOIT Jean-Bernard de Larquier expose que cet édifce repose sur un fnancement par les professionnels, au travers des cotisations volontaires obligatoires (CVO) payées chaque année par les producteurs et négociants de l’appellation. Le président précise par ailleurs que «la parité entre les deux familles est la clé de voûte de notre interprofession. Toute la gouvernance repose sur ce principe fondamental. La règle de l’alternance fait que c’est aujourd’hui un viticulteur qui préside le BNIC, mais je n’en suis pas moins le représentant de toute la flière cognac, et je suis tenu dans ce cadre à une certaine neutralité. De toutes les façons, aucune des deux “familles”» (viticulture et négoce) ne peut fonctionner seule. Nous formons un tout uni, un cycle complet, parfois complexe, mais où chacun a sa place et fonctionne en lien avec l’autre.» Et Catherine Le Page d’ajouter que «le BNIC c’est aussi une centaine de personnes au service de la (lière et de ses enjeux, chargées de déployer, au quotidien, les orientations adoptées par les professionnels, et qui savent aussi être force de proposition pour proposer des solutions innovantes et adaptées aux besoins des 5000 res- sortissants de l’interprofession» . Défense, protection et promotion de l’appellation cognac, gestion de la production, innovation, recherche et développement, développement durable de la flière… le BNIC est singulier, pluriel et omniprésent.

alors notamment ses missions sur une délégation de service public pour le compte des douanes et exerçant dans ce cadre le contrôle de l’âge des eaux-de-vie de l’appellation. » A rapidement suivi, en 1947, l’intégra- tion de la Station viticole de l’interprofession, antenne R&D de la flière. C’est en 1960 que le Bureau national devient alors l’interprofession que nous connaissons aujourd’hui : le Bureau national interprofessionnel du cognac. Dernière étape et non des moindres, l’intégration de l’ODG (Organisme de défense et de gestion) en 2010, sous la forme d’une section de l’interprofession, ajoutant encore de la singularité et de la complétude

Catherine Le Page, directeur, et Jean-Bernard de Larquier, président.

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