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coquetteries surannées d’une fausse renaissance, imposant un style prétentieux, faisant choix de.; fantaisies vieil­ lottes ; école alors acclamée et caractérisée par la critique modërne sous le nom de « queue de Bernin. « Canova, qui avait précédé l’artiste Scandinave à Kome et l’avait devancé dans le succès, n’est pas toujours pur de cette influence délétère. Guidé par Zoëga, nourri de la lecture des poètes classiques, le sculpteur danois se révéla bientôt comme antiquaire profond; on invoqua son autorité lors de la trouvaille des monuments étrusques exhumés des superbes tombeaux de Corneto, l’ancienne Tarquinies. Dans sa lettre sur la collection Dorow, Thorvaldsèn pro­ clama, l’un des premiers, l’utilité des musées locaux d’archéologie, l’importance d’indications précises sur les lieux de ' trouvaille qu’il disait .trop souvent oubliées dans les plus riches collections, et qui seules fendent les débris du passé utiles pour l’histoire des arts et de la civilisation. Pour un esprit avide d’instruction, chaque jour favorisait les recherches ; du sol de l’Ita lie , dés ruines de la Grèce, on retirait sans cesse de nouvelles merveillés. La vogue passionnée que nous voyons disputer, à des prix fastueux, marbres grecs et vases étrusque s, commença avec le dix-neuvième siècle. .En étudiant les caractères'qui différencient le style de toutes les , époques, Thorvaldsen ne cédait point seulement à une curiosité scientifique, il comprenait qu’il avancerait dans son art; non seulement en se rendant apte à compléter lés 4 — 49 —

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