NATIXIS_PILLIER-III_2017

RISQUE DE MARCHÉ Méthodologie de mesure des risques de marché

Les hypothèsesde corrélation reposent sur la déterminationde la solvabilité de chaque émetteur à horizon de l’IRC (1 an). Le processus de simulation est basé sur des paramètres de corrélationintra-sectoriels. Le modèle interne de calcul de l’IRC utilisé par Natixis a été homologuépar l’Autoritéde ContrôlePrudentielet de Résolution en 2012. Conformémentaux exigences réglementaires,Natixis a mis en place une politique et des procédures de validation de ses modèles internes.Cette phase de validationdes modèlesest un préalablenécessaireà leur utilisation.

défaut d’un établissement financier avec une hausse des 3. spreads de crédit et des taux et une baisse modérée des marchésactions, crise des matières premières fondée sur une hypothèse de 4. ruptured’approvisionnementd’originegéopolitique, crise des pays émergents reflétant les conséquencesd’un 5. retrait brutal des capitaux d’un pays émergenten période de ralentissement économique mondial (hausse du coût de refinancement,krach boursier et dépréciationde la monnaie contreUSD), défaut d’un corporate influent fondé sur un choc propre au 6. marchédu crédit, crise de liquidité caractérisée principalement par un fort 7. écartement des spreads interbancaires européens, un élargissementdu spread de liquidité et une hausse des taux périphériques ; Les « stress tests » spécifiques sont calculés quotidiennementdans les outils de gestion sur l’ensemble des périmètreset sont encadrés par des limites. Ils ont été définis à partir d’une même norme de sévérité et ont pour finalité l’identification des principales zones de perte par portefeuille. Ce dispositif est complété par des « reverse stress tests » qui permettent de mettre en exergue les périmètres et les configurationsde marché les plus risqués ainsi que les liens de concentration et de contagion. À partir de scenarii plausibles, élaborés sur des hypothèsesextrêmes adverses de réalisation de facteurs de risques conduisant à un dépassement de seuil de perte, ce dispositif permet de mettre en œuvre un nouvel outil de suivi et de pilotage du risque, d’identifier les circonstances qui pourraient causer cette perte et d’adapter les plans d’action appropriésen cas de besoin. L’ensemble du dispositif de stress tests est défini par la direction des Risques, responsable de la définition des principes, des aspects méthodologiques et des choix de calibrationet de scenarii. Le comité des stress tests décline la mise en œuvre opérationnelle et se tient à fréquence mensuelle.Il valide les travaux à réaliser, son plan de charge et dimensionnele budgetinformatiqueannuel. des seuils d’alerte en cas de perte (« loss alerts ») fixés par 2. portefeuilleet s’agrégeantpar métier,déclenchentune alerte au managementet à la direction des Risques au cas où, sur un mois donné,ou bien en cumul depuis le début de l’année, les pertes constatées atteignent certains seuils. Ces seuils sont fixés par le comité des risques de marché en fonction des caractéristiquesde chaque portefeuille,de ses résultats passéset de ses objectifsbudgétaires. des indicateurs opérationnels complètent le dispositif 3. d’encadrement, en global et/ou par activité, au moyen de grandeurs plus directement observables (sensibilités à la variation du sous-jacent, à la variation des volatilités, à la corrélation, nominal…). Les limites de ces indicateurs qualitatifs et quantitatifs sont déterminées en cohérence avec les limitesen VaR et stresstests.

TESTS DE RÉSISTANCE ET 8.3.4

INDICATEURS OPÉRATIONNELS

En complémentdes mesures en VaR, SVaR et IRC, des stress tests sont utilisés pour simuler l’impact de conditionsde marché extrêmes sur la valeur des portefeuilles de Natixis. Des indicateurs opérationnels permettent également de mesurer et d’encadrerles risquesdes activités : des mesures de « stress tests », consistant à mesurer les 1. pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurationsde marché extrêmes. Le dispositif de Natixis repose sur des « stress tests » globaux et des « stress tests »spécifiquesdédiésà chaqueactivité. Les « stress tests » globaux sont présentés régulièrement au comitédes risquesde marché.Calculésquotidiennement, ils peuventêtre regroupésen deux catégories : les stress historiques consistent à reproduire des j ensembles de variations de paramètres de marché observées sur des périodes de crises passées, afin de simulerex-post les ordres de grandeurdes variationsde P&L enregistrées. Si ces jeux de stress n’ont aucun pouvoir prédictif,ils permettentde juger de l’expositiondu périmètre à des scenarii connus. Au nombre de 12, ils prennent en compte les événements les plus significatifs depuis 1987 avec le krach sur les marchés actions jusqu’à la crise des souverainsen 2011 en passant par la période de 2008 avec la faillite de Lehman et l’attaque terroriste du 11 septembre 2001 ; les stresshypothétiques consistentà simulerdes variations j de paramètres de marché sur l’ensemble des activités, en s’appuyant sur des hypothèses plausibles de réaction d’un marché par rapport à un autre, en fonction de la nature d’un choc initial. La détermination des chocs est le fruit d’un travail associant la direction des Risques, le front office et la Recherche Économique. Une série de 7 scénarios a été définie : chute des indices boursiers associée à une dépentification 1. de la courbe des taux et une augmentationdes spreads de crédit, forte hausse des taux européens dans un contexte 2. inflationniste,

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NATIXIS Rapport sur les risques Pilier III 2017

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